Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 12 octobre 2024

jacques halvronn Astrologie et Solutions de la question juive (1878-1948)

1:02 / 2:40 ARVCHIVES Jacques Halbronn Histoire des Juifs. Emancipation. L'appartenance de facto et de jure Halbronn Jacques TELE DE LA SUBCONSCIENCE (TéléProvidence) 2022 Jacques Halbronn Astrologie et question juive Le cycle Saturnien au prisme de trois "congrès des nations" 1878, 1919, 1948, liés à la question juive Pour ceux qui s'intéressent aux grandes rencontres internationales, l'on peut observer une série de trois grandes rencontres espacées respectivement d'une quarantaine d'années (6x7) et d'une trentaine d'années (4x7)., dont la première est probablement moins connue mais dont nous avons eu l'occasion de traiter notamment au regard de la "solution" de la question juive, à savoir, le Congrès de Berlin de 1878 dénommé "Congrès des Nations" qui précéda de 40 ans le Congrès de Versailles qui concluait la Première Guerre Mondiale en 1919. On n'ergotera pas sur la "précision" des intervalles car nous sommes pour une astrologie d'observation 'à la louche" qui part de la Terre pour remonter au Ciel et non l'inverse. Le souci de précision brandi par bien des chercheurs en astrologie est de la poudre aux yeux et correspond à une certaine façade de scientificité qui ne saurait faire illusion car pour nous l'astrologie doit être bâtie à partir de ce que nous observons du monde terrestre et non du monde céleste des astronomes.(cf L'astrologie selon Saturne, 1994-1995 autour d'un cycle de 30 ans). I Le Congès de Berlin 1878 wikipedia: "Le congrès des Nations, ou congrès de Berlin, est une conférence diplomatique tenue à Berlin, du 13 juin au 13 juillet 1878, par les représentants des puissances européennes, à la suite des efforts de Benjamin Disraeli pour réviser le traité de San Stefano. "Après la victoire de l'Empire ottoman contre la Serbie en 1876 et la répression de l'insurrection bulgare d'avril 1876, le tsar Alexandre II, souverain de l'Empire russe, qui se voulait protecteur des sujets chrétiens du sultan, lui déclara la guerre en avril 1877. La guerre russo-turque de 1877-1878 se solda en janvier 1878 par une victoire russe. Les Turcs furent contraints d'accepter les conditions du traité de San Stefano, signé le 3 mars 1878, qui prévoyait l'indépendance des États chrétiens des Balkans, l'Empire ottoman ne gardant que la Thrace orientale en Europe, ce qui déplut au Royaume-Uni et à l'Autriche-Hongrie qui s'interposèrent pour contraindre la Russie à reconsidérer les termes du traité" A l'occasion de ce Congrès, la question juive fut abordée et il fut proposé à la Roumanie de servir de refuge pour les populations juives persécutées. Cela eut lieu en phase solsticiale.(Astrologie EXOLS) cf Jacques Halbronn "Les trois solutions ottomanes de la question juive: Algérie Roumanie, Palestine" II Congrès de Versailles Ce Congrès qui se tint 40 ans après celui de Versailles, vit naitre la "Société des Nations; En 1917, la Grande Bretagne avait proposé (Déclaration Balfour) de prendre en charge la "solution" de la question juive, ce dont elle recevra mandat dans le cadre de la SDN en vue de la création d'u Foyer Juif (Jewish Home) en Palestine/ On retrouve une période "solsticiale" puisque le multiplicateur de Saturne est pair : 6x7 . III L'Assemblée générale de l' Organisation des Nations Unies(ONU) novembre 1947 Au lendemain de la création de l'ONU, qui succédait à la Société des Nations, la solution de la question juive fut à nouveau débattue et cela conduisit au "partage" de la Palestine, suivi en mai 1948 de la déclaration d'indépendance de l'Etat Hébreu qui adopta le nom d'Israel, choix que nous avons eu l'occasion de commenter. Dans les trois cas, on est en phase solsticiale (au regard de l'astrologie EXOLS) L'intervalle de 30 ans (multiplicateur pair, 4x7) apporte une continuité par rapport aux deux autres dates, soit 70 ans (10x7) après Berlin. JHB 23 04 22 jacques halbronn La phase équinoxiale et la consécration du juifs Benjamin Disraeli Années 1876 1878) Jacques Halbronn La phase équinoxiale et l’ascension du juif Benjamin Disraeli Années 1876-1878 Dans notre série consacrée aux liens positifs entre Jufaisme et équinoxialité, interessons nous au cas du grand ministre Juif britannique, Disraeli(1804-1881). En 1876, lors du passage de Saturne sur l’axe vierge Poissons, il est anobli par la reine Victoria et devient Lord Beaconsfield. Deux ans plus tard, en 1878, il sera l’instigateur de la conférence internationale de Berlin, à laquelle nous avons consacré une étude (. cf Jacques Halbronn « Les trois solutions ottomanes de la question juive: Algérie Roumanie, Palestine » Notice Wikipedia « Le congrès des Nations, ou congrès de Berlin, est une conférence diplomatique tenue à Berlin, du 13 juin au 13 juillet 1878, par les représentants des puissances européennes, à la suite des efforts de Benjamin Disraeli pour réviser le traité de San Stefano. »Après la victoire de l’Empire ottoman contre la Serbie en 1876 et la répression de l’insurrection bulgare d’avril 1876, le tsar Alexandre II, souverain de l’Empire russe, qui se voulait protecteur des sujets chrétiens du sultan, lui déclara la guerre en avril 1877. La guerre russo-turque de 1877-1878 se solda en janvier 1878 par une victoire russe. Les Turcs furent contraints d’accepter les conditions du traité de San Stefano, signé le 3 mars 1878, qui prévoyait l’indépendance des États chrétiens des Balkans, l’Empire ottoman ne gardant que la Thrace orientale en Europe, ce qui déplut au Royaume-Uni et à l’Autriche-Hongrie qui s’interposèrent pour contraindre la Russie à reconsidérer les termes du traité » A l’occasion de ce Congrès, la question juive fut abordée et il fut proposé à la Roumanie de servit de refuge pour les populations juives persécutées » Selon nous, la phase équinoxiale vise à relativiser les divisions , ce qui facilité les rencontres internationales. Elle confère notamment aux leaders juifs un certain charisme et une reconnaissance de leur importance par autrui.. Cette phase se distingue de la phase solsticiale en ce qu’elle conduit à une reconnaissance du rôle des Juifs par des tiers, comme dans le cas de la reine Victoria récompensant Disraeli en 1876. On insistera, à toutes fins utiles, sur le fait que cette période glorieuse pour Disraeli, tant au niveau national qu’international, se déroule pendant le passage de Saturne en signe mutable, ce qui montre bien que la période équinoxiale ne débute pas sur l’axe bélier-balance mais bien sur l’axe Poissons-vierge. Jacques Halbronn JHB 22 12 22 à JHB 12 10 24
Jacques halbronn Epistémologie Le bilan de ses travaux en Histoire de l'Astrologie, du prophétisme, du sionisme/ Un chercheur digne de ce nom doit pouvoir présenter un bilan des ses travaux en rapport avec des questions chronologiques., ce qui aura exigé de sa part de ne pas tomber dans les travers de ses prédécesseurs. On prendra ici deux exemples, en lien avec nos propres recherches dans le domaine de l'histoire de l'Astrologie, dans celle du Prophétisme et dans celle du Sionisme.. I Histoire de l'Astrologie Nous avons avancé d'une trentaine d'année la date de la condamnation de l'Astrologie, passante de 1666 à 1637, date de parution du Discours de la Méthode de Descartes. Déjà en 1992 (voir Actes du congrès de Digne), nous avions montré que dès 1634, les thèses anti-astrologiques de Gassendi avaient été traduites de latin en français dans les Préludes de l' harmonie universelle de Mersenne. Mais ce n'est que récemment que nous avons établi le lien avec le Discours de Descartes qui suivit de peu. Il semble que Descartes y signe ainsi le bannissement de l'astrologie des cercles scientifiques, ce qui aura certainement impacté à terme les positions de l'Académie Royale des sciences, fondée par Colbert en 1666, donc une trentaine d'années après. Signalons nos travaux antérieurs : 1976 et 1993 éditions des ouvrages de Jean Baptiste Morin (Ed Retz) et de Nicolas Bourdin (Ed trédaniel) Hervé Drévillon s'est largement inspiré de notre édition de 1993 pour sa thèse de doctorat (parue chez Champvallon En 1671 paraitra un Discours Sur Les Influences Des Astres: Selon Les Principes De M. Descartes (1671) de Claude GAdroys qui a pu être présenté comme un livre écrit par René Descartes.": "Dans ce livre, Descartes explore l'influence des astres sur la vie humaine en utilisant les principes de sa philosophie. Il examine comment les planétes et les étoiles peuvent affecter la santé le comportement et les événements dans la vie d'un individu.Le livre est divisé en plusieurs sections, chacune explorant un aspect différent de l'influence des astres. Descartes utilise des exemples concrets pour illustrer ses points de vue et explique comment les astres peuvent affecter les différents aspects de la vie humaine.Discours Sur Les Influences Des Astres: Selon Les Principes De M. Descartes est considéré comme l'un des ouvrages les plus importants de Descartes sur l'astrologie. Bien que l'astrologie ne soit plus considérée comme une science valide aujourd'hui, ce livre reste une lecture intéressante pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de la penséee scientifique et de la philosophie." cf Aaron Spink "Cartesian Method and Experiment". Universiy of South Florida 2017 Wikipedia article "Discours de la Méthode" on y reléve le rejet de certains savoirs dits "superstitieux" "Soulignant son intérêt pour toutes les sciences et les lettres, que ce soit la poésie, les mathématiques, les écrits des anciens païens, la théologie ou la philosophie, Descartes entreprend des recherches dans les pensées les plus étrangères et anticonformistes de son époque, bien qu’il pût passer pour sot, afin de s’en faire son propre jugement. Il dénonce néanmoins des sciences aussi superstitieuses que l'astrologie, l'alchimie ou la magie. Il privilégie surtout les mathématiques, rappelant son goût pour cette science lors de ses études au collège de La Flèche é dénonce néanmoins des sciences aussi superstitieuses que l'astrologie, l'alchimie ou la magie. .".. II Histoire du prophétisme. Nous avons montré que les Centuries n'avaient pu paraitre avant le milieu des années 1580, soit trente ans environ après les dates généralement attribuées (1555- 1557); Nous avons montré que les événements de la Ligue avaient impacté un certain nombre de quatrains (cf 1997 Actes du colloque Prophétes et prophéties), ce qui excluait ipso facto leur parution 30 ans plus tôt) Signalons notre thèse d'Etat. le texte prophétique en France. Formation et fortune, 1999 et Documents inexploités sur le phénoméne nostradamus (ed Ramkat, 2002) En ce qui concerne l'importance accordée à la production d'Antoine Crespin, il apparait qu'il n'a pas reproduit des éléménts des quatrains mais bien plutôt qu'on l'aura utilisé pour en fabriquer (cf notre communicaion au Colloque International de Jérusalem), ce que n'avait pas compris Pierre Brind'amour dans son édition critique de 1996(Droz). Par ailleurs la date de sa production est controuvée (1572) et il s'agit d'un processus d'antidatation. III histoire du Sionisme nous avons montré que le Congrès des Nations, tenu à Berlin, en 1878 avait devancé d'une vingtaine d'années le Congrès de Bâle de 1897 Or Herzl ne mentionne pas dans son judenstaat,(1896) cet événement, lequel envisageait l'installation de juifs dans cette Roumanie qui accédait alors à l'indépendance. Il apparait qu'un autre Juif, Benjamin Disraeli aura précédé Herzl dans se recherche d'une solution pour la question juive, en organisant en 1878 le Congrès de Berlin lequel aborda de front ce probléme en rapport avec la Roumanie. (cf Edmund Sincerus Les Juifs en Roumanie Depuis le Traité de Berlin (1878) Jusqu''à ce Jour: Les Lois Et Leurs Conséquences, 1901 (réédition 2010)cf Jacques Halbronn « Les trois solutions ottomanes de la question juive: Algérie Roumanie, Palestine » 2016 On pourrait comparer le Congrès de Berlin avec celui qui verra l'ONU déclarer la création de deux Etats en Palestine. en 1947. (cf notre communication au Congrès des Etudes juives, Jérusalem) En ce sens, de nos jours, il apparait que le Congrès des Nations tenu à Berlin est largement oublié quand on aborde la question juive alors qu'il précéde de près de 20 ans le congrès de Bâle et de 40 ans la Déclaration Balfour de 1917 et la Société des Nations d'où émanera le mandat sur la Palestine attribué à la Grande Bretagne. Nous avons également montré que la première publication des Protocoles en langue allemande ne datait pas de 1919 mais de 1909/(à Vienne dans le cadre des Protocoles du Parlement ( Jean Marie Delmaire. De Jaffa jusqu’en Galilée, Presses Universitaires du Septentrion, 1999 The term "protocols", from the Zionist Congresses to "The Protocols of the Elders of Zion" and the reception of the Russian "Protocols" in Central Europe before 1917. (1997) par Halbronn, Jacques E. ; Bliman-Halbronn, Larissa. In: World Congress of Jewish Studies 12,E (1997) 23-3 J. Jhalbronn, Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle. Ed Ramkat 2002 1:02 / 2:40 ARVCHIVES Jacques Halbronn Histoire des Juifs. Emancipation. L'appartenance de facto et de jure Halbronn Jacques TELE DE LA SUBCONSCIENCE (TéléProvidence) 2022 Jacques Halbronn Astrologie et question juive Le cycle Saturnien au prisme de trois "congrès des nations" 1878, 1919, 1948, liés à la question juive Pour ceux qui s'intéressent aux grandes rencontres internationales, l'on peut observer une série de trois grandes rencontres espacées respectivement d'une quarantaine d'années (6x7) et d'une trentaine d'années (4x7)., dont la première est probablement moins connue mais dont nous avons eu l'occasion de traiter notamment au regard de la "solution" de la question juive, à savoir, le Congrès de Berlin de 1878 dénommé "Congrès des Nations" qui précéda de 40 ans le Congrès de Versailles qui concluait la Première Guerre Mondiale en 1919. On n'ergotera pas sur la "précision" des intervalles car nous sommes pour une astrologie d'observation 'à la louche" qui part de la Terre pour remonter au Ciel et non l'inverse. Le souci de précision brandi par bien des chercheurs en astrologie est de la poudre aux yeux et correspond à une certaine façade de scientificité qui ne saurait faire illusion car pour nous l'astrologie doit être bâtie à partir de ce que nous observons du monde terrestre et non du monde céleste des astronomes.(cf L'astrologie selon Saturne, 1994-1995 autour d'un cycle de 30 ans). I Le Congès de Berlin 1878 wikipedia: "Le congrès des Nations, ou congrès de Berlin, est une conférence diplomatique tenue à Berlin, du 13 juin au 13 juillet 1878, par les représentants des puissances européennes, à la suite des efforts de Benjamin Disraeli pour réviser le traité de San Stefano. "Après la victoire de l'Empire ottoman contre la Serbie en 1876 et la répression de l'insurrection bulgare d'avril 1876, le tsar Alexandre II, souverain de l'Empire russe, qui se voulait protecteur des sujets chrétiens du sultan, lui déclara la guerre en avril 1877. La guerre russo-turque de 1877-1878 se solda en janvier 1878 par une victoire russe. Les Turcs furent contraints d'accepter les conditions du traité de San Stefano, signé le 3 mars 1878, qui prévoyait l'indépendance des États chrétiens des Balkans, l'Empire ottoman ne gardant que la Thrace orientale en Europe, ce qui déplut au Royaume-Uni et à l'Autriche-Hongrie qui s'interposèrent pour contraindre la Russie à reconsidérer les termes du traité" A l'occasion de ce Congrès, la question juive fut abordée et il fut proposé à la Roumanie de servir de refuge pour les populations juives persécutées. Cela eut lieu en phase solsticiale.(Astrologie EXOLS) cf Jacques Halbronn "Les trois solutions ottomanes de la question juive: Algérie Roumanie, Palestine" II Congrès de Versailles Ce Congrès qui se tint 40 ans après celui de Versailles, vit naitre la "Société des Nations; En 1917, la Grande Bretagne avait proposé (Déclaration Balfour) de prendre en charge la "solution" de la question juive, ce dont elle recevra mandat dans le cadre de la SDN en vue de la création d'u Foyer Juif (Jewish Home) en Palestine/ On retrouve une période "solsticiale" puisque le multiplicateur de Saturne est pair : 6x7 . III L'Assemblée générale de l' Organisation des Nations Unies(ONU) novembre 1947 Au lendemain de la création de l'ONU, qui succédait à la Société des Nations, la solution de la question juive fut à nouveau débattue et cela conduisit au "partage" de la Palestine, suivi en mai 1948 de la déclaration d'indépendance de l'Etat Hébreu qui adopta le nom d'Israel, choix que nous avons eu l'occasion de commenter. Dans les trois cas, on est en phase solsticiale (au regard de l'astrologie EXOLS) L'intervalle de 30 ans (multiplicateur pair, 4x7) apporte une continuité par rapport aux deux autres dates, soit 70 ans (10x7) après Berlin. JHB 23 04 22 jacques halbronn La phase équinoxiale et la consécration du juifs Benjamin Disraeli Années 1876 1878) Jacques Halbronn La phase équinoxiale et l’ascension du juif Benjamin Disraeli Années 1876-1878 Dans notre série consacrée aux liens positifs entre Jufaisme et équinoxialité, interessons nous au cas du grand ministre Juif britannique, Disraeli(1804-1881). En 1876, lors du passage de Saturne sur l’axe vierge Poissons, il est anobli par la reine Victoria et devient Lord Beaconsfield. Deux ans plus tard, en 1878, il sera l’instigateur de la conférence internationale de Berlin, à laquelle nous avons consacré une étude (. cf Jacques Halbronn « Les trois solutions ottomanes de la question juive: Algérie Roumanie, Palestine » Notice Wikipedia « Le congrès des Nations, ou congrès de Berlin, est une conférence diplomatique tenue à Berlin, du 13 juin au 13 juillet 1878, par les représentants des puissances européennes, à la suite des efforts de Benjamin Disraeli pour réviser le traité de San Stefano. »Après la victoire de l’Empire ottoman contre la Serbie en 1876 et la répression de l’insurrection bulgare d’avril 1876, le tsar Alexandre II, souverain de l’Empire russe, qui se voulait protecteur des sujets chrétiens du sultan, lui déclara la guerre en avril 1877. La guerre russo-turque de 1877-1878 se solda en janvier 1878 par une victoire russe. Les Turcs furent contraints d’accepter les conditions du traité de San Stefano, signé le 3 mars 1878, qui prévoyait l’indépendance des États chrétiens des Balkans, l’Empire ottoman ne gardant que la Thrace orientale en Europe, ce qui déplut au Royaume-Uni et à l’Autriche-Hongrie qui s’interposèrent pour contraindre la Russie à reconsidérer les termes du traité » A l’occasion de ce Congrès, la question juive fut abordée et il fut proposé à la Roumanie de servit de refuge pour les populations juives persécutées » Selon nous, la phase équinoxiale vise à relativiser les divisions , ce qui facilité les rencontres internationales. Elle confère notamment aux leaders juifs un certain charisme et une reconnaissance de leur importance par autrui.. Cette phase se distingue de la phase solsticiale en ce qu’elle conduit à une reconnaissance du rôle des Juifs par des tiers, comme dans le cas de la reine Victoria récompensant Disraeli en 1876. On insistera, à toutes fins utiles, sur le fait que cette période glorieuse pour Disraeli, tant au niveau national qu’international, se déroule pendant le passage de Saturne en signe mutable, ce qui montre bien que la période équinoxiale ne débute pas sur l’axe bélier-balance mais bien sur l’axe Poissons-vierge. Jacques Halbronn JHB 22 12 22 à JHB 12 10 24

vendredi 11 octobre 2024

jacques halbronn Epistémologie. Théologie et Science chez Descartes

jacques halbronn Epistémologie. Théologie et Science chez Descartes La Science est conditionnée par la Création divine, ce qui pose la question dite du" Dessein intelligent" derrière la Nature, thème que l'on retrouve chez Spinoza. Cela conduit Descartes à considérer qu'il y a de la logique en toute chose, ce en quoi il faut croire, ce qui sous tend le "Cogito" qui veut que rien n'ait lieu par hasard, sans raison. Cela nous fait penser à Leibniz, rendu par Voltaire (Candide) « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » (Pangloss). Discours de la Méthode " Toutes nos idées ou notions doivent avoir quelque fondement de vérité car il ne serait pas possible que Dieu qui est tout parfait et tout véritable, les eut mis en nous sans cela" Nous dirons que son épistémologie est indissociable de sa théologie. Mais Descartes ne fait pas, comme nous le faisons, de distinguo entre Nature et Surnature. Or, selon nous, une telle confusion va conduire Descartes à attribuer à la Nature ce qui reléve de la SurNature. Cette cohérence parfaite que Descartes veut décrire n'est pas première mais seconde (méta, post) Il y a là une facheuse ambiguité dès lors que l'on n'entreprend d'opérer une telle distinction dans le temps comme dans l'espace, projetant sur la Nature ce qui est de l'ordre de la Sur Nature, laquelle vient s'y super-poser. Ce que nous "pensons" n'est pas ce qui est Nature mais bien ce qui est SurNature, dont l'homme est l'émanation (cf la création d'Adam, Genése I) Pourtant Descartes n'est pas étranger à l'idée de "réduction"; de passage d'une infinité de données à un nombre limité de types, de maximes. Troisième Partie: 'je me formai une morale par provision qui ne consistait qu'en trois ou quatre maximes" Sur le web "Descartes explique qu'il faut commencer par réduire la difficulté en décomposant une question compliquée en des questions plus simples" En fait, le passage de l'Infini au fini est celui de la Nature à la SurNature. On retombe sur la question de l'Astrologie que Descartes entend exclure de ses réflexions alors qu'il s'agit là du coeur même de la SurNature et du Surhomme. On en revient au premier verset du Pentateuque Dieu créa le Ciel et la Terre, mais cela signifie une "intervention" et non une création ex nihilo, un reformatage. Dans une lettre à Elisabeth de janvier 1646, Descartes déclare:" Avant qu'il nous ait envoyé en ce monde, Dieu a su exactement quelles seraient les inclinaisons de notre volonté, c'est lui-même qui les a mises à nous, c'est lui aussi qui a disposé toutes les autres choses qui sont hors de nous pour faire que tels ou tels objets se présentassent à nos sens à tel ou tel temps, à l'occasion desquels il a su que notre libre arbitre nous déterminerait à telle ou telle choses" En fait Descartes fait de l'astrologie sans le savoir, ce qui n'a rien d'étonnant vu qu'il ne l'a pas étudiée! JHB 11 10 24

jeudi 10 octobre 2024

AFIS L'astrologie au XVIIe siècme: déterminisme astral ou charletanisme?

Afis Science - Association française pour l'information scientifique Association Française pour l’Information Scientifique Recherche Afis facebook Afis twitter Afis Youtube Afis Android Afis ios Afis RSS Mon compte Accueil / L’astrologie au XVIIe siècle : déterminisme astral ou charlatanisme L’astrologie au XVIIe siècle : déterminisme astral ou charlatanisme Publié en ligne le 3 novembre 2009 - Astrologie - Le hasard fait souvent prophétiser fort bien : Vous devez seulement mettre beaucoup d’étude À ne rien affirmer avec certitude Du présent, du passé discourir rarement ; Toujours de l’avenir parler obscurément. Ces quelques vers sont extraits du Feint Astrologue (1648) de Thomas Corneille, auteur très prisé au XVIIe siècle et frère cadet du dramaturge, Pierre Corneille. Le thème de l’astrologue malgré lui, comme celui du médecin malgré lui, est neutre et appartient à la tradition littéraire. S’il s’agit d’une pièce comique, il n’est en revanche pas question d’une critique argumentée contre le savoir astrologique qui serait mal reçue par le public. En effet, à l’époque de la Fronde, l’astrologie est parfaitement intégrée au fonds socioculturel et favorisée par l’insécurité des temps. Les contemporains, qui ignorent que la Terre se meut, continuent à vivre dans un système de pensée magique, dont l’astrologie représente la forme la plus élaborée. Dans une nature qui n’est pas encore définie par des lois mathématiques, il n’est pas facile de percevoir les limites entre le naturel et le surnaturel omniprésent. Tout est naturel, et rien n’est impossible, parce que tout est vécu dans un contexte magique, ce qui permet d’expliquer n’importe quel phénomène… Les devins bannis du royaume, les charlatans prennent la place Introduits à la Cour de France par Catherine de Médicis, les astrologues y occupent encore trois postes officiels. Ces charges tomberont en désuétude sous Louis XIV. Mais pour l’heure, à la Cour, à la ville, dans les campagnes, c’est l’image du ciel qui compte et le destin des hommes est commandé par les présages des astres. Pourtant, une trentaine d’années plus tard, une ordonnance royale signée par Louis XIV bannira du royaume « les devins, magiciens » qui exploitent la crédulité publique « sous prétexte d’horoscope et de divination ». Elle symbolisera la régression inéluctable du système de pensée magique. Que s’est-il passé pour qu’un savoir aussi ancien soit ainsi récusé ? Pour le comprendre, il faut nous replacer dans le contexte historique. La première partie du XVIIe siècle se déroule sous le signe de la confusion des astres. Alors que depuis la plus haute Antiquité, l’astronomie et l’astrologie étaient étroitement liées, depuis les découvertes galiléennes (1610), les hommes de science sont convaincus de ce que l’astrologie n’est pas fondée scientifiquement et qu’en conséquence, ils ne doivent plus la pratiquer. Les astronomes dénoncent dans leurs écrits ce qui leur apparaît comme une fausse science, mais ils le font en latin (langue des érudits) et leur message reste confidentiel. De ce fait, à l’aube de l’époque classique, il n’existe plus d’astrologue de qualité en exercice, et pourtant la demande sociale reste importante. Conséquence immédiate : des personnalités douteuses, sorciers, devineresses, face à ce créneau libéré, ne vont pas rater une si belle occasion d’exploiter leurs contemporains trop crédules. Peu à peu des charlatans, sous le couvert de l’astrologie, se livreront à des activités magiques criminelles qui aboutiront à l’affaire des poisons. Les hommes de lettres dénoncent le danger Les hommes de lettres, reflet de leur temps, donc plus intuitifs que leurs contemporains, sentent très vite cette déviation maligne de l’astrologie et le danger qu’elle représente : « Paris est le lieu du monde où il y a le plus de gens d’esprit, et où il y a aussi le plus de dupes » s’exclame la devineresse de Thomas Corneille. Molière, dès ses premières pièces, se moque des astrologues comme il se moque traditionnellement des médecins. Le ton change avec Amphytrion (1668) où le héros refuse l’explication magique contrairement à son valet. Fort de son bon sens, il cherche une explication rationnelle à tous les phénomènes étranges auxquels il est confronté. Dans Les amants magnifiques (1670), Molière se livre à une attaque en règle de l’astrologie en dénonçant le charlatanisme et la vénalité du devin, conseiller des rois. La même année, l’abbé Montfaucon de Villars publie un roman satirique Le Comte de Gabalis ou entretien sur les Sciences Secrètes. Il y tourne en dérision les doctrines occultistes fondées sur l’astrologie dans un style éblouissant. Ce roman, totalement oublié aujourd’hui, a un tel succès qu’il nécessite une seconde édition l’année de sa parution. L’ordonnance royale de juillet 1682 Signée par Louis XIV, Colbert et Louvois Deux tendances, chrétienne et scientifique, dirigent ce texte dans son application. Deux catégories de criminels sont distingués : les « devins, magiciens, enchanteurs » qui exploitent la crédulité publique « sous prétexte d’horoscopes et de divination » en abusant des termes de l’Écriture Sainte. Ceux-là méritent le bannissement, mais ni la corde, ni le bûcher. Ce sont des « séducteurs ». Ce qui se traduit en langage juridique par : « Toute personne se mêlant de deviner et se disant devins ou devineresses videront incessamment le royaume ». En revanche la mort est prévue pour ceux qui auront « sous prétexte d’opérations de prétendue magie » commis les crimes d’impiété ou de sacrilège. Micheline Grenet, La passion des astres au XVIIe siècle. Notons que l’édit de juillet 1682 a été à l’origine de la législation relative aux personnes « qui font métier de deviner et pronostiquer, ou d’expliquer les songes » de l’ancien Code pénal (remplacé par le nouveau Code pénal en 1994). La Fontaine, comme Montfaucon, veut combattre l’astrologie en la démystifiant grâce à des réfutations philosophiques et scientifiques. Dans son premier recueil de Fables (1668), il en consacre une très longue à ce sujet : L’astrologue qui se laisse tomber dans un puits (II, 13). Dénonçant celui qui prétend faire servir l’observation des astres à la connaissance de l’avenir, il termine par cette apostrophe prémonitoire : Charlatans, faiseurs d’horoscope, Quittez les cours des princes de l’Europe… Son vœu sera exaucé en juillet 1682 (voir encadré) ! L’affaire des poisons En attendant, cette levée de boucliers quasi unanime et sans concertation aucune, ne paraît pas sans rapport avec un certain procès (voir encadré) ayant prouvé de façon indiscutable que Madame de Montespan se livrait à des pratiques sacrilèges avec des sorciers empoisonneurs. L’affaire fut vite étouffée par les parlementaires, mais les minutes restèrent, et tout Paris en parla ! La Fontaine, lui, continue le combat. Familier de la duchesse de Bouillon, il est aux premières loges pour constater la dérive du savoir astrologique et s’en inquiète. Les nièces de Mazarin, la comtesse de Soissons et la duchesse de Bouillon, allient une morale élastique à une pensée entièrement tournée vers le magique. « La duchesse de Bouillon alla demander à la Voisin un peu de poison pour faire mourir un vieux mari qu’elle avait et qui la faisait mourir d’ennui », constate sans s’émouvoir Madame de Sévigné. Ce que La Fontaine traduit, avec son sens du raccourci, par « Un mari vivant trop au gré de son épouse ». Dans le second recueil de Fables (1678), il consacre L’Horoscope (VIII, 16) et Les Devineresses (VI, 15), directement inspirées par l’actualité, à l’exploitation de la crédulité publique. L’affaire des poisons (chronologie) 1676 : procès et exécution de la marquise de Brinvilliers (prélude de l’affaire des poisons). 12 mars 1679 : arrestation de la Voisin. 17 mars 1679 : première séance de la Chambre Ardente (tribunal d’exception). 19 novembre 1679 : première représentation de La Devineresse. 22 février 1680 : exécution de la Voisin. 10 mars 1680 :47e et dernière représentation de La Devineresse. Octobre 1680 : Louis XIV, effrayé par les révélations des accusés qui compromettent Madame de Montespan (mère de ses enfants légitimés), suspend les travaux de la Chambre Ardente par voie d’autorité. Mars 1681 : la Chambre Ardente reprend son activité, mais certains dossiers ont été retirés par le roi. Juillet 1682 : clôture définitive des travaux de la Chambre Ardente et publication de l’Ordonnance Royale. Ce procès, le plus long du siècle, a duré trois ans et demi avec 865 interrogatoires, 218 arrestations définitives, 34 exécutions, nombre de bannissements et d’emprisonnements. M.G. La création de l’Académie des sciences (22 décembre 1666) Colbert regarde du côté de l’Angleterre où la Royal Society, fondée en 1662, s’est assignée pour but « d’expliquer tous les phénomènes produits par la nature et par l’art » et a acquis très vite une haute réputation de solidité scientifique. En France, Colbert ne peut que constater la sclérose des milieux officiels. L’Église et l’Université, restées fidèles à la scolastique, sont hostiles à la science nouvelle. Leur enseignement ne paraît pas adapté aux découvertes modernes. S’inspirant visiblement des objectifs de la Royal Society, Colbert choisit donc de créer une société d’hommes de science : ouverts à la science nouvelle, qui récusent les préjugés au profit de l’expérience et qui soient à l’entière disposition du gouvernement. Micheline Grenet, La passion des astres au XVIIe siècle. Succès des représentations de La Devineresse Historiquement, ces publications surviennent alors que la « sorcière » la Voisin et ses collègues continuent en toute impunité à officier dans Paris. Mais le scandale éclate enfin et l’instruction est vivement menée. Le lieutenant-général de la police La Reynie, horrifié, s’interroge dans son rapport au Roi : « Comment une société peut-elle ainsi se livrer à la superstition et ne trouver la solution de ses problèmes que dans la magie et le poison ? ». Il insiste non seulement sur la nécessité de punir les coupables mais aussi sur l’urgence à éclairer le public en lui démontrant que la prétendue science des devineresses n’est que leurre et duperie. C’est ainsi, dit-on, que Thomas Corneille et Donneau de Visé furent vivement incités à écrire La Devineresse. Inspirée par la sorcière la Voisin et durant son procès, la pièce se déroule dans un appartement truqué et les tours de magie, censés relever du surnaturel, sont dévoilés à un public fasciné. Le succès est si grand qu’il vaudra aux auteurs les droits les plus élevés du XVIIe siècle. Succès financier pour les auteurs, mais aussi succès de manipulation d’opinion pour La Reynie, car aucun spectateur ayant vu La Devineresse ne peut céder à l’emprise des astrologues et des sorciers. Après ce coup d’éclat, les hommes de lettres ayant utilisé comme armes la dérision, la satire, le bon sens et la morale, se désintéressent spontanément du sujet dès la fin du procès et l’ordonnance de 1682. Conscients d’avoir participé au discrédit de l’astrologie, vecteur de superstition, ils ignorent, en revanche, qu’ils ont contribué à la mutation rationnelle du XVIIe siècle : la mentalité magique a régressé et fait place à une mentalité plus rationnelle. Mais qu’en est-il à notre époque avec le « retour des astrologues » ? Thème : Astrologie

Obsevatoire de ¨Paris DOSSIER astrologie et science. un divorce compliqué

Observatoire de Paris Le ciel en partage : astronomes et astrologues en Occident Introduction Une brève histoire de l'astrologie occidentale Le zodiaque, un repère céleste hautement symbolique L'astrologie en pratique La question des astres errants Le "divorce" entre astrologie et astronomie Introduction Astronomie : science qui étudie la position, les mouvements, la structure et l'évolution des corps célestes. Astrologie : art divinatoire qui cherche à déterminer l'influence présumée de certains astres sur les évènements terrestres et la destinée humaine, à partir de l'étude de leur dépacement dans le zodiaque et de leur position relative dans le ciel. L'une est une science, l'autre un art divinatoire et pourtant, astronomie et astrologie procèdent toutes deux des mêmes racines étymologique - astron (ἄστρον), l'étoile - et historique. À une époque où l'observation du ciel se faisait à l'œil nu, où ce qui dépassait l'entendement humain était interprété comme un signe des dieux, la frontière entre les deux disciplines était bien mince. Elles apparaissaient comme fondamentalement complémentaires et les savants se disaient souvent astronome et astrologue. À travers les collections de la Bibliothèque de l'Observatoire de Paris, cette exposition propose de revenir au temps de l'univers fini et régulièrement ordonné, quand les mouvements des astres intéressaient moins pour eux-mêmes que pour ce qu'ils pouvaient apprendre sur la Terre et les Hommes. Astrologie et science : un divorce compliqué La distinction entre astronomie et astrologie est très tôt esquissée. Ptolémée distingue ainsi clairement les deux en établissant l’astronomie comme une science exacte fondée sur des calculs mathématiques (Almageste) et l’astrologie comme une science conjecturale (Tétrabible). Plus tard, les deux disciplines se rencontrent fréquemment et on observe une confusion lexicale, le mot astrologia désignant régulièrement l’astronomie jusqu’à la fin du Moyen Âge. C’est à partir de la fin du XVIe siècle que les astronomes commencent à renier fermement l’astrologie. Les améliorations techniques des lunettes astronomiques ainsi que les progrès de la physique permettent en effet d’affiner la connaissance du ciel et de constater qu’il contient bien plus que les simples éléments observables à l’œil nu. Les astronomes continuent donc à enrichir leurs connaissances tandis que les astrologues s’arrêtent à une conception symbolique qui ne reflète plus la réalité du ciel. ☉ ☽ ♂ ☿ ♃ ♀ ♄ Assiette représentant "L'astrologue se laisse tomber dans un puits", Manufacture de Lunéville, milieu du XIXe siècle, Inv.529 Le décor de cette assiette est inspiré de la fable du même nom, treizième du livre II des Fables de Jean de La Fontaine. La morale de l’histoire condamne très clairement cette profession, preuve que le XVIIe siècle se montre de plus en plus critique à l’égard de l’astrologie. « Charlatans, faiseurs d’horoscopes, / Quittez les Cours des Princes de l’Europe. / Emmenez avec vous les souffleurs tout d’un temps. / Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens. » Visite de Louis XIV à l’Académie des sciences (titre forgé) Visite de Louis XIV à l'Académie des sciences, Sébastien Leclerc, vers 1680, Inv.I.110 Avec la création de l’Académie des sciences en 1666, le pouvoir royal entérine la séparation entre astronomie et astrologie en refusant d’y nommer membres des hommes ayant une quelconque sympathie pour cette dernière. Une ordonnance de 1682 chasse par ailleurs du royaume les devins et les astrologues. Ce n’est pas le cas dans tous les pays, ainsi en Angleterre où une chaire d’astrologie est créée à la Royal Society en 1661. Connaissance des temps, M. Lieutaud de l'Académie Royale des Sciences, 1705, 21736[I] Malgré la précision des aspects planétaires dans les tables de cet ouvrage, fort utiles aux astrologues, un avertissement précise qu’il n’y sera fait aucune prédiction « parce que l’Académie n’a jamais reconnu de solidité dans les règles que les Anciens ont données pour prévoir l’avenir par la configuration des astres ». Le fossé entre astronomes et astrologues se creuse à mesure que la définition contemporaine de ce qu’est la science rejette de plus en plus l’astrologie au rang des arts divinatoires, malgré certaines tentatives récentes de prouver le contraire. En effet, mise de côté au XIXe siècle au profit de l’occultisme, l’astrologie revient en force dans la deuxième moitié du XXe siècle et connaît aujourd’hui un succès certain qui pousse ses partisans à vouloir lui octroyer une forme de reconnaissance intellectuelle et scientifique. Astronomie populaire L'astrologue du Moyen Âge, Astronomie populaire, Camille Flammarion, 1880, 8871 [Consulter l'ouvrage sur Gallica] Dans son ouvrage, Flammarion tente de replacer l’astrologie dans son contexte historique mais cette gravure, ainsi qu'une autre consacrée à Saturne (p. 545), montrent que l’astrologie, pour un regard du XIXe siècle, appartient clairement au passé. L'astrologie (Que sais-je ?), Paul Couderc, 1978 Les rééditions successives de ce Que sais-je ? montrent bien l’intérêt du public pour le sujet. Si Couderc (première édition : 1951), puis Kunth et Zarka (2005) se montrent extrêmement critiques vis-à-vis de l’astrologie en apportant de nombreux arguments prouvant qu’il ne s’agit pas d’une science au sens contemporain du terme, Fuzeau-Braesch (1992) fait scandale en publiant un avis bien plus favorable sur la discipline. L'homme d'aujourd'hui et les astres L'homme d'aujourd'hui et les astres, Elizabeth Teissier, 2001, 8.15068 En 2001, Elizabeth Teissier devient docteure ès sociologie à la suite d’une soutenance extrêmement controversée à laquelle assistent plus de trois cents personnes. Elle y fait l’apologie de l’astrologie et nombre de sociologues refusent de considérer son travail comme scientifique. ← Astrologie et christianisme : la question du libre-arbitre