Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 30 avril 2024

jacques halbronn Réflexions sur La liberté du futur d’Aimée André ( genéve,1985) D’entrée de jeu, l’autrice prend le parti de travailler avec les planétes « lourdes » (p.16), ce sont elles qui ont « la destinée du monde » Et de parler, il y a 40 ans, de l’entrée en Scorpion de Pluton, d’où « l’intensification de ce danger de mort pour toute la planéte » car la signe du scorpion n’est-il pas le domicile de cet astre dont on ne suit le parcours que depuis moins d’un siècle? Pluton, nous précise l’autrice aura pénéré dans ce signe en 1988 et il y restera jusqu’en 1995. Mais de nous rappeler ausstôt qu’il convient d’examiner le ciel dans son ensemble et de ne pas se polariser sur un seul cycle! Aimée André va mettre à contribution Jupiter et Saturne, Uranus et Neptune (p;19). On nous indique qu’Uranus est entré en Sagiitaire en 1981 et qu’il y demeurera jusqu’en 1988. Il y a là tout un ballet, un orchestre planétaire qui nous joue une symphonie. Aimé André pointe les personnes nées entre 1939 et 1957 avec Pluton en Lion (ce qui est notre cas) On n’est pas ici chez André Barbault avec ses conjonctions, Aimée André suit chacun de « ses » planétes selon sa course zodiacale. C’est une autre méthode. Saturne, Uranus, Neptune « planétes soeurs » (p. 69) Il est possible d’ailleurs que l’ouvrage prenne le contrepied de l’indice cyclique de Barbaut, usant des mêmes planétes et qui avait annoncé pour le début des années 80 une troisiéme guerre ,mondiale qui embraserait notre Terre;, ce qui n’avait pas eu lieu quand elle publie en 1985. Nous arrêterons là notre lecture car cette astrologie là n’est décidément pas notre tasse de thé. Pas plus d’ailleurs que celle de Barbault qui se sert des mêmes « lourdes », de Jupiter à Pluton, soit trois nouvelles sur cinq! Une telle astrologie est, c’est le cas de le dire, assez « datée ». Elle a certes sa poésie, son lyrisme, sa cuisine gouteuse. L’autrice a adopté tout un langage, une langue, un lexique dont elle sait jouer avec une certaine délectation. Mais n’a -t-elle pas compris que l’astrologie devait en rester au ciel qui interpelle l’Humanité à l’oeil nu depuis des millénaires? Veut elle d’une astrologie qui aurait agi à notre insu ou bien croit elle que ces nouvelles planétes seraient apparues à notre conscience en une sorte d’Apocalypse? L’astrologie a vocation à décanter l’astronomie, à la dépasser, elle est le pôle masculin d’une astronomie féminine énivrée de ses découvertes, dont Aimé André est la représentante décomplexée, composant avec les 12 signes quelque « salade niçoise ». Abordons à présente une autre femme astrologue, Christiane Oger. qui demande « Quelles découvertes fait-on lorsque l’on étudie et compare les hommes et leur existence, en tenant compte des seules données objectives et mathématiques, en dehors de l’ADN, c’est-à-dire la position des planètes dans le ciel » On est ici dans l’astrologie « subjective » (féminine) de la personnalité et non plus dans de grandes considérations géopolitiques. « L’astrologie, nous déclare-t-elle « sert avant tout à se connaitre (p. 15) « Il y a autant de réalités que de cartes de naissance ». L’astrologie en s’appuyant sur l’astronomie acquiert une caution scientifique. IL n’est pas question pour Christine Auger de traiter des hommes et des femmes, car ce qui seul importe est la signature astrale mais en même temps comme son propos nous frappe par sa dimension féminine se complaisant et se rassurant dans la complexité. ‘Un taureau ne sera jamais un taureau » (p; 49) Il est significatif que la question du genre ne soit jamais posée par cette femme astrologue et cela nous confirme dans notre idée que le thème natal est un moyen de dépasser une telle identité, plus ou moins bien vécue; Oublions l’homme et la femme et ne considérons que le « thème »! si ce n’est que les planétes sont en quelque sorte sexuées (p.61) ce qui donne lieu à quelques clichés L’autrice nous met en garde contre toute tentation « réductrice » (p.110), « Il n »y a pas que le Soleil dans un signe ou l’Ascendant (..) mais l’ensemble des planétes ». A l’entendre, l’astrologie péserait plus fortement que l’environnement famiilial (p. 124) ou le genre. Les différences de thèmes, à la naissance vont jouer très tôt (p. 129) L’extérieur ne peut que révéler l’intérieur, entendez les données astrales, cet « ADN » L’autrice conclut que celui qui n’a pas été formé à l’astrologie ne peut l’appréhender correctement. Nous pensons au contraire que c’est à l’astrologie de se rendre abordable au prix d’une décantation mais alors l’astrologue n’aura plus de filet. C’est un cercle vicieux. Si ce n’est que si l’astrologie parvenait à séparer le bon grain de l’ivraie, elle n’aurait pas à craindre à jouer franc jeu, sans se trouver des échappatoires.

jacques halbronn Vers une nouvelle conception de ll formation du symbolisme zodiacal

jacques halbronn Vers une nouvelle conception de l'origine du symbolisme zodiacal. On a tendance à penser que les rapports entre planétes et signes zodiacaux relévent d'une forme de placage, ce qui aura conduit Jean Pierre Nicola à rejeter les maitrises planétaire. (cf Richard Pellard "Critique de la doctrine des maitrises planétaires") Le tableau qu'en donne Ptolémée dans sa Tétrabible a été critiqué par Rudolf Steiner qui point une inversion des domiciles de Mercure et de Vénus/ Ci dessous les tableaux exposés à titre documentaire par Pellard: … Nous avons accordé beaucoup de temps à ce sujet dès nos premiers pas en astrologie (1968-69), ce qui aura nourri plusieurs de nos publications, comme nos Mathématiques Divinatoires (Ed Trédaniel, 1983). Il nous aura fallu toute une vie, en quelque sorte, pour en percer le secret, reconstituer le puzzle. Mais dès 1994, cela fait trente ans, dans notre article Astrologie dans l'Encyclopaedia Universalis, nous signalions, de notre côté, un probléme avec le signe des Gémeaux,dont la symbolique vénusienne nous semblait assez patente au regard de l'iconographie zodiacale de la Renaissance. ( Almanachs Nostradamus - Les Pronostications et Almanachs de Michel Nostradamus -- par Robert Benazra) Quant à Mercure désormais associé au Taureau et à la Balance, l'on note que le capital dérive du cheptel (cf la tête de bétail) et que la balance est l'outil du marchand, du commerçant-(étymologie merciurienne). On est bien loin d'une symbolique vénusienne alors que la Vierge lui convient tout à fait! . Par la suite, nous mimes en évidence une quatuor central constitué de Mercure, Vénus, Mars et Jupiter encadrés par le couple Lune Saturne. Ce quatuor marquait toute l'importance à accordé à la division en 4 du cycle planétaire Lune-Saturne, la Lune avec ses phases (nouvelle Lune etc) et Saturne avec les axes saisonniers (ce qu nous avions déjà mis en oeuvre dans nos graphiques figurant dans Clefs pour l'Astrologie (Seghers 1976). A un certain stade de notre réflexion, il convenait de se demander si la symbolique même de huit signes zodiacaux (deux pour chaque membre du quatuor) n'était pas directement dictée par le caractère de la divinité (plutot que la planéte)qui leur était attribuée. Dès lors, ignorer le lien planéte-signe ne pourrait plus être qu'une erreur majeure au regard de l'Histoire de l'Astrologie et du Zodiaque en particulier. La permutation Mercure- Vénus était symétrique à la permutation Jupiter- Mars, ce qui était assez logique, au demeurant; Les signes de Jupiter revenaient à Mars et vice versa, Jupiter se trouvant associé au bélier et à l'Aigle (cf Volguine, Le symbolisme de l'Aigle) Sur le web " L'aigle, majestueux et puissant, est l'un des animaux totems les plus inspirants, symbolisant la vision, la liberté et la majesté. Comme animal totem, l'aigle invite à élever sa perspective, à embrasser l'ampleur de la liberté et à reconnaître la responsabilité qui accompagne une telle puissance." On trouve même un lien entre le bélier et le Faucon (assimilable à l'aigle): "En Égypte, le Bélier est lui associé à Amon-Ra. Il est souvent représenté avec une tête de faucon ou de Bélier tandis que parfois son visage est humain mais surmonté de cornes de Bélier. Il est l'emblème du soleil, de la vie, de la création." Des images en accord avec la prédominance de Zeus, Maitre de l'Olympe. Quant à Mars, nous en faisons un chasseur et un pécheur, avec sa représentation sous forme d'archer (Sagitarius en latin) et connecté avec le signe des Poissons. Wikipedia "Le chasseur-cueilleur est un humain dont le mode de vie est fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette." Il est clair qu'il n'est pas question ici de 12 signes distincts mais de six paires, distribuées symétriquement par rapport à l'axe solsticial (cancer (Lune) capricorne (Saturne), ce qu'on a appelé les "doubles domiciles". L'idée de recherche 12 astres apparait dès lors déplacée, d'autant que de toute façon, à part la Lune et Saturne, il ne s'agit ici que de symboles d'une structure à base 4. Ajouter les nouvelles planétes à un tel dispositif ne fait plus sens puisque le signe est porteur de la signature de sa divinité et d'aucune autre.. JHB 30 04 24

JEan Pierre Nicola sur la dondition des astrologues Le Congrès de Paris 1974

Histoire au point n°2 Dans le ghetto astrologique on attendait beaucoup du Retour des Astrologues de l’équipe P.Defrance, C. Fischler et I. Petrossian, dirigée par Edgar Morin (Club de l’OBS, Cahier n° 3, nov. 1971). Enfin, grâce à la consciensologie (il n’y a pas de péril en la demeure, encore moins chez les demeurés) des sociologues, on allait enfin respirer l’ozone de la légitimité, un gaz pur. Onze ans plus tard (cycle d’activité solaire), le retour du retour sous le titre de La croyance astrologique moderne (éd. L’Age d’Homme, mars 1982) toujours sous l’inébranlable direction d’E. Morin, enterre ce qui était déjà enterré pour quiconque savait lire : l’espérance de trouver chez un sociologue autre chose que la justification de sa légitimité contestée par d’autres disciplines officielles. L’astrologie étant une facile aubaine de réhabilitation aux yeux (aux gros yeux) des sciences exactes, la sociologie a payé son droit d’appartenance à la légitimité par l’invention d’une anti-astrologie culturellement admissible, je l’ai baptisée : l’anti-astrologie insidieuse. Elle se présente sous des formes intelligentes, chiffrées, raisonnées, satisfaisantes pour la classe intellectuelle qui risquait d’être indisposée par les outrances, le mauvais goût de l’anti-astrologie manifeste, de mauvaise foi trop grossière pour convaincre un honnête homme. Avec l’anti-astrologie insidieuse, il y a du mieux : des interrogations tolérantes, des pourquoi pas qui permettent de traverser le marais sans glisser vers le fond de la question. Tactique que je qualifierai d’évitement sublime tant il élève l’esprit avec grâce. Sans définir le mot croyance (à quoi bon ?), dans leur article « Croyances aux parasciences : dimensions sociales et culturelles » (Revue française de sociologie, avril 1986), Daniel Boy et Guy Michelat amalgament dans le même coefficient de croyance : sorcellerie, tables tournantes, télépathie, OVNI , fantôme, radiesthésie, spiritisme, foi religieuse, etc. Il en ressort que l’on est d’autant plus croyant en l’astrologie que l’on croit naturellement en quelque chose : au pendule, aux ovnis, en dieu… On est ou on n’est pas croyant par tempérament. Seuls les dogmes structurés, les Églises et les hauts piliers des Universités, savants en place, sont rebelles aux inclinations de cette nature spontanée confrontée à la science… que les auteurs se gardent bien de définir. Chez nos Robert et Larousse, l’astrologie est un « art divinatoire ». Pour donner à mon tour dans l’amalgame, la pratique d’un Art revient à une croyance… On ne peut pas jouer du violon sans y croire, sans croire en dieu à l’écoute des hommes. On croit en un tableau de Dufy, Chagall, Cézanne, comme on croit aux farfadets ou aux sociologues. Dès la parution du Retour des Astrologues, j’avais prévenu mes ex-confrères qu’ils avaient tort d’espérer quoi que ce soit de ce côté-la… mais quelques années plus tard, je me suis fais roulé moi-même de belle manière. Déconfits par la sociologie, les astrologues qui auraient besoin de secours extérieur pour sortir du ghetto peuvent se tourner vers les historiens. Cette fois, l’affaire est sérieuse. Les ouvrages de Gérard Simon (Kepler, astronome-astrologue) et Henri Stierlin (L’Astrologie et le pouvoir) ont fait pour l’improbable réhabilitation de l’astrologie plus que toutes les prédictions et les gloses… Ne nous excluons pas, quoique nous défendions une bonne glose. Mais il y a une réserve à faire. Elle est de taille : l’Historien doit être indifférent à la croyance, art, science, songe ou mensonge de l’astrologie. Sinon, « l’Histoire » est récupérée par le M.A.U. dans L’Histoire de l’Astrologie de Jacques Halbronn et Serge Hutin (éditions Artefact, 1986), par le psy-symbolisme de Napoléon Barbault préfacier d’une « Histoire de l’Astrologie » (Wilhelm Knappich, octobre 1986) qui n’a évidemment pas manqué de conforter sa position des convictions symbolistes de l’auteur et de son traducteur (Henri Latou). Comme pour le n°8 des Cahiers Conditionalistes, la méthode suivie consiste à publier un document de date contrôlable et le commenter pour reprendre au besoin les contenus, montrer l’aboutissement ou la voie délaissée. La communication suivante a été donnée en fin septembre 1974 dans le cadre d’un Congrès« Les journées Internationales Astrologi­ques de Paris » (Hôtel Méridien) organisé d’un côté, par l’I.S.A.R. (International Society for Astrological Research, présidente Julienne Sturm) et, d’un autre, par le C.I.A. (Centre International d’Astrologie) ou par Jacques Halbronn, selon qui écrit l’Histoire. Étant à l’époque plus au courant et témoin (voire acteur) des conflits qu’aujourd’hui, il est exact que l’initiative de ce Congrès et l’effort principal viennent de Jacques Halbronn, le C.I.A. se bornant au patronage et à l’éviction des candidatures indésirables. Ces faits sont rapportés dans le Guide de la Vie Astrologique de J. Halbronn (Éd. La Grande Conjonction, 1984) à la page 30. Malheureusement, à la page suivante j’apprends avoir été réconcilié par ses soins à Patrice Louaisel avec qui j’étais, sans être fou de lui, pourtant en correspondance ? Ce qu’Halbronn ne dit pas (quelle Histoire !) : la rencontre des trois a eu lieu chez moi (6 Bd de Clichy – Paris) et, en invoquant sa dimension de Sagittai­re, c’est moi qui ait suggéré à J. Halbronn de fonder une Association des Associations qui commençaient à se multiplier. Comment lui en vouloir? Nous avons tous des trous de mémoire. Tenez, demandez à Elizabeth Teissier qui l’a contactée pour tenir, du n°10 au n°25, sa rubrique d’auto-publicité dans la revue Astrologique ? Elle ne sait plus… c’est tellement mieux ! Et Barbault, avec cette lourde mission de tireur d’oreilles, a-t-il vraiment le temps de se souvenir de mon rôle dans la publication de L’Astrologue aux éditions Traditionnelles… ou de mon conseil d’en rester ré­dacteur en chef alors qu’il présentait sa démission ? À l’époque, Max Lejbowicz disait en riant que mon «Mars en phase ultra-paradoxale me conduisait à faire souvent le jeu de mes adversaires»; çà, je n’aurais pas dû l’oublier ! En juin 74, au moment des négociations entre les divers responsables des Associations pour savoir qui devait ou pas parler à ces futures journées, Max étant le plus redouté, par courrier, Paul Colombet, Président du C.I.A. me demandait (Président du C.E.F.A.) de lui adresser les textes du CEFA « le plus tôt possible afin de permettre une traduction ». Je n’ai pas retrouvé de traces, dans mes archives, des réactions de Max, Yves Lenoble (alors Secrétaire du CEFA) ou des miennes… Dommage… Je sais que les choses s’étant compliquées entre le CEFA et le CIA (nous verrons à partir de quoi avec d’autres documents), les membres éminents du CIA avait la consigne de ne pas écouter les communications des membres non-moins éminents du CEFA. Qui donc aurait pu manquer de sagesse dans une connaissance qui est au coeur de l’homme, comme dit le préfacier ? Certainement pas Paul Colombet connu pour son indépendance à l’égard des coups de fil qu’il recevait d’un bienveillant Surmoi-des-coulisses. Peut-on savoir ? Non, si comme le recommande Barbault l’Histoire de l’astrologie doit être écrite par un astrologue traduit par un astrologue de même confession. Oui, si à l’inverse de l’intoucha­ble, on préfère en matière d’Histoire, le compte-rendu des faits à «la compréhension des textes et des auteurs ». lorsqu’ils ne sont pas conditionalistes. Car la pire de toutes les anti-astrologies est, comme Max Lejbowicz l’a dénoncée le premier, celle des astrologues indignes de leur héritage qui affligent le ciel de leur psy-symbolisme au lieu de rechercher pourquoi et comment le ciel du réel s’est affligé en eux d’un idéalisme étriqué. Tel est le contexte de cette comm

jacques halbronn Asrologie. Division en 4 du cycle liée aux saisons et...

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