Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 28 mars 2022

jacques halbronn Le mirage des cycles planétaires longs et des périodes courtes en astrologie

jacques Halbronn Le mirage des cycles planétaires longs et des périodes courtes en Astrologie . En 1967, André Barbault publiait, chez J. J. Pauvert ses « Astres et l’Histoire » qui allait lancer son « indice cyclique ». (indice de concentration planétaire) englobant Uranus, Neptune et Pluton). Mille ans plus tôt, environ, Albumasar avait développé une théorie dite des Grandes Conjonctions -(Jupiter-Saturne – on ignorait alors l’existence d’astres transsaturniens). Limité au cycle Jupiter- Saturne de 20 ans, Albumasar avait réussi à regrouper toute une série de conjonctions au sein d’un même ensemble, sur la base des triplicités (signe de feu, de terre, d’air et d’eau)/, ce qui permettait de couvrir des périodes bien plus longues (cf Denis Labouré. Astrologie et religion, Jean Patrice Boudet, Nigromancie, Presses de la Sorbonne) On en arrivait à des ordres de grandeur frisant le millénaire sans oublier à la fin du XVIIIe siècle, la théorie des ères précessionnelles d’un Charles François Dupuis (Origine de tous les cultes), chaque ère couvrant plus de 2000 ans! On est bien dans le « temps long » lequel conviendrait selon certains chercheurs contemporains, comme Yves Lenoble, à la vocation de l’astrologie. Or, pour notre part, nous nous en tiendrons à un cycle saturnien de 15 ans, se répétant inlassablement. Selon nous, les cycles longs n’existeraient que du fait des cycles courts. Pour nous, l’astrologie est au service de la Cité et les cycles longs sont disproportionnés par rapport aux besoins de celle-ci. Quinze ans, c’est déjà un bail! Il importe également que la cyclicité planétaire découpe le temps en périodes de même durée, ce que permet une astronomie basique, c’est à dire sans combinaison ni mélange. La sociologie nous semble en ce sens bien mieux convenir à l’astrologie que l’Histoire et réciproquement. Ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition que des statistiques peuvent être envisagées sur un grand nombre de configurations. Or, le propre des cycles longs est de se reproduire à des intervalles relativement espacés. Nous avons ainsi montré que le cycle Saturne Neptune préconisé par André Barbault, ne comportait, de 36 ans en 36 ans, que fort peu de conjonctions, une en 1917, une en 1953, une en 1989 en tout et pour tout pour un XXe siècle si riche en événements majeurs, ce qui faisait que toutes sortes d’échéances importantes passaient entre les mailles du filet d’une telle astrologie comme 1957, 1962, 1977 ou… 2022. Paradoxalement, le tort de la démarche de Barbault aura été de ne pas comprendre que l’astrologie a besoin de phases d’une certaine durée- 7 x 2 ans est une bonne mesure- et non d’une durée brève d’un an voire moins! Probablement parce que Barbault restait marqué par l’idée que l’Histoire se caractériserait par des dates bien précises, ce qui n’est en vérité nullement l’approche de la « Nouvelle Histoire » (longue durée) En tout état de cause, nous laisserons aux Historiens leur découpage en séries de siècles (Moyen Age, Renaissance etc). Le cycle de 15 ans est à échelle humaine, d’autant qu’il se décompose en deux périodes égales de 7 ans, qui apportent un rythme du fait qu’elles s’opposent et alternent, ce qui permet de bien les différencier. Or, André Barbault ne sera pas parvenu, selon nous, à modéliser une quelconque alternance, incapable de distinguer entre deux conjonctions, ce qui le conduit à des formulations vagues et ambigues qui peuvent dire une chose et son contraire – c’est le cas des deux « guerres mondiales » qui n’ont pas du tout suivi le même scénario- au nom d ‘une échéance « importante »(??). Quant à son indice cyclique, correspondant à un graphique de synthèse, il se limite à indiquer des temps inégaux de tension et de détente, ce qui est un peu court d’autant que ces notions sont très relatives, et qu’une guerre de conquéte n’est pas une guerre d’indépendance, ce qui pose d’ailleurs le probléme de la qualification du conflit actuel (Russie-Ukraine) JHB 28 03 22

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