Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 9 janvier 2023

jacques halbronn La dialectique de l'oral à l'écrit et de l'astrologie à l'astronomie

jacques halbronn La dialectique de l'oral à l'écrit et de l'astrologie à l'astronomie Faut-il passer de l'écrit à l'oral ou de l'oral à l'écrit? La première réponse qui vient la plupart du temps à l'esprit est liée à l'apprentissage de la lecture, ce qui conduit à répondre que l'écrit est voué à sous tendre l'oralité. Mais l'enfant n'apprend-il pas à parler avant d'apprendre à lire? Faut il parler de codes de lecture permettant de transformer l'écrit en oralité ou bien de modes de transcription permettre de rendre par écrit ce qui préexiste à l'oral? Le cas de la musique risque de nous induite en erreur car la partition semble bien être la base même de la production musicale, d'où l'importance du solfége. Mais peut on comparer la musique et la langue? La langue est un phénoméne social autrement plus partagé que ne l'est la musique, sous quelque forme que ce soit. Dans le cas des langues sémitiques, notamment, l'oral doit précéder l'écrit puisque l'écrit ne note pas les sons vocaliques, donc les syllabes, sauf dans les livres de prière ou la Bible lue à la synagogue, chaque semaine, par "péricope" (paracha). Il est vrai que l'hébreu a une tradition d'oralité assez décousue à travers les siècles. Mais même de nos jours, la meilleure approche de l'hébreu passe par l'immersion dans l'oralité, à partir de laquelle, on pourra en venir à l'écrit, dans un deuxiéme temps. Il n'en est pas de même pour le français dont tout indique, a posteriori, qu'une tradition d'oralité de la langue s'est maintenue. La question que l'on se posera vaut également quant aux rapports entre astrologie et astronomie; si l'on admet que l'astrologie est l'oralité de l'astronomie, laquelle serait comme un livre ouvert que l'on ne pourrait aborder que par le biais de l'astrologie. Autrement dit, l'astronomie ne serait abordable en tant qu'ensemble signifiant, par delà toute instrumentalisation qui ne respecterait pas ce qu'elle est en soi- que si l'on a une pratique sociale approfondie car c'est une telle pratique qui permettrait, selon nous, d'accéder à une véritable connaissance du cosmos dans son rapport à notre humanité. Opposition entre le Logos et le Nomos. Or, force est de constater une inversion des rapports comme il a été signalé plus haut quant à la dialectique de l'oral et de l'écrit. De même que la pratique orale d'une langue comme le française conditionne le traitement de la chose écrite, de même la pratique sociale serait la clef d'un décryptage valable de notre systéme solaire; C'est à sa façon ce que proposait il y a une soixante d'années un jean pierre Nicola (La condition solaire, 1964) avec sa grille philosophique "RET" (Représentation, Existence, transcendance) mais selon nous, la grille socialement pertinente doit être d'ordre anthropologique, sociopolitique plutot que métaphysique (influence de Husserl, signalée par nous dans un précédent article). . En bref, plus nous avancons dans la connaissance du monde et plus le livre de l'astronomie nous est accesible et peut faire sens. Or, de nos jours, un grand nombre d'astrologues procédent à l'inverse en se servant de l'astronomie pour comprendre notre monde, ce qui les dispenserait d'un travail préparatoire sur le terrain. Cela tient au fait que le tropisme vers l'astrologie serait dans bien des cas le symptome d'un sentiment d'étrangeté au monde susceptible d'être pallié par le truchement de l'astronomie prise comme point de départ. Or, pour nous, tout comme l'écrit ne comporte pas de mode d'emploi d'où la nécessité de commencer par l'oral, de même le ciel ne peut être appréhendé que par le biais des sciences sociales. JHB 09 01 23

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