Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 19 mars 2023

jacques halbronn Observations sur quelques objectifs affichés d'une association astrologique, le COMAC

jacques Halbronn Observations sur quelques objectifs affichés d’une association astrologique, le COMAC. Nous retrouvons dans les riches archives associatives de la BURA (Bibliothéque Universitaire de Recherche Astrologique), un manifeste exposant les divers objectifs poursuivis comme il se doit à la demande du Bureau des Associations du lieu de déclaration d’une association, en date de février 1992, soit il y tout juste 30 ans ainsi que sur un document inititulé Astrologie Conditionaliste. « Une astrologie vivante et inédite » Le sigle COMAC signifiait au départ « Centre d’Organisation du Mouvement d’Astrologie Conditionaliste (1980), offrant un certain air de ressemblance avec le « MA » de notre Association fondée cinq ans plutôt, le Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) On y lit I « Conformément à sa haute lignée,pour l’Astrologie conditionaliste, le thème de naissance est la représentation des conditionnements célestes auxquels la Terre est liée » II Dans l’autre document, autour de la Théorie des Ages, nous lisons » Elle apporte une démonstration objective de la présence des cycles planétaires dans le développement humain (..) De la naissance à la mort (..) chaque âge de la vie est ainsi gouverné par une fonction planétaire » Le COMAC s’inscrit donc nettement dans la mouvance d’une astrologie « polyplanétariste » (que nous associons à une forme de polythéisme, combattu par la Bible) d’une part en mettant en avant la « carte du ciel » que constitue le thème natal et de l’autre en s’efforçant d’intégrer les différentes planétes du systéme solaire dans son champ d’expérience. Mais il convient aussi de pointer ce qui n’est pas dit dans ces documents. D’une part, l’on ne distingue à aucun moment les hommes et les femmes et de l’autre, il n’y est pas traité des traité de l’astrologie comme concernant le fonctionnement des sociétés humaines. Tout semble au COMAC devoir s’articuler sur la « personnalité » (Rudhyar) de chacun. Il y a comme un déséquilibre entre l’étude des conditionnements célestes et terrestres, paralléle récurrent dans le discours de l’Astrologie Conditionaliste. L’absence de référence aux marqueurs sexuels -homme/femme - fait probléme quand on se référe aux signes terrestres par symétrie avec les signes célestes. Sémiologiquement, nous accordons la plus grande importance aux « marqueurs » et le sexe est un des marqueurs les plus « marquants » qui caractérisent notre humanité et on ne voit pas comment l’on pourrait s’en abstraire. Selon nous, d’ailleurs, toute cyclicité digne de ce nom exige une alternance de marqueurs « objectifs » -qualificatif cher à la rhétorique comacienne.- visibles et intelligibles de tous. Or, en intégrant des planétes inconnues des anciens- parce qu’invisibles à l’oeil nu -(trois dans le dispositif RET), l’on accorde une prime à l’astronomie moderne et l’on s’éloigne d’autant eu champ propre à notre humanité terrestre. On aura compris que le poids de l’astronomie est ici écrasant au point d’éclipser les données propres aux sociétés humaines dans leur fonctionnement global qui nous semble devoir l’emporter sur les enjeux à l’échelle individuelle, si déterminants dans le traitement que le COMAC détermine autour du thème de naissance, interface incontournable pour cette école entre le ciel et la Terre. Mais là où justement le bât blesse, c’est qu’une telle interface reléve des marqueurs célestes et non des marqueurs terrestres d’où ce déséquilibre que nous déplorions. La dimension proprement biologique et anatomique est considérablement minorée par le COMAC. En outre, ce polyplanétarisme affiché est en porte à faux avec le monothéisme judéochrétien en s’alignant de facto sur la mythologie planétaire. Face à ce polyplanétarisme, nous discernons avec notamment le signe solaire, un monoplanétarisme qui permet à l’astrologie de fonctionner avec un seul et unique curseur (ici, le soleil) et qui nous semble, à tous points de vue plus valable et viable. Certes, la profession actuelle d’astrologue – et le COMAC lui propose une déontologie - défend la capacité à gérer le thème natal, fonds de commerce tant pour le praticien que pour l’enseignant – soit une certaine pratique de l’astrologie commerciale en stigmatisant une astrologie traitant des fonctions sociales et non individuelles, ce qui passe par la prise en compte dialectique du sexe. En phase solsticiale, l’accent est mis sur l’individu alors qu’en phase équinoxiale, on est d’abord concerné par les problématiques de classe, de caste voire de race. Mais une astrologie solsticiale n’est pas viable et d’ailleurs elle remet en question le plan divin. Bibliographie Actes du Colloque de 1997 « Astrologie une Science en marche Ed COMAC 1998. JHB 19 03 23

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