Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 27 août 2023

Jacques halbronn Phonologie. Diphtongaison et récurrence des formes en "n" et "gn"

jacques halbronn Phonologie. Diphtongaison et récurrence des formes en "n" et gn". Nous réserverons ici le terme de diphtongaison à ce qui concerne le role de la lettre "n" , y compris dotée d'un tildé à l'espagnol, et notamment au cas du "gn". Selon nous, l'existence même de formes comportant à l'écrit la lettre "n" témoignerait d'une pratique de diphtongaison, quand bien même celle-ci ne serait pas/plus attestée à l'oral. Il y aurait là un indice, une présomption que l'on ne saurait évacuer, ignorer. C'est ainsi qu'en allemand, le possessif des trois personnes du singulier mein, dein, sein sans parler de l'article indéfini "ein" impliquerait qu'il aurait existé une prononciation spécifique au masculin qui le distinguerait du féminin. Autrement dit, le "ei" masculiin ne se rendait pas comme le "ei" féminin. Mein ne se prononcerait pas comme "meine" et la prononciation du "e" final dans meine ne suffirait pas à justifier la forme "ein" au masculin. La comparaison avec le français est assez éloquente. On distingue en français humain et humaine, plein et pleine, par la prononciation du "ain" et non par le e final d'autant plus que selon nous, le e final est pour nous un signe diacritique indiquant précisément la "dissolution" de la diphtongaison. C'est cette dissolution qui marquerait le passage du masculin au féminin et non la prononciation, à l'allemande, du e final, le e étant alors traité comme une voyelle comme une autre, ce qui n'expliquerait pas pourquoi, par exemple, l'article défini féminin "die" comporte un "e" muet comme dans le cas de "sie" tant à la troisiéme personne du singulier que du pluriel. -(sie sagt, sie sagen). Autrement dit, le français aurait réussi à maintenir une dialectique phonologique -sous tendant le processus de marqueur de genre- qui se serait perdue dans les autres langues européennes que nous connaissons. La diphtongaison caractériserait le masculin et disparaitrait au féminin et dans les dérivations comme violon et violoniste, nation et national etc. Dans le dernier cas, l'on voit que l'allemand ne parvient pas à distinguer Nation et National. Dans ce cas, il est clair qu'il s'agit d'un emprunt au français mais dont le mode d'emploi n'aura pas été transmis, s'étant produit à l'écrit et non à l'oral.. On notera toutefois que la forme "nazi" utilisée en français ne correspond pas à l'orthographe National mais reléve d'une transmission orale. Abordons à présent le cas des formes en "gn" comme soin et soigner. Là encore, la diphtongaison vaut pour le stade "matriciel" et non pour sa dérivation. Autres cas: loin et éloigner, craint, craigne, bain, baigner. Chaque fois, on assiste à une dialectique de la diphtongaison et de sa dissolution, lors du passage d'un stade à l'autre. L'anglais, avec ses formes en "ing" ne respecte pas la diphtongaison car il ne distingue pas le masculin et le féminin, ce qui rend caduc la phonologie du marqueur de genre. Les exemples en français abondent comme le passage de serein à sérénité, humain à humanité, malin à maligne, gain à gagner même si parfois, le français garde par erreur la diphtongaison au féminin comme dans grand et grande, la forme féminine ne devant pas ressembler à la forme féminine. le. Cela dit, le participe présent du français en '"ant" est bel et bien diphtongué, mais cette diphtongue se maintient au féminin : constant/constante, ce qui constitue, selon nous, une anomalie. Il faudrait dissoudre la diphtongaison au féminin comme on le fait pour bon et bonne.. Abordons le cas de la conjugaison du verbe au pluriel en français pour la première et la troisiéme personne. C'est ainsi que l'on trouve une diphtongaison systématique à la première personne du plureil en "ons", la forme "on" a disparu en italien : andiamo, ce qui tient à la méconnaissance d'un signe diacritique au dessus du "o" comme cela est attesté dans les imprimés du français à la Renaissance (cf la Préface à César dans le corpus Nostradamus, mon s'écrit o avec une sorte de tildé). Voir le français 'Allons enfants de la patrie" de la Marseillaise) Cette fois, la diphtongaison joue le rôle d'un marqueur du pluriel, ce qui l'oppose au masculin qui n'en est pas impacté. Cela montre en tout cas, l'importance de la diphtongaison en tant que marqueur phonologique. Bibliographie Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994) JHB 27 08 23

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