jacques halbronn Astrologie. Le nombre 4 et le trio Lune, Saturne, Soleil

jacques halbronn Astrologie. Le nombre 4 et le trio Lune, Saturne, Soleil Le nombre 4 nous apparait comme le diviseur par excellence du systéme solaire: on a les 4 saisons de 3 mois, ce qui donne les 12 signes du zodiaque,, les 4 « phases » -semaines de 7 jours, de la Lune et les 4 période de Saturne de 7 ans. Jusqu’à nos travaux (cf Clefs pour l’Astrologie ed Seghers, 1976), la division des cycles planétaires en 4 temps n’avait guère été mise en avant. si ce n’est pour les maisons (https://passion-astrologue.com/quartes-en-astrologie-interpretation). Mais fallait il résister à la tentation d’accorder des significations différentes à chaque « quartier », au lieu d’admettre la répétition, la récurrence d’un quartier à l’autre. C’est à l’intérieur de chaque quartier que doit intervenir la différenciation et non pas d’un quartier à l’autre. Ce qui nous conduit à la quadruplicité et son classement des signes en cardinaux, fixes et mutables. Si nous avons mis en valeur la planéte Saturne (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994-1996), cela tient à l’analogie de sa structure cyclique avec celle de la Lune 27 ans et 27 jours, ce qui n’est pas le cas des autres planétes de notre système solaire. Cette centralité de Saturne n’avait pas été affirmée avant notre ouvrage sus mentionné. L’idée que l’astrologie pouvait se contenter d’un seul et unique curseur était révolutionnaire et l’on sait que barbault avait choisi (à partir de 1967 Les astres et l’Histoire, Ed JJ Pauvert) une autre voie pour parvenir à l’unité, avec son « indice cyclique » tout à fait artificiel astronomiquement. L’avantage de notre monoplanétarisme est d’ailleurs mis en évidence par l’astrologie dite « solaire » qui ne recourt qu’à un seul astre, le Soleil circulant à travers les 12 signes (liés aux 12 rencontres soli-lunaires)/ La présence du soleil à la naissance dans un des 12 secteurs zodiacaux, tous égaux à 30°, aura connu une certaine fortune, dans la presse. Et le « signe » sous lequel on nait est déterminé par la présence du Soleil lequel n’est associé, en soi, à aucune forme de mythologie. Ce sont les signes qui assurent la diversité cyclique et non les planétes. Certes, pour notre part, nous n’attachons aucune importance à cette donnée natale mais il n’empêche que nous en avons tiré les leçons autour de Saturne. Nous avons ainsi échappé au mirage multiplanétaire qui aura impacté si fortement un Jean-Pierre Nicola, projetant le trio des trois transsaturniennes (RET) sur l’appréhension du systéme solaire avec deux autres trios Soleil, Mercure -Vénus et Mars- Jupiter Saturne.(cf sa Condition Solaire. 1964), ce qui dotait l’astrologie d’un double réseau de significations, celui des planétes et celui des signes alors que nous nous contentons que d’un seul, le Zodiacal et encore réduit à la portion congrue de seulement trois phases par quarte. Le vrai débat de nos jours, on l’aura compris, se situe à ce niveau à savoir quelle grammaire pour l’astrologie? Enjeu épistémologique capital. On comprend que nombreux parmi les astrologues souhaitant s’aligner sur les données astronomiques et ne pouvant se décider à opter pour une astrologie mono-cyclique comme celle que nous avons établie il y a 30 ans/ JHB 21 02 25