Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 16 octobre 2021

Jacques Halbronn La question des ajouts : du Livre de la Création et de son traitement de l'alphabet hébraïque aux Centuries nostradamiques. Dans le cas des Centuries, l'on sait que la centurie VIéme se terminait par un Avertissement de cloture/ LEGIS CAUTIO CONTRA INEPTOS CRITICOSQui legent hos versus, mature censunto;Prophanum vulgus & inscium ne attrectato.Omnesque Astrologi, Blenni, Barbari procul sunto,Qui aliter faxit, is rite sacer esto dont on connait une variante Cantio au lieu de Cautio (cf P. Brind'amour, Nostradamùs astrophile, Klincksieck; 1993). Mais cela n'empêcha pas d'ajouter des quatrains qui donneront une "septiéme centurie" d'ailleurs restée incompléte avec une quarantaine de quatrains seulement.Il exitse d'ailleurs une série de 58 sixains qui permettent de compléter les 42 quatrains de la VIIe centurie. Mais une telle addition s'accompagnera (cf édition Saint Jaure, Anvers 1590) de la suppression du dit Avertissement latin, ce qui permettait de laisser entendre que dès le départ, il était bel et bien prévu 7 centuries pour le premier volet (cf les tentatives de Patrice Guinard dans ce sens). Or l'on trouve un précédent remarquable mais à notre connaissance non signalé en ce qui concerne la genése de l'alphabet hébraïque lequel comporte 22 lettres (sans compter les 5 lettre finales qui permettent de compléter la troisiéme colonne des centaines..(cf http://andre.gagnoud.free.fr/HEBREU/andre.gagnoud.free.fr_-_Alphabet_Carre_et_Cursif_-_Consonnes.pdf) de façon à arriver à 27 (22+ 5). Ce qui joue le rôle de marqueur conclusif que joue dans les Centuries le sceau latin à la fin de la VIe centurie, est la lettre Tsadé qui se trouve en 18e position dans l'alphabet hébraique leque s'organise en deux colonnes de neuf lettres, une pour les unités de Aleph à teith et une pour les dizaines de Iod à Tsadé. Et au delà nous avons 4 lettres pour la colonne des centaines, ce qui est insuffisant d'où l'expédient signalé des 5 lettres finales, permettant de dédoubler 5 lettres déjà présentes parmi les 18 lettres des deux colonnes. On nous objectera que "rien" ne prouve que le tsadé ait jamais joué un tel rôle. Notre argumentation est la suivante: 1: dans l'alphabet "latin" à 26 lettres que nous utilisons, la dernière lettre n'est-elle pas le "z" dont le nom se dit "Zéde", ce qui est extrémement proche du" tsadé" on en conviendra surtout dans la prononciation allemande du "z" en '"ts" (Zwei: deux, Zeit: temps etc) qui s'est perdue en français. 2 le Tsadé est la seul lettre composée de deux sons : T et S, soit le teith et le samekh, ce qui en fait la lettre "ultime". 3 Nous avons montré il y a déjà 45 ans (Clefs pour l'astrologie, Seghers 1976, pp. 188 et seq) que la première lettre de l'alphabet de l'hébreu était non pas le Aleph mais le Qoph, au vu du Sefer Yetsira ou Livre de la Création (Yetsira comportant d'ailleurs le tsadé). Ce qui donne Qoph (une des 12 lettres simples)au début et Tsadé à la fin. Or, ces deux lettres forment "Qets" qui signifie "bout", 'extrémité. (Qatsé, Qitsoni) On aurait donc ajouté 4 lettres aux 18 du systéme initial tout comme on ajoutera une quarantaine de quatrains aux 6 centuries regroupant, comme leur nom l'indique, 600 quatrains Mais le tsadé sera resté en 18e position (en tant que l'une des 12 lettres simples, liées aux 12 signes du zodiaque, selon le Sefer Yetsira. Les six autres lettres , pour arriver à 18 étant associées aux planétes (Bagadkaphat: beith guimel, daleth, Kaph, Pé, Thav). On les appelle doubles parce qu'elles ont une double prononciation C'est ainsi que la lettre Péh donne soit le son "pé" soit le son "ef", dualité que l'on retrouve avec le p suivi ou non d'un h, tout comme le T suivi ou non du h (en anglais)/ Mais comment se fait il alors que le Thav se retrouve en 22e position, donc dans le groupe additionnel alors qu'il devrait figurer parmi le groupe des 18? Et pourquoi le Qoph, signalé par le Sefer Yetsira comme une des lettres simples, se trouverait lui aussi dans ce groupe additionnel de 4? On ajoutera que dans le SY, la lettre Resh est comptée comme une septiéme lettre double, probablement parce qu'il y a 7 planétes alors que grammaticalement elle n'a pas ce statut en hébreu.(cf https://boowiki.info/art/juifs-textes-sacres/sefer-yetzirah.html) Il apparait assez clairement que le Tsadé ou le Zéde est censé marquer la fin de l'alphabet et que dans le cas de l'hébreu, l'on n'aura pas su changer la place du Tsadé après l'addition de 4 lettres supplémentaires, désignées par le Sefer Yetsira comme "lettres mères" : Aleph, Mem, Shin mises en rapport avec les 4 Eléments -feu, terre, air, eau) On observe que le Mem est en fait une des 12 lettres simples au sein des 2 colonnes de 9 et qu'elle aura été placée cependant parmi les lettres mères! / On a vu que le aleph à un certain stade aura été placé en tête de l'alphabet hébraique alors qu'il n'était qu'en tête du groupe des lettres mères. Autrement dit, le Aleph aura été perçu, à un certain stade, comme ouvrant l'alphabet. Ce qui obligeait à permuter avec le Qoph/ On a donc ici le probléme des deux marqueurs, le Aleph pour le début et le Tsadé pour la fin mais en réalité, le Aleph aurait du rester en tête du groupe additionnel/ En effet, selon nous, le Sefer Yetsira nous fournit une description symétrique en deux colonnes: niveau 1 Qoph et Yod: deux lettres simples niveaux 2, 3 et 4 : six lettres doubles niveaux 5, 6, 7, 8 et 9 : dix lettres simples. En quel honneur, ces déplacements du Qoph,lettre simple permuté avec le Aleph , lettre mère, et du Mém, lettre simple permuté avec le Pé, lettre double et devenue lettre mère? La seule lettre mère qui n'aura pas bougé est le Shin. Mais là encore, pourquoi trois lettres mères pour un groupe de 4 dans la troisiéme colonne incomplète? Parce que le Resh aura été ajouté au groupe des lettres doubles pour arriver à 7 (planétes dont les luminaires, que l'on retrouve dans les jours de la semaine). Mais le Resh est en fait à sa place dans l'alphabet hébraique devant le Shin et est bien une des 4 et non des 3 lettres mères. Quand on sait toute l'importance qu'a le classement des lettres de l'alphabet hébreu pour la pratique de la guématrie, laquelle permet de calculer la valeur numérique d'un mot et de rapprocher deux mots ayant même valeur numérique, on conçoit que notre recherche est susceptible de perturber quelque peu tout une sémantique. Référons nous à présent au tableau ci-dessous qui place en paralléle l'alphabet grec et le phénicien dont le nom des lettres est très proche de celui de l'hébreu/On y note l'absence du Vav avant le Zayin ou le Zéta grec, ce qui place le teith en huitiéme et non en neuvième position. Quant au Tsadé de l'hébreu.Le vav occupe une position dans ces alphabets correspondant à notre lettre "U" (upsilon) en 20e position. Ainsi, il ressort que le Vav de l'hébreu aura été placé à cet endroit pour obtenir une série de 9 plaçant le Yod en tête de la seconde colonne, avec valeur 10 alors que sur le dit tableau, le iota est en neuviéme et non en dixiéme position.. Il y aura eu réaménagement. Quant au tsadé, il s'apparente à la lettre grec Psi (psyché) Or, dans l'alphabet phénicien tel 'que il est présenté dans le dit tableau, on ne trouve rien qui ressemble de près ou de loin à Tsadé ou à Psi. On trouve également dans le dit alphaber grec le "Ksi" correspondant au Samekh de l'hébreu puisque situé après le mem et le noun, le son du samekh renvoyant au "s" que l'on trouve dans le Psi comme dans le Ksi.. Nous en concluons que c'est bien l'alphabet hébreu qui aura impacté l'alphabet grec et non l'alphabet phénicien lequel n'aurait pu donner lieu à Psi ou à Ksi, ce qui correspond dans notre alphabet au X et au Z. JHB 16 10 21. № Lettre capitale Lettre minuscule Nom Translittération Phonème principal Lettre phénicienne Grec ancien Grec médiéval (polytonique) Grec moderne Français (grec classique) Français (grec moderne) Grec ancien Grec moderne 1 Α α ἄλφα άλφα alpha alfa a [a] Aleph (ʾāleph) 2 Β β (var. ϐ) βῆτα βήτα bêta vita b (classique) ; v (moderne) [b] [v] Beth (bēth) 3 Γ γ γάμμα γάμμα γάμα gamma gama g [g] [ɣ], [ʝ] Gimel (gīmel) 4 Δ δ δέλτα δέλτα delta delta d ; parfois dh (moderne) [d] [ð] Daleth (dāleth) 5 Ε ε εἶ ἒ ψιλόν έψιλον epsilon epsilon e [e] [ɛ] He (hē) 6 Ζ ζ ζῆτα ζήτα zêta zita z [d͡z] [z] Zayin (zayin) 7 Η η ἦτα ήτα êta ita ê (classique) ; i (moderne) [ɛː] [i] Heth (ḥēth) 8 Θ θ θῆτα θήτα thêta thita th [tʰ] [θ] Teth (ṭēth) 9 Ι ι ἰῶτα ιώτα γιώτα iota iota i [i] Yodh (yōdh) 10 Κ κ κάππα κάππα κάπα kappa kapa k [k] Kaph (kaph) 11 Λ λ λάϐδα λάμϐδα λάμδα λάμβδα lambda lamda l [l] Lamedh (lāmedh) 12 Μ μ μῦ μι μυ mu mi m [m] Mem (mēm) 13 Ν ν νῦ νι νυ nu ni n [n] Nun (nun) 14 Ξ ξ ξεῖ ξῖ ξι ksi/xi xi ks, x [ks] Samekh (sāmekh) 15 Ο ο οὖ ὂ μικρόν όμικρον omicron omikron o [o] [ɔ] Ayin (ʿayin) 16 Π π πεῖ πῖ πι pi pi p [p] Pe (pē) 17 Ρ ρ ῥῶ ρω rhô ro r [r] [ɾ] Res (rēš) 18 Σ σ (var. ς) σῖγμα σίγμα sigma sigma s [s] Sin (šin) 19 Τ τ ταῦ ταυ tau taf t [t] Taw (tāw) 20 Υ υ ὖ ὒ ψιλόν ύψιλον upsilon ipsilon u (classique) ; y, v, f (moderne, selon contexte) [y] [i] Waw (wāw) 21 Φ φ/ϕ φεῖ φῖ φι phi fi ph (classique) ; f (moderne) [pʰ] [f] origine discutée 22 Χ χ χεῖ χῖ χι khi/chi chi kh [kʰ] [x], [ç] 23 Ψ ψ ψεῖ ψῖ ψι psi psi ps [ps] 24 Ω ω ὦ ὦ μέγα ωμέγα oméga omega ô [ɔː] [ɔ] Ayin (ʿayin) Variantes dans les graphies

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