Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 18 février 2022

jacques Halbronn La question des fondements de l'astrologie comme obstacle épistémologique/

Jacques Halbronn La question des fondements de l’astrologie comme obstacle épistémologique. Faut-il s’intéresser aux « fondements » de l’astrologie? Rappelons l’ouvrage paru chez Fayard en 1974 de Daniel Verney Fondements et avenir de l’astrologie dont le titre sera repris très largement 20 ans plus tard par Patrice Guinard dans sa thèse de 1993 L’astrologie : fondements, logique et perspectives. Il y a là un piége dans lequel on évitera de tomber car c’est compliquer singulièrement l’image de l’astrologie que de vouloir débattre de ses « fondements », vu que c’est bien là que théologiquement, on n’est pas « sorti de l’auberge » quand on débat tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du milieu astrologique/ Non pas que la question de ces fondements ne nous ait pas occupé mais c’est donner des verges pour se faire fouetter. C’est là un sujet qui fache et l’on sait que les astrologues vont dans le mur en cherchant des causes, des explications qui conduisent à jeter le bébé avec l’eau du bain. Ce ‘n’est donc pas la bonne manière que d’aborder la question des fondements à moins de s’imaginer que c’est par la voie des fondements que l’on doive aborder la question de l’astrologie comme si l’on venait à l’astrologie en raison de ses « fondements ». Il est vrai que la référence à l’astronomie pourrait sembler susceptible de valider l’astrologie et cela expliquerait pourquoi les astrologues sont si liés -ligotés- au savoir astrologique et l’on pense notamment à un Jean-Pierre Nicola et son RET qui vise à codifier, à encoder le systéme solaire, ce qui aura marqué un Guinard qui passa par cette école. D’autres penseurs de l’astrologie entendent jouer la carte, l’argument de la » Nature et cela ne leur a pas trop réussi auprès des « scientifiques » et puis il y a l’option « symboliste » qui est une sorte de boite de Pandore, nous plongeant dans l Inconscient Collectif à la Jung. Avec l’astrologie EXOLS, quel que soit l’intéret que l’on puisse porter à la théologie, nous pensons que l’on a atteint un stade où la recherche des « fondements » est contre productive et qu’il vaut mieux s’en tenir au factuel sans demander un quelconque accord au niveau des fondements (titre d’un traité astrologique d’Abraham Ibn Ezra que nous avons publié en 1977 chez Retz, avec une préface de Georges Vajda, le Liber Rationum.) sous le titre « Livre des Fondements astrologiques »". (XIIe siècle). Selon nous, au stade où nous en sommes, il ne nous semble pas utile de débattre des fondements de l’astrologie qui est probablement le fondement d’une certaine croyance en l’astrologie. Il nous suffit de mettre en avant l’alternance et la durée des phases du cycle « saisonnier » de Saturne et Basta! L’outil astrologique se suffit à lui même et son intégration ne saurait être remise en question du fait de questionnements sur les fondements. Le mieux est l’ennemi du bien. Bien des fois, un savoir est rejeté en raison des arguments qu’il met en avant alors qu’il aurait pu s’en passer. Arrêtons-nous sur un texte de Guinard, paru sous le pseudonyme et anagramme Grindau-Ghanir (n°13-14 de la revue Astralis 1985-1986. La première partie parut dans le cadre du GERASH et la seconde dans celui du CEDRA. On y retrouve le titre de Fondements : » Fondements logiques des Maîtrises », thème que nous avions abordé en 1976 dans Clefs pour l’astrologie, Ed Seghers) et dans Mathématiques Divinatoires (Préface de Jean Charles Pichon), en 1992 (Ed trédaniel) « Sans les dignités, déclarait Guinard (décédé en 2021), il n’y a pas de théorie cohérente de l’astrologie (p. 54) Il concluait » Tant que les fondements de ces divers complexes de transformation de l’excitabilité n »auront pas été reconnus dans la physiologie nerveuse, l’astrologie restera dans l’expectative de son unité (…) L’astrologie réclamait cette pièce essentielle qu’est la théorie des Maîtrises, susceptible d’orienter la recherche vers la synthèse ultime qui est le couronnement de l’esprit astrologique ». Pour notre part, nous avons renoncé à nous servir de l’ensemble du systéme solaire en astrologie. Nous pensons que le dispositif des maitrises ne concerne pas les planétes en tant que telle mais la symbolique des signes, et qu’un seul curseur suffit au niveau astronomique, à savoir Saturne (cf L’astrologie selon Saturne, ed La grande conjonction, 1994) JHB 18 02 22

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