Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 28 février 2022

jacques Halbronn Le géocentrisme cause du multiplanétarisme astrologique

jacques Halbronn Le géocentrisme cause du multplanétarisme astrologique. Selon nous, l'utilisation astrologique de toutes les planétes du systéme solaire y compris les luminaires tient à l'adoption du géocentrisme, cher à Ptolémée, à la fois auteur de l'Almageste et de la Tétrabible. En effet, d'un point de vue géocentrique, tous ces astres tournent autour de la Terre et donc une astrologie marquée par le géocentrisme voudra utiliser un tel ensemble, ce qui donne le thème astral pluriplanétaire/ Vient la révolution copernicienne héliocentrique qui aurait du impacter une telle représentation, à savoir que la Terre dépendait d"un seul facteur, le Soleil. Mais l'occasion fut manquée et l'astrologie en resta à une vision géocentrique et ce, jusqu'à nos jours. On pourrait pourtant imaginer un astrologue-astronome tirer certains enseignements d'un tel revirement et remettre en question le pluriplanétarisme ptoloméen avec ses "maitrises" planétaires, assignant un ou deux signes à chaque astre du septénaire. Mais au contraire, à partir du XVIIIe siècle, grâce aux progrès de l'optique, on rajouta peu à peu trois planétes (1781, 1846, 1930). Les historiens affirment que les astrologues ne tinrent pas compte de l'héliocentrisme mais ils n'allèrent pas jusqu'à dire, comme nous le faisons ici, que le pluriplanétarisme était lié au géocentrisme et qu'il aurait donc du disparaitre avec l'avénement de l'héliocentrisme. Pourtant, une tradition astrologique était centrée sur le soleil lorsque la seule position du Soleil déterminait le signe sous lequel on naissait. Ce monoplanétarisme aura perduré jusqu'à nos jours, comme en témoigne la floraison d 'ouvrages axés sur un seul signe (Ed Seuil, Ed Tchou, Ed Solar etc) et cette astrologie monofactorielle est fort mal vue par la corporation astrologique au nom du pluriplanétarisme. Certes, il ne s'agit pas pour nous de défendre une astrologie purement solaire qui n'apporte pas une temporalité supérieure au cycle des saisons. Car pour nous l'astrologie doit être capable de structurer le temps sur une autre base que mensuelle ou annuelle! Tout un faisceau de raisons nous conduisent à nous fixer sur Saturne, la planète dont le temps de révolution était le plus long, jusqu'à la découverte d'Uranus, les autres planétes n'étant qu'un échafaudage. Le cycle de près de 30 ans de Saturne, si on le divise en 4 "saisons" donne des périodes de 7 ans et l'on sait la place qu'occupe le 7 dans la Bible. Ce n'est pas par hasard que nous parlons de "saisons" comme dans le cas du Soleil. Nous avons élaboré une nouvelle astrologie s'articulant justement sur le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui en fait une astrologie solaro-saturnienne alors que l'on parle souvent d'une astrologie soli-lunaire, la Lune ayant un cycle en analogi e avec celui de Saturne, sur le plan numérique; 28 jours divisés par 4, cela donne des "semaines" de 7 jours. JHB 28 02 22

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