jacques Halbronn. Astrologie EXOLS Le retour de 1991. L'erreur d'aiguillage de Barbault et Lenoble Nous avions déjà averti que le critère en Astrologie Mondiale et notamment pour l'Europe n'était pas la conjonction Saturne-Neptune mais la conjonction de Saturne avec les axes équinoxiaux et solsticiaux. Le probléme, c'est que les deux configurations coincident tous les 36 ans, ce qui explique que l'on a pu créditer la conjonction Saturne Neptune de ce qui revient au passage de Saturne sur les deux axes saisonniers. Mais cette fois, le doute n'est plus permis, grâce à la crise ukrainienne qui a lieu en phase solsticiale tout comme ce qui avait eu lieu il y a une trentaine d'années entre 1989 et 1991. Or, la prochaine conjonction Saturne Neptune aura lieu à l'extréme fin des poissons et au tout début du signe du bélier, pas avant 2025. Rappelons qu'en 1989, la conjonction Saturne Neptune avait eu lieu au début du signe du capricorne signe en carré avec celui du bélier. Selon l'astrologie EXOLS, on est en phase solsticiale aussi bien en 1989-1991 qu'actuellement, avec Saturne au milieu du signe du verseau, chaque phase durant 7 ans. Autrement dit, nous sommes justifiés en astrologie EXOLS à comparer 1991 et 2022, années séparées d'une trentaine d'années, soit un cycle complet de Saturne, revenant sur la même position céleste avec des effets probablement assez comparables et dont on ne capte pas encore toute la portée en cette fin de février. Mais ce qui est clair, c'est que la conjonction Saturne Neptune ne peut plus servir de référence puisqu'elle ne se produira qu'en 2025, soit dans trois ans. Excusez du peu. Lenoble peut toujours prier pour qu'en 2025, il se produise des événements aussi marquants que ceux auxquels nous assistons en ce moment. Il se retrouve d'ailleurs dans une situation assez semblable à celle où se trouva Barbault dans les années soixante quand il avait raté la crise de Berlin et de Cuba (1961-62) et, en une fuite en avant, en pleine surenchère, annonçait avec retard vainement une "crise mondiale pour 1965" (Ed Albin Michel, 1963-64). Ah ces astrologues condamnés à ne pas annoncer ce qui aura lieu et à annoncer ce qui n'aura pas lieu. Quel karma! Dans "La découverte de l'astrologie mondiale par les cycles", Yves Lenoble écrit: "Cette prévision de 1953 se révélant tout à fait exacte, André Barbault persiste et signe en annonçant dès 1955 (34 ans à l’avance) dans Défense et Illustration de l’astrologie paru chez Grasset qu’à la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 « l’URSS sera à un tournant majeur ». Cette prévision s’avère une fois de plus exacte. La chute du mur de Berlin est une surprise pour tous. Cet événement ouvre effectivement une ère nouvelle en géopolitique. La réalisation de ces deux prévisions nous permet d’annoncer pour la Russie une échéance capitale en 2026." A part le fait que la qualification de "tout à fait exacte" reléve d'une emphase évidente vu le caractère extrémement vague de ces prévisions, si ce n'est que ce sont des événements qui touchent d'une manière ou d'une autre à la Russie mais sans que l'on ne nous précise en aucune façon si cela lui sera favorable ou non, ce qui laisse une grande marge de manoeuvre! Ce que l'on sait c'est qu'en 1955, André Barbault envisage les plus grands succés pour l'URSS en 1989, comme le montre sa Crise Mondiale où il annonce que l'URSS rattrapera en 1971 les USA. Lenoble a un usage très personnel de l'épithète 'exact". Quant à l'échéance capitale pour 2026 fondée sur le succès de 1989 et de 1953 où Staline décéde à la dite conjonction, ce que Barbault n'avait aucunement annoncé: on reste dans le vague. Il semble qu'au vu de nos analyse, c'est en 2022 que l'on a une échéance capitale et non en 2026! En 2026, les deux planétes, du fait des rétrogradations, se retrouvent conjointes au début bélier, ce qui en astrologie EXOLS n'a rien à voir avec une conjonction en capricorne comme en 1989, puisque dans un cas on passe un axe équinoxial et dans l'autre un axe solsticial. Le malheur, c'est qu'en 1989, la conjonction Saturne Neptune tombait assez près du passage de Saturne en capricorne alors qu'en 2022, le décalage devient considérable, ce qui montre que l'on avait mis sur le compte de la conjonction en question ce qui ne lui revenait pas. Cette conjonction fait pschitt. Une bien mauvaise passe en effet pour le cycle Saturne Neptune et ses adorateurs et comme on l'a dit, un cas de figure qui ressemble étrangement à ce qui se produisit en 1962 quand BArbault passa complétement à coté de ce qui fut la plus grave crise politico-militaire jusqu'à 2022 , date qu'il ne fut pas non plus en mesure de circonscrire pour les raisons d'aiguillage que nous avons exposées. Toutes nos condoléances!: Il va falloir que d'aucuns fassent leur deuil mais qui sait, ils peuvent toujours espérer qu'en 2025-26 ce sera encore pire que maintenant. On regrette aussi pour François Villée et sa " lettre posthume" encensant Barbault au lendemain de son décés. Mais nous ne commettrons pas la même erreur qu'en 1980 quand nous ne nous étions pas désolidarisés de la prévision pour une troisiéme guerre mondiale pour le début de la décennie. JHB 26 02 22