Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 7 février 2022

jacques Halbronn Pour une nouvelle épistémologie de l'astrologie. La notion d'imposture.

jacques halbronn Pour une nouvelle épistémologie de l'astrologie. La notion d'imposture. Ceux qui entendent décider si l'astrologie est ou non une "science" s'en sont-ils donné les moyens? On pense à l'ouvrage Kunth et Zarka sur l'imposture que serait l'astrologie.(Ed. du CNRS 2018). La notion d'imposture nous intéresse depuis fort longtemps et de nos jours elle est à la mode avec l'idée de" grand remplacement" dans le discours politique. Certes, l'on pourrait reprocher à l'astrologie de se servir de l'astronomie pour se faire passer pour science, tant les métalangages se recoupent. On, comprendrait que l'on demande aux astronomes et aux astrophysiciens de nous dire ce qu'ils pensent de l'astrologie. C'est cette idée d'imposture qui légitimerait qu'ils aient jugé bon d'en traiter. Mais en sont ils pour autant capables? Est ce que ce n'est pas un sujet qui les dépasse? Leur traitement de la question le laisserait à penser et en ce sens ce seraient eux les imposteurs qui se substituent à des personnes plus compétentes, comme les épistémologues, ces philosophes des Sciences, de la scientificité. On observe qu'anthropologiquement et théologiquement, nos auteurs atteignent en effet très vite leur seuil d'incompétence ( le principe de Peter, cf l'article de Wikipedia), lesquels ne jurent que par la "Nature". Ce qui est l'oeuvre des humains serait, par définition, étranger à la Science et donc fort suspect. Cela vaut pour l'Anthropos, tout comme pour le Théos. Dans le premier cas, nous pensons à l'instrumentalisation qui permet de conférer à son environnement des fonctions qui lui sont en quelque sorte imposées, sans que l'on ait à tenir compte de sa "nature" intrinséque/ Dans le second cas, nous pensons qu'il ne faut pas sous estimer la capacité d'être pensants à reformater la Nature, ce que nous mêmes nous faisons avec la technologie. Certes, notre Humanité n'a pas encore atteint le stade qui lui permettrait de construire une astrologie mais on ne saurait exclure cette hypothèse au nom d'une Nature éternellement indépassable. Mais par ailleurs, il serait quand même heureux que nos auteurs s'intéressent d'un peu plus près à l'avenir de l'astrologie en train de se construire et qui remet en question une certaine image d'Epinal que ceux-ci ne se lassent pas d'évoquer. Quand on parle ici d'Astrologie, au singulier, cela suppose que l'on ne la fige pas dans une tradition. Il y a là un biais ethnologique, linguistique, qui nous présente l'astrologie comme une pratique en vigueur. Il ne s'agirait donc pas pour nos auteurs d'autre chose que de démanteler un certain savoir existant qui a pignon sur rue. C'est ce savoir là qui serait visé pour des raisons sociologiques, à savoir que celui-ci , sous la forme qu'on lui connait, vivrait aux dépens de l'astronomie/. Il serait donc bon de prendre connaissance de certains courants visant à repenser l'astrologie, même s'ils sont peu connus du grand public, ce qui n'est pas un critère valable à moins de s'en tenir à une approche sociologique de bas étage. Récapitulons les nouvelles perspectives que nous avons ouvertes. Repenser les rapports entre Astrologie et Astronomie en ne considérant plus que l'astrologie soit obligée de prendre en compte le systéme solaire dans son ensemble et ce pour des raisons d'ordre politique à savoir que l'astrologie n'a besoin des planétes qu'à dose homéopathique et en fait peut se limiter à une seule planéte tout comme elle n'a pas besoin des 12 signes pour fonctionner. En fait, l'astrologie aurait été victime d'une sorte d'inflation d'origine astronomique, les astronomes ayant voulu l'intégrer, ce que révéle le fait que ces astronomes aient conféré des noms de dieux à des astres nouvellement découverts. Par ailleurs, la question qui se pose à la recherche astrologique en ce début de XXIe siècle est celle de l'objet même de l'astrologie. En fait, nos auteurs ne cherchent aucunement à déterminer quelle astrologie pourrait être acceptable, y compris une astrologie qui n'aurait pas été formulée jusque là. Ils entendent se contenter de tout ce qui a pu s'accumuler dans ce domaine. Comme le déclarait cyniquement un autre adversaire déclaré de l'astrologie, ce n'est pas aux astrosceptiques de faire le travail de réforme à la place des astrologues. JHB 07 02 22

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