Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 6 avril 2022

jacques Halbronn Vers une prochaine crise de l'enseignement astrologique?

jacques Halbronn Vers une prochaine crise de l’enseignement astrologique? Il est probablement temps de s’interroger sur l’impact de l’émergence de l’Astrologie EXOLS sur l’avenir et le devenir de l’enseignement astrologique dans le vingt prochaines années. Il y a en effet un risque d’obsolescence du contenu actuel des cours dispensés dans les écoles d’astrologie (AGAPE etc) et d’ailleurs la résistance à cette nouvelle forme d’astrologie devrait en effet émaner des professeurs d’astrologie lesquels ont le plus à perdre, à moins d’accepter de se recycler. En effet, les praticiens de l’astrologie ne seront pas touchés de la même façon car ils ne font payer leurs services que sur le temps d’une consultation alors que les cours, quant à eux, peuvent s’étaler sur des années, sur la base d’un rythme hebdomadaire. Toute la légitimité des cours d’astrologie repose sur l’apprentissage du décodage du thème astral, puisque désormais le calcul est effectué informatiquement à la différence de ce qui se passait, il y a un demi-siècle, où l’on passait beaucoup de temps à apprendre à se servir des outils de travail (tables de maisons, régimes horaires, ephémérides) et déjà l’on peut penser que cette informatisation aura diminué, fait décroitre singulièrement les motivations à suivre des cours. Mais ce filon ne se sera pas complétement tari même si l’on peut s’initier à l’astrologie sur Internet et en parcourant la littérature astrologique à caractère didactique. Il n’en reste pas moins que le bagage requis, encore de nos jours, pour prétendre se déclarer astrologue est la maitrise de l’interprétation d’un thème astral. Quid de l’avenir d’un tel support au prisme de l’astrologie EXOLS? On reviendra sur la question de l’astrologie dans les média, à laquelle Serge Bret Morel s’est beaucoup consacré. Il importe, selon nous, de distinguer l’usage de ces publications par le public de leur confection Si l’usage se limite à lire les textes en rapport avec tel signe « solaire », en revanche, l’on ne saurait sous estimer la charge de travail des rédacteurs lesquels étudient les aspects, les transits, des planétes au dit signe solaire, considéré comme « ascendant »: on parle ainsi de « maisons solaires »., sauf si, bien entendu, un tel travail ne serait pas effectué dans les régles. Jusqu’à présent, aucun courant de l’astrologie n’avait remis en question l’érection d’un thème astral, sans lequel l’astrologue se trouverait, en quelque sorte, au chomage technique. Meme les astrologues sidéralistes se contentent de décaler (Ayanamsa) le référentiel zodiacal. Avec l’astrologie EXOLS, c’est une autre paire de manches et son fondateur, Jacques Halbronn, avait indiqué la couleur, dès 1976 dans l’Astrologie sensorielle (Cosmopolitan, décembre 1976) et dans Clefs pour l’Astrologie (Ed Seghers, Ed espagnole, 1978)) en envoyant balader le dit thème natal mais ce fut sans lendemain puisqu’il avait créé parallélement la Faculté Libre d’Astrologie de Paris, laquelle delivrait un enseignement traditionnel. Bien pis, à partir de 1979, dans ses éditions de la Grande Conjonction il accueillait le Traité de l’Heure dans le Monde de Gabriel, ouvrage précieux pour dresser un thème. Il aura donc fallu attendre des décennies pour que cette Astrologie EXOLS prenne vraiment corps et délivre ce qu’elle avait à délivrer. Il y eut donc un sursis de près d’un demi-siècle. Cette astrologie disruptive se passe totalement des données de naissance et se contente d’une chronologie plus large, renonçant à toute précision de mois, de jour, d’heure et de lieu, reléguant l’astrologie natale à un statut « inconscient », d’ordre purement statistique.(cf l’analyse des résultats Gauquelin) et sans utilité pratique en raison même du caractère fugace, évanescent, des positions des planétes selon le mouvement diurne.(24h) en proposant des périodes de 7 ans., donc sans commune mesure. Si cette astrologie inconsciente échappe au controle des humains, il n’en est pas de même de l’astrologie EXOLS qui laisse du temps au temps et permet de se retourner et de s’organiser On connait l’objection classique des tenants d’une astrologie « généthliaque », à savoir que l’astrologie renoncerait ainsi à étudier les individus dans leur spécificité alors même que le thème serait la garantie de l’existence d’une telle spécifcité..Vaste débat! Déjà la mode des 12 signes avait mis en échec une telle exigence de précision et les gens ne trouvaient rien à redire à partager une même signature astrale avec toute une population logée à la même enseigne. On connait l’argument selon lequel, les gens nés sous le même signe ne sauraient avoir le même « destin » mais est ce que cela empêche qu’il y ait un dénominateur commun des problémes qui se posent: similitude des questions mais non des réponses. On ne saurait certes sous estimer le fantasme des astrophiles qui comptaient justement sur l’astrologie pour les différencier radicalement. Ces astrophiles n’ont pas non plus envie de consulter des thérapeutes qui les écouteraient se raconter et préférent que l »astrologue leur parle à partir de cette interface, cet avatar, qu’est leur thème.(cf notre brochure L’astrologue face à son client, Ed La Grande Conjonction, 1994; traduction anglaise) Or, même la division en 12 types n’est pas validée par l’Astrologie EXOLS et donc il n’est même pas demandé au public d’apprendre à caractériser les 12 sgnes ni même les 10 planétes (et autres corps célestes) de notre systéme solaire, comme cela est dispensé par exemple, en astrologie conditionaliste (COMAC), ce qui pourrait quand même justifier d’une certaine prise en charge pédagogique. L’Astrologie EXOLS, comme son nom l’indique, se limite à un codage binaire: équinoxial et solsticial auquel on peut s’initier en très peu de temps, ce qui ne nourrit pas l’enseignant, ne lui confère pas une « rente ». L’on peut donc craindre que la profession d’enseignant en astrologie ne soit à terme compromise si l’on ne parvient pas à stopper sa progression, ce qui conduit les astrologues traditionnels à endosser l’habit du « sceptique » face à cette nouvelle race d’astrologie. Il faut donc s’attendre à quelque forme de contre-attaque. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Il faudrait s’en prendre notamment à ces séries de 7 années qui s’enchainent et qui alternent, qui sont à la base du systéme prévisionnel de la dite Astrologie. Pourquoi ne pas s’allier aux astronomes pour contrer cette Astrologie EXOLS qui ne se sert que d’une seule planéte, Saturne et qui accorde une telle importance au cycle des saisons au lieu d’étudier les rapports entre plusieurs corps célestes? En tout état de cause il est fort à craindre que les futurs éléves en astrologie ont de quoi se faire du mouron sur la rentabilité de leur investissement dans l’apprentissage du thème natal… JHB 06 04 22

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