Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 3 mai 2024

jacques halbronn Réflexions autour de l'Etre Cosmique de Solange de Mailly Nesle 1985

jacques halbronn Réflexions autour de L'Etre Cosmique de Solange de Mailly Nesle 1985 (flammarion) Dans son ouvrage paru il y a près de 40 ans, L'Etre cosmique Dialogues entre l'astrologie et la Science, Solange de Mailly considère que l'Astrologie appartient à un registre différent de celui de la Science. Mais où se situe précisément un tel clivage? Et d'ailleurs de quelle astrologie est-il question? Il est possible que la lecture de cet ouvrage ait inspiré sur 'La pensée astrologique", qui paraitra en 1ç86 (avecla réédition de l'HIstoire de l'Astrologie de Serge Hutin (Ed Artefact) Pour nous, il existe deux stades de l'astrologie, l'un fondé sur un savoir astronomique rudimentaire - la Lune et le mouvement diurne de certains astres, au cours d'une journée., dont on ne connaissit même pas les durées de révolution, ce qui eut exigé de les situer en rapport avec les étoiles fixes au cours de leur périple. Cette proto-astrologie aura été fabriquée par les humains selon un processus d'instrumentalisation donc de projection d'un ordre social sur le monde céleste, ce qui passait aussi par la mythologie. Par la suite émergea une autre astrologie, d'un niveau de savoir technoscientifique bien supérieur à ce que notre Humanté était en mesure de mettre en place et en oeuvre. Cette nouvelle astrologie se sera inspirée de la première en alignant les données d'un astre (qui prendra le nom de Saturne) sur celles de la Lune, à savoir 28 jours terrestres et 28 années terrestres. On n'est plus dès lors dans une simple observation du ciel mais réellement dans un processus de formation, de formatage. Triomphe de la Technique sur la Science, laquelle se voit décantée, réduite à un schéma extrémement simple. Il pourra sembler paradoxal que cette astrologie ne tienne pas compte de tous les astres visibles depuis la Terre mais se contente de se servir d'une seule planéte, à savoir Saturne, établie en tant qu'octave supérieure de la Lune. Les autres astres visibles se verraient instrumentalisés pour représenter une division en 4, propre à la fois au cycle lunaire (nouvelle Lune etc) et au cycle saisonnier, lié à l'inclinaison de l'axe de la Terre, fixé en conséquence grâce à une forte maitrise technologique. Autrement dit, entre la Lune et Saturne, l'on disposait d'un quatuor, Mercure, Vénus, mars, Jupiter lequel n'avait aucun rôle cyclique à jouer dans cette nouvelle donne et dont le nombre avait été déterminé en conséquence. Rien à voir, donc, avec cette proto-astrologie, si bien dévoilée par Michel Gauquelin à partir de 1955 autour de la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne dont les mouvements seront déterminants à la différence de leur statut dans l'autre systéme. Dans tous les cas de fiigure, on aura compris que les "influences" seraient établies par les récepteurs humains et non par la Nature. Et c'est cette idée d'instrumentalistaion qui était, dans les deux cas, au coeur de notre texte de 1986. Il ne s'agit donc pas, selon nous, d'essayer de montrer que l'astrologie aurait été le fait d'une observation de ses effets "naturels" comme l'ont présenté tant d'astrologues qui refusaient de voir dans l'astrologie une création en quelque sorte artistique, une architecture. Et c'est probablement là que nous différerons de la problématique de Solange de Mailly Nesle. Mais, le propos liminaire de l'auteur à teneur religieuse nous convient assez car il faut bien admettre une intervention venue d'ailleurs pour sous tendre notre propos. Que par la suite, l'astrologie ait été découverte par l'observation n'est pas contradictoire mais cette observation n'aura pas fondé l'astrologie mais aura révélé un "plan divin" déjà en place. En ce sens, la problématique de sa validation, une fois une telle structure constituée, ne saurait échapper aux exigences méthodologiques du milieu scientifique. En effet, cette autre astrologie n'aura eu que faire du thème de naissance propre à la proto-astrologie mais reléve d'une approche collective, - propre à une astrologie "mondial" et nullement individuelle. Comme nous l'écrivions dès 1976, près de dix ans avant la parution de l'ouvrage de l'auteur, le thème astral nous apparaissait comme une dérive divinatoire, une "astromancie" articulée sur un certain état du ciel à décoder. Comme le notait déjà Gauquelin, l'influence n'était perceptible que sur des groupes socioprofessionnels et leurs représentants les plus doués. De la même façon, cette nouvelle astrologie n'agirait que sur une élite, des "chefs" capables d'entrainer les masses, ce qui renvoie à la notion de prophéte voire de peuple élu. Mais cette nouvelle astrologie, en dépit de ses origines étrangères à notre Humanité, nous semble parfaitement vérifiable, au sens de Popper (principe de réfutabilité). Les périodes saturniennes de 7 ans (28/4) se limitent à une alternance entre un temps féminin (solsticial) et un temps masculin (équinoxial). étant entendu que le féminin est la matrice du masculin lequel le structure et le formate. JHB 03 05 24

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