Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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jeudi 31 juillet 2025

jacques halbronn Epistémologie La véritable dialectique cyclique de l'astrologie. La dérive astromantique

jacques halbronn Epistémologie La véritable dialectique cyclique de l'astrologie. La dérive astromantique . On ne peut s'exercer à la prévision astrologique en sa dimension cyclique sans disposer d'un modéle sociologique pertinent, à l'instar de celui proposé par Karl Marx. Nous avons depuis longtemps retenu la thèse d'Augustin Thierry inspiratrice de Marx et de la "Lutte des Classes" sur ke wev "Centrées à l’origine sur une histoire des races et des conquêtes – opposant Gaulois, peuple conquis devenu le Tiers-État et Francs à l’origine de l’aristocratie – les œuvres de Thierry soulignent également l’importance du contenu social de ces luttes, d’où l’attention de Marx depuis la parution des Lettres sur l’histoire de France. Dans son Essai de 1850, Thierry rend compte de la longue montée en puissance de la bourgeoisie sur plusieurs siècles. Évoquant le mouvement des communes du xii e siècle comme une « véritable révolution», il décrit avec passion la montée en puissance de certaines d’entre elles, notamment de la ville d’Amiens. « L’œuvre fut longue, il ne fallut pas moins de six siècles pour l’accomplir » ; le règne de Louis xiv est pensé comme un moment d’unification administrative rationnelle, que parachève le mouvement révolutionnaire de 1789." wikipedia "La lutte des classes est une expression qui désigne les tensions dans une société hiérarchisée et divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique, et un modèle théorique qui explique les enjeux de cet affrontement. Ce concept est apparu au XIXe siècle chez les historiens libéraux français de la Restauration, François Guizot, l'initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l'a emprunté/ Karl Marx et Friedrich Engels écrivent, en 1848, dans le Manifeste du parti communiste, que les prolétaires ne peuvent pas être assujettis à une patrie en particulier et que les divisions étatiques, nationales et/ou culturelles qui les opposent, sont de simples diversions en regard du conflit central : la lutte des classes qui oppose le travail au capital dans le cadre mondialisé du capitalisme Pour Marx et Engels qui ont assuré la diffusion internationale de cette notion, la lutte des classes est un moteur des transformations des sociétés et de l'histoire moderne[La classe dominante de la société capitaliste est identifiée à la bourgeoisie (ou classe capitaliste) ; elle domine ce qu'ils appellent le prolétariat. Cette théorie a été adoptée par de nombreux courants syndicalistes, socialistes, communistes, anarchistes, révolutionnaires ou réformistes, aux XIXe, XXe et XXIe siècles, et a fourni un cadre théorique aux luttes pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs" Est ce que, en revanche, les notions de tension et de détente constituent une base valable comme le prétendent des chercheurs, à la suite d'André Barbault lequel aura été fortement marqué par l"idéologie communiste mais qui ne semble pas, cependant, avoir voulu instrumenter la Lutte des Classes dans ses publications astrologiques. Pour notre part, nous ne "croyons" pas à l'IC comme "solution" à l' indéniable isolement scientifique de l'Astrologie et voici une soixante d'années qu'un tel modéle aura été mis en circulation.(Les astres et l'Histoire, 1967) On en lira ci- dessous une appréciation positif. Sur le web https://astrologie-moderne.eu/indice-cyclique-astrologie-mondiale "Indice cyclique : les prévisions en astrologie mondiale "En astrologie mondiale, l’indice cyclique peut-il être un paramètre astronomique pertinent pour apprécier et prévoir les périodes de tension et de détente à l’échelle mondiale. Suite à l’apparition de la pandémie de la covid-19, je me suis donc interrogé sur la fréquence d’apparition des pandémies et des crises mondiales. D’où cette question que je vais essayer de traiter : l’indice cyclique peut-il être un bon indicateur de la survenue des crises mondiales depuis le début du XXe siècle ?" "L’indice cyclique (IC) utilisé en astrologie mondiale (appelé également indice SAVA : Sommation des Avances des Vitesses Angulaires) indique les variations des concentrations planétaires des planètes lentes (Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton) en référentiel héliocentrique. Un indice élevé (concentration planétaire maximale) est bien souvent en astrologie mondiale un indicateur « de tensions, de demande de changements, à cette réserve près que si l’incitation au changement vient du ciel, la réponse vient des hommes » (je cite l’astrologue-chercheur Jean-Pierre NICOLA, fondateur de l’astrologie moderne) d’où la gageure des prévisions astrologiques. Un indice élevé accompagné de la présence de grandes conjonctions planétaires peut être un facteur de renforcement pouvant indiquer de grands changements économico-politiques. Ça a été le cas à la mi-mars où Jupiter, Saturne et Pluton étaient en conjonction (dans un orbe de 6°), Mars étant étant également de la partie. "En astrologie mondiale, l’indice cyclique représente un très bon indicateur des périodes de tension et de détente. J’ai indiqué dans le schéma ci-dessous des variations de l’indice cyclique les dates où l’indice est au plus haut : 1915, 1927, 1940, 1956, 1969, 1982, 1991, 2008, 2020 et 2032." indice cyclique en astrologie mondiale " L’Indice cyclique en astrologie mondiale (obtenu avec le logiciel d’astrologie Azimut35 Diamant. "Je remarque que les pandémies du 20e siècle coïncident avec les temps forts de l’indice cyclique : 1918 (grippe espagnole, 40M de morts), 1954-56 (grippe asiatique, 4M de morts), 1969 (grippe de Hong-Kong, 1 à 2M de morts), 1981-82 (apparition du sida, plus de 30M de morts depuis 1981), 2009 (Epidémie H1N1, environ 700M de cas confirmés et environ 300.000 morts estimés), 2020 (pandémie de la Covid-19, environ 511M de cas, plus d’6M de morts entre 2019 et avril 2022)". 1927 (grande dépression) et 1940 (2e guerre mondiale), 1990 (chute des régimes communistes en Europe) se situent également dans les valeurs hautes de l’IC. Pour notre part, les notions de tension et de détente ne sont pas pertinentes cycliquement car de tels phénoménes sont constants sous des formes variées et variables. Ce qui importe, c'est de déterminer quelle classe domine l'autre à un instant T, et ce non pas sur des périodes longues mais relativement brèves, puisque notre unité de temps est de 7 ans (28/4), laquelle se divise en deux (3, 5 ans) voire en quatre (1,75 ans) segments égaux alors que Barbault, du fait de son recours à des astres "lents", bien au delà des 28 ans de Saturne, la planéte la plus éloignée du Soleil selon l'astronomie traditionnelle, jusqu'à ce la technologie de l'optique, à la suite d'un Galilée, découvre Uranus (1781), Neptune (1846) et Pluton (1930) avec des révolutions de durée croissante, jusqu'à plus de deux siècles! Nous pensons que les cycles lents fournissent des résultats illusoires en ce qu'ils sont sous -tendus par les cycles courts. Ceux qui pronent la longue durée ne tiennent pas assez compte des configurations intermédiaires. On connait un tel biais cognitif statistique. Michel Gauquelin (L'influence des astres, 1955) nous aura mis en garde lorsque l'on considère comme exceptionnel un phénoméne banal récurrent, ne tenant pas compte de la courbe démographique, notamment. Sur le web "Le biais statistique est un terme utilisé pour décrire les statistiques qui ne fournissent pas une représentation exacte de la population. Certaines données sont erronées parce que l’échantillon de personnes de l’enquête ne représente pas la population de manière exacte. D’autres données peuvent être erronées parce qu’un trop grand nombre de variables a été omis, ce qui peut affecter l’exactitude finale des données." Notre idée de la Lutte des classes s'articule sur une dialectique "séfirotique" (Kabbale), celle de "Hessed" et de "Din" . Pour nous l'Humanité est marquée par l'alternance des valeurs d'en bas et des valeurs d'en haut, à égalité de temps, ce qui reléve d'une certaine théologie/théogonie. Nous intégrons dans notre modéle certaines données d'ordre linguistique et quantique, à savoir le passage de l'écrit à l'oral, du neutre indéterminé à des formes diverses : passage du présent au passé et au futur, passage du neutre au masculin et au féminin, au singulier et au pluriel etc. Le moment Hessed est marqué par l'urgence du présent alors que le moment Din s'inscrit dans un continuum qui exige de pouvoir remonter le temps tout comme anticiper le futur; action réservée à une certaine élite alors que la masse vivrait en quelque sorte dans une "caverne" (Platon) Nous sommes donc bien là en phase avec l'idée de Lutte des Classes bien au delà de la question de la tension et de la détente, à savoir un phénoméne constant, un non-événement!. On retrouve d'ailleurs une telle dualité en sociologie politique française avec la Gauche à rapprocher de Hessed et la Droite à rapprocher de Din. Mais l'on sait qu'il y a plusieurs formes de gauche et de droite et que la question de l'élitisme et du populisme se manifeste dans les deux camps et conduit à des clivages internes.. En phase Din, - terme que l'on traduit par Jugement et Rigueur- c'est le temps de la dénonciation, de la démystification des réalisations dues à des esprits médiocres alors qu'en phase Hessed, l'on insistera sur l' Unité, la solidarité du groupe - et non sur l'Unicité et l'infaillibilité du Chef. Ce sont là des périodes toujours brèves, on l'a dit ,avec des comptes à rebours exigeant, dans tous les cas de figure, de ne pas perdre de temps dans des tatonements empiriques, d'où l'importance d'un vrai savoir mathématico-astrologique, Le Droit Constitutionnel se fait l'écho de tels calendriers au temps mesuré. En bref, nous rejetons totalement le modéle proposé par André Barbault, lequel aura culminé avec l'annonce d'une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80 Le passage de Saturne en signe cardinal favorise l'entente entre les élites par dessus la tête des peuples(cf la relation de Gorbatchev avec George Bush senior à Malte) alors que le passage de Saturne à ma moitié d'un signe fixe (45° après la conjonction de Saturne avec un point gamma) pousse à prendre les peuples pour arbitre et laisse la place aux démagogues. On ne fait pas un référendum en phase "Din", c'est ce que De Gaulle à appris à ses dépends en 1962 (sur l'Algérie) et en 1969 (sur la réforme des institutions) ,à 7 ans d'intervalle. Comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose. L'alliance de l'astrologie avec la sociologie et l'anthropologie doit prévaloir sur celle avec l'Histoire. Mais revenons sur ce critère de répartition et de dispersion des planétes qu'il convient de référer à Caslant, auteur en 1935 d'un traité élémentaire de géomancie (ed Véga). En effet, nous percevons une dimension divinatoire de la méthode Caslant. Paradoxalement, l'astromancie nous apparait comme plus liée à l'astronoomie que ne l'est l'astrologie stricto sensu. Elle implique, de la part du praticien, une lecture "brute" du ciel. (cf Richard Pellard " Astromancie et astrologie : un malentendu paradoxal") Selon nous, l'astromancien contemple le ciel à l'instar d'un marc de café, de quelque tirage de dés. Et il ne doit pas surprendre de voir le polytechnicien Eugéne Caslant proposer une approche très basique du ciel qui semble avoir séduit des astrologues comme Gouchon ou André barbault.(cf notre étude de 2021 en annexe). L'idée d'une distribution des planétes, à un instant T, dans le Zodiaque se retrouve dans la notion même de thème (natal ou horaire) lequel reléve, selon nous, du mode astromantique. La multiplicité des astres conduit aisément, sur le plan visuel, à la prise en compte des amas planétaires, ce qui recoupe la question de l'"indice de concentration" L'astromancie est impactée par le visuel. Annexe: La question de la répartition des planétes et la genése de l’Indice Cyclique d’André Barbault. (Supplément à La Vie Astrologique ; années trente cinquante, 1992) de Maurice Privat à Dom Néroman) Par Jacques Halbronn On sait l’importance qu’André Barbault accordera dans les Astres et l’Histoire (Paris, Pauvert, 1967) à ce critère, à la base de son indice cyclique. Barbault s’y référe à Henri Gouchon et mentionne des publications introuvables parues une vingtaine d’années auparavant « exposé dans le cadre d’études ronéotypées consacrées à des prévisions pour les années 1946 à 1949 » (et donc sans dépôt légal à la BNF) Mais pourquoi Barbault ne mentionne-t-il pas un ouvrage de Gouchon paru dès 1933, intitulé Les Secrets du Zodiaque (Cours d’astrologie scientifique), édité par le dit Gouchon, écrit en collaboration avec Robert Dax, avec une préface de Paul Clément Jagot, deux ans avant la parution de son Dictionnaire Astrologique qui n’est en fait qu’une reprise (mais cette fois sans mention de Dax) de ce qui était en œuvre dans les Secrets à savoir une présentation alphabétique de toute une série de notionset qui comporte une entrée (p 91) intitulée « Répartition des planètes » (n°42). Mais on trouve dans le Dictionnaire également une entrée « Répartition des planétes ». (p. 363, Ed 1948) donc à la même date où Gouchon produisit son « Indice de Concentration Planétaire » à la base du dit Indice Cyclique) Il est i intéressant de comparer les deux textes vu qu’il ne nous est pas matériellement possible de déterminer lequel des deux co-auteurs a rédigé l’entrée de 1933. Mais commençons par analyser le texte de 1933, donc durant l’Entre Deux Guerres. D’entrée de jeu, le nom de Caslant apparait dès la première ligne : « Les travaux du colonel Caslant ont fait ressortir l’importance primordiale de la répartition des planètes sur le Cercle Nous ne sommes pas qualifiés pour traiter à fond cette question, nous allons seulement donner quelques directives susceptibles de rendre service. Si les planètes se répartissent, se déploient à peu près régulièrement sur l’ensemble du Cercle, il y a tendance à l’équilibre mais sans caractéristique de grande envergure. Si les planètes forment des amas , il y a en quelque sorte un déséquilibre du côté de cet amas « Mais ce texte vise l’étude du thème individuel et non l’astrologie mondiale. En 1935, Caslant avait publié, aux Ed. Véga de A. Rouhier, un « traité élémentaire de géomancie » (qui sera réédité) dans lequel il déclare (pp. 141 et seq) ; « L’interprétation de la figure de géomancie présente de grandes analogies avec celle d’un thème astrologique » Passons à l’article du Dictionnaire : Gouchon renvoie à la loi de création de Wronski dont traite Caslant. 1 « Cette répartition serait plus importante que tous les aspects habituellement utilisés par les astrologues. Un soin particulier doit être accordé à l’examen des planètes massives(voir cet article qui enumère Soleil, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune (Pluton était juste découvert depuis 1930 et le Soleil n’est pas une planète « lente ») On renvoie aussi à l’article « Pentagone » : « D’après E. Caslant, les cinq planétes lentes disposées en pentagone (à environ 72° l’une de l’autre) constituent la disposition la plus heureuse que l’on puisse souhaiter » L’on en reste à une étude du thème natal et toujours pas d’application à la Mondiale. « Pour résumer sommairement cette théorie, nous dirons qu’une répartition à peu près homogéne revéle en général un thème moyen, sans points particulièrement saillants ni dans la psychologie, ni dans la destinée alors que les amas indiqueraient les faits saillants, les destins sortant de l’ordinaire, soit en bien, soit en mal » Or, l’article de Gouchon figure dans une réédition de 1948 de son Dictionnaire –(cf BNF 4+ R 6184), donc postérieure à la Second e Guerre Mondiale. On s’étonnera de ne trouver ici aucune référence concernant l’astrologie mondiale et la succession des deux grands conflits alors même que selon Barbault /Gouchon aurait au même moment publié une brochure relative à ce événements. (suite sur NOFIM 2021) JHB 31 07 25

Richard Pellard Astromancie et astrologie: un malentendu paradoxal

Astromancie et astrologie : un malentendu paradoxal par Richard Pellard Et si l’astrologie était née d’un gigantesque malentendu qu’on pourrait aussi assimiler à un vivant paradoxe ? Cela pourrait expliquer la persistance archaïque de l’astromancie dont elle serait alors l’enfant involontaire et inattendu, si l’on considère que l’enfant en question, en refusant de renier sa mère qui ne l’a jamais reconnu vu qu’elle n’a jamais imaginé qu’une telle créature ait pu naître de son ventre fertile ? Sommaire L’Homme préhistorique et le Ciel L’astromancie originelle De l’astromancie à l’astrologie Prévoir ou prédire, il faut choisir Les limites du prévisible Faut-il brûler les astromanciens d’aujourd’hui ? Qui est le “père” de l’astrologie ? En guise de conclusion provisoire… Dans cette hypothèse, l’astromancie aurait accouché de l’astrologie, improbable bébé qu’elle n’imaginait ni n’attendait et qui, au fond, ne lui ressemble pas beaucoup, si ce n’est une commune référence et révérence aux astres. L’astromancie se serait-elle fait faire un bébé dans le dos ? Cela expliquerait-il que l’astrologie a “bon dos”, autrement dit que ses prétentions prédictives seraient indûment alléguées comme justifications ou excuses par ceux qui fuiraient leurs responsabilités épistémologiques (qu’ils soient astrologues ou anti-astrologues) en refusant de couper un cordon ombilical à la fois authentique et source de ce gigantesque malentendu paradoxal ? A-t-on le droit de renier sa mère au prétexte qu’on se sent très peu d’atomes crochus avec elle, tout en reconnaissant néanmoins l’essentiel lien de filiation qui nous unit à elle ? En d’autres termes, l’astrologie peut-elle renier sa mère l’astromancie tout en assumant quand même sa parenté et son héritage ? La réponse est oui. Sous certaines conditions. L’Homme préhistorique et le Ciel C’est une vieille histoire, aussi vieille que l’humanité. On ne peut donc que tenter d’imaginer des scenarii permettant d’expliquer a posteriori, en fonction de nos connaissances actuelles, ce qui s’est passé dans une très lointaine antiquité. Les premiers hommes n’avaient pas de bouquins de science, de télescopes, d’Internet ni de magasins où acheter tout ça. Ils vivaient en symbiose avec leur milieu naturel où il leur fallait survivre dans des conditions rudes et précaires. Et pour assurer cette survie, ils ne disposaient que d’une solution : être à l’écoute des signaux émis par la nature, ressentir, observer et capter les forces visibles et invisibles qui la parcourent pour essayer de prévoir ce que cette immensité mystérieuse leur préparait. La nature, c’était avant tout la Terre et le Ciel — et ça l’est toujours pour nous aujourd’hui. La Terre : un monde chaotique, dangereux et imprévisible. Le Ciel : un monde ordonné, tranquille (sauf quand le Dieu de l’Orage faisait des siennes) et prévisible, où étoiles et planètes reviennent régulièrement à la même place, permettant à ces nomades de se guider dans leurs déplacements. Dans l’animisme primitif, les forces invisibles mais agissantes de la nature ont été assimilées à des dieux dont il fallait se concilier les bonnes grâces et tenter de prévoir les réactions grâce à toutes sortes de méthodes rationnelles ou irrationnelles permettant d’essayer de savoir de quoi demain serait fait en cherchant des présages dans le grand livre ouvert et sans mots de la nature. Parmi ces forces naturelles déifiées, il en est de visibles (le dieu du Tonnerre, le dieu des Mammouths, le dieu de l’Eau, etc.) et d’invisibles… et parmi elles les forces astrales. On ne saura jamais les premiers noms que celles-ci ont reçu, qui devaient infiniment varier selon les tribus. Par contre, ce qu’on sait avec certitude, c’est que les ethnies les plus primitives, donc animistes, peuplant encore notre Terre aujourd’hui (pour combien de temps encore ?) se caractérisent par une très grande intuition des forces de la nature, par un incroyable instinct que nous autres “civilisés” avons pour la plupart d’entre nous en grande partie perdu. On peut donc penser que nos lointains ancêtres avaient cette très grande intuition et ce profond instinct des réalités visibles et invisibles du Ciel et de la Terre. Les millénaires ont passé, ces savoirs se sont transmis de génération en génération par l’intermédiaire des shamanes tandis que se sophistiquait l’aptitude au langage parlé et l’observation et la connaissance du ciel et de ses présages. Petit à petit, siècle après siècle, millénaire après millénaire, parmi la multitude de dieux animistes qui représentaient les forces de la nature, certains ont émergé du lot parce qu’ils étaient des lieux de convergence des principales forces. C’est probablement ainsi que sont apparus dans l’imaginaire humain les premières déités de religions organisées. Des déités habitant presque toutes dans le Ciel apparemment immuable et ordonné, et dont nos ancêtres pensaient qu’étoiles et planètes étaient les messagers. L’astromancie originelle Puis vient le temps où apparut en Mésopotamie, il y a environ 5000 ans, la plus vieille religion connue du monde. Ses principaux dieux portaient les noms des astres visibles du système solaire, qui étaient leurs représentants dans le Ciel : Shamash (le Soleil), Shin (la Lune), Nabu (Mercure), Ishtar (Vénus), Nergal (Mars), Marduk (Jupiter) et Ninib (Saturne). Dans la pensée mythique des prêtres-astronomes-astrologues babyloniens, “le médium était le message” (McLuhan) : en d’autres termes, les planètes exprimaient la volonté des dieux (des forces de la nature) qui portaient le même nom, et en même temps elles étaient ces dieux… une chose difficile à comprendre pour la pensée cartésienne différenciatrice et binaire. Pour comprendre et prévoir la volonté des dieux, les mésopotamiens ont conjointement inventé — ou plutôt découvert — l’astronomie et l’astromancie. Pendant des millénaires, l’astrologie-astromancie fut avant tout au service du pouvoir temporel et religieux (les deux étant alors indissociables) et “éminemment politique : elle annonce victoires ou défaites, prospérité ou famine, désordres civils ou stabilité du trône. Les astres et les planètes sont porteurs de messages divins concernant la collectivité.” (Pierre Villard) Cela ne fait aucun doute : du début de l’étude systématique et rationnelle du Ciel par l’Homme vers 2300 ans avant J.-C., si l’on se réfère au premier document astrologico-astronomique connu jusqu’à l’apparition, vers 420 av. J.-C., du premier thème individuel natal connu (et de son interprétation), tous deux retrouvés en Chaldée, on ne trouve pas de traces de l’astrologie “psychologique” telle que nous l’entendons aujourd’hui. Ce qui a régné pendant près de 2000 ans, c’est une astromancie collective basée sur des recherches astronomiques qui la fondaient. Nos ancêtres astromanciens de cette longue période ne s’intéressaient pas du tout à l’horoscope “miroir du sujet”, vu que l’horoscope individuel n’existait pas, en accord avec l’absence concomitante de la notion d’individualité. Et en passant, n’oublions pas que cette astromancie primitive était pratiquée en association avec d’autres techniques divinatoires irrationnelles telles que les haruspices (lecture du futur dans les entrailles d’animaux éventrés). Non, décidément, l’astrologie n’existait pas en ces temps reculés. Elle n’a commencé à voir le jour que vers 500 av. J.-C., lorsque le zodiaque a été divisé par les Chaldéens en douze parties égales appelés “Signes”, et surtout entre 420 et 300 av. J.-C., lorsque l’astrologie chaldéenne naissante, encore largement empreinte d’astromancie, a fait son apparition en Grèce, les Chaldéens amenant aux Grecs leurs vastes connaissances en astronomie et en astrologie, et les Grecs apportant à l’astrologie chaldéenne leurs théories physiciennes, leur philosophie et leur logique rationnelle, laquelle a probablement joué un rôle majeur dans la différenciation entre astromancie et astrologie. De l’astromancie à l’astrologie Imaginez le scénario : l’observation des mouvements des astres était initialement vouée à la prédiction d’événements collectifs et de catastrophes naturelles, et ces prédictions étaient la plupart du temps infirmées par les faits, ce qui n’a pas empêché pour autant le maintien et le développement de l’astromancie, puis de l’astrologie. C’est stupéfiant… mais pas plus stupéfiant, au fond, que le maintien et le développement de la physique ou de la médecine, par exemple, elles aussi basées sur des conceptions erronées du réel et d’une efficacité plus que douteuse. Ce qui ne les a pas empêchées de progresser en se remettant radicalement en question, ce qui n’a pas été le cas de l’astrologie, restée prisonnière de sa magique matrice astromancienne selon laquelle tout ce qui se produisait dans le monde sublunaire était implacablement déterminé par les astres. Dans la phase de transition entre astromancie et astrologie (c’est-à-dire la période pendant laquelle est né l’horoscope individuel avec son corollaire, la possibilité d’une astrologie “psychologique” relativement autonome par rapport à l’astrologie purement prédictive), les deux — astromancie et astrologie — sont restées intimement mêlées, à l’instar d’un bébé dont le cordon ombilical le reliant à sa mère n’aurait pas été coupé, inaugurant son existence autonome. Puis, au fil des siècles, sans que ce cordon soit rompu, l’astrologie a commencé à prendre une relative autonomie par rapport à l’astromancie, grâce aux réflexions pré-conditionalistes de quelques grands astrologues-astronomes tels que Ptolémée, Cardan ou Kepler qui ont admis et/ou théorisé le fait que les influences astrales n’étaient que relatives et ne s’exerçaient par conséquent qu’à l’intérieur de déterminismes terrestres plurifactoriels (hérédité, sexe, éducation, etc.). La distinction entre prévision (évaluation d’une échéance possible dont l’astrologie n’est qu’un des déterminants) et prédiction (affirmation d’une échéance certaine dont l’astrologie est la seule cause) devenait alors possible. Cette phase de transition n’est malheureusement pas terminée, tant chez les astrologues que chez les anti-astrologues, et encore moins pour le grand public consommateur d’horoscopes. Les houleux débats qui viennent d’agiter la FDAF (dont je ne fais pas partie) en témoignent. De trop nombreux astrologues continuent, sous des masques variés et avec des motivations multiples, à fonctionner comme des astromanciens d’il y a 40 siècles. Une minorité éclairée (conduite par les conditionalistes) a coupé le cordon ombilical sans renier sa maman astromancienne qui avait des circonstances atténuantes, certes, mais insuffisantes pour qu’on la laisse persévérer dans une astrolâtrie prédictionniste que les échecs répétitifs et quasi-systématiques ont condamnée pour tout être doté de raison et de sens de l’observation, qu’il soit astrologue ou non. Prévoir ou prédire, il faut choisir L’enfance ne meurt jamais en nous. Même adultes, nous restons l’enfant que nous avons été, que nous le voulions ou non. Mais nous ne sommes pas obligés de continuer à nous comporter comme des enfants lorsque nous sommes devenus adultes. L’astromancie, c’est l’enfance de l’astrologie. Elle persiste en nous sous la forme de croyances irrationnelles selon lesquelles tout serait écrit d’avance dans l’horoscope et les transits. On a le droit de croire à ce conte de fées en dépit des mécomptes de faits qu’on peut aisément lui opposer. Mais il est quand même temps que l’astrologie en finisse avec son enfance astromancienne et reconnaisse enfin que sa puissance prédictive est quasi-nulle. J’en reviens ici au malentendu et au paradoxe que j’énonçais au début de ce texte : née d’un désir prédictif collectif exempt de tout psychologisme individuel, l’astromancie a accouché de l’astrologie, extraordinaire instrument — pour qui sait le manier — de compréhension du fonctionnement des individus, indépendamment de toute volition prédictive. Ultime assomption de ce malentendu réaliste et paradoxal : l’astrologie dépouillée de sa gangue astromancienne permet de prévoir le comportement d’un individu dès sa naissance, ce qui confirme son pouvoir prospectif tout en enterrant ses velléités prédictionnistes ! Autrement dit, l’astrologie est née d’une matrice qui n’aurait pas dû lui donner le jour, mais qui en a quand même paradoxalement accouché ! De quoi faire flipper l’étroit cerveau d’un scientiste rationaliste ignorant des paradoxes dont l’épistémologie regorge pourtant à foison… et feignant d’oublier que toutes les sciences sont nées des questions que se posaient les Hommes au sujet des relations et interactions entre le Ciel et la Terre ! Prévoir ou prédire, il faut choisir… Le “prévoir” permet de couper le cordon ombilical entre astromancie et astrologie tout en maintenant le lien de filiation. Le “prédire” n’est que de l’astrolâtrie, autrement dit une régression infantile. L’astrologie ne doit pas se priver de ses moyens de prévoir, mais humblement, dans un cadre probabiliste, à l’intérieur d’un cadre de déterminations et conditionnements multifactoriels et par conséquent extra-astrologiques qui doivent clairement être appréciés comme tels. Elle doit abandonner toute velléité de prédire quoi que ce soit dans l’absolu. Et tant pis si cela la conduit à s’opposer à sa mère l’astromancie : c’est cela, devenir adulte. Les limites du prévisible L’astromancie prédictive ayant été mise à la place qui devrait depuis longtemps être la sienne, c’est-à-dire au musée, reste à délimiter le domaine de l’astrologie prévisionnelle. Cet abandon de l’astromancie doit évidemment aller de pair avec celui des techniques prévisionnelles magico-symbolistes telles que les directions et progressions qui n’ont de réalité que dans l’imaginaire. Seuls les transits devraient être pris en compte, en s’accordant sur le fait qu’ils ne sont que des indicateurs de tendances et de problématiques et non des déclencheurs d’événements. Les transits posent des questions auxquelles il revient aux individus de répondre dans le cadre de la situation extra-astrologique (familiale, professionnelle, affective, spirituelle, économique, etc.) où ils se trouvent. Dans cette optique non-déterministe ou pluri-déterministe, à un même transit deux individus ayant le même Thème natal peuvent réagir de manière totalement opposée en fonction du contexte où ils se trouvent et de leur évolution personnelle. Sur le plan de l’astrologie individuelle, 35 ans d’expérience de la consultation m’ont appris que la prévision ne pouvait être que probabiliste et ne pouvait s’opérer que dans le cadre d’une analyse multifactorielle des divers déterminismes qui conditionnent un individu à un moment donné. Ils m’ont également appris que plus un individu avance en âge, plus il devient possible de prévoir (et non prédire… mais parfois presque !) la manière dont il est susceptible de réagir à un transit. Avant l’âge de 30 ans environ (soit la durée approximative du cycle de Saturne), il est quasiment impossible de prévoir comment il va réagir à un transit, d’une part parce qu’il en a encore vécu très peu de similaires, et qu’on ne peut donc pas se baser sur les réactions qu’il avait eu alors pour tenter d’évaluer celles qu’il serait susceptible d’avoir à l’avenir, et d’autre part — mais les deux phénomènes sont liés — parce que sa personnalité est encore en construction… donc assez imprévisible. À partir de 50 ans par contre, l’individu a vécu plusieurs transits similaires, et sa personnalité s’est structurée et plus ou moins stabilisée, notamment en fonction de ses réactions aux différents transits. En le questionnant pour savoir comment il a réagi à ceux-ci, et si l’on constate qu’il a toujours réagi de manière à peu près identique, on peut pronostiquer avec une bonne probabilité de ne pas se tromper, qu’il risque fort de réagir à l’identique lors d’un transit similaire à venir, non par une sorte de fatalité astrale, mais du fait de nos automatismes de répétition qui se renforcent avec l’âge. C’est ce qu’on appelle le conditionnement. Ceci dit, en quoi cette prévision à très forte probabilité de réalisation effective peut-être être utile au consultant ? En rien, si ce n’est qu’un verdict du genre : “Monsieur X., étant donné que lors de vos quatre précédents transits de la planète Y sur le point Z de votre Thème vous avez réagi de manière dysfonctionnelle et inadaptée, vous recommencerez dans deux ans lors du cinquième transit.” Il est beaucoup plus utile de lui dire : “Monsieur X., étant donné que lors de vos quatre précédents transits de la planète Y sur le point Z de votre Thème vous avez réagi de manière dysfonctionnelle et inadaptée, vous risquez fort de faire de même dans deux ans lors du cinquième transit. Mais vous pouvez éviter ce désagrément en essayant de modifier dès maintenant vos conduites dysfonctionnelles afin d’éviter de commettre à nouveau les mêmes erreurs dans deux ans.” S’il en résulte pour le consultant une prise de conscience salutaire, l’astrologue peut alors lui proposer un programme et des méthodes pour résoudre ou mieux intégrer sa problématique, que le consultant sera alors libre d’accepter ou de refuser. S’il accepte et parvient à modifier ses comportements dysfonctionnels, échappant à ses automatismes de répétition, ce qui était prévisible ne se réalisera pas et c’est tant mieux pour lui. S’il refuse ou se montre incapable de se remettre en question, la prévision se réalisera… non pas à cause d’une quelconque fatalité astrale ou du génie prophétique de l’astrologue, mais du fait de cet automatisme de répétition auquel le consultant n’aura pas su, pu ou voulu échapper. Dans cette perspective, vouloir prévoir pour prévoir est une imposture nuisible au consultant. Ce qui lui est utile, c’est que l’astrologue lui propose des stratégies de transformation pour éviter que des prévisions tragiques ne se réalisent. Il faut pour cela à l’astrologue beaucoup d’humilité et de sens de l’humain, qualités dont semblent dépourvus les matamores de la prédiction ou de la prévision à tout va qui se glorifient de leurs victoires en passant sous silence leurs échecs en la matière. Évidemment, une telle conception du caractère prévisionnel de l’astrologie va à l’encontre de la demande des consultants avides de “connaître leur avenir” par n’importe quel moyen, et des astro-charlatans qui font de leurs prédictions un commerce lucratif et une base d’auto-promotion narcissique. Mais c’est un autre problème qu’il n’y a pas lieu d’aborder ici, sinon en soulignant le fait que ces astro-charlatans sont en fait des astromanciens de pacotille qui trahissent les vertigineuses intuitions des vrais astromanciens primitifs qui avaient su découvrir la mystérieuse relation entre l’Homme et le Ciel avec les instruments cognitifs de leur époque et de leur stade de développement intellectuel. Faut-il brûler les astromanciens d’aujourd’hui ? Nous n’en sommes plus à l’ère de l’Inquisition (du moins dans les pays démocratiques et respectant les libertés individuelles et les droits de l’Homme). Les astromanciens ont donc le droit de vivre et de propager leurs inepties sur la place publique. Dans nos sociétés basées sur les lois du marché commercial, ils proposent une offre irrationnelle qui correspond à une demande irrationnelle. L’irrationnel étant au cœur du fonctionnement humain, il est vain de vouloir l’éradiquer. Il faut faire avec. Toutes les tentatives rationalistes de l’extirper ont échoué. Il est inutile et vain de tenter de recommencer. On peut prédire que ce serait un échec. Par contre, il est vital pour les astrologues un tant soit peu rationnels de dénoncer haut et fort leurs théories et leurs pratiques. L’astromancie est le talon d’Achille de l’astrologie, non pas sa part d’enfance, mais sa part d’infantilisme, ce qui n’est pas la même chose. Ceux qui ne sortent pas de l’enfance son condamnés à l’infantilisme, cette grotesque simagrée de l’enfance. Qui est le “père” de l’astrologie ? Au fait, si l’astromancie est la mère de l’astrologie, qui est son père ? Et lequel des deux est le plus indigne, le père ou la mère ? Je ne suis pas adepte des freudaines, donc je ne vais pas traiter ces questions sous l’angle du complexe d’Œdipe et blablabla. Quand j’ai écrit que l’astromancie était la “mère” de l’astrologie, ce n’était qu’une toute symbolique et symboliste figure de style. Mais puisque je l’ai utilisée, autant aller jusqu’au bout de la logique qui la sous-tend. Si la mère est Chaldéenne, le père ne serait-il pas Grec ? Même pas : les premiers documents “astro-psychologiques” connus datent d’avant (voir plus haut) la connexion entre l’astromancie Chaldéenne et les savoirs physiques et philosophiques hellénistiques. Donc le “père” semblerait bien, lui aussi, être Chaldéen, donc lui aussi astromancien. Comment alors comprendre le caractère “hybride” de l’astrologie, croisement improbable entre croyance irrationnelle et “science humaine” ? Je ne suis pas historien, mais j’imagine néanmoins qu’entre −420, date du premier document astro-psychologique connu, et −300, date du début de la fusion entre l’astrologie chaldéenne et les savoirs Grecs, il a quand même dû y avoir quelques perfusions de savoirs. Le “père” putatif pourrait donc bien être Grec… ce qui expliquerait assez bien le statut hybride de l’astrologie : astromancien irrationnel mais néanmoins créateur de l’astronomie, des mathématiques et du langage par sa mère qui était quand même riche d’un potentiel astrologique, astrologique-moderne par son père affamé de logique et de rationalité — donc digne fils de sa mère, quelque part, vu qu’elle ne l’avait pas attendu pour explorer rationnellement, expérimentalement et logiquement les mystères du Ciel et de la Terre. S’agirait-il alors de scissiparité, “mode de multiplication asexuée qui se réalise simplement par division de l’organisme” ? Dans ce cas, l’astromancie n’aurait pu reproduire que de l’astromancie, ce qui n’est pas le cas, sauf pour les astromanciens et anti-astrologues qui croient à ces fables. Laissons donc tomber ces idées de “mère” et de “père” et constatons l’existence de ce paradoxe doublé d’un malentendu qui n’en est un que pour la raison raisonnante : l’astrologie est née d’une interrogation de l’Homme sur ses relations avec le Ciel. Au début, cette interrogation avait un caractère intuitif et irrationnel. Puis elle devenue pensée et rationnelle. Ce qui signifie que l’irrationnel a accouché du rationnel. Nouveau paradoxe vivant et concret dont la signification échappe aux rationalistes et irrationalistes de tous poils, vu que tout est dans la conversion, donc dans la Relation entre les deux. Le paradoxe est au centre de tous les savoirs. L’alchimie occultiste a accouché de la chimie. En guise de conclusion provisoire… L’astromancie a accouché de l’astrologie, c’est un fait. Dans l’arbre généalogique idéel de tout astrologue du XXIe siècle figure un ancêtre astromancien, c’est indéniable. Tout comme il est indéniable que la chimie moderne a renié sa mère l’alchimie occultiste dont elle est pourtant l’héritière. La mère de la chimie était-elle indigne ? Non. L’alchimie faisait ce qu’elle pouvait dans la mesure des savoirs de son époque encore baignée d’irrationnel comme toutes les époques. L’alchimie était l’enfance de la chimie, susceptible de croire au merveilleux comme toutes les enfances. De plus, tous les alchimistes étaient peu ou prou astrologues et/ou astromanciens. Tous les savoirs, toutes les sciences ont des sources irrationnelles. Tous sont enfants de l’irrationnel, puisque c’est l’irrationnel qui a enfanté le rationnel (ne me demandez plus qui est le “père”). L’astrologie n’échappe pas à cette règle universelle. Ce qui fait sa spécificité, c’est qu’elle est le seul savoir à ne pas avoir coupé le cordon ombilical qui la relie à ses racines mythiques. Pourquoi ? Pour quelles raisons ou déraisons ? Probablement parce que c’est fondamentalement un savoir qui unit et relie et qui rechigne donc aux séparations. Très certainement parce que les astrologues n’ont pas voulu, su et/ou pu exercer un droit d’inventaire sur l’héritage astromancien. Pas voulu parce que l’illusion de toute-puissance prédictive leur conférait une aura de démiurges que l’astrologie seule n’aurait plus leur octroyer ; pas su parce qu’à l’époque de la naissance de la science moderne, ils ont été marginalisés… et se sont eux-mêmes guettoïsés en se réfugiant dans l’occultisme ; pas pu car une infime minorité d’entre eux se sont donné les moyens et ont eu l’audace d’opérer et de théoriser cette séparation, la majorité préférant se réfugier dans un conservatisme de boutiquiers frileux, les plus audacieux estimant qu’il n’y a pas une grande différence, au fond, entre un mythe, qu’on a un peu dépoussiéré pour le rendre réaliste, et une explication rationnelle (en passant, les explications rationnelles opérantes ne seraient-elles pas des mythes réalistes ?). Ces considérations philosophico-poétiques, sociologiques et épistémologiques n’excluent en rien la nécessité d’une explicative biophysique de l’influence astrologique, qui est à mon avis indispensable. Grand merci aux astromanciens de la lointaine antiquité qui ont fait de moi un astrologue. Je revendique et accepte l’héritage qu’ils m’ont transmis. Sous droit d’inventaire implacable, sans aucune concession. L’astrologie dont ils ont accouché a pris une autre route que la leur, une route inimaginable dans leur esprit. C’est souvent comme ça avec les enfants : ils ne font pas vraiment ce qu’on avait prévu pour eux. Comme quoi la prévision est faillible. Exercer un droit d’inventaire ne veut pas dire renier en bloc son héritage, pas plus que couper son cordon ombilical ne signifie tuer sa mère. De l’héritage de la mère astromancienne gardons donc le meilleur et l’essentiel : cette intuition d’une relation entre l’Homme et les astres du système solaire, dont le caractère cyclique et périodique permet la prévision. Et débarrassons-nous une bonne fois pour toutes du chimérique prédictionnisme magiste et fataliste.

mardi 29 juillet 2025

jacques halbronn L'astrologie surdimensionnée et anachronique d'André Barbault

jacques halbronn L'astrologie surdimensionnée et anachronique d'André Barbault En 1967, dans son ouvrage "Les astres et l'histoire" (Ed J.J. Pauvert), Barbault recourait à une imposante documentation tant dans le domaine de l'astronomie que de l'Histoire. Un tel luxe s'explique selon nous du fait d'un parcours scolaire chaotique, comme il le reconnait, notamment, dans son entretien avec Michéle Reboul, en 1978 .(Ed Horay) Il faut entendre de sa part une certaine volonté de compensation quelque peu boulimique. Pour notre part, nous ne relevons pas d'une telle problématique visant à donner le change. Barbault entendait fonder l'Astrologie sur un apport intensif aux données astronomiques et historiques, lesquelles constituent les unes comme les autres, un ensemble infini, immense, dans le temps et dans l'espace..C'est ainsi que barbault n'hésite pas à utiliser la planéte Neptune repérée seulement en 1846 (cf ses textes sur le cycle Saturne-Neptune) puis à combiner 5 planétes au delà de Mars (Jupiter, Saturne, Uranus, Pluton et le dit Neptune), avec des révolutions allant de 12 ans à 247 ans terrestres, respectivement. En ce qui concerne -comme l'indique l'ouvrage en question- le domaine de l'Histoire, Barbault est évidemment confronté à un matériau considérable, foisonnant, ce qui ne semble pas l'effrayer outre mesure pas plus que d'annoncer, comme il s'en flatte, 34 ans à l'avance (Défense et illustration de l'astrologie, Ed Grasset, 1955) tel événement (1989). Nous parlerons donc ici d'une astrologie surdimensionnée et peu compatible avec l'épistémologie de l'Anthropologie, car n'étant pas à échelle humaine (et notamment de la durée de vie d'un homme) à commencer par la cadre de l'Antiquité où l'on ignorait les planétes au delà de Saturne et où l'on s'en tenait à 7 astres, depuis la Lune (28 jours de révolution) jusqu'à Saturne (28 Ans de révolution). Notons que l'astronomie moderne, lors de l'"émergence", à partir de la fin du XVIIIe siècle, de "nouvelles" planétes, ira puiser dans la mythologie gréco- romaine (Uranus, Neptune, Pluton, astéroïdes(Cérés, Vesta, Pallas) Cela produit ainsi une somme énorme de signifiants astronomiques de par la diversité des interrelations astrales à relier avec toutes sortes de signifiés historiques. Avec l'informatique, les astrologues ont pu croire pouvoir gérer une telle masse de facteurs, en passant par des moteurs de recherche mais un tel recours technologique est parfaitement anachronique, l'Humanité antique ne disposant évidemment pas d'un tel équipement. Pour notre part, nous avons dégagé une toute autre forme d'astrologie, articulée sur le cycle de la seule planéte Saturne, la 7 e de la série, ce qui donne des périodes de 7 ans, sur la base des 4 saisons.(axes équinoxiaux et solsticiaux). Chaque période de 7 ans se divise en deux temps de 3 ans et demi, ce qui correspond à un revirement, à un renversement périodique, donc à une alternance des tendances. nous sommes ici, on l'aura compris, aux antipodes de la "Nouvelle Histoire" pronant la "longue durée". notre astrologie s'inscrit dans le temps court, ce qui correspond à l'esprit du Droit Constitutionnel avec des mandats de quelques années et des possibilités de changer de politique mais aussi d'y revenir. L'astrologie hyper sophistiquée d'un Barbault est "hors sol". En fait, Barbault, avec son opération "Astroflash" minimisait le travail de l'astrologue en en chargeant l'ordinateur, traitant des données de naissance. Il appartient pourtant à une génération qui proposait une rectification de l'heure de naissance. (cf La rectification de l'heure de naissance par les évènement de la vie ( Avec 21 exemples démonstratifs de Brahy G. L. " Cette pratique est tombée en désuétude. Les astrologues ne croient plus guère que l'astrologie, grâce aux modéles dont elle dispose, soit en mesure de valider par les événements d'une vie une certaine typologie psychologique. Ils préférent désormais s'en tenir au verdict astronomique brut. En 1976, dans 'Astrologie Sensorielle" (in revue Cosmopolitan) nous avions proposé des tests psycho-sensoriels pour déterminer la planéte maitresse du psychisme d'une personne, ce qui permettait de se relier à une courbe planétaire de la dite planéte. Mais aujourd'hui, nous n'en sommes plus là et c'est à partir d'une typologie périodique ("Hessed" versus "Din") que nous travaillons. Le rôle de l'astrologue consistant comme autrefois à déterminer si une personne est de type "Hessed" ou de type Din et de délivrer un certificat comme on le fait pour un groupe sanguin, ce qui devrait à l'avenir faire partie intégrante de la carte d'identité d'une personne, permettant de savoir son potentiel énergétique à tout moment, tel un barométre, sur la base du cycle de Saturne et de son rapport aux 4 points gamma (axe équinoxial.solsticial) On aurait ainsi toute garantie d'avoir toujours la bonne personne, au bon moment, à la bonne place. Cela vaut évidemment surtout pour les leaders qui passent par des phases contrastées. On est bien loin des mirage de la "Nouvelle Histoire" (Braudel) et l'on fonctionne sur une cyclicité courte, non impactée par le cycle de planétes "lentes". Ceux qui suivent la biographie des leaders savent à quel point la roche tarpéienne est proche du Capitol. Le Gorbatchev de 1985 n'est pas perçu comme celui de 1991, par exemple! JHB 29 07 25

dimanche 27 juillet 2025

jacques halbronn Astrologie septénale. La crise des "Héssédiens" en cette période "dinesque". DE 2018 à 2025 Affaire Dati, Ghosn

jacques halbronn Astrologie septénale. La crise des "Héssédiens" en cette période "dinesque". DE 2018 à 2025 Affaire Dati, Ghosn Nous rencontrons actuellement des personnes quelque peu décalées en ce qu'elles restent marquées par l'esprit du " Hessed" qui n'est plus de mis en ce début d'une phase "dinesque" de 3 ans et demi. On le reconnait en ce que leurs propos sont entachés d'un certain cynisme, disposés à tout tolérer, excuser, à tout "comprendre", à ne voir du mal nulle part. Dans le domaine juridique qui nous est assez familier, on aura ainsi affaire à des avocats qui manquent sensiblement de mordant, ce qui risque fort de les déconsidérer tant ils ont du mal à dénoncer les manquements de la partie adverse. Or, l'heure est actuellement à la mise en évidence des contrefaçons, des vices de forme, des compromissions, des corruptions et les gens du "Din" se feront, a contrario, remarquer par leur esprit incisif aux dépens des gens du Hessed, par trop indulgents et par là même pas assez attentifs aux erreurs commises. Nous avions annoncé, prévu certains retournements et l'affaire Dati Ghosn Sur le web De l'affaire Ghosn à l'affaire Dati : ce que les juges et Renault reprochent aux accusés Sept ans après l'éclatement de la spectaculaire affaire Ghosn, la ministre de la Culture, soupçonnée d'avoir scellé un « pacte de corruption » avec l'ancien dirigeant, va être renvoyée en correctionnelle. Retour sur un dossier épineux. Renault-Nissan Rachida Dati aurait touché 900.000 euros de la part de Renault. Rachida Dati aurait touché 900.000 euros de la part de Renault. (Stephane Lemouton/SIPA) Par Alexandre Rousset C'est le temps de la justice. Sept ans après la spectaculaire arrestation de Carlos Ghosn sur le tarmac de l'aéroport de Tokyo, le patron déchu de Renault a été renvoyé devant le tribunal correctionnel. Il sera jugé en compagnie de Rachida Dati, actuellement ministre de la Culture, épinglé dans l'un des nombreux volets de l'affaire Ghosn." Cet écart de 7 ans est tout à fait significatif puisque c'est bien tous les 7 ans que le "couperet" Din se remet à oeuvrer. Saturne, il y a 7 ans étant en Capricorne. Rappel: 19 novembre 2018 : Carlos Ghosn est arrêté une première fois au Japon 10 décembre 2018 : Carlos Ghosn est inculpé après une garde à vue de 22 jours pour avoir dissimulé aux autorités boursières japonaises des revenus de Nissan entre 2010 et 2015, non perçus mais disponibles pour son départ à la retraite, pour environ cinq milliards de yens (38 millions d’euros) 20 décembre 2018 : une troisième enquête judiciaire est ouverte au Japon pour « abus de confiance aggravé »[ 10 janvier 2019 : Carlos Ghosn est inculpé une seconde fois pour avoir dissimulé les revenus des années 2015 à 2018, pour un montant de quatre milliards de yens (31 millions d’euros) 4 avril 2019 : Carlos Ghosn est de nouveau arrêté au Japon et placé en détention pour abus de confiance aggravé. 22 avril 2019 : Carlos Ghosn est inculpé une quatrième fois pour abus de confiance aggravé 29 décembre 2019 : Carlos Ghosn fuit le Japon pour Beyrouth, au Liban" 2025 : "Des juges d’instruction parisiens ont ordonné, mardi 22 juillet, le renvoi en correctionnelle de la ministre de la culture et maire (Les Républicains) du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, ainsi que de l’ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn pour corruption et trafic d’influence, ont appris Le Monde et l’Agence France-Presse de source judiciaire. Une première audience, prévue le 29 septembre, doit permettre de fixer la date du procès, qui pourrait se tenir après les élections municipales, prévues en mars 2026." " Les juges ont estimé que la potentielle candidate à la mairie de Paris devait comparaître pour « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale (en l’espèce le Parlement européen) » et « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance ». De son côté, Carlos Ghosn est renvoyé pour « abus de pouvoirs par dirigeant de société », « abus de confiance », « corruption et trafic d’influence actifs » "POLITIQUE - Appels à la démission. Renvoyée devant la justice en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence ce mardi 22 juillet(2025), la ministre de la Culture Rachida Dati est désormais ciblée par un certain nombre d’appels à la démission. Auxquels le président de la République (Emmanuel Macron) a répondu par la négative." Macron semble menacé par les phases "Din" comme ce fut le cas il y 7 ans et son attitude par rapport à l'affaire Dati- Ghosn n'est pas sans évoquer son traitement de l'Affaire Benalla. Il y a là un cap très délicat pour un Macron probablement "héssédien" comme on l'a vu lors de la pandémie Coronavirus quand il a opté pour une politique périlleuse pour l'avenir de notre économie. "Macron : 2018, annus horribilis Affaire Benalla, crise des « gilets jaunes », départs fracassants de ministres… le président de la République a traversé de nombreuses tempêtes cette année, faisant chuter sa cote de confiance de 42 % à 23 %. La crise de confiance envers le chef de l'Etat s'est cristallisée autour de l'affaire Benalla et a eu pour point d'orgue la crise des « gilets jaunes ». La crise de confiance envers le chef de l'Etat s'est cristallisée autour de l'affaire Benalla et a eu pour point d'orgue la crise des « gilets jaunes ». (Ian Langsdon/pool/REA) Par Alexandre Rousset Publié le 28 déc. 2018 "Au 1er janvier 2018, Emmanuel Macron attaquait sa première année pleine à l'Elysée dans de bonnes dispositions : une majorité solide à l'Assemblée nationale, un regard bienveillant des observateurs internationaux et, surtout, une cote de confiance honorable auprès de l'opinion. Selon le baromètre politique Elabe pour « Les Echos » , l'action du président de la République était alors approuvée par 42 % des personnes interrogées. Un an plus, tard, ils ne sont plus que 23 %. Retour sur une année qui a marqué une rupture entre Emmanuel Macron et les Français". JHB 27 07 25

jacques halbronn Théologie Ancienne et Nouvelle Alliance(Jérémie). Le cas unificationniste.

jacques halbronn Théologie Ancienne et Nouvelle Alliance(Jérémie). Le cas unificationniste. Dans ce mouvement (cf notice wikipedia Eglise de l'Unification), l'on distingue les "parents célestes" des "vrais parents", les premiers correspondent aux dieux de la Création du Monde -et le mot "céleste" est d'importance- et les vrais parents, à savoir le "Messie" Moon et son épouse Han qui accompliraient la mission dévolue à Jésus et à ses ancêtres sur une période de 6000 ans environ. Moon serait ainsi comparable à Moîse dans ses rapports avec les Enfants d'Israel, le peuple auquel il s'adresse étant le coréen, nouveau peuple "élu". Issu de la Corée du Nord, Moon s'adresse aux gens de la Corée du Sud et le mot " unification" vise aussi l'avenir de la Corée. Récemment, la veuve du'Révérend" Moon, a déclaré que le temps était venu de la purification, du rejet des éléments douteux, ce qui correspond à ce que dit notre Astrologie septénale du fait de l'éntrée de Saturne en phase" Din" (rigueur) au sortir d'une phase Hessed (de compréhension, de miséricorde) Mais une telle Eglise ne dispose pas des clefs astrologiques permettant de baliser le temps. Elle n'a donc pas le lien avec les Parents Célestes mais seulement avec les "Vrais parents". Il nous a paru intéressant de relever que même dans l'ignorances du schéma des structures célestes, en amont l'Humanité était impactée par la périodicité saturnienne, en aval. Si l'on reprend la question des deux Alliances telle que rapportée dans le Livre de Jérémie et reprise du temps de Jésus (Epitre aux Hébreux), l'Ancienne Alliance serait celle d'un enseignement par le livre (cf les ¨Principes (Vrais Parents) et la Nouvelle Alliance, celle de la Création, au sens biblique du terme, (Parents Célestes). Nous pensons que notre Astrologie est une pièce manquante pour toutes structure religieuse. L'astrologie doit être à la fois enseignée et vécue Or, elle est absente des Principes divins qui sont la "bible" de la dite Eglise (notons que la Scientologie de Ron Hubbard se présente également comme une Eglise et qu'elle offre une certaine "science" appelée Dianétique.) JHB 27 07 25

jacques halbroonn Théologie. Les lois du Ciiel et les lois des sociétés...

samedi 26 juillet 2025

jacques halbronn Les aspects et le tableau des dignités planétaires

jacques halbronn Les aspects et le tableau des dignités planétaires Les tableaux véhiculés par la tradition astrologique devraient servir de garde-fou. C’est ainsi que les triplicités nous montrent que l’opposition connecte des signes de même genre ou que Jupiter a ses domiciles en aspect de quadrature (Sagittaire et Poissons). tout comme Mercure; Quand à Mars, ses deux domiciles sont en bélier et poissons, soit quasiment en opposition tout comme il y a une quasi conjonction avec le demi-sextile entre les deux domiciles de Saturne. Ce sont les aspects de 45° (semi-carré) et de 135 ° (sesqui- carré) qui sont vraiment dissonants et non ceux de 90° qui s’inscrivent dans le cadre des quadruplicités(cardinal, fixe, mutable) En fait, il y a deux types d’aspects, ceux qui s’inscrivent dans le cadre de 90° (quadrature)-180°(opposition) et ceux qui en sont décalés par un intervalle de 45° et de 135° (3×45°) Or, la tradition astrologique depuis des siècles a décrété comme dissonants les aspects de 90 et 180 au lieu de les intégrer au sein de la quadruplicité. Cela plombe toute l’interprétation des aspects tant dans le thème qu’en mondiale. Les planétes en aspect de 90° et 180° ont le même nombre de degrés dans le signe alors que les planétes en aspects de 45° et 135° se situent à des degrés différents dans leurs signes respectifs. Exemple Mars à 20° bélier sera en semi-carré avec Jupiter à 5° Gémeaux et en carré avec Jupiter à 20° cancer ou en opposition à Jupiter à 20° Balance. Ainsi, seuls les aspects multiples de 30° sont considérés comme des connections viables. Les autres intervalles ne connectent pas. On ne doit donc pas différencier entre aspects du même type (multiples de 30°) mais considérer que les autres intervalles ne peuvent être qualifiés d’aspects. On ne doit donc pas distinguer entre bons et mauvais aspects mais entre aspects et non-aspects. Il est donc aberrant de qualifier le carré et l’opposition de dissonants. Par ailleurs, la notion d »exil et de chute induit en erreur puisqu’elle se fonde sur l’aspect d’opposition. Le Bélier et la balance sont tous deux, par exemple, liés à l’axe équinoxial, ce qui constitue un point commun évident. JHB 26 07 25

vendredi 25 juillet 2025

Jacques halbronn Sociologie Paradoxe du bouc émissaire:Déplacement de la charge Astrologie Septénale

Jacques halbronn Sociologie Paradoxe du bouc émissaire:Déplacement de la charge Astrologie Septénale On cherche une "solution" mais la solution peut devenir le problème, c'est bien ce qui s'est passé pour les Nazis avec leur "solution finale" qui n'aura probablemnt pas été la solutuon de leur probléme- pas plus que les mesure antijuives pour expliquer la défaite devant l'Allemagne, pas plus que de Gaulle n'aura pas su trouver la "solution" avec la question algérienne (Accords d'Evian) mais il ne s'agissait pas de la soluion du drame algérien mais bien celle du"Mal français", tout comme Hitler rechercha la solution au malaise allemand en proposant de traiter de la question juive. On peut même se demander si la création de l'Etat d'Israel (commei il va s'appeler étrangement) aura été le moyen de régler des questions géopolitiques plus larges. Faut-il parler d'une "solution" de la question juive ou plutôt de la crise sociopolitique dont la question juive pourrait être la clef? Alexandre SUMPF (cf article repris en son entier dans la Revue Astro prophétique. "La défaite n’est pas due aux nazis ou au Maréchal qui a pourtant signé la capitulation et accepté de collaborer avec l’occupant. En effet, la France s’était déjà perdue (avant 1940) plutôt qu’elle n’a perdu : elle n’était plus vraiment elle même (« France et Cie ») puisqu’il s’agissait en fait d’un pays abandonné (de même que la maison) aux mains des « agents de l’étranger », dénaturé par l’emprise néfaste, polymorphe et d’ailleurs contradictoire du capitalisme affairiste (« Cie »), du communisme (drapeau rouge), des juifs (étoile de David) et des francs-maçons (les trois points en triangle). Les causes de la déroute sont ainsi multiples, livrées ici pêle-mêle - comme elles se présentent sous la maison dont elles ont ruiné les fondements – mais impitoyablement dénoncées par le nouveau régime qui entend désormais les éradiquer pour redresser le pays et le remettre en ordre. La plupart de ces « menaces » sont directement nommées, mais on peut préciser que la « paresse » et la « démagogie » renvoient à la politique sociale du Front populaire (congés payés et la semaine de 40 heures) tandis que les « pots de vins » évoquent la corruption qui gangrènerait la République depuis son origine et les affaires qui ont marqué ses dernières années (affaire Stavisky notamment). Quant à « l’internationalisme », il pourrait aussi bien faire référence à l’influence supposée de Moscou qu’au capialisme mondialisé aux mains de juifs « cosmopolites ». wikipedia "La République n'est-elle pas née de la défaite ? Et celle-ci n'est-elle pas le fruit de la révolution ? Et la révolution n'est-elle pas l'affaire des Juifs, proportionnellement si nombreux dans l'extrême gauche ? L'antisémitisme racial, dont on a vu qu'il a déjà bien infiltré la droite patriotique et conservatrice sous le régime impérial, investit la totalité des mouvements et des partis hostiles à la révolution, à la République ou tout simplement aux partis démocratiques. Tous les maux du présent, du diktat de Versailles à la grande dépression des années 1930, en passant par l'hyperinflation de 1923, trouvent une explication dans le complot de la juiverie internationale. Et, cette fois, le Juif ne peut plus espérer échapper à sa condition, puisqu'il s'agit non plus de foi, de baptême, donc de conversion, mais de race, scientifiquement définie, et des lois éternelles de la nature" Il y a ainsi des "sauveurs" proposant leur "solution"," il n'y qu'à." Cela peut consister soit en éliminant un facteur, soit en le réintégrant. Ainsi De Gaulle put-il apparaitre comme la "solution" avant d'apparaitre comme un probléme. C'est le sort de tout sauveur de devenir un probléme. On pense à une affiche "Exclure, persécuter, réintégrer" à propos des Juifs sous l'Occupation/ En effet, la solution peut se présenter sous deux aspects contradictoires, ce qui correspond au cycle de l'Astrologie Septénale.(Din/Hessed) Pour rester sur l'astrologie, il est clair que l'on aura eu affaire à plusieurs propositions de solution. Avec André Barbault, il fallait intégrer Neptune mais se délester du symbolisme zodiacal alors que le respect du septénaire aurait dû primer. Son indice cyclique se présenta comme une solution en recherchant une courbe de synthèse. Mais à un certain moment, c'est l'indice cyclique lui-même qui fait probléme, qui est un boulet à trainer. dont on n'arrive pas à se défaire. L'immigration, le rassemblement familial , le rapatriement, auront pu ainsi appareitre comme la solution à la question de l'emploi en France mais c'est assez vite devenu un vrai probléme. Qu'est ce que le bouc émissaire? Wikipedia "Un bouc émissaire est un individu, un groupe, une organisation, etc., choisi pour endosser une responsabilité ou expier une faute pour laquelle il est, totalement ou partiellement, innocent. En arabe, le bouc émissaire se dit "le bélier de la rançon (كبش الفداء)". Le phénomène du bouc émissaire peut émaner de motivations multiples, délibérées (telles que l'évasion de responsabilité) ou inconscientes (telles que des mécanismes de défense internes). Par ailleurs, le processus peut se mettre en place entre deux personnes (par ex., un employé et son subalterne), entre des membres d'une même famille (par ex., un enfant pris pour bouc émissaire), entre les membres d'une organisation (par ex., les responsables d'une entreprise) ou à l'intérieur de tout autre groupe constitué. Outre cet aspect intra-groupal, le phénomène peut également être inter-groupal et s'observer alors entre des groupes différents (au sein d'un pays ou d'une société)." On a affaire à un va et vient comme si tout était cyclique et contradictoire. On invite puis on évite. On pense au sacrifice d'Iphigénie lors de la Guerre de Troie en vu d'amadouer Neptune. JHB 23 07 25

mercredi 23 juillet 2025

jacques halbronn L’astrologie écartelée, ballotée entre le physique et le géométrique.*

jacques halbronn L’astrologie écartelée, ballotée entre le physique et le géométrique.* L’Histoire de l’astrologie est marquée, selon nous, par une confusion entre la matière (physique) et la forme.(géométrie), la première devant être transcendée, dépassée par la seconde. tout comme entre l’écrit et l’oral, la puissance et l’acte. Le passage au second stade semble bien faire problème. Avec les progrès de l’astronomie d’observation, depuis la lunette de Galilée, l’émergence de nouveaux corps célestes aura eu des répercussions plus importantes que l’héliocentrisme de Copernic sur le statut de l’astrologie. , D’aucuns ont pu croire que le salut de l’Astrologie passerait par une astronomie, complétée, enrichie et cette vision des choses serait comprise comme une assise plus « scientifique » à attendre pour l’Astrologie Inversement, on qualifierait d’obsoléte toute une géométrie astrologique, à base de triangles (triplicités) et de carrés (Quadruplicités). Ne valait-il pas mieux de se fonder sur une certaine réalité visuelle/ visible (à l’oeil nu ou au télescope), inconnue de la Tétrabible de Ptolémée -IIe siècle après JC- limitée à Saturne.? Avec ces nouveaux astres, l’astrologie ne pourrait-elle redorer son blason? Déjà Kepler, à la charnière du XVIIe siècle, avait entrevu toute l’importance à accorder aux aspects, à savoir les intervalles entre les astres du systéme solaire, en un instant T. Les aspects formeraient en quelque sorte le vrai « Zodiaque » face à un Zodiaque obsoléte avec ses 12 signes de 30 degrés ne correspondant à aucune réalité physique matérielle, si ce n »est un découpage fictif en constellations. C’est dans cet esprit que fut formé André Barbault (né en 1921,) sous la férule de son frère ainé (né en 1906).Les conjonctions planétaires pouvaient ainsi se déployer au moyen d’une série d’aspects. Le hic, c’était que l’astrologie partait dans tous les sens, perdait son unité..On comprend que Barbault; dans un premier temps, ait préféré ne s’en tenir qu’ à un seul cycle, celui de Saturne courant après Neptune et le rejoignant tous les 36 ans. Déjà un Albumasar (Xe siècle) avait combiné Jupiter et Saturne, se rejoignant tous les 20 ans.,à l’instar de la Lune poursuivant le Soleil pour former des « mois ». La référence au point vernal, même si elle allait servir pour les ères précessionnelles, (Ere du Verseau) ne faisait pas le poids car que pouvait valoir une conjonction d’une planéte avec un « axe » saisonnier invisible? En 1976, nous prendrons le contre -pied en proposant des courbes constituées par les relations entre une planéte et le début des 4 signes cardinaux (Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers; 2e éd; 1993), les relations entre Saturne et le « point vernal » (0° Bélier) dans notre Astrologie selon Saturne (1994 -1995). Mais cette voie ne serait pas suivie et Yves Lenoble ne daigna pas mentionner nos travaux en astrologie mondiale dans sa bibliographie (« Initiation à la pratique des cycles planétaires, ed ARRC 1994) En 1967, André Barbault avait opté (Les astres et l’Histoire, Ed Pauvert) pour une sorte de mixte, de bouquet synthétique des planétes « lentes » (de Jupiter à Pluton) qui prendrait le nom d’indice cyclique. totalement déconnecté du schéma saisonnier terrestre, ce qui correspondait à une sorte de révolution copernicienne, le Ciel éclipsant la Terre laquelle n’avait plus voix au chapitre. En 1974, lors du Congrès de Paris (Hotel Méridien) que nous avions mis en place, André Barbault allait devant la presse prophétisait une nouvelle Guerre mondiale autour de 1983 en raison d’une concentration de conjonctions. Malheureusement, le pari fut perdu et l’on aurait donc dû jeter l’indice en question à la poubelle. Nous même, en 1995, nous avions obtenu un assez joli résultat avec le passage de Saturne à l’approche du point vernal mais là encore, il ne semble pas qu’on ait fait écho à cette prévision annonçant un important mouvement social qui eut bel et bien lieu! Notre étude reposait sur deux siècles, à partir de 1789, de 30 ans en 30 ans, ce qui faisait apparaitre un « noeud » à la fin du signe des Poissons. Là encore, le Black Out sur nos recherches axées sur le Zodiaque et un curseur planétaire unique, à l’opposé de l’idée d’ indice cyclique, ce qui aura abouti à notre Astrologie septénale. D’aucuns objecteront qu’il n’y a pas de raison de ne s’intéresser qu’à une seule planéte. Or, il existe toute une tradition religieuse qui veut qu’il faille se focaliser sur un seul jour de la semaine, chaque jour étant dévolu à une certaine planéte. Se pose la question du mode d’emploi du systéme solaire et de la tradition orale qui nous est parvenue autour du Shabbat ou du Jour du Seigneur (Dimanche) On peut parler ici de l’opposition entre une astrologie ésotérique, numérique et une astrologie exotérique, physique. Sur le web « Le dimanche pour les chrétiens est le « jour du Seigneur », le jour de la résurrection du Christ, le premier jour de la semaine. « Ce jour est le premier, celui où Dieu fit le monde en transformant la ténèbre et la matière, et celui où Jésus-Christ, notre Sauveur est ressuscité des morts » (Saint Justin 1re apologie 67,8). Premier jour de la nouvelle création, c’est le jour de la célébration de la libération des puissances de la mort. Le sabbat signifiait déjà une libération, le septième jour, après six jours de travail, était le jour consacré au Seigneur : « Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est un sabbat pour ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’étranger qui réside chez toi » (Ex 20, 8-10). Dans l’Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4). » JHB 23 07 25

:Jacques Halbronn La Vie Astrologique André Barbault, mythe ou réalité?

:Jacques Halbronn La Vie Astrologique André Barbault, mythe ou réalité? Comment qualifier le culte posthume rendu à André Barbault (décédé fin 2019)?On le qualifie volontiers, hagiographiquement, de « plus grand astrologue français du XXe siècle.(cf nos documents en annexe) On lui y sait gré, notamment, d’avoir rapproche l’Astrologie de l’Astronomie, en évacuant des techniques plus mathématiques que proprement astronomiques si ce n’est que les constellations à l’usage des astronomes posent de graves problémes du fait de la précession des équinoxes!Or, Barbault, dans son Astrologie Mondiale, ne s’intéresse gère au cycle saisonnier à la différence d’Halbronn (cf ses Clefs pour l’Astrologie, Seghers, 1976) Dans une notice qui lui sera consacrée « . il y a comme un bémol: » Force est de constater, cependant, que les années 1980, pourtant fortement marquées par le nombre de conjonctions et de concentrations planétaires, ne sauraient être mises sur le même plan que les deux guerres mondiales ». Décidément, Barbault se sera illustré, à la suite de son frère Armand (alias Rumelius) par le « tout astronomique » dont il est finalement victime, à la façon d’un Icare se brulant les ailes. Mais cela n’empêchera pas d’être présenté comme étant » à l’évidence un des plus grands astrologues français du XXème siècle. » Il est vrai que Barbault aura beaucoup publié, si tel est bien le critère quantitatif. Mais la question qui se pose à son sujet comme à celui de l’astrologie avec laquelle il est volontiers identifié, s’agit-il d’un mythe ou d’une réalité (cf Jacques Halbronn Les légendes dorées du prophétisme, de Nostradamus à André Barbault, La Grande Conjonction 2020, en ligne sur la plateforme SCRIBD) Dans nos travaux sur l’astrologie septénale, nous avons caractérisé le leader comme celui qui envisage un certain délestage, ce dont se chargea effectivement Barbault, si ce n’est que force est de constater que quinze ans après son décés, il n’aura guère été suivi. Il a aura certes réussi, jusqu’à un certain point, à ajouter, à greffer, de nouveaux outils mais non à évacuer les anciens. C’est ainsi qu’il n’entend pas situer ses cycles planétaires par rapport au Zodiaque et que peu lui importe dans quels signe telle conjonction a lieu, qu’en 1953, la conjonction Saturne Neptune ait lieu en balance et en 1989 en capricorne, 36 ans plus tard, cela ne compte pas. Quant à son indice cyclque, il ne distingue pas les planétes « lourdes » entre elles, ce qui là encore témoigne d’une volonté d’épuration de la dimension symbolique, mythologique propre à la tradition astrologique. Cela n’empêchera pas, il y a quelques mois, que se tienne un colloque consacré à Saturne-Neptune en Bélier et l’on peut supposer que Barbault ait pu se retourner dans sa tombe! Ce qui aura favorisé le couronnement de Barbault ne tient-il pas au caractère extrémement vague de ses prédictions mondiales sur le papier mais, en même temps, au service d’une certaine idéologie communiste, annonçant notamment à terme le triomphe de l’URSS. Doit-on pour ce faire « psychanalyser » Barbault pour décéler dans son esprit une telle attente, dans les années cinquante quand il pointe l’année 1989 dans sa Défense et Illustration de l’astrologie » (Ed Grasset, 1955) sur la base de la prochaine conjonction Saturne-Neptune? Or, que va-t-il se passer dans la réalité en 1989? Le début d’un certain démembrement du bloc euro-communiste dont 1989 n’est d’ailleurs que le prémisse de ce qui surviendra 3 ans plus tard. Croit-on sérieusement que Barbault n’ait pas été choqué par le cours des événéments, comme il l’avait été en 1983 quand la Troisiéme Guerre Mondiale n’avait pas été au rendez-vous? C’est dire que les années 80 ne furent pas une partie de plaisir pour Barbault si ce n’est qu’il va s’apercevoir que le milieu astrologique veut, à tout prix, en l’instrumentalisant, en faire son héros/héraut et qu’il se laissera faire tant l’enjeu est élevé. Quel dilemme: soit la déconfiture prévisionnelle, soit un couronnement. Combien d’astrologues n’ont -ils pas connu de telles affres? Une prévision erronée mais mal comprise et donc apparaissant comme ayant été « en plein dans le mille » L’astrologue n’a pas forcément « bonne conscience » mais la fin justifie les moyens. DOCUMENTS péchés sur le web Jacques Halbronn Les légendes dorées du prophétisme, de Nostradamus à André Barbault La Grande Conjonction 2020 https://fr.scribd.com/document/505436781/Jacques-HALBRONN-Les-Legendes-Dorees-De-Nostradamus-a-Andre-Barbault « Une légende dorée reléve de la construction d’un mythe autour d’un personnage emblématique et sacralisé, ce qui génère des enjeux qui font que la fin justifie les moyens et l’on a vite fait de reprocher aux critiques de « cracher dans la soupe ». On ne sait plus très bien, au final, si l’apologie qui se brode autour de ces vies jugées exemplaires n’a que faire de la véracité historique, d’autant que ces légendes dorées peuvent s’entretenir de siècle en siècle pour Nostradamus ou de décennie en décennie, pour André Barbault. Approche comparative : l’une se perdant dans les brumes du second XVIe siècle, l’autre, au contraire, se situant dans notre contemporanéité puisque André Barbault est décédé en 2019 – mais toujours en France. Malgré les décalages de temps, la question de la légende dorée se pose avec la même acuité comme elle se pose pour des périodes encore plus reculées comme dans le cas de la critique biblique, dont nous traitons dans d’autres cadres. Mais la méthodologie liée à la contrefaçon, à l’antidatation reste la même, toutes périodes confondues. » « André Barbault est un astrologue français du XXe siècle. Il est né le 1er octobre 1921 dans l’Yonne. Il a formulé les apports de la psychanalyse à l’astrologie (notamment dans l’ouvrage De la psychanalyse à l’astrologie, Éditions du Seuil, 1961) et renouvelé l’astrologie mondiale, en introduisant notamment un indice de concentration planétaire mesurant l’éloignement des planètes du système solaire entre elles. Force est de constater, cependant, que les années 1980, pourtant fortement marquées par le nombre de conjonctions et de concentrations planétaires, ne sauraient être mises sur le même plan que les deux guerres mondiales ». « André Barbault a innové en développant ses prévisions, tant au niveau de l’astrologie généthliaque (c’est-à-dire du thème de naissance) qu’en astrologie mondiale à partir de techniques plus directement liées que ses prédécesseurs à l’astronomie. En effet, là où ces derniers recouraient aux directions, aux révolutions lunaires et solaires ou aux lunaisons, il a utilisé les transits et les cycles planétaires » « Il a acquis une notoriété internationale, étant traduit en espagnol en italien en portugais[6] et en anglais[7], mais ses prédictions sont tournées en dérision, d’abord par Jacques Reverchon en 1973, un autre astrologue, et par Jacques Halbronn qui poursuit ces analyses jusqu’en 2013. André Barbault ignore alors la démarche qu’il dénonce comme étant « anti-astrologique ». En 1978, il est condamné pour diffamation pour ses propos à l’encontre de Halbronn » André Barbault : l’astrologie au cœur Edité par Studios Win Win. Grenoble – 2019 Date du film : 2019 Maze, Fabrice (1949-….). Metteur en scène ou réalisateur Barbault, André (1921-2019). Personne interviewée Maze, Fabrice (1949-….). Interviewer « André Barbault (1921-2019) est à l’évidence un des plus grands astrologues français du XXème siècle. Il a commencé dès les années trente à s’intéresser à l’astrologie grâce à son frère aîné Armand. Sa curiosité, ses questionnements et ses recherches l’ont conduit à expérimenter, découvrir et inventer de nouvelles techniques d’interprétation et à être l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages consacrés à l’astrologie. Il est le premier astrologue à avoir posé des passerelles entre l’astrologie et la psychanalyse et entre l’astrologie et l’informatique. Il est également le premier à avoir ouvert le vaste champ des prévisions mondiales et à théoriser les cycles planétaires. Il nous invite à partager les grandes étapes de sa vie d’astrologue. » JHB 23 07 25

mardi 22 juillet 2025

jacques halbronn Astrologie . Epistémologie. Vocation prédictive de l'astrologie. Réponse à Alain de Chivré

jacques halbronn Astrologie . Epistémologie. Vocation prédictive de l'astrologie. Réponse à Alain de Chivré "Alain de Chivré préconise à ses étudiants de ne pas faire de prévisions ni de pronostics" Pour nous, en Astrologie septénale, l'important, c'est bel et bien la prévision. Mais non pas sur la base du thème natal dont nous dénoncions l'usage, il y 50 ans dans nos Clefs pour l'Astrologie.(Ed Seghers). Comme on dit, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain! Comme nous l'écrivions, il y a peu, on distinguera Unicité et Unité. wikipedia "En mathématiques, l'unicité est lorsqu'un objet vérifie la propriété P sans qu'il n'existe deux objets différents vérifiant tous deux P. En philosophie, l'unicité est le caractère de ce qui est unique. Ce concept est notamment utilisé en métaphysique à propos de Dieu, l'unicité de Dieu est le principe fondateur des trois religions abrahamiques, et en particulier du judaïsme dans sa prière fondamentale, le Chema Israël, et de l'islam qui désigne ce concept par le terme arabe tawhid. Dans le domaine des élections, l'unicité caractérise la possibilité pour chaque électeur de voter une et une seule fois. En sociologie, le caractère d'une personne. Les synonymes : originalité, exemplarité, représentativité, typicité, non-conformisme" Or, le thème natal ne correspond à aucun de ces concepts. Par Unité, il s'agit bien de gommer les différences et avec l'Unicité, on est dans la centralité, donc dans le Un. Pour nous, il ne peut y avoir prévision que dans un cadre fonctionnant sur la répétition, comme pour le cycle saisonnier. L'astrologie n'a pas à prédire l'imprévisible. Elle est dans le retour, dans le recommencement et il lui revient de proposer un modéle adéquat, approprié pour convenir à une telle exigence mathématique. Certes, cela signifie que nous serions comparable à des machines, à des horloges. C'est dire que l'on oscillerait d'une extréme à l'autre! Soit, certains phénoménes seraient vraiment tout à fait prévisibles, soit, en définitive, rien ne le serait vraiment! Pour l'Unité, on l'a dit, il ne saurait être question de valider de clivages. L'Union fait la force. A contrario, le principe d'unicité implique qu'il existe des êtres foncièrement de la masse, capables d'incarner et d'imposer le processus de cyclicité à l'instar d'un Donald Trump; Ces êtres sont par essence parfaitement prévisibles. Entre ces deux extrémes, il y a la classe "moyenne" assumant une certaine médiocrité , incapables de vivre tant l'unicité que l'unité. C'est le "petit bourgeois". wikipediaLa petite bourgeoisie est une forme économiquement plus faible de la bourgeoisie. Désignant à l'origine dans la théorie marxiste les petits capitalistes, qui possèdent de petits moyens de production (artisans, petits commerçants, boutiquiers, petits agriculteurs propriétaires...), le terme prend à la fin du XXe siècle une acception plus large et finit par désigner tous ceux qui se situent entre la bourgeoisie et la classe laborieuse. Dans le langage courant, l'expression est employée pour désigner la classe moyenne, bien que les deux concepts puissent être distingués." En ce sens, la population immigrée est inclassable, elle n'est porteuse d'aucun message universel, ni capable de servir de guide. En ce sens, le thème natal, par ce qu'il a de mouvant correspond à ce type de personne sans rôle précis à jouer et qui constitue la clientéle du devin. JHB 22 07 25

jacques halbronn Sociologie.Les grands animateurs de la vie astrologique francophone au XXe siècle Cent ans de leadership.(1926-2026)

jacques halbronn Sociologie.Les grands animateurs de la vie astrologique francophone au XXe siècle Cent ans de leadership.(1926-2026) Nous reprenons ici la matière de diverses études, notamment celle d'Yves Lenoble et les notres. Ière Partie 1928-1953 Ere Colonel Maillaud-Société Astrologique de France, Gustave Lambert Brahy En tant qu’historien de la vie astrologique française du XXe siècle, il nous est apparu heureux de revenir sur le phénoméne « SAF ». La première occurrence des activités de la SAF se situe en 1909 dans le cadre de la revue Modern Astrology..Mais l’on situe généralement cette naissance en 1928 ( cf Herbais de Thun Encyclopédie du mouvement astrologique de langue français, Bruxelles 1944, soit près de vingt ans plus tard) dans le cadre du « Bulletin de la Société Astrologique de France. Pour le développement de l’Astrologie Scientifique ». Nous disposons du dit Bulletin sur une durée d’environ dix ans avec pour facteur central la publication des Actes du Congrès de 1937, à Paris. Le personnage majeur de la SAF aura été le Lieutenant Colonel Firmin Maillaud, né en 1866. A ses côtés, l’on trouve André Boudineau, né en 1881, que nous avons bien connnu dans les années 1970, lorsque nous nous étions mis en tête de relancer la dite SAF. Le colonel avait été présent lors du congrès de Paris de 1953 et l’on trouve une photo de lui à la tribune, avec André Barbault. Maillaud avait préfacé le Dictionnaire Astrologique de Gouchon, paru en 1935. I La SAF avant la première guerre mondiale Dans l’édition française de Modern Astrology l’n trouve une présentation de la dite SAF, née en février 1909, avec sa raison d’être et ses statuts. Article 2: La société a pour but de purifier et rétablir l’ancienne Science Astrologique en expliquant la symbologie planétaire, l’Esprir UN universel dans ses différentes manifestations: Le président en est Léopold Miéville, responsable de l’édition française de Modern Astrology Des réunions sont programmées qui feront l’objet de compte rendu dans chaque numéro de Modern Astrology. On trouve en effet régulièrement une présentation des « Travaux de la Société Astrologique de France », L’étude du zodiaque y est privilégiée. La rue du Cardinal Lemoine, au numéro 51, (Paris Ve) accueille les réunions. II La SAF, avant le seconde guerre mondiale Dans le Bulletin de la SAF, à partir de 1928, va reparaitre notre Société et l’événement majeur en sera le IVe Congrès International d’Astrologie Scientifique; « organisé à l’Exposition Internationale « Art et Technique » de Paris, du 17 au 25 juillet 1937. Nous disposons d’une photo d’ensemble des congressistes, reprise dans l’Encyclopédie d’Herbais de Thun. Le Président d’honneur en est Justin Godard Sénateur, ancien ministre de la Santé Publique Les actes parurent sous le titre « Astrologie Moderne » avec une préface de Marie-Louis Sondaz et une texte introductif de Kerneiz sur la réception de l’astrologie en France, avec un hommage à Paul Choisnard, puis un texte d’André Boudineau " Cela dit, le rôle du Belge Brahy doit être absolument pris en considération. wikipedia"En 1926, avec Paul Choisnard et quelques autres, il fonde à Bruxelles l'Institut d'astrologie de Belgique, devenu le Cé.B.E.S.I.A.(Centre belge pour l'étude scientifique des influences astrales). Cet Institut, qui commence ses activités en novembre 1926 par une conférence de Choisnard, donne une impulsion positive à l'Astrologie, se spécialisant dans l'approche scientifique des influences astrales. Des prédictions mensuelles et journalières sont publiées, en particulier sur les fluctuations boursières. La même année il fonde la revue astrologique Demain, organe de cet Institut, dans laquelle il publie ses prévisions.En 1927, Brahy fait la rencontre du Vicomte Charles de Herbais de Thun, qui apporte une aide financière considérable à sa revue. Il produit son Encyclopédié du Mouvement Astrologique de langue française.(1944)En 1931 Brahy fonde le centre rosicrucien de Bruxelles, où il commence à donner un cours oral d'astrologie[10] et en 1935 une société coopérative dénommée Les Éditions de la Revue Demain, qui en 1937 devient une société anonyme au capital de cinquante-trois mille francs En 1932, pendant le 56e Congrès Français pour la promotion de la Science, Brahy présente une thèse sur les relations entre les rythmes solaires et planétaires et les phénomènes économiques. Ce travail, qui touche en partie à l'Astrologie, est publié en annexe dans son ouvrage Les Fluctuations Boursières et les Influences Cosmiques En 1932 il participe aussi au Premier Congrès astrologique international à Wiesbaden[13] et en 1935, à l'occasion de l'Exposition universelle de Bruxelles, il organise le Congrès international astrologique de Bruxelles, qui a lieu du 15 au 20 juillet et auquel prennent part une centaine d'astrologues d'Europe et d'Amérique En 1936 il participe au troisième Congrès astrologique international, qui a lieu à Düsseldorf du 1er au 7 septembreIl voyage aux États-Unis à deux reprises : en 1937, il prend part au Congrès international d'astrologie à New York, du 12 au 17 mai, et en 1939, publiant ensuite un roman de voyage[16].Pendant la Seconde Guerre mondiale, la revue Demain continue de paraître, soumise à la censure sous l'occupation allemande de la Belgique, jusqu'à son interdiction par l'occupant en décembre 1942; c'est ainsi qu'il est amené à traduire en français de deux ouvrages de l'auteur anglais Edward Bulwer-Lytton (The Coming Race et Zanoni) IIe Partie 1953-2013 Eres Barbault- Halbronn Cette période s'étend sur 60 ans. Une première période de 1953 à 1973, une seconde de 1974 à 2013, la première (sur 20 ans) eut pour principal animateur André Barbault (1921-2019), la seconde (sur 40 ans) s'articula autour de Jacques Halbronn (né en 1947) A l'ère André Barbault ¨Le Congrès de Paris, de la fin 1953 qui se tint à Paris mettra en scène le jeune frère d'Armand Barbault (alias Rumelius) Yves Lenoble a retracé cette période autour du CIA: "Le Centre International d’Astrologie (CIA) a été fondé juste après la seconde guerre mondiale le 7 Octobre 1946 à 13h à Sèvres. Le premier président Jan de Niziaud indique que ce centre est la réalisation de la pensée d’Edouard Symours. Ses buts : rassembler des données ; expérimenter ; mettre sur pied un ordre des astrologues. Le CIA en fait s’appelait au début CIAS. Il comportait six sections. la section psychologie fut particulièrement active. Cette section dirigée par André Barbault poursuit pleinement les deux premiers buts indiqués dans les statuts du CIAS. Elle poursuit également d’autres buts : construire l’interprétation ; édifier la symbolique de chaque planète. Le « S » de CIAS est vite jugé inutile et dès 1947 le CIAS devient tout simplement le CIA, Centre International d’Astrologie. André Barbault sait être au sein du CIA un véritable animateur de la vie astrologique. Tous les samedis, 15 à 20 passionnés d’astrologie se retrouvent dans son petit studio de la rue Mouffetard pour parler astrologie, lancer de nouvelles idées, les soumettre à la critique parfois féroce des amis. Il anime – avec son ami Jean Carteret – les réunions bihebdomadaires du CIA, et devient le porte-parole efficace de cette astrologie psychologique. La section psychologie publie coup sur coup : 450 thèmes de musiciens, recueil de peintres, analogie de la dialectique Uranus-Neptune, Jupiter et Saturne, Soleil et Lune. Signalons au passage que la dominante uranienne et neptunienne du thème du CIAS-CIA se retrouve également dans les thèmes des astrologues constituant le noyau du CIAS-CIA (Barbault, Santagostini, Carteret). J’ai déjà évoqué cette similitude dans une conférence du congrès sep Hermès consacré en Novembre 1997 à la synastrie (pour plus de détails se reporter aux actes de ce congrès). Le CIA organise à Paris des réunions tous les quinze jours, d’abord 28 rue Serpente à l’hôtel des Société savantes puis au Musée social 5 rue Las Cases. On comptera jusqu’à une centaine de personnes à chaque réunion. Tantôt un astrologue interprète le thème d’un invité de marque. Tantôt il est question d’astrologie mondiale en rapport avec l’actualité. Le plus souvent, à tour de rôle, un astrologue membre de l’association traite un sujet qui lui tient à cœur et qui intéresse la communauté astrologique. Le CIA s’occupe en 1953 de l’organisation du septième congrès international qui durera près d’une semaine entre le 28 Décembre et le 2 Janvier 1954. Il y eût une centaine de participants pour entendre des astrologues de sept pays, la comtesse autrichienne Zoé Wassilko facilitant les échanges grâce à sa connaissance des langues. Peut-être y aurait-il eu davantage de participants si Alexandre Volguine n’avait pas refusé d’annoncer ce congrès dans les Cahiers Astrologiques. Les rapports entre le CIA et les Cahiers astrologiques vont s’améliorer après ce congrès. Le CIA a besoin de pages dans une revue et les Cahiers astrologiques ont besoin d’abonnés. Un accord va être trouvé. La revue publie le compte rendu des réunions bimensuelles du CIA et, en échange, la plupart des membres du CIA s’abonne aux Cahiers. Pendant cette période d’heureuse collaboration la revue va s’étoffer et publier trente numéros spéciaux thématiques entre 1957 et 1967, dont plusieurs consacrés à l’astrologie mondiale et à l’astrologie médicale. Le sommaire de chaque cahier est consultable sur le site de la FAES (1). C’est au moment où l’astrologie intéresse de plus en plus le public et commence à se vulgariser qu’éclate en 1967 le conflit entre Barbault et Volguine, entre le CIA et les Cahiers astrologiques. Barbault participe en 1967 à la création d’Ordinastral, une société qui délivre des thèmes par ordinateur. Parce qu’il a prêté son concours à la création de cette société il est critiqué par plusieurs de ses confrères. Il démissionne de sa fonction de vice-président du CIA. Avec cette démission, une page se tourne ; le CIA perd son âme. André Barbault accepte néanmoins d’être rédacteur en chef de la revue créée par le CIA présidé par H.J. Gouchon et publiée par les Editions Traditionnelles, l’Astrologue. Il va maintenant mettre toute son énergie dans le succès de cette revue. Le CIA confie par ailleurs à Jacques Berthon, Jean-Pierre Nicola, Paul Colombet et Régine Ruet le soin de créér une école, le CEFA (Centre d’Enseignement et de Formation à l’Astrologie)." Cela dit, Barbault après avoir crée une Fédération qui organisera un congrès à Strasbourg en 1954, ne parviendra pas à déclencher une nouvelle dynamique de congrès pendant les 20 ans qui suivront et en 1974, avec le Congrès de l'Hotel Méridien, à Paris, le jeune Halbronn prendra le relais à 26 ans pour les 40 ans qui suivront. B l'ère Halbronn (1974-2014) Cette nouvelle ère fera désormais du congrès (colloques, rencontres, journées etc.) un événement récurrent et emblématique de la vie astrologique et cela continue jusqu’à nos jours, près de 40 ans plus tard. Au cours de ces 4 décennies, bien plus d’une centaine de congrès se tinrent dans le cadre de structures françaises ou francophones. (cf. Le Guide Astrologique, Paris, Ed. O. Laurens, 1997). On ne reviendra pas ici sur la chronologie de toutes ces manifestations car nous entendons insister ici sur le processus imitatif à partir d’une matrice dont nous sommes – c’est un fait qui semble historiquement acquis- le principal artisan. Or était-il si évident que cela de réunir des astrologues selon un schéma qui joue un rôle majeur dans d’autres domaines socioprofessionnels, autour donc d’un programme censé être suivi à la lettre d’un bout à l’autre? On notera que le genre était déjà bien en place Outre-Manche et Outre Rhin sans parler des USA. Mais la France était restée nettement à la traîne sur ce créneau, ce qui nuisait singulièrement au rayonnement de son Astrologie, dans la mesure où les congrès sont voués à être des lieux de brassage, exigeant une certaine variété dans les interventions car cela n’aurait pas de sens que chaque intervenant répétât la même chose. Ainsi, le Congrès « américain » de 1974 qui aurait pu n’être qu’un événement sans lendemain allait-il devenir le premier d’une série ininterrompue de rencontres, de « week ends », dont le principe était d’inviter à parler un nombre significatif d’astrologues sur une durée qui pouvait atteindre une semaine, avec parfois plusieurs activités simultanées. (Comme à Paris en 1974). On trouvera nombre d’archives audio et vidéo sur le site teleprovidence.com. Ce qui caractérise un modèle, c’est qu’il est repris par d’autres que le pionnier. C’est ce qui va se passer très rapidement avec les congrès du GERAS, de la SFA avant la fin des années 70. On passe du modèle à une mode. A partir du début des années 90, on connait la série de congrès annuels organisée par Yves Lenoble jusque dans le cours de la décennie suivante et au-delà (avec Catherine Gestas, Association Source). La tradition des congrès se diversifiera au XXIe siècle, à Lyon (depuis le début du siècle, sur une . En fait, disons-le, sans un excès de modestie, le congrès tel que nous l’avions lancé impliquait un certain talent d’animateur que ceux qui nous imiteront n’auront pas. Ce talent nous permettait de faire discuter entre eux les intervenants du programme mais aussi les astrologues de talent qui nous rejoignaient en cours de route, bien que non invités, à l’instar d’un Jean Carteret, qui débarquait sans prévenir, au lieu de cloisonner les interventions. Autrement dit, le programme était la carte et non le territoire. Il ne nous serait pas venu à l’esprit de ne pas donner la parole à des personnalités du milieu astrologique ne figurant pas sur le programme, quitte à ce que cela se fasse aux dépens d’intervenants « officiels » moins performants, moins intéressants pour la dynamique du débat. On en arrivera d’ailleurs avec le couple Lenoble-Gestas à une disparition de tout débat, les intervenants se succédant sans autre forme de procés, sans même qu’il y ait place pour des questions, du fait qu’ils excédaient souvent leur temps de parole. Autrement dit, aucun travail d’écoute n’était engagé par qui que ce soit tout au long du Congrès ou du moins ne parvenait à se manifester. Le congrès cessait d’être un creuset. Mais ce qu’il faut comprendre, et cela peut sembler paradoxal, c’est qu’un tel formalisme ne faisait sens que par référence à nos congrès, dont les nouveaux congrès conservaient la lettre mais guère l’esprit et cela en dépit du fait que nous n’avons jamais cessé d’organiser des congrès dans la lignée des premiers et en fait en faisant évoluer la formule dans le sens d’une disparition des temps de parole voire des programmes en bonne et due forme, comprenant qu’il s’agissait là d’un obstacle à la dynamique du congrès (cf. les films sur teleprovidence)..Autrement dit, la formule actuelle des congrès de Lyon, de Bordeaux ou d’ailleurs correspond à un état premier qui était voué à évoluer. En effet, du fait même de la mode des congrès, il était logique que s’instaurât un nouveau modus vivendi, qui se délestât de certains échafaudages des débuts. Or, les choses se sont figées et l’on annonce des congrès « bas de gamme » qui n’ont pas le savoir -faire des congrès de référence. C’est une stratégie courante des imitateurs d’évacuer les aspects les plus sophistiqués du modèle suivi pour pouvoir annoncer leur succès mimétique. Le congrès astrologique, en effet, est d’abord marqué, selon nous, par une tension vers l’unité, non pas seulement le fait de se retrouver dans un même lieu et un même temps mais d’avancer dans les convergences intellectuelles car il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Cette quête d’unité impliquait en effet une certaine décantation des discours tenus par les uns et les autres, le retour à l’essentiel, c’est-à-dire à ce qui était commun par-delà les différences. Chaque congrès, dès lors, devait être un événement non pas seulement du fait de la présence de tel ou tel astrologue sur le programme mais par le travail accompli tout au long du dit congrès, d’où notre préférence, par la suite, pour le mot « colloque », à savoir non pas seulement être ensemble mais parler ensemble. Or, force est de constater que les « nouveaux » congrès allaient prendre de plus en plus une dimension pédagogique : on venait pour apprendre, d’où des cours magistraux. Le public était certes plus nombreux-et disposé à payer plus cher- mais il s’agissait plus de consommateurs que de chercheurs. Il ne fallait surtout pas « cracher dans la soupe » car cela n’était pas bon pour le commerce. C’est donc la qualité même du public qui avait changé et donc son attente, sa demande. Mais l’on n’en gardait pas moins le pavillon « congrès », affirmant ainsi une continuité assez superficielle. Les interventions devenant plus longues, leur nombre déclinerait d’autant et le nombre d’astrologues de haut niveau présents en un même lieu décroitrait logiquement, ce qui nuirait à la représentativité de telles manifestations, auxquelles on finirait par préférer les forums sur minitel puis sur Internet, le congrès tendant à n’être plus qu’une enveloppe vide, un fait purement social de retrouvailles annuelles ou bisannuelles, avec une très forte prédominance féminine qui n’était nullement sensible au cours des quinze premières années de l’ère des congrès(1975-1990). Il nous apparait que la pensée astrologique s sera peu à peu sclérosée du fait du remplacement, de facto, de nos congrès devenus marginaux par de grandes messes au Palais des Congrès, étrangement placé face à l’Hôtel Méridien de la Porte Maillot qui avait accueilli le congrès de septembre 1974, un quart de siècle plus tôt. Revenons à la façon dont cette ère prit forme. On a dit qu’il y avait eu le congrès de 1974 qui s’inscrivait dans une série déterminée par l’australienne Julienne Mullette (Sturm), passant d’un pays à l’autre comme en 1935-1937, on était dans le cadre de congrès « internationaux » organisés par une plateforme allemande animée par Hubert Korsch.. Or, en 1975, nous fîmes sécession avec le CIA (Centre International d’Astrologie) pour créer le MAU (Mouvement Astrologique Unifié) et dans la foulée, nous décidâmes d’organiser un congrès international pour le mois de décembre. La suite appartient à l’Histoire du milieu astrologique du XXe siècle. Nos congrès, il est bon de le souligner, ne se cantonnèrent nullement à Paris mais sous diverses formes, avec divers partenaires, à l’étranger, à Genève, Madrid, Londres, Bruxelles, Tournai, Tel Aviv (Petah Tikva) ou Luxembourg, sans parler des congrès provinciaux, à Lyon, Nice, Amiens, Toulouse, Metz, Lille, Dijon, Montluçon, Orléans, Toulon, Saint Maximin, Lumbin, Tours, Nantes, Reims, Rouen, pour ne mentionner que ceux tenus jusqu’en 1990. C’est dire que la décennie suivante avait été préparée et précédée par quinze années d’intense activité en termes de congrès. On rappellera qu’en 1985, la Fédération Française d’Astrologie (FFA) de Danièle Rousseau, organisa à Cannes, un congrès, dans la tradition que nous avions établie. Peut-on séparer la dimension sociale d’une communauté de la dimension intellectuelle ? Selon nous, ce qui constitue le socle d’une communauté, c’est la référence à un même modèle, quand bien même serait-il décliné, appliqué de diverses façons. Or, le congrès aura eu cet effet pervers de proposer un nouveau socle, se situant dans la sphère sociale et n’exigeant pas la recherche d’un savoir matriciel recentré, ressourcé. Or, selon nous, en dépit des apparences, le milieu astrologique se retrouve autour du mot Astrologie, autour de la pratique des « thèmes » mais il n’est pas parvenu à dégager un véritable fil directeur, une structure cyclique recentrée, ce qui conduit à ne pas laisser assez de liberté aux astrologues, dès lors que l’on confond les structures et les solutions conjoncturelles qui ont pu prévaloir à telle ou telle époque mais qui ne font pas pour autant foi. Dès lors, par-delà la problématique du « congrès », nous lançons, quarante ans plus tard la problématique du « modèle ». Cette ère de 40 ans allait prendre fin du fait du désir d'Halbronn de ne pas s'enfermer dans un ghetto et de jouer à partir de 2014 la carte de l'interdisciplinarité avec la création du blog NOFIM et de vidéos traitant des sujets les plus divers.(sur YouTube /téléprovidence) IV L'ère FDAF (2014 et au delà) avec Marc Brun. Marc Brun Président actuel marc.brun@fdaf.org Il a repris le flambeau de la présidence après le retrait d’Alain de Chivré. Il est aussi responsable du site et ce militant de la première heure l’actualise régulièrement et l’alimente avec infos, articles, dates de naissance en lien avec l’actualité, calendrier de manifestations autour de l’astrologie dans toute la France, etc… C’est parce qu’il voit, entend et sait tout qu’il rédige aussi notre gazette mensuelle « L’Astro Gazette de la FDAF ». Il organise régulièrement des échanges, des ateliers et des conférences en visio avec Zoom. Il met ses remarquables qualités diplomatiques au service de l’association… et trouve encore le temps de cultiver pour l’ensemble de la profession l’humour qui lui fait parfois cruellement défaut ! La FDAF a adopté notre modéle des congrès régionaux et ainsi que la diffusion VIDEO Quant à l'Annuaire, il reprend la responsabilité de nos Guides successifs. Présentation de la FDAF carte France avec loupe Annuaire des Astrologues FDAF calendrier AGENDA Astrologique Toutes les manifestations autour de l’astrologie À Paris comme aux 4 coins de France et au-delà…! horloge zodiacale Ressources & Publications Découvrez notre gazette mensuelle, notre revue équinoxiale, nos vidéos, notre sélection de livres… Modules Fdaf Approfondissement et découverte de l’Astrologie Notre charte Tous les astrologues adhérents se sont engagés sur notre code de déontologie Adhérer Informations & Formulaires d’adhésion à la Fédération Newsletter S’inscrire à notre gazette mensuelle gratuite Observation : on note la similitude entre les patronymes Halbronn et Brun. Mais la forme BR se trouve chez Brahy et chez Barbault, tout comme chez Reinhold Ebertin (1901 1988), le grand animateur de l'Astrologie d'outre Rhin. "La mère de Reinhold Ebertin, Frau Elsbeth Ebertin (en) (1880-1944), était elle-même astrologue ; depuis 1917, elle a rédigé un almanach prophétique, Ein Blick in die Zukunft (Un regard dans l'avenir), almanach par lequel, grâce à son habileté publicitaire, elle a véritablement éveillé l'intérêt populaire de l'Allemagne pour l'astrologie Reinhold Ebertin a quant à lui fondé une maison d'édition à Aalen (Wurtemberg), ville où, depuis 1948, il a organisé des congrès annuels, dont il rendait compte dans son Kosmobiologisches Jahrbuch[2]. Bien que le terme Kosmobiologie ait été précédemment employé par le Dr Friedrich Feerhow et le statisticien suisse Karl Ernst Krafft (de) dans un sens plus général «pour désigner cette branche de l'astrologie travaillant sur des bases scientifiques et ancrée aux sciences naturelles» le terme cosmobiologie fait maintenant le plus souvent référence à l'école d'astrologie fondée par Ebertin. Ebertin rejette la croyance aveugle au fatalisme astral. « Pour lui, le facteur cosmique n'est qu'un facteur parmi d'autres, tout aussi importants, tels le patrimoine héréditaire, le milieu, l'éducation, etc. » Depuis la mort de Reinhold Ebertin, son fils, Baldur Ebertin, lui a succédé en tant que chef de file de la cosmobiologie" JHB 22 07 25"