Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 15 juillet 2016

Jacques Halbronn Astrologie du continu ou astrologie des balises?

Astrologie du continu ou astrologie des balises?
par Jacques Jacques Halbronn


Les astrologues semblent avoir calqué leur approche de l’astrologie sur le découpage des saisons: ne situe-t-on pas en effet, dans la pratique courante, le printemps entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’Eté ou l’Eté entre le solstice d’Eté et l’équinoxe d’automne et ainsi de suite? Mais est-il bien raisonnable de procéder ainsi? De même une maison se situe t-elle entre deux pointes ou bien autour d’une certaine cuspide? D’aucuns nous objecteront que si l’on s’en tient aux seuls points, on ne couvrira pas la totalité de l’espace-temps existant! Mais précisément, en quoi est-ce là une si évidente nécessité que de procéder ainsi? Notons par ailleurs que le fait de se dire de tel ou tel signe tombe également dans ce travers d’autant que nombreux sont les astrologues qui considérent que tel astre est dans tel signe jusqu’à la dernière minute du dernier degré. On voit bien à quel point l’astrologie est écartelée entre ces deux voies, quitte d’ailleurs à être tentée de les combiner sans grand état d’âme.
Que dire de ce glissement qui n’ accorderait au point qu’une importance assez secondaire, privilégiant ce qui s’étend d’un point au suivant..?
Evidemment, le fait de passer du point au segment, multiplie considérablement le champ de telle ou telle configuration. Prend-on ce faisant moins de risques? Ce n’est pas si sûr car étirer considérablement une prévision, cela peut aussi bien la metre en porte à faux que lui permettre d’être confirmée à bon compte!
Mais l’astrologie n’est nullement la seule discipline à souffrir d »une telle pathologie consistant à élargir, à englober absuivement ce qui n’a pas à l’être..
Il nous a fallu beaucoup de temps pour renoncer à de tels expédients, voire d’en prendre seulement pleinement conscience! Avouons qu’en étendant l’orbe d’une configuration au point de vouloir absolument remplir l’espace existant entre deux points, permet de s’accorder plus de chances de réussite! Mais n’est-ce pas aussi une façon de sauver un mauvais modéle par de mauvais procédés?
Certes, les partisans du thème astral argueront de la nécessité d’une telle extension, sans laquelle tant de cartes du ciel deviendraient illisibles, faute de connexions bien ajustées. Mais comme on le sait peut être, nous ne sommes nullement un partisan du thème, du moins selon sa pratique courante et pensons que l’astrologie doit fixer des dates et ne pas se faire fixer une date, que ce soit celle de la naissance ou celle de tel ou tel « événement ». Au fond, l’astrologie est avant tout comptable de son propre systéme et n’a pas à expliquer tout ce qui se passe dans le monde au prix de la planche à billets, à la façon d’un Roger Héquet qui est le Law de l’astrologie du XXIe siècle, (cf les finances en France sous la Régence)
Désolé, mais selon nos exigences, l’idée même de se dire né sous un certain signe n’est pas recevable si cela veut dire dans un certain espace allant du début d’un signe au début du suivant. D’ailleurs ne dit-on pas naitre sous une bonne étoile, donc sous un certain point, une étoile n’étant ni un signe ni a fortiori une constellation, laquelle est une suite d’étoiles! D’où l’importance que nous accordons d’ailleurs aux étoiles fixes royales et à leurs aspects avec Saturne.
Le cas du « signe » ascendant est intéressant: en fait, à la base, il s’agissait de l’étoile fixe se levant à l’horizon, que l’on pouvat voir alors (d’où le mot horoscope, scope signifiant voir en grec, comme dans microscope. On aura fini par renoncer aux étoiles pour leur préférer des constellations (ou assemblages d’étoiles), donc des espaces et non plus des points, puis on sera passé au zodiaque tropique encore plus abstrait. En effet, ce ne sont les sept astres du Septénaire qui auraient pu suffire pour baliser toute une journée. Rappelons qu’il y a infiniment plus d’étoiles que de planétes, même en considérant comme telles les luminaires!
Probléme épistémologique:  continu ou discontinu? Ligne ou point? Nous penchons en faveur des balises, des relais,
Balise -(selon Larousse) ;
  • Dispositif destiné à signaler un danger ou à délimiter une route, une voie de navigation maritime ou intérieure, ou de circulation aérienne.
  • Mire disposée au sommet d’un arbre ou d’une perche pour permettre d’effectuer des visées de triangulation.
  • Piquet ou perche fiché sur le terrain pour matérialiser le tracé d’une route, d’un chemin de fer, d’un canal en construction.
La notion même de signal nous semble en effet d’ordre ponctuel et entre ces repéres, il y  a une certain marge de liberté.
En conclusion, nous préconisons dans ce « livre blanc » de l’astrologie l’abandon d’une astrologie des segments allant d’un point à un autre pour une astrologie articulée sur ces seuls points et ne se sentant pas concernée par ce qui se passe entre ces points, ce qui la rend ainsi bien plus falsifiabn mettant la barre trop bas, on finit par sauver la mise astrologiquie de tout un chacun.



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