Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 10 décembre 2021

Jacques Halbronn Retour sur Aquarius ou la NOuvelle ère du Verseau 1979 et sur l'Astrologie selon Saturne, 15 ans après

Jacques Halbronn Retour sur Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, 1979 et sur l'Astrologie selon Saturne, 15 ans après Il y a un peu plus de 40 ans paraissait un ouvrage collectif, issu d'un Colloque tenu en septembre 1977, à Paris. Ces Actes de colloque (oragnisés avec la Revue de Roger Faloci, Lautre Monde-auront fait date quant à la qualité des contributeurs, dont certains n'avaient d'ailleurs pas participé à ces rencontres. Ce fyr d'ailleurs un esquisse de nos Guides Astrologiques à partir de 1982, puisque chaque auteur avait fourniu une présentation de sa carrière. Il nous a semble intéressant d'examiner un tel corpus avec le recul de quelques décennies, ce qui est toujours une bonne chose, d'autant que nous avons quelque peu passé le cap fatidique de l'An 2000 qui occupait les esprits à l'époque. Mais commençons justement par donner une liste exhaustive des collaborateur, dans l'ordre de la "table des matières": Andrée Petibon, Jacques d'Arès, Robert Amadou, Fernand Schwarz, David Williams, Jean Charles Pichon, Christian Meier Parm, Jean Phaure, M. L. Chaterji, Hans Andersen, Gustave- Lambert Brahy, Jean Sendy, Julierre Du Rouchet, Jean Hoyoux, Michel Villeneuve, Catherine Aubier? Germaine Holley, Jacqueline Bony-Belluc, Krista et Hecto Leuck, André Delalande, Serge Hutin avec Henri Caillaud, Max Lejbowicz, Alexander Ruperti, Pierre Heckel, Blanca Hernandez Lupion, sans oublier Raymond Abellio. François Gibelin (Rossi), Paul Roland, R. Ripert, Jean Paul Bourre, Arnold Waldstein, Daniel Giraud plus une table ronde dirigée par nous même, avec Guy Leclercq, Jean Bromennac, Arthur Le Bau, André Gauthier Walter pour ne citer que ceux qui n'avaient pas été mentionnés par ailleurs. Cette table ronde nous apparait comme d'un intérêt tout particulier. Force est de constater certaines absences comme celle d'un André Barbault. On rapprochera ce Colloque de celui que nous tiendrons en 2004, entièrement filmé et accessible sur notre chaine You Tube Téleprovidence, 25 ans plus tard dont la liste des participants fut également imposante, même si l'on constate l'émergence d'une autre génération. ,Là encore, l'on remarque, en quelque sorte, des absences, comme celle de Barbault, une fois de plus, dont nou s étions la "bête noire"ce qui contribua à le marginaliser. On notera qu'une telle participation dans les deux cas diffère remarquablement des Colloques organisés par Yves Lenoble -et non filmés- entre 1990 et 2003 ne réunissant qu'une poignée de chercheurs face à une salle composée d'étudiants. Il est clair qu'un tel Colloque pouvait s'avérer dérangeant en ce qu'il touchait à des points essentiels de la doctrine astrologique/ Essayons de faire le point sur cette question sensible du Zodiaque. Pour commencer, l'on notera qu'André Barbault, en dépit de la publication des Editions du Seuil avec ses 12 livrets, avait totalement mis de côté un tel débat puisque, avec son frère ainé, Armand, il avait élaboré une astrologie qui entendait s'en émanciper à tous égards avec sa théorie des conjonctions planétaires, qui n'y accordait plus le moindre rôle, les aspects prenant la place des signes, en tant que facteurs structurants. N'y avait-il pas en effet double emploi même si le dispositif des Dignités planétaires figurant dans la Tétrabible de Ptolémée, reliait structurellement planétes et signes? A entendre Barbault, il convenait de ne pas s'encombrer du passage des planétes dans les signes, ce qui évitait et évacuait le débat sur la précession des équinoxes, pourtant à la base de la théorie des Ere précessionnelles, au coeur d'Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau. On ajoutera une mise à l'écart des étoiles fixes par dessus le marché par delà la question des constellations. Il ne restait plus en lice, dans l'astrologie selon Barbault, que les planétes, mais pas seulement celles connues de toute antiquité mais les "nouvelles", confortant l'idée d'une astrologie "moderne" au fait des avancées de l'astronomie. Tout cela permettait d'être en prise avec diverses critiques adressées à l'astrologie, quitte , au demeurant, à force, à la rendre impuissante. En tout cas, une telle astrologie avait le mérite stratégique de renouveler le débat et d'échapper aux attaques habituelles de la pârt notamment des astronomes comme Paul Couderc, auteur d'un Que Sais je (aux PUF) dans les années cinquante, sur l'Astrologie. Avec son indice cyclique Barbault irait encore plus loin en ne tenant plus ,compte de l'identité des planétes, toutes placées sur le même pied, indifféremment; en quelque sorte dépersonnalisées. Or, nos travaux sur le cycle de Saturne montreraient au contraire qu'il importait de regarder du côté de l'écliptique sinon du Zodiaque avec ces passages de Saturne autour du point vernal et non en faisant appel à un autre partenaire planétaire. En effet, avec Barbault, c'était toute la cyclicité astronomique qui se trouvait bousculée. D'une part avec le cycle Saturne Neptune qui ne respectait nullement les données numériques propres à l'agencement du systéme solaire. Selon la planéte associée, Saturne changeait de durée de cycle : 36 ans pour Saturne Neptune, 20 ans pour Jupiter Saturne alors que son cycle était de 28 ans environ , ce qui la reliait aux 28 jours de la Lune (cf aussi la Loi de Bode) et par ailleurs, l'indice cyclique brouillait allégrement l'ordre des révolutions planétaires. On était donc loin, au final, avec Barbaut, d'une quelconque orthodoxie astronomique ou mythologique, ce qui le distinguait des recherches d'un Jean Pierre Nicola et sa théorie des Ages. Mais revenons à Aquarius et au débat lancé notamment dans la table ronde par Guy Leclercq. On butte selon nous, sur une question de méta-langage, c'est à dire à la terminologie utilisée par les astronomes et qui en elle même n'a aucune prétention scientifique pas plus que le nom des rues. Si les astronomes ont jugé bon d'emprunter au cycle des saisons la série des 12 signes zodiacaux, liés aux 12 rencontre soli-lunaires au cours d'une année terrestre, était ce une raison pour que les astrogues en tirent le parti que l'on connait et de même pour ce qui est du nom des planétes? Et en ce sens, André Barbault n'avait pas tort de n'y pas y attacher trop d'importance. Mais fallait-il, pour autant, jeter le bébé avec l'eau du bain et notamment le référentiel saisonnier à base des axes des équinoxes et des solstices, divisant l'année non pas en 12 mais en 4? Et d'ailleurs, la mise en évidence de la précession des équinoxes ne témoignait-elle pas d' un certain intérêt pour les dits axes? De la part de qui? Des astronomes ou des astrologues? A priori, les astronomes n'avaient que faire du cycle saisons et de la précession qui l'affectait. C'était donc une affaire pour les seuls astrologues. Cela nous renvoie à l'importance du 4: 4 saisons mais aussi 4 temps soli-lunaires marquant notamment le calendrier juif, avec la célébration du "premier du mois" lors de chaque nouvelle Lune (néoménie). Le 7 ressortait avec les 4 semaines et comme on a vu plus haut, ces mêmes chiffres se retrouvent avec Saturne et l'on pense au Songe de Pharaon avec 7 vaches maigres devorant 7 vaches grasses et selon l'interprétation de Joseph (Livre de l'Exode), cela signifiait deux périodes de 7 années, soit un demi- cycle de Saturne. L'on sait aussi que dans la Bible, existe un rapport entre le jour et l'année, qui est celui de la Lune et de Saturne.(cf aussi les directions secondaires en astrologie) C'est tout cela que nos travaux sur Saturne (15 ans après la sortie d'Aquarius) mettait en branle sur cette simple observation que certains événements marquants se produisaient avec Saturne passant dans la même région du ciel, abstraction faite de tout aspect avec une autre planéte. JHB 10 12 21

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