Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 7 décembre 2021

Jacques Halbronn Des 4 semaines lunaires aux 4 semaines de Saturne

Jacques Halbronn Des 4 semaines lunaires aux 4 semaines de Saturne Le rapport numérique entre le cycle de la Lune et celui de Saturne a déjà été signalé mais il importe de l’approfondir dans le sens d’une astrologie « selon Saturne » et plus largement dans l’idée d’un systéme solaire relevant d’un »dessein intelligent’ lequel aura reformaté le matériau premier. En effet, les « analogies » entre la Révolution de la planéte Saturne et notre satellite n’indiquent elles pas un arrangement particulier , « sur-naturel », c’est à dire ne relevant pas directement d’un processus « naturel »? Pour nous, la Lune tout comme Saturne ne doivent pas être mis sur le même plan que les planétes gravitant autour du Soleil: Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, ces astres n’étant pas censés concerner l’astrologie qui nous intéresse et qui n’est pas celle de Michel Gauquelin lequel a retenu Mars, Jupiter et Saturne, du moins dans un premier temps. Par ailleurs, les planétes au delà de Saturne ne feraient pas partie du « ciel » astrologique (Uranus, Neptune, Pluton, le groupe « T » chez Jean-Pierre Nicola). Il nous faut ajouter un troisiéme vecteur, à savoir le cycle des 4 saisons, lequel a vocation à baliser le cycle de Saturne, alors que ce sont les rencontres de la Lune avec le Soleil qui structurent son cycle (Nouvelle Lune, Pleine Lune plus les deux « demi-lunes »). Etrangement, bien des astrologues s’intéressent plus aux 12 signes qu’aux axes équinoxiaux et solstociaux qui en constituent l’armature. Ils semblent plus à leur aise face aux signes couverts par les triplicités et quadruplicités sans parler de leur symbolisme (cf notre étude dans le Grand Livre du Sagittaire, Ed Sand & Tchou 1980). Rappelons que le 7 se retrouve dans les cycles de la Lune et de Saturne, si l’on divise 28 par 4, ce qui donne respectivement 7 jours et 7 années, analogie que l’on retrouve dans la Bible: un jour pour un an ainsi qu’en astrologie avec les directions dites « secondaires », la position des astres tant de jours après la naissance permettant de décrire le climat dans lequel la personne concernée se trouvera tant d’années après la naissance. L’on sait le rôle attribué à la Lune pour ce qui est du calendrier et notamment des 12 mois, ce qui aura impacté la division en 12 de l’écliptique, donnant naissance au Zodiaque et aux constellations. L’on rappellera aussi l’interprétation par Joseph du songe de pharaon à propose des 7 vaches maigres dévorant 7 vaches grasses, que l’on traduit, dans le Livre de l’Exode, comme signifiant autant d’années. L’idée selon laquelle,le cycle d’une planéte devait être divisé par 4 sur la base de ses « transits » sur les axes équinoxiaux et solsticiaux n’aura guère intéressé le milieu astrologique, depuis que nous l’avions exposée dès 1976 dans Clefs pour l’astrologie, voilà plus de 45 ans. On lui aura préféré,jusqu’à présent, les conjonctions de planéte à planéte.Quant à l’idée selon laquelle, seule Saturne serait opérationnelle en astrologie(cf L’astrologie selon Saturne, 1994), elle n’aura pas non plus retenu l’attention, depuis près de 30 ans parmi les chercheurs en astrologie tant en France qu’ailleurs. Il est vrai qu’avec la découverte de transsaturniennes, l’attention vouée à Saturne devait décliner,détroné qu’il était par Uranus en 1781. C’est ainsi que les périodes de 7 ans en 7 ans ne se seront pas non plus imposées. En fait, il n’est plus possible de parler de l’astrologie au singulier dans le genre « l’astrologie est ou n’est pas une science » car de quelle astrologie est-il question? Pour nous, il ne s’agit pas de moderniser l’astrologie par des apports techniques ou astronomiques mais bien dans une démarche critique au regard de l’Histoire des textes:quels emprunts, quelles additions? Nous avons montré que le dispositif exposé dans la Tétrabible de Ptolémée (IIe siècle de l’ère chrétienne), avait été perturbé par l’insertion de Saturne au sein de la série planétaire. Or, Saturne doit être mis à part en ce qu’il doit jouer un rôle central, qui aura généralement été dévolu au Soleil passant d’un signe à l’autre. L’approche critique que nous pronons consiste à comprendre le bon mode d’emploi du systéme solaire, en séparant en quelque sorte le bon grain(Saturne) de l’ivraie(les autres planétes) comme on sépare un fruit de sa « peau », qui n’est pas comestible. Il ne s’agit donc pas d’ajouter mais de soustraire, d’élaguer, de délester,de réduire en suivant le principe de parcimonie et d’économie (de moyens) d’Occam. L’observation quotidienne du ciel nous enseigne l’importanced du 4 avec les 4 temps de la Lune et en ce sens, le passage de la Lune vers Saturne est tout tracé avec la présence du 4 et du 7. Contrairement à ce que l’on a eu l’occasion d’entendre, c’estle passage du 6 au 7 qui est dépassement de la Nature et non celui du 7 au 8. De même, la Création ne s’est pas faite en 7 jours mais en 6,le septiéme jour ayant une autre dimension, d’où le Shabbat(en lien avec Saturne) et étant traité à part, au début du chapitre II du Livre de la Genése. JHB 05 12 21

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