Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 9 décembre 2021

Jacques Halbronn Son rapport à l'astrologie. 1969-1971

Extrait de ‘La Fécondation Autobiographie 1969 72 Pâques 1972 ; Tignes/ « Ayant pris l’habitude de vivre à Jérusalem dans une ville que je connaissais à fond, je me mis à explorer Paris, dont je n’avais qu’une connaissance schématique à travers…. les plans de métro. La gréve de l’Université dura jusqu’en décembre, ce qui me permit de recruter quelques étudiants en philosophie, une génération de plus, et je parvins, durant un temps, à leur donner des cours réguliers. Je recontactais les milieux astrologiques mais aussi les milieux spirites, certains centres combinant les deux activités. L’année scolaire 69 -70 fut donc orientée vers l’hindouisme, le yoga et la nécromancie. Je me promenais avec les photos d’arrière grands parents et je connaissais tous les prénoms disponibles », c’est-à-dire que le medium proposait le plus souvent un prénom (voire une initiale) et les personnes dans la salle qui se sentaient concernées levaient la main. ‘J’ai un François ». « Moi aussi ». Mais je profitais, semble-t-il davantage de certains cours sur la Méditation, donnés en plein après midi devant un auditoire de dames désoeuvrées. On nous disait de dompter le mental, d’éviter d’être envahi par des pensées vagabondes ; il fallait faire le vide en soi. Chaque soir, je m’asseyais en tailleur sur mon lit et me mettais à l’œuvre. Il était aussi question de l’éveil de la Kundalini. Je crois que je parvins à cet éveil, une sorte de courant, à volonté me traversait tout le corps et circulait de haut en bas. Puis, un jour, à force d’entrainement, ce courant me sortit par le haut de la tête, hésitant d’abord, si bien que le circuit se complexifia Toutefois, dans certaines occasions, certaines sensations se produisaient spontanément, le milieu de mon front – le troisiéme œil- me chatouillait avec insistance. J’en arrive à l’essentiel, à la révélation de Paramahamsa Yogananda, l’auteur de l’Autobiographie d’un yogi, Je ne sais toujours pas qu’en penser. A l’une de ces réunions, en décembre 69, une voyante me déclara qu’un Maitre puissant s’occupait de moi. Je n’avais auparavant jamais entendu parler du Grand Yogi mort en 1952. A cette époque, je ne vis rien de mieux que de me précipiter chez un libraire. Mais. Quelques jours plus tard, mes pensées subirent la plus grande révolution de leur histoire (11 décembre 71). Je rentais d’une réunion d’astrologues et je réalisai mon rêve caché. J’avais vainement tenté de codifier le systéme des Dignités sur la base de l’ancien systéme et j’avais toujours trouvé des résultats décevants. J’avais tenté déjà de compléter celui-ci en assignant deux signes à chacune des 12 planétes, ni plus ni moins. Je n’avais pas osé remettre en question la Tradition, sachant que le juste milieu entre le respect sclérosant et la fantaisie est difficile à obtenir. J’ai raconté autre part la genése de cette découverte-clef. Tout le travail qui allait s’accomplir dès lors ne ferait que dépendre de cet événement, même s’il me faut souligner que d’autres découvertes suivirent qui dégagèrent des perspectives difficiles à imaginer au premier abord. Au mois de Janvier, l’idée me vint qu’il fallait garantir la primauté de la découverte. Ce fut le commencement d’une habitude sacro-sainte qui consistait à cacheter une grande enveloppe et à remonter le Boulevard Arago jusqu’à la Société des Gens de lettres, contre la somme de 20 F. On me remettait un reçu (…) Mes tentatives pour faire connaitre mes théories dans les milieux astrologiques échouèrent malgré quelques espoirs fous. D’ailleurs, il allait me falloir des mois et des mois avant d’exploiter de façon satisfaisante les idées de base. Comment se présentait alors mon travail ? Sous la forme de fascicules de quelques feuillets constituant une cellule autonome. Faire de ces multiples analyses une synthèse, un livre, allait constituer un de mes plaisirs les plus intenses. Fin mai 70, je crus naivement en avoir fini et je déposais mon manuscrit chez Plon. Ce nouveau contact avec les éditeurs (…) ne donna rien. On garda ,sans le lire, mon travail jusqu’en septembre. Mais cela n’avait guère d’importance car chaque fois que je confiai mon manuscrit à quelqu’un, cela occaionnait un surcroit d’activité, des remaniements multiples jaillissaient. Cela s’explique aisément.-(…) Vint mai 71, je fis la connaissance du secrétaire d’un mouvement astrologique assez marginal, la Société des Amis de Dom Néroman, ce dernier dont j’avais étudié l’œuvre jouissait d’une dévotion unique de la part de ses partisans (il était mort en 1953). Ce fut l’occasion d’un retour foudroyant à l’astrologie. Je repris des analyses que j’avais considéré comme définitives et les remanais , les dépoussiérai.-(…) J’avais rapproché d’une part les couleurs des astres et celles des racesn d’autre part, les planétes supérieures et lentes à l’élite de l’Humanité. Un moment, la création d’un petit groupe fut envisagée puis, tout d’un coup, il n’y eut plus rien. J’avais été à deux congrès d’astrologie, l’un à Aalen en aout 71, l’autre à Bruxelles en décembre 71. J’avais entamé une offensive énergique pour que mon nom, sinon le fond même de mon travail, fût connu.J’avais réussi sur ce plan. Les vacances en Allemagne me firent connaitre des astrologues allemands et américains. J’avais emporté mon manuscrit mais il faut croire que sa forme n’était pas encore assez séduisante pour qu’une personne le lise du début à la fin. Un de mes meilleurs souvenirs fut un exposé de mes thèses que je fis à trois astrologues pendant qu’une dirigeant américaine donnait à l’étage supérieur une conférence. »

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