Jacques Halbronn Pathologie de l'epistémé L'Astrologie malade de ses signifiants qui occultent ses signifiés! La médecine Barbault

Jacques halbronn Pathologie de l'Epistémé L'astrologie malade de ses signifiants qui occultent ses signifiés La médecine Barnabult Selon nous, le drame épistémologique de l'Astrologie tient au fait qu"elle se sera coupée de ses fondements en raison de l'emprise du symbolisme tant zodiacal que mythologique. I L'emprise zodiacale La division saucissonnante en 12 de l'écliptique plombe l'Astrologie en ce qu'elle fait écran avec son rapport au cycle saisonnier, ce qui pose plus généralement la question du rôle toxique du signifiant. Il importe que l'astrologie se ressource à partir des axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui le ferait passer du 12 au 2, ce qui est ergonomiquement bien préférable et la désenclaverait sur le plan transdisciplinaire. L'astrologie se sera crue contrainte de développer une exégése pléthorique à base 12. André Barbault se sera efforcé de l'émanciper d'un tel joug mais il aura jeté le bébé avec l'eau du bain en allant jusqu'à renoncer à tout encadrement du parcours des planétes (sur l'écliptique) en préférant se contenter des combinatoires entre planétes. II L'emprise mythologique De même, Barbault aura t il renoncé à tenir compte du nom des planétes au point d'opter pour un traitement strictement quantitatif tel que les conjonctions qui se forment entre elles. Mais ce faisant, il s'obligeait à prendre en compte 5 planétes, au delà de Mars : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton , ce qui comprenait 3 planétes inconnues des Anciens et invisibles à l'oeil nu! Ce faisant, Barbault ne disposait plus d'un cadre fixe, ayant déjà éliminé la structure fixe des saisons, les rencontres entre planétes générant un ensemble n'offrant plus de structure récurrente sinon dans le très long terme, se privant ainsi, notamment du cycle de Saturne comme fer de lance de la cyclicité astrologique (cf notre Astrologie selon Saturne). On observe donc que le reméde, la solution préconisés par Barbault auront en quelque sorte tué le malade et abouti à un signifié indéchiffrable. D'ailleurs, la grande majorité des astrologues aura fini par en revenir aux critères symboliques, à savoir les données zodiacales et mythologiques, qui sont autant de signifiants coupant l'astrologie de ses signifiés fondamentaux que sont les axes saisonniers et le cycle de Saturne en binome avec le cycle de la Lune, sur ue base de 28 jours/ans. A ce propos, Barbault, dans les années 50 aura dirigé des volumes autour des couples Soleil Lune, Jupiter Saturne, Uranus Neptune, à savoir des astres aux orbites voisines, se suivant dans le ciel au lieu de privilégier le couple Saturne-Lune qui encadre le septénaire, avec l'astre le plus lent et l'astre le plus rapide de la série . Le dispositif des maitrises situe justement la lune et Saturne aux antipodes, à commencer par l'axe Cancer-Capricorne, soit solstice d'Eté versus Solstice d'Hiver. En fait, l'astrologie aura été engorgée par un apport inutile de planétes; du fait d'un rapport planéte- signe (cf la Tétrbible de Ptolémée IIe siècle après JC).puisqu'il fallait que tout signe soit associé à une planéte., au point d'attendre que les astronomes mettent en évidence autant de planétes que de signes! C'est dire que la relation planéte-signe aura été fatale à l'astrologie en produisant un excés de signifiants pour rendre compte d'un signifié anthropocosmologique des plus simples: un cycle uniplanétaire et un écliptique structuré par les axes équinoxiaux et solsticiaux. JHB 02 12 23