jacques halbronn L'Astrologie, victime du zodiaque des astronomes

jacques halbronn L’Astrologie , victime du Zodiaque des astronomes Dans son ouvrage Clef du Zodiaque Albert Négre (1979 Rééd/. Flandre Artois; préface de Volguine) traite de l’importance du nombre 12 et s’efforce à exposer et à démontrer tout l »intérêt d’une telle subdivision tant pour ce qui est de l’écliptique que pour le mouvement durne (Maisons) Dans son Introduction, l’auteur déclare « L’interprétation astrologique repose essentiellement sur le symbolisme des signes du Zodiaque légué par la Tradition.(..) l’astrologue contemporaine, comme celle du Moyen Age, et qu’elle le veuille ou non contrainte de puiser au fonds traditionnel(…) Pour prouver la logique de la Tradition et partant sa valeur il est un moyen: retrouver l’origine des signes du Zodiaque. A aucun moment, Albert Négre ne s’interroge sur l’origine du symbolisme zodiacal lui même Aucune référence aux Travaux d’Hercule ou aux Très Riches Heures du duc de Berry qui sont un calendrier(Livre d’heures)des 12 mois de l’année, dérivés syncrétiquement des douze lunaisons/ Nous avons montré que les maitrises planétaires visaient à évacuer le symbolisme zodiacal en lui substituant un symbolisme mythologique tout en conservant la division en 12. L’auteur n’a pas cherché à connecter les 12 signes avec l’iconographie des almanachs, reprise sur le fronton de certaines cathédrales. Il ne parvient donc pas à connecter, sinon au prix d’artifices, le zodiaque avec les saisons. Et d’ailleurs, s’il l’avait tenté, il se serait aperçu que le Zodiaque des astronomes véhicule un symbolisme corrompu, notamment en ce qui concerne les signes d’automne avec la disparition du porc, notamment; Pour les astronomes, une telle dégradation est sans importance puisqu’ils ne s’en servent que pour localiser les astres dans le ciel , par le biais des constellations dites zodiacales alors que pour les astrologues, ce symbolisme déterminera et hypothèquera leur interprétation! Nous avons droit au final à un amalgame assez indigeste de divers paramétres! Le grand absent du la Clef du Zodiaque, c’est le binaire Equinoxes-Solstices occulté par du ternaire, du quaternaire, du duodénaire, binaire qui transcende le dualité météorologique des deux hémisphères Or, la véritable matrice dont l’astrologie a impérativement besoin est celle de l’EXOLS comme nous l’appelons. (contraction d’Equinoxè-solstice) Pourtant l’auteur ne manque pas de mentionner (p/ 39) la « précession des équinoxes » sans comprendre que la mise en évidence de ce phénoméne est révélatrice de l’importance accordée à l’axe équinoxial -et par ricochet à l’axe solsticial. D’ailleurs, l’auteur, dès son Introduction, reconnait (p. 3) son impuissance: » D’où celle-ci a-t-elle tiré ce symbolisme,? Nous l’ignorons (…) Ces connaissances étaient elles le fruit d’une Science supérieur (…) Autant de questions , autant d’énigmes probablement à jamais indéchiffrables ». Il est vrai que la genése d’un tel symbolisme met en évidence -on l’a souligné- un certain état de corruption et c’est encore dans les Travaux d’Hercule que l’on en trouve la matrice bien plus que dans les Livres d’Heures. Selon nous, les astronomes auront puisé dans un tel corpus corrompu pour baptiser – propduidant un méta-langage comme quand on distribue des prénoms aux rejetons d’une même famille à partir des saints du calendrier– leur découpage de la course des planétes sur l’écliptique et voilà nos astrologues adopter docilement un tel produit frelaté! = D’ailleurs, Négre dans son Introduction fustige (p. 4) les astrologues qui portent des coups à l’édifice traditionnel alors que lui- même passe à coté de la source des équinoxes et des solstices, la seule à laquelle une astrologie saine doit s’abreuver! Certes, l’on est en droit de reconnaitre un certain mystère dans l’origine même du phénoméne astrologique mais il n’est pas bon de trouver des énigmes là où il n’y en a pas! JHB 24 01 24