Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 31 janvier 2024

Jacques halbronn Réflexions autour du "traité d'astrologie moderne " de Léon Lasson Ed depaire 1954

jacques halbronn Réflexions autour du « Traité d’astrologie moderne » de Léon Lasson, Ed Depaire 1954 Cet ouvrage, rédigé dans la banlieue parisienne, à Neuilly sur Marne entre 1949 et 1954, parut à peu près en même temps que celui d’André Barbault, chez Grasset (Collection dirigée par Raymond Abellio) Défense et illustration de l’Astrologie L’auteur (1901-1989) se présente comme un cryptologue. C’est un des rares astrologues que nous ne sommes pas parvenus à rencontrer mais avec lequel nous avons correspondu à plus d’une reprise. il demeurait à Vallon Pont d’Arc. (Ardéche) On se souvient de lui par son Astrologie Mondiale parue à la veille de la Seconde guerre Mondiale (Ed Demain Bruxelles) annonçant inopînément « Quinze ans de paix pour l’Europe » mais aussi comme précurseur de Michel Gauquelin dans le domaine de la statistique astrologique avec « Ceux qui nous guident » Lasson signale que les planétes avancent dans le mouvement diurne en sens inverse de la numérotation des maisons, soit de la maison XII vers la XIe et non l’inverse. (cf pp/ 38-39) Selon nous, cette différence constitue un marqueur diachronique déterminant de l’existence de deux astrologies constituées à des époques différentes, avec des connaissances astronomiques considérablement distinctes, l’une ne maitrisant que le mouvement diurne et l’autre couvrant l’organisation du systéme solaire. Or le thème natal tel qu’on le pratique actuellement syncrétise ces deux plans. Rappelons que Michel Gauquelin se limita, de facto, à la première forme, primitive, d’astrologie, chacun organisée autour d’une croix (horizon méridien et équinoxes-solstices) Lasson semble vouloir croire (p. 59) que les signes « ont été baptisés de noms bizarre qui synthétisent souvent de façon parfaite les caractères qui sont propres à ces signes » Lasson utilise le mot « influence » (p. 62) à propos de l’astrologie mais est- ce directement dû à un processus environnemental « naturel » ou bien plutôt le dessein de relier des ensembles de façon artificielle mais néanmoins bien réelle comme pour la signalisation. Faut- il se contenter de parler d’ »analogie » ou bien faut il y voir l’application d’un « plan » bien établi? En ce qui concerne les attributions de planétes à des signes Lasson n’a pas compris qu’il s’agissait de remplacer le symbolisme zodiacal par un symbolisme mythologique et que l’on ne pouvait garder les deux approches faisant double emploi. Lasson parle des transplutonniennes (pp 78 et seq) qu’il appelle X ou Proserpine, Y ou (?) le nom de Vulcain n’étant pas encore de mise alors., le nom de Proserpine tenant à sa position zodiacale opposée à Pluton, associé à Pluton, son époux dans la mythologie gréco-romaine. En cela, il obéit à une logique voulant qu’il y ait autant de planétes que de signes (cf notre ouvrage Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers (1976) qui intégre cette idée) Lasson adopte (pp. 94 et seq) la présentation des types planétaires, ce qui se retrouvera à la même époque chez Gauquelin qui les raccordera à des catégories socio-professionnelles (en 1955 L’influences des Astres Ed du Dauphin) Nous signalions plus haut les correspondances instaurées, à un certain stade, entre signes et attributions mythologiques à la place des noms des signes, qui sont réduits à la portion congrue d’un méta-langage et de la même façon, on observe que ce même symbolisme mythologique diffusé au niveau scolaire de nos jours – ce qui aura probablement favorisé l’intérêt pour l’astrologie- sera appliqué pour désigner des métiers et constituer des totems corporatif. Mais il aura fallu de surcroit que les planétes soient baptisées à la sauce mythologique! On assiste donc à un syncrétisme de l’astrologie, de la mythologie, de l’hémérologie, de la division sociale, aux dépens du symbolisme proprement zodiacal même si celui ci resurgira bien plus tard dans les années trente du XXe siècle dans les média. La mise à l’écart de ce symbolisme explique le fait que l’astrologie se soit référée de moins en moins aux axes saisonniers (solstice/équinoxes) du fait que la mythologie n’en tient pas compte pas plus d’ailleurs que les Quatre Eléments qui constituent une autre façon d’évacuer les figures zodiacales, ce qui se justifiait d’autant plus qu’elles n’avaient même plus le mérite d’une corrélation cohérente avec les saisons, comme cela apparait quand on les compare à l’iconographie des mois de l’année tel qu’attesté dans les très riches Heures du Duc de Berry où notamment apparait un porc, complétement absent du dit symbolisme tel qu’il aura été mis en place pour les constellations par les astronomes. En effet, ce parent pauvre de l’astrologie aura été recueilli par les astronomes sous sa forme corrompue, ce qui explique précisément que les astrologues aient souhaité le remplacer. Ce qui montre que les rapports entre Astrologie et Astronomie doivent être révisés à la baisse et dès le temps de Ptolémée (Tetrabiblos) avec son exposé des maitrises planétaro-mythologiques. On nous objectera que le Zodiaque est marque par la mythologie mais on signalera que les 12 Travaux d’Hercule ne correpondent guère aux 12 constellations Zodiacales qui en sont une forme corrompue.

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