Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 18 janvier 2024

Jacqyes halbronn La pseudo-astrologie exposée dans le "S'initier à l'astrologie" d'Annick Maëlle (ed Eyrolle, 2004)

jacques halbronn La pseudo-astrologie exposée dans le S’initier à l’astrologie d’Annick Maelle (Ed Eyrolles 2004) L’ouvrage d’initiation à l’astrologie, paru il y a 20 ans, est emblématique des dérives dont aura souffert l’astrologie tout au longe du XXe siècle. L’ouvrage est ainsi décrit » Guide qui aborde les fondements de l’astrologie et donne les bases des grands principes astronomiques. Aide à monter sa carte du ciel, à interpréter les données, informe sur les pratiques à mettre en oeuvre pour établir des pronostics et présente les grands courants astrologiques. » Cette initiation a le mérite- si l’on peut dire- de présenter l’astrologie de façon assez typique et exhaustive. Rien n’y manque:on a droit aux Quatre Eléments Quadruplicités), aux « cycles », aux Maitrises planétaires, aux 12 signes, du zodiaque, aux 12 maisons ainsi qu’à tout le panthéon planétaire, planétes transsaturniennes inclues. Mais on n’y trouve pas en près de 200 pages de réflexion sur les équinoxes et les solstices, alors qu’il s’agit là de la matrice centrale de tout le « symbolisme » astrologique si ce n’est par le biais des « triplicités » (signes « cardinaux », « fixes », « mutables ») A la fin, on a droit à un résumé consciencieux (pp 173 et seq) des « grands courants astrologiques » tels qu’ils apparaissaient à l’époque avec notamment aucune référence à quelque cycle saturnien de 7 ans (cf L’Astrologie selon Saturne, 1994, Clefs pour l’Astrologie. Réed Seghers 1993)? Que penser, donc, d’une telle accumulation de classifications, de secteurs, de facteurs qu’il faudrait assimiler pour bien s’initier à l’Astrologie, selon l’auteur et l’éditeur? Un paragraphe est consacré à l’ »Histoire de l’astrologie » et à ses « Origines » (pp.10-11) L’auteur note : »Les Anciens utilisaient les luminaires et les cinq planétes connues. La découverte des transsaturniennes (..) devait apporter un souffle complémentaire à l’astrologie » Il est précisé « Les cycles planétaires agissant de manière irréfutable sur le plan collectif, leur étude ne peut qu’enrichir l’interprétatiob du thème individuel » Hommage est rendu à Ptolémée: Au IIe siècle, l’astronome Ptolémée rédigea le(sic) tétrabiblos qui permit de rassembler, de synthétiser et codifier les connaissances astrologiques » (…) L’astrologie occidentale actuelle se référe toujours à ces régles ». En fait, l’astrologie aura été marquée par une distanciation par rapport au cycle saisonnier du à l’emprise de l’astronomie qui n’en avait cure. Cela vaut pour les Triplicités qui classent les 12 signes sans aucun lien avec les saisons en leur assignant l’un des Quatre Eléments (Feu, Terre, Air, Eau), la preuve étant que cette présentation est structurellement decalée, en porte à faux puisque ne correspondant pas à la division ternaire propre aux saisons. Mais l’attribution de planétes et de dieux aux signes, crée un hiatus également avec les saisons: Page 37, l’auteur nous signale » Chaque signe est en correspondance avec une planète, voire plusieirs » Ainsi, tant les Eléments que les domiciles vont faire écran avec le cycle des saisons et sa portée symbolique. Mais un autre point va venir couronner ce divorce, à savoir les cycles planétaires, version Barbault qui n’ont même plus besoin de se référer aux signes zodiacaux. L’astronomie moderne va laisser sa marque : » Si nous admettons, note l’auteur, l’influence planétaire de ce qui nous entoure, comment réfuter l’action des planètes découvertes plus tard soit mais pourtant bien réelles » On n’est plus limités dès lors par le cycle de Saturne de 28 ans et l’on accéde à des cycles au delà de 100 ans comme ceux de Neptune et de Pluton. Qui ne voit là une surcharge de l’astrologie? Les éditions Marabout ont publié en 2021 »Astrologie pour révéler son potentiel. Energie zodiacale. Portraits de signes. Rituels de Saisons »(de Maheva- Stephan Bugni) L’ouvrage s’articule sur les 4 saisons et note pour chacune l’absence d’un des 4 Eléménts. Mais l’approiche est météorologique, ce qui fait que l’on y oppose notamment l’Eté et l’Hiver, en négligeant leur point commun, à savoir leur « solsticialité », critère qui permet de penser une astrologie binaire ne dépendant pas de la question de l’inversion des saisons dans les deux hémisphères et bien entendu l’on y trouve l’opposition entre le printemps et l’automne, en faisant abstraction de l’équinoxialité commune. Tout se passe, au fond, au prisme de cette littérature comme si l’on ne se souciait pas de remonter vers les fondamentaux, les véritables matrice, en se complaisant dans une pléthore de notions entassées, superposées, entrecroisées.. JHB 17 01 24

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