jacques halbronn Astrologie. Soleil en signe ou lunaison. Une cote mal taillée.

Jacques Halbronn Astrologie. Soleil en signe ou Lunaison, le décalage. Le tort de Rudhyar et à sa suite de Ruperti aura été de se brancher sur les lunaisons et non sur l’entrée d’une planéte dans un secteur saisonnier.(https://akali-astro.com/phases-de-lunaison/) Ce sont là deux façons d’appréhender le cosmos qui sont décalées l’une par rapport à l’autre. On note que le calcule de la fête chrétienne de la ¨Paque combine les deux paramétres sur Internet: «La formule simple pour la règle de Pâques est la suivante: Pâques tombe le dimanche qui suit la première Pleine Lune du printemps. Une Pleine Lune le premier jour du printemps compte aussi, sauf si la première Pleine Lune du printemps tombe un dimanche. Dans ce cas, Pâques est fêté le dimanche suivant » Du point de vue de l’astrologie, le découpage en secteurs fixes permet de baliser la course d’un astre. La tradition des « signes » liés au passage du Soleil se passe fort bien de la pleine Lune ou de quelque aspect de la Lune au Soleil. Et il est clair que le découpage de l’année par le passage du soleil d’un signe à l’autre, ne coincidera qu’incidemment avec un aspect Lune Soleil. Cela dit, force est de constater par ailleurs que le découpage de l’écliptique en 12 secteurs est impacté par les 12 lunaisons. On a là un exemple de confusion structurelle. En fait, le cercle se divise de façon binaire en 2, 4, 8, 16 secteurs et non pas en 12. C’est le cas des parts d’un gâteau. La cyclologie exige la connexion entre un facteur fixe et un facteur mobile et non pas entre deux facteurs mobiles, comme la Lune et le Soleil (assimialable à l’année terrestre) alors que la révolution lunaire se situe en dessous de celle de Mercure de 88 jours. C’est pourquoi nous pensons que le Soleil n’a rien à voir parmi les maitrises planétaires et que c’est la Lune qui doit avoir ses deux domiciles, en cancer et en lion face à Saturne en capricorne et en verseau. Si le Soleil était fixe, la Lune le rejoindrait chaque fois au même endroit et non pas avec un mois de décalage. En bref, Barbault a eu tort de définir un cycle planétaire comme la combinaison de deux planétes; cela ne vaut que dans le rapport planéte-étoile fixe ou planéte signe, ce qui en fait revient au même car l’on peut toujours associer une étoile à un secteur saisonnier, ce qui aura d’ailleurs permis de mettre en évidence la précession des équinoxes (noter le pluriel qui englobe les deux équinoxes et donc les deux hémisphères). JHB 07 01 23