jacques halbronn La Nation comme Léviathan, absorbant toutes les autres différences sur son autel

jacques halbronn La Nation comme Léviathan, absorbant toutes les autres différences sur son autel On reprendra l'image de Hobbes pour l'applliquer à propos de la Nation "Léviathan ou Matière, forme et puissance de l'État chrétien et civil " est une œuvre de Thomas Hobbes, publiée en 1651. Cet important ouvrage de philosophie politique, qui tire son titre du monstre biblique, traite de la formation de l'État et de la souveraineté, comme le montre l'allégorie souvent commentée du frontispice, qui représente le corps de l'État-Léviathan formé des individus qui le composent." Selon nous, le véritable Léviathan est la Nation et un tel monstre exige de grands sacrifices et renoncements., tant sur le plan physique que moral. On pense à la "chair à canon" de la Grande Guerre, véritable hécatombe de "citoyens" qu'à la laïcité qui exige que le citoyen abdique, abjure, en quelque sorte, de son obédience religieuse et en tout cas la refoule. Nous dirons qu'être nationaliste, c'est croire en la toute puissance de la Nation, en tant que creuset (melting pot) Sur Intrernet " Le modèle français d'intégration est lié à une conception originale et forte de la République et de la nation. En France, le projet républicain est assimilateur et universaliste. L'assimilation a pour objectif de maintenir un socle commun nécessaire à toute cohésion sociale et nationale, comme le disait Emile Durkheim. L'universalisme, quant à lui, stipule que tous les êtres humains sont égaux entre eux et porteurs de valeurs qui dépassent leurs différences." Notre commentaire : Il ne faudrait pas confondre un universalisme lié à une soumission à une nation donnée et un universalisme en quête de passerelles entre les individus par delà, précisément, leur appartenance nationale car ces deux acceptions sont bel et bien diamétralement opposées et alternent, cycliquement. Il est un temps (cf L'Ecclésiaste) pour telle approche et un temps pour telle autre, en alternance. C'est ainsi que lorsque l'on recherche ce qu'il y a de commun entre les nations, on en arrive à faire apparaitre des clivages qui ne sauraient se résorber dans tel ou tel creuset national; En ce sens, le supranational met à mal le national tout comme, réciproquement, le national est dans le déni des clivages au sein de toute société tout en insistant sur ce qui va séparer les nations entre elles, sur la base de leurs langues, géographies et histoires respectives. Cette alternance renvoie à une cyclicité (astrologie EXOLS) de 7 ans en 7 ans.(cf le Livre de la Genése, et le songe des vaches) et il est intéressant de suivre le glissement d'une phase à une autre avec les retournements que cela enclenche. C'est ainsi que lorsque l'on passe d'une phase solsticiale à une phase équinoxiale, l'idée de "mourir pour la patrie" va progressivement se révéler moins prégnante tout comme toute volonté de faire passer le respect des frontières nationales avant toute autre considération et inversement, lors du passage de passage d'une phase équonoxiale à une solsticiale, c'est le regain d'importance accordé à la "patrie" qui sera marquant, avec notamment l'essor d'une "résistance" à toute intervention "étrangère" JHB 10 09 23 JHB 10 09 23