Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 29 mai 2021

Jacques Halbronn L'écueil de l'analogie astronomique en cyclologie. Le phénoméne mimétique

L'écueil de l'analogie astronomique en cyclologie ; le phénoméne mimétique. Par Jacques Halbronn Le cas de la Lune est bien connu et depuis longtemps, l'on aura rapproché la « menstruation » de son cycle, sans parvenir, à notre connaissance, à établir une corrélation véritable sinon au niveau numérique. L'on pourrait se poser la même question pour d'autres cycles présentant quelque analogie avec la révolution de telle ou telle planète : sept ans, douze ans, notamment. Plus généralement, cela pose la question d'une certaine forme de mimétisme qui peut se confondre avec une véritable influence. Il suffit en effet que tel facteur s'aligne sur tel autre pour que l'on soit tenté de conclure à une influence directe. Dans le cadre d'une réflexion globale sur le mimétisme, il convient en effet de se garder de conclusions hâtives en termes de causalité. Le « récepteur » peut emprunter à un émetteur – ce qui reléve de l'instrumentalisation- à l'insu même du dit émetteur, ce qui tend à inverser les rapports de force. L'intérêt d'un tel distingo est de ne pas chercher systématiquement la cause d'un certain phénoméne du fait d'une influence extérieure.Ce serait aller un peu vite en besogne. Le probléme, c'est qu'un tel processus de « calque », d'alignement exige de remettre en question une explication « naturelle » et d'ouvrir la voie à une vision plus technologique des choses. Il est clair que si une voiture est fabriquée avec tel métal, cela ne tient pas à l'impact du dit métal mais bien à son utilisation. Sur le plan théologique, cela signifie l'intervention d'un « créateur », se servant d'un métalangage à sa convenance. Ainsi ce n'est pas parce que l'astronomie utilise une iconographie pouvant être associée, reliée au cycle des saisons qu'elle en dépendrait véritablement et on pourrait en dire autant pour le nom des planétes à partir de la mythologie. Croire que ces appellations auraient été conférées en « connaissance de cause » comme voudraient le faire croire bien des astrologues, serait pousser le bouchon un peu trop loin ! Il peut ne s'être agi qu'un d'un usage commode pour se repérer comme lorsque l'on distribue les prénoms au sein d'une fratrie ou le noms de personnages pour distinguer entre elles les rues d'un quartier. Mais cela ne fait que déplacer le probléme : qui aura pu déterminer un cycle analogue à celui de la Lune à l'humanité féminine  au regard de la fécondation ? On est obligé, dès lors, de supposer alors l'intervention de quelque instance supérieurement équipée pour mettre en œuvre une telle programmation. Mais même les analogies entre le cycle de la Lune et celui de Saturne ne sauraient manquer de nous interpeller. 28 jours et 28 ans.Par quel moyen aura-t-on pu parvenir à une telle équivalence qui ne semble pas pouvoir s'expliquer « naturellement ». comme ce serait le cas de la gravitation? On glisse du naturel à l'artificiel, à la construction, à la « création ». Et l'on pourrait aussi se demander si c'est une coincidence qui fait que la Lune rencontre le Soleil 12 fois en une année terrestre, alors que Jupiter a une révolution de 12 ans. On pourrait certes croire à quelque « harmonie préétablie ». voulu par quelque « premier mobile » dans le plan de la Création. Dans le Livre de la Genése, en son premier chapitre, on dit qu'Adam a été conçu « à l'image » (Tsélem) de Dieu et la forme « comme » apparaît dans certain cas pour indiquer une similitude, une ressemblance et non pas forcément une causalité « naturelle ». Les astrologues d'ailleurs sont familiers avec la notion d'analogie, de symbolique, sans pour autant qu'ils en tirent toutes les conséquences « théologiques », jouant ainsi sur plusieurs tableaux, mettant plusieurs fers au feu.. Même la théorie des âges, dans le sens où l'entend Jean-Pierre Nicola, pose probléme : est- ce que certaines analogies entre telle catégorie d'âge et telle planète sont « naturelles » ou sont-ce des indices nous montrant, nous révélant que notre humanité, notre système solaire reléveraient d'une construction « musicale » (harmonie des sphères) ? Pour notre part, au regard de l'anthropocosmologie, à propos de la Table d'Emeraude avec cette formule : » ce qui est en bas est comme (sic) ce qui est en haut », nous pensons que le monde d'en bas a pu être « façonné » en prenant modèle sur le monde d'en haut, non pas au regard d'une interrelation « naturelle » entre les deux plans mais du fait d'une tierce intervention (cf le Tertius Interveniens de Kepler) tout comme celui qui est éligible ne devient élu que par l'opération d'un « électeur » et c'est pourquoi nous pensons qu'un rapprochement entre astrologie et théologie s'impose et qu'une approche purement « scientifique », « darwinienne » sans parler de l'argument de la coincidence- ne saurait suffire JHB 29 05 21

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