Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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jeudi 6 mai 2021
jacques Halbronn Les Evangiles au prisme de la dialectique astrologique Jupiter Saturne
Les Evangiles au prisme de la dialectique astrologique Jupiter-Saturne
par Jacques Halbronn
Il nous semble nécessaire d'analyser le personnage de Jésus et les conditions de sa condamnation au prisme de la conflictualité entre le chef et le peuple, entre Jupiter et Saturne, au sens de notre astrologie.
Les Evangiles mettent en scène un peuple, les Juifs et un homme, J ésus, Il faut comprendre que les relations entre ces deux entités que sont le peuple et celui qui entend le conduire, le guider ne sont jamais simples. Qu'on le veuille ou non, il y a bien là une tension manifeste qui nous renvoie à un scénario récurrent que l'on retrouve notamment à l'époque révolutionnaire, en France, où la guillotine remplace en quelque sorte la croix avec la mort emblématique de Louis XVI en 1793 . La foule innombrable face au héros solaire, au singulier..
On pense aussi, dans le Livre de la Genése, à la condamnation de la ville de Sodome. Cette fois, la situation est inverse : c'est le peuple qui se voit éliminé parce qu'on ne trouve pas, en son sein, assez de Justes. Or, Jésus sera qualifié de Juste, en hébreu Tsadiq.
Cela nous renvoie à la planète Jupiter qui se dit Tsedeq en hébreu et selon la mythologie Jupiter est confronté à Saturne , son père qui est amené à détruire ses enfants. Jupiter échappe à ce sort et sera en mesure de sauver ses frères et sœurs, tels que Neptune, Cérés ou Pluton qui au XIXe-XX' siècles serviront à nommer des astres nouvellement découverts.. On retrouve là l'idée d'un Jésus « Sauveur » (Soter). Le nom même de Jésus Yehoshoua a ce sens. On peut traduire selon l'approche grammaticale ( question de l'usage du vav conversif) par il sauvera ou il a sauvé.
Jésus est aussi comparé au pélican qui se sacrifie pour nourrir ses petits en leur offrant ses entrailles. Quelque part, le pélican est dévoré par sa « marmaille », c'est à dire son peuple.
Pour nous, le Jupitérien est la poule aux œufs d'or, la vache à lait dont tout un chacun peut profiter car celui qui a un don doit le répandre. On retrouve d'ailleurs ici le Jésus qui guérit, qui est parfois sommé de guérir, d'accomplir quelque miracle.
Jésus a un projet prioritaire - « les brebis perdues d'Israel » - et il entraine tout un groupe à le suivre. On retrouve le un et le multiple, avec les 12 apôtres. Souvent, dans les Evangiles, revient l'image du pasteur et de son troupeau, de ses ouailles..
Le Jupitérien sait « vendre » son projet – utopique ou dystopique- pour le meilleur ou pour le pire - et entrainer derrière lui. Il ne s'adapte pas, ce sont les autres qui doivent s'adapter à lui.
En fait, le Jupitérien à l'instar de Jésus est l'interface entre Dieu et les hommes. C'est la monarchie de droit divin. Ses dons – car un Jupitérien doit être doué de pouvoirs-il les tient de quelque science infuse. Le peuple ne peut quelque part que le jalouser, qu'être tenté de nier ce qu'il est, ce qu'on lui doit.. .
L'astrologie se doit de replacer le personnage de Jupiter au cœur de son propos car elles est la « science » des Jupitériens, des chefs, des leadeurs, du leadership, une science de la cyclicité et cela lui permettra de sortir de son isolement en s'emparant de thèmes majeurs qui la relient à la sociologie comme à la théologie. Force est de constater en faisant son bilan pour le Xxe siècle, qu'elle n'y est pas encore parvenue et qu'elle est mise à l'écart en dépit de diverses tentatives qui auront fait long feu.
Au lieu de se disperser entre toutes les planètes du systéme solaire jusqu'à Pluton et au delà, il importe qu'elle méne sa propre révolution copernicienne en se centrant sur Jupiter, ce qui ne manquera pas de lui conférer une position stratégique cruciale. Elle est la science des « élus », de ceux qui ont vocation à guider les peuples. Il ne faudrait surtout pas qu'elle bascule dans la démagogie et fasse l'impasse sur les chefs en proposant une astrologie « pour tous ». Ce serait là de sa part une trahison de sa mission..
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