Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 27 mai 2021

Jacques Halbronn Nouveaux principes de cyclicité astrologique.

Nouveaux principes de cyclicité astrologique : nécessité d'une dualité des phases (flux et reflux) et abandon de toute forme de combinatoire planétaire par Jacques Halbronn André Barbault a très tôt postulé que le cycle d'une planéte exigeait l'intervention d'une seconde planète et l'on connait son engouement pour le « cycle » Saturne-Neptune. Cette théorie cyclique -déjà semble-t-il élaborée par son frère ainé Armand (alias Rumélius) visait à disqualifier le rapport planéte-zodiaque selon lequel une planéte changeait son impact selon le signe dans lequel elle pénétrait et d'ailleurs, l'on notera que le plus souvent André Barbault s'abstient même de noter dans quel signe telle conjonction planétaire a lieu. Or, l'inconvénient d'une telle approche est double puisqu'il brouille et la signification de la planéte et sa cyclicité, toutes deux variant selon le profil du partenaire planétaire et donc dans les deux sens. Mais comment mettre en place la dualité des phases d'un cycle ? Il semble que Barbault ait eu un probléme avec l'aspect d'opposition mais aussi avec l'aspect de quadrature, la conjonction finissant par tout absorber, tel un trou noir. Logiquement, comme nous l'avons montré ailleurs, l'opposition serait assimilable à la conjonction  formant un premier axe: dans les deux cas, les astres sont alignés, se font face. Dès lors, le carré apparaît comme l'autre axe avec également deux poles puisqu'il existe deux cas de carrés, comme dans le cas des demi lunes, montante et descendante. Si Barbault avait adopté un tel modèle, il aurait été en mesure de faire alterner deux types de phases, l'une prenant le contre pied de l'autre, le carré séparant conjonction et opposition, jouant le rôle d'interface. Mais pour diverses raisons,liées notamment à certaines déconvenues prévisionnelles, abordées ailleurs, Barbault aura fini par renoncer à une telle structuration à telle enseigne qua son indice cyclique est centré sur la seule conjonction. Au lieu de parler d'un équilibre conjonction opposition, à l'image d'un balancier -et pourtant Barbault est né avec un soleil en Balance ! - il aura préféré placer d'un coté la conjonction et de l'autre, tout le reste. Tantôt, selon Barbault ; il y a un déséquilibre avec toutes les planétes du même côté, tantôt les planète se dispersent, se répartissent tout au long du Zodiaque. (cf Les astres et l'Histoire. Paris, Pauvert, 1967) au lieu d'assimiler l'opposition à la conjonction face à l'axe des quadratures, ce qui aura faussé singulièrement son graphique mais il est probable que cette approche ait déjà été proposée par Gouchon dont nous n'avons pas pu étudier les textes auxquels se référe Barbault.. Or, au lendemain de l'échec prévisionnel du début des années 80, Barbault aura eu encore largement le temps- plusieurs décennies - de corriger le dit modèle Cela dit, que l'on ne s'y trompe pas, nous sommes hostiles aux aspects entre planétes, soleil compris, et cela vaut pour les transits – et par conséquent nous ne sommes pas ici en train de préconiser une autre façon d'interpréter les dits aspects mais simplement de faire la critique d'une certaine démarche anti-zodiacale  car pour nous (cf L'Astrologie selon Saturne, 1994), il importe de regarder dans quelle partie du zodiaque une planéte se trouve, ce qui d'ailleurs était la méthode d'un Albumasar qui notait dans lequel des quatre éléments une (grande) conjonction Jupiter Saturne se formait.. Cela dit, on peut comprendre que Barbault ait trouvé plus pertinent astronomiquement de connecter deux planétes entre elles que de connecter une planéte avec un secteur du zodiaque « tropique », à savoir une division en 12 qui, au regard de l'astronomie, n 'était que pure convention, métalangage. Or, le zodiaque tropique offre tout de même l'avantage insigne de faire alterner les axes équinoxiaux et solsticiaux (cf dès 1976 nos Clefs pour l'Astrologie, Ed Seghers) ce qui permettait de formuler une dualité et une alternance cyclique. ¨Pour notre part, dans l'Astrologie selon Saturne -dont la publication fut suivie peu après d'une assez belle réussite prévisionnelle avec ce que nous annoncions dans le cadre de ces mouvements sociaux auxquels s'intéressa Barbault, notamment dans son article de l'Yonne Républicain du Ier janvier 1953 (que nous avons récemment mis en ligne et commenté) un moment important pour la fin de l'année 1995, ce qui fut bel et bien confirmé sans que Barbault ne daigne le reconnaître.- nous préconisions une approche empirique, à savoir le fait d'observer que certains types d'événements avaient lieu quand Saturne passait dans telle région de l'écliptique sans chercher nécessairement une explication x ou y. Il se trouve que cela correspondait peu ou prou à l'approche de Saturne de l'axe équinoxial (autour de 0° Bélier), quasiment sept ans après son passage sur l'axe solsticial en capricorne en 1989. On avait là un effet Saturne offrant deux impacts différents, selon le passage équinoxial de 1995 et le passage solsticial de 1989, sur la base d'une alternance de phases de 7 ans. Pour notre part, nous avions fini par conclure qu'il fallait faire intervenir les étoiles fixes, thèse exclue par avance par Barbault. Or, le probléme de Barbault, c'est justement qu'il s'était privé de la possibilité de suivre le seul Saturne et qu'il était contrainte de faire entrer en ligne de compte Neptune, ce qui allait fausser son travail et notamment le priver d'un sondage de 7 ans en 7 ans en préférant les seuls rendez vous conjonctionnels tous les 36 ans sans proposer une dualité cyclique à savoir un phénoméne d'antithèse, ce qui aurait revêtu un certain intérêt statistique, les sondages de Barbault avec la seule conjonction étant des plus limités puisque se limitant grosso modo à trois par siècle au lieu de plus d'une douzaine (de sept en sept ans). En outre, comme nous l'avons récemment fait remarquer (cf nos études en anthropocosmologie), l'alternance des phases permettait à un principe opposé (Jupiter ) de se manifester sans qu'il soit nécessaire de poser deux cycles planétaires de durée différente, en interférence aléatoire, puisque tout cycle est par essence double. L'intérêt d'une telle dualité, c'est de permettre une plus grande précision dans la prévision, Saturne en phase équinoxiale n'étant pas assimilable à Saturne en phase solsticiale et c'est ainsi que la prévision de Barbault pour 1989 était des plus vagues et des plus ambivalentes, en dehors de la question spatiale et qu'il n'était pas en mesure de distinguer entre la conjonction de 1953 et celle de 1989, sauf à faire jouer d'autres facteurs, ce qui est une solution de facilité !. JHB 27 05 21

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