Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.

06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr



"Désormais, vous pouvez profiter de nos vidéos sur you tube en demandant simplement "teleprovidence"ou"Halbronn". Si certaines vidéos en venaient à manquer sur notre site, elles seront sur You Tube"

mardi 4 mai 2021

Astrologie : la dialectique Jupiter Saturne, celle de la liberté et de la fatalité Nous avons introduit en Astrologie les notions d'équinoxialité et de solsticialité, comme étant l'axe central de la problématique prévisionnelle. Cette question éclaire notamment les phénoménes migratoires en ce que tout processus temporel est lié à un processus spatial. Nous dirons que nous avons en astrologie des temps de fixité et des temps d'errance et que l'un ne va pas sans l'autre, l'errance ne faisant sens que par rapport à la fixité et vice versa. Le passage de Saturne en phase équinoxiale , en bélier comme en balance, dure 7 ans tout comme son passage en phase solsiciale, en cancer comme en capricorne. En phase équinoxiale, on est en prise avec l'aliénation dans laquelle on tend à se complaire. Par aliénation, nous entendrons ici un besoin d'aller voir ailleurs, de connaître de nouvelles sensations  d'où un certain besoin de dépaysement, littéralement de sortir de son pays, de sa zone de confort. La conquéte exprime excellemment une double forme d'étrangeté, à la fois pour le conquis que pour l'occupant. Pour le conquis du fait d'une présence étrangère mais aussi pour l'occupant regardé comme un intrus. Ce qui ne laisse de créer un dénominateur commun entre les deux protagonistes. Autrement dit, les deux parties se situent sur la même longueur d'onde et vivent en une certaine complicité objective. Inversement, lorsque Saturne passera en phase solsticiale, les deux parties auront envie de mettre fin, de part et d'autre, à une telle ex-périence. C'est ce qui s'est passé fin 1988, quand Saturne est passé dans le signe solsticial du Capricorne, 7 ans après son entrée en Balance, signe équinoxial. La dislocation des empires a lieu en phase solsticiale alors que leur formation a lieu en phase équinoxiale, ce qui correspond à un besoin général de changement d'air. Mais on a compris que tout cela n'a qu'un temps et l'on en viendra tôt ou tard à regretter d'avoir abandonné ou refoulé un certain passé. C'est la nostalgie. Mais que se passe-t-il pour l'émigré  quand Saturne repasse en phase solsticiale ? Il lui esr alors demandé de repartir, de « rentrer » car l'autre partie, celle qui accueille, celle qui occupe entend mettre un terme à cette situation décalée. Il y a là un cas de figure pathologique, une négation de la réversibilité, de l'aller-retour. Refus de partir, de s'en retourner. Celui qui a été envahi ne veut pas « lâcher » celui qui est venu vers lui, poussé par ce que nous appelons la prévenance, sans qu'on l'en ait prié. La machine cyclique a des ratés, s'enraie. En fait, c'est la faute à Jupiter qui refuse de suivre le diktat de Saturne. On est là dans une opposition. Mais cela ne se situe pas sur la base d'un aspect entre les deux astres/. Jupiter a sa propre structure cyclique et son rôle est celui d'un empêcheur de tourner en rond. Sinon, ce serait trop simple. Jupiter ne dépend pas du passage sur les axes solsticiaux ou équinoxiaux mais des aspects qu'il forme avec le soleil natal d'une population particulière, celles des « Justes », des Tsasikim. Rappelons l'épisode biblique de la destruction de Sodome (Genése) où il s'agit de déterminer combien il y a de Justes dans Sodome. S'il n'y en a pas assez, Sodome sera condamnée car cela voudra dire qu'elle aura anéanti les Justes qui s'y trouvaient. Il peut donc arriver que le reflux prévu par le cycle de Saturne rencontre de la résistance. Si quand Saturne est en phase solsticiale, Jupiter aspecte par quadrature le soleil natal d'un leader marquant, la solsticialité sera entravée. Il faudra éliminer un tel personnage,le mettre hors d'état de nuire en le remplaçant par un Jupitérien en phase conjonctionelle puisque la conjonction équivaut pour Jupiter au solstice pour Saturne. En effet, alors que Saturne agit d'en haut à une échelle globale, le jupitérien a lui tout seul peut prendre le contrepied. C'est ce que nous raconte d'ailleurs la mythologie grecque . Kronos (Saturne) s'est engagé à éliminer sa descendance mais son fils Zeus (Jupiter) se rebelle et force Kronos à restituer, à recracher ses frères et sœurs dévorés, comme le rappelle le célébre tableau de Goya. Jupiter c'est le grain de sable qui peut empêcher la mécanique céleste de suivre aveuglément son cours. Et l'on comprend pourquoi il n'y a plus de Justes, de Jupitériens à Sodome. Le phénoméne peut aussi bien s'inverser : alors que Saturne est en phase équinoxiale, tel ou tel Jupitérien aura son soleil natal marqué par la quadrature de Jupiter et refusera de s'entendre avec l'occupant. On aura compris qu'avec Jupiter rien n'est écrit à l'avance puisque tout dépend de la façon dont la Cité gère les jupitériens en son sein. Avec les jupitériens, le joug saturnien peut être atténué dans un sens comme dans l'autre. Jupiter incarne la liberté face à Saturne qui incarne la fatalité, le destin, ce à quoi l'on est destiné. JHB 04 05 2

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire