Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 23 mai 2021

Jacques Halbronn Les polarités en astrologie. Deuxième Partie

Les polarités en astrologie Deuxième Partie par Jacques Halbronn La question des polarités est depuis longtemps une question cruciale pour la pensée astrologique. On pense aux signes opposés, aux maisons opposées, aux nœuds lunaires (tête et queue du dragon) aux couples planétaires Soleil Lune, Mars- Vénus, Jupiter-Saturne, Uranus Neptune qui d'ailleurs ne correspondent pas forcément à des signes opposés sauf dans le cas de Mars-Vénus (bélier-balance, scorpion- taureau) et qui souvent, en fait, correspondent à des signes qui se suivent ; Lion-Cancer, Sagittaire-capricorne ou encore verseau- poissons. Dans notre première partie, nous avons montré que l'on ne pouvait opposer la Lune et Saturne car ces planétes étaient associées à des signes solsticiaux respectivement le cancer et le capricorne. Selon nous, la Lune et Saturne sont sur la même longueur d'ondes et l'on ne devrait pas opposer un tempérament lunaire et un tempérament saturnien, Saturne correspondant en fait à la Lune, tout comme Jupiter au Soleil, selon le principe qui veut que les planètes « extérieures » à l'orbite terrestre représentent les planètes « intérieures ». Et l'on pourrait aussi associer Jupiter à Uranus et Saturne à Neptune, si l'on voulait connecter les trois groupes de planètes dont traite, à sa façon, Jean-Pierre Nicola (systéme RET), si ce n'est qu'il place – à tort selon nous- la Lune à part au lieu de l'intégrer dans le groupe » R » où figure le Soleil, ce qui ne permet pas ipso facto de relier la Lune et Saturne. En fait, une erreur courante consiste à distinguer les aspects de conjonction et ceux d'opposition. Au niveau de la théorie cyclique, nous pensons que l'opposition est assimilable à la conjonction. Pour nous, un cycle astrologique est la moitié d'un cycle astronomique et la binarité est de mise : A-B, A-B et non ABCD. Les deux solstices se valent, les deux équinoxes se valent, les deux carrés se valent et conjonction et opposition, c'est du pareil au même astrologiquement parlant car l'approche astrologique n'a pas impérativement à s'aligner servilement sur celle de l'astronomie ou de la météorologie (cycles des saisons) Autrement dit, un cycle planétaire en astronomie comporte deux demi-cycles en astrologie. Si l'on prend le cycle Saturne-Neptune, cher à André Barbault et à ses disciples, il est de 18 ans et non de 36 ans, au regard de l'astrologie car lorsque Saturne atteint l'opposition à Neptune, il enclenche un nouveau demi-cycle de même durée. D'ailleurs, pendant un certain temps, c'est bien ce qu'a du penser Barbault quand il construisit toute une prévision sur l'opposition Saturne-Neptune dans La crise mondiale 1965.(Albin Michel) et c'est parce que cette configuration se révéla décevante que selon nous, il élabora son « indice cyclique » qui ne met plus du tout la conjonction et l'opposition-disqualifiée, dégradée, limogée en quelque sorte- sur le même pied, ce qui est un défaut majeur de son graphique, lequel aura montré ses limites, au début des années 80 du siècle dernier. (cf Les astres et l'Histoire, Pauvert, 1967), Il serait donc vain de distinguer entre les deux solstices ou entre les deux équinoxes sur la base d'un argument de type zodiacal. Rappelons que Barbault, en astrologie mondiale, ne s'intéressait guère- à juste titre d'ailleurs- aux positions zodiacales des conjonctions, ce qui aurait pu ou dû le conduire à ne pas refuser d'assimiler conjonction et opposition. C'est l'occasion de rappeler que le métalangage zodiacal ne doit pas être parus à la lettre comme ont cru bon de le faire tant de générations d'astrologues, même si une certaine astrologie populaire a pu investir durablement une telle typologie des 12 signes (cf Peter Swan, introduction au « Traicté pour scavoir soubs quelle planette l'enfant est né suivi des proprietez des douze signes, » en date de la fin du Xve siècle (annexe au Kalendrier et Compost des Bergiers. Etude reprise dans un numéro spécial de la revue Janus, n°8 ; 1965, « Science ou prescience de l'avenir, pp. 95 et seq) Barbault n'aura d'ailleurs guère été suivi dans son entreprise de dézodiacalisation de l'astrologie mondiale - ce qui ne l'aura pas empêché de se faire d'abord connaître à partir de 1957 par une série de 12 livrets (Ed Seuil) qui sera rapidement traduite en plusieurs langues(portugais, néerlandais etc) On aura compris que nous pronons une simplification des catégories astrologiques : plusieurs planètes comme plusieurs aspects peuvent partager les mêmes significations et d'ailleurs, en ce qui concerne les carrés, on n'aura pas trop pris la peine de distinguer entre ceux qui suivent la conjonction de ceux qui suivent l'opposition. Cela dit, il ne faut pas non plus tomber dans l'excés inverse et Barbault aura eu tort de ne point distinguer entre les conjonctions et oppositions se produisant sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, notamment entre la conjonction Saturne- Neptune de 1952 -53 en signe équinoxial et la conjonction de 1988 89 en signe solsticial, ce qui aura rendu sa prévision pour 1989 des plus vagues si ce n'est au niveau géographique, qui ne nous semble pas relever stricto sensu du champ astrologique.., Car au sein de chaque hémicycle, il n'est pas question, selon nous, d'assimiler équinoxe et solstice pas plus que conjonction et carré car il y a là une forte tension entre les deux temps, c'est même là le vecteur principal de la prévision en astrologie.. Il importe donc de distinguer clairement ce qui distingue dans un « hémicycle » le temps équinoxial du temps solsticial ou le temps de l'axe conjonction-opposition du temps de l'axe des quadratures. En quoi consistent ces deux moments cycliques ? Nous dirons que le premier temps, dans le cadre de ce que nous avons appelé une astrologie « mémorielle », est marqué par l'amnésie alors que le second temps serait marqué par une forme d'hypermnésie qui conduirait à une involution, à un retour. Autrement dit, si l'on part d'une conjonction, on passe ensuite au carré puis à l'opposition dont nous avons dit qu'elle équivaut à une conjonction et ne saurait constituer un troisième temps  et le même raisonnement vaut pour le passage de l'équinoxe au solstice puis au passage à l'autre pole de l'équinoxe ; Il faut arrêter d'introduire indéfiniment, à n'en plus finir, des distinctions, en coupant les cheveux en quatre, ce à quoi certains astrologues se complaisent à s'exercer a au prétexte de l'astronomie et du cycle des saisons, produisant ainsi une bulle inflationniste qui défigure et empate l'astrologie en lui faisant perdre ses contours, à l'instar des gens atteints de boulimie. JHB 23 05 21

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