Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 21 mai 2021

Jacques Halbronn Le danger de l'anti-astrologisme et les perspectives du progrès technologique

La danger de l'anti-astrologisme et les perespecives du progrès technologique par Jacques Halbronn La démarche astrologique telle que nous l'entendons n'est pas censée s'enfermer dans des jugements de valeur quitte à risquer de se faire accuser de cynisme.Qu'est ce qu'un « bon » leader ? Faut-il le juger à l'aune du « bien » et qu'est ce d'ailleurs que le bien pour une société ?La langue française emploie le mot « bon » là où l'anglais usera de « right » comme dans la célébre formule : « the right man, at the right time and at the right place » que l'on rend souvent en français par « la bonne personne, au bon moment, au bon endroit » et dans ce cas il est clair qu'il n'est pas question alors de « bonté », ni d'un homme « bon »,/ Un assassin peut être en bonne santé. La médecine n'a que faire de la moralité des patients. Se pose, par ailleurs, la question de l'impuissance à faire, à dire le bien comme le mal. Or, selon nous, les sociétés ont besoin de jupitériens pour se structurer tout comme la matière a besoin de la forme. C'est une illusion -un mythe- anarchiste qui nie la nécessité d'un pouvoir (an-archie) capable d'entrainer, de mobiliser, que de croire que la société « saturnienne » puisse se structurer par elle-même au point de ne pas avoir besoin de chefs. Certes, en notre période de pandémie, l'on peut être tenté de penser que la situation impose un certain cours des choses, sans que l'on ait besoin de quelque guide pour inventer le futur et générer quelque cause. Mais précisément, est- ce une bonne chose que de se voir dicter un mode de vie qui ne serait pas né de l'imaginaire d'un leader, quand bien même cet imaginaire pourrait se révéler dystopique ? On perçoit là un antagonisme, une lutte des classes entre les valeurs de Jupiter qui se rapportent au dedans et celles de Saturne qui se rapporteraient au dehors. Il est possible que notre Humanité soit devenue tellement méfiante de ce qu'elle peut accoucher qu'elle préférerait encore mettre en avant des critères sanitaires, écologiques, météorologiques, ou encore sécuritaires., ce qui donne et donnera lieu à des déclarations d'état d'urgence, pour une raison ou pour une autre, qui supposent d'entrée de jeu l'existence d'un consensus notamment organisé autour d'un leader mais d'un fléau, d'un risque, d'une catastrophe. Le véritable chef jupitérien ne trouve pas sa légitimité face à une quelconque nécessité absolue, un mal absolu mais il génère lui même de la nécessité. Et ce n'est plus du tout la même chose. C'est ce qui distingue une guerre d'une pandémie. Or, quelque part, au regard de notre Humanité, une guerre nous apparaît comme plus noble , plus honorable voire plus salutaire qu'une pandémie, et ce quand bien même produirait-elle ses propres désastres..A vaincre sans péril,on triomphe sans gloire ; La lutte contre la pandémie n'implique pas un combat de chefs mais une défense contre un ennemi non humain avec lequel on ne négocie pas  ! Le médecin n'est pas le général d'armée. On pourra dire ce que l'on voudra de Napoléon ou de Hitler, ils ont créé et non subi l'événement. Il est vrai que les tenants de la Nouvelle Histoire (Ecole des Annales) ont voulu dès les années trente du siècle dernier, démystifier et relativiser le rôle des leaders en mettant l'accent sur la démographie ou la météorologie. Qu'en est-il de l'astrologie , de nos jours si mal comprise et considérée par une certaine « élite » intellectuelle au point que sa seule mention disqualifierait tout propos ? Mais de quelle astrologie s'agit-il ? Là encore, l'on risque d'en rester à une approche ethnolinguistique, sociétale donc saturnienne de l'astrologie qu'il suffirait de décrire sous sa forme la plus connue, la plus popularisée au lieu de se référer à des auteurs, à des penseurs sur ce sujet comme on le fait dans les autres domaines tant artistiques que scientifiques ou philosophiques. La seule chose qui pourrait, à terme, sauver l'astrologie, la désenclaver serait qu'elle fît peau neuve, qu'elle ne fût pas comptable des pratiques, des coutumes, de l'Entre soi, en vigueur dans la « communauté » car tout progrès passe par une personne, un jupitérien et non par un saturnien incarnant un consensus mou. L'anti-astrologisme est le mal de notre civilisation et de nos jours, on peut se targuer d'anti-astrologisme comme autrefois d'antisémitisme. Il semble qu'aucun pays n'ait jugé bon d'investir dans ce domaine et d'aller voir où en sont les travaux les plus avancés. On fait l'impasse sur cette question et l'on sait que le coût de telle ou telle impasse peut se révéler à terme très élevé. Il serait bon notamment que l'on crée un prix annuel pour récompenser, signaler les recherches les plus prometteuses en ce domaine. Le pays qui prendra de l'avance dans ce domaine pourrait fort bien prendre une avance considérable en termes de gouvernance, de stratégie. Pour nous, l'astrologie s'inscrit dans le champ du transhumanisme en ce sens qu'elle suppose que notre humanité aurait été reformatée, dans un passé déjà fort lointain. Plus notre Humanité sera parvenue à maitriser certaines questions d'ordre biotechnologique et plus elle sera à même de prendre la mesure de la révolution astrologique. Le transhumanisme n'est pas tant notre avenir que notre passé. Il ne s'agit pas de créer un monde nouveau mais de comprendre celui dans lequel nous sommes sans en avoir pleinement conscience. L'astrologie ne relève pas de la « Nature » mais d'une Technologie très avancée mise au service de notre Humanité. Il ne s'agit donc pas de prouver que nous serions conditionnés par notre environnement cosmique mais de montrer que c'est notre cosmos qui aura été instrumentalisé et restructuré par un « dessein intelligent ». JHB 21 05 21

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