Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
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jeudi 19 octobre 2017

Restauration et anachronisme en astrologie contemporaine

 









La Théorie des âges planétaires

Introduction à la Théorie des âges planétaires par Richard Pellard
Il existe un moyen d’étudier et de comprendre, sur le vif, les significations planétaires. Chaque astre du système solaire a sa période de révolution sidérale caractéristique (d’environ 27 jours pour la Lune, satellite de la Terre, à environ 248 ans pour Pluton, la plus excentrique des planètes). Le développement de ces cycles et intercycles (temps) induit des variations de structure (modèle R.E.T.) périodiques à l’intérieur du système. Comment les hommes, habitants de la Terre, partie intégrante de cette (...) Lire la suite...
Stade lunaire (de 0 à 1 mois) : l’âge de la communion par Richard Pellard
Le premier mois de la vie est considéré comme une période néo-natale : elle constitue en quelque sorte un temps de transition entre la vie intra-utérine, où le fœtus dépendait exclusivement de sa mère tant pour sa survie que pour les sensations et émotions qui le traversaient, et sa nouvelle existence indépendante. Que fait-il pendant ce premier mois ? Il consacre avant tout entre 17 et 20 heures par jour à vaquer à son occupation préférée : dormir, d’un sommeil qui, tout d’abord irrégulier, se (...) Lire la suite...
Stade mercurien (de 1 à 3 mois) : l’âge de la communication par Richard Pellard
Passé le premier mois de son existence, marqué, nous l’avons vu, par l’indifférenciation et la fusion avec son milieu ambiant, l’observation attentive de ses multiples nouveaux comportements montre que le bébé perd progressivement et irrémédiablement cette perception globale et homogène du monde extérieur. Pendant la cinquième semaine se produit en effet une véritable révolution à l’intérieur de son système nerveux central : ses cinq sens se différencient de plus en plus dans un climat anarchique, alors (...) Lire la suite...
Stade vénusien (de 3 à 7 mois 1/2) : l’âge de l’affection par Richard Pellard
Trois mois déjà se sont écoulés depuis la naissance de l’enfant. Que le temps passe vite ! Et pendant ce temps, silencieusement, les planètes continuent leur course autour du Soleil. Trois mois, c’est le temps qu’il faut pour accomplir sa première révolution, marquant ainsi la fin du stade mercurien. Désormais, l’astre lointain qui va présider aux nouveaux apprentissages du bébé est Vénus, dont la durée de révolution est très exactement de 225 jours. Les astrologues ont fait de Vénus la planète de l’amour, (...) Lire la suite...
Stade solaire (de 7 mois 1/2 à 1 an) : l’âge de l’identification par Richard Pellard
Le stade lunaire a duré un peu moins d’un mois, le stade mercurien presque deux mois, le stade vénusien quatre mois et demi. Avant d’aborder le stade solaire, long lui aussi de quatre mois et demi, le bébé a appris à se sentir à l’aise, en harmonie avec son milieu ambiant (Lune), à communiquer, prendre contact tous azimuts, s’étonner de ce qui l’entoure et exercer sa curiosité spontanée (Mercure), puis à s’attacher, créer des liens avec autrui et découvrir sa sensorialité ainsi que la puissance de ses (...) Lire la suite...
Stade marsien (de 1 à 2 ans) : l’âge de l’action par Richard Pellard
La période dite « contemplative » du bébé prend fin à un an, durée de la révolution de la Terre autour du Soleil. Pourquoi « contemplative » ? Parce que pendant ces douze mois, l’enfant ne disposait que d’une motricité des plus réduites qui le forçait à être plus contemplatif qu’actif. Durant cette première année, le monde extérieur lui apparaissait sous la forme d’un spectacle distrayant, d’une pièce de théâtre écrite par d’autres, d’une scène inconnue au sein de laquelle il devait apprendre à se familiariser (...) Lire la suite...
Stade jupitérien (2 à 12 ans) : l’âge de la socialisation par Richard Pellard
L’âge de deux ans marque une nouvelle étape dans le développement de l’enfant. Il cesse d’être un bébé et commence à faire tout son possible pour être admis dans la société des « grands ». De deux ans (durée de la révolution sidérale de Mars) à douze ans, il va faire quantité de nouveaux apprentissages placés sous la gouverne de Jupiter, la plus grosse planète du système solaire, dont la durée de révolution sidérale arrondie est de douze ans. Le premier long stade Le stade jupitérien s’étale donc sur dix ans. (...) Lire la suite...
Stade saturnien (de 12 à 30 ans) : l’âge des interrogations par Richard Pellard
Douze ans déjà ! Le temps pour Jupiter de boucler un tour complet autour du Soleil, et l’enfant confiant, optimiste et conformiste du stade jupitérien se transforme soudain, au sortir de sa douzième année d’existence, en adolescent angoissé, pessimiste et rebelle. Il faut dire qu’une nouvelle planète prend le relais de son évolution : il s’agit de Saturne, dont la durée de révolution sidérale est d’environ trente ans. De douze à trente ans donc, celui qui n’est pas encore un adulte et plus tout à fait un (...) Lire la suite...
Stade uranien (de 30 à 84 ans) : l’âge de l’individualisation par Richard Pellard
À trente ans, l’enfance est déjà loin. En trente ans, le nouveau-né est en principe devenu un adulte autonome, indépendant, responsable et sûr de lui. Pourquoi alors évoquer dans ce livre la longue période de trente à quatre-vingt-quatre ans ? Parce que quand l’enfant devenu adulte échappe à ses parents pour vivre sa propre vie, il continue de grandir, d’apprendre, de se transformer, mais surtout parce que le long stade gouverné par la planète Uranus est celui que vivent les parents pendant qu’ils (...) Lire la suite...
Le temps de l’au-delà : de Neptune à Pluton par Richard Pellard
Avec Neptune et Pluton, nous entrons dans l’ère des très longues durées qui excèdent largement celle de la vie individuelle. La durée de révolution d’Uranus (quatre-vingt quatre ans) recouvre l’espérance de vie moyenne de l’Homme. À la fin du premier cycle d’Uranus, on a encore quelques chances d’appartenir au monde des vivants. Ce n’est plus le cas à cent soixante quatre ans, lorsque Neptune a fait un tour complet autour du Soleil, et encore moins à deux cent quarante-huit ans, lorsque se termine la (...) Lire la suite...
Stade neptunien (de 84 à 164 ans) : l’âge de la dépersonnalisation par Richard Pellard
Aborder le stade neptunien, c’est nécessairement parler de la durée de la vie. De combien d’années d’existence chaque individu dispose-t-il à partir de l’instant de sa naissance ? Seul un voyant-démiurge extra-lucide pourrait répondre à cette question. En tout cas, l’astrologie en est bien incapable : la date de la mort n’est pas déterminée par les cycles et rythmes des planètes du système solaire. Par contre, au niveau collectif, la durée moyenne de la vie peut être statistiquement déterminée : c’est ce (...) Lire la suite...
Stade plutonien (de 164 à 248 ans) : l’âge de la disparition par Richard Pellard
Il nous faut maintenant aborder la dernière tranche d’âge déterminée par les cycles des planètes du système solaire, celle qui peut paraître la plus saugrenue, la plus paradoxale, la plus absurde. En quoi cette période qui s’étend de cent soixante-quatre ans, durée du cycle sidéral de Neptune à deux cent quarante-neuf ans, durée de celui de la planète Pluton, peut-elle concerner l’individu ? Personne ne peut témoigner, preuves à l’appui, de ce qui peut se passer ou ne pas se passer à deux cent ans. (...) Lire la suite...
Dès deux mois, le réseau du langage est en marche par Richard Pellard
Dans l’article intitulé Astro-cerveaulogie paru en septembre 1991 dans le n° 17 des Cahiers conditionalistes, je faisais état des dernières découvertes en psychogénétique de la prime enfance réalisées par J. Mehler et E. Dupoux, chercheurs du laboratoire de sciences cognitives et de psycholinguistique commun au CNRS et à l’EHESS, découvertes exposées dans leur passionnant livre Naître Humain (Éd. Odile Jacob). Depuis, la science a encore progressé, confirmant une fois de plus (sans le savoir ni le vouloir (...) Lire la suite...
L’échéancier planétaire et la Théorie des âges par Richard Pellard
Chaque stade est l’occasion d’apprentissages puis de mémorisation d’expériences qui sont par la suite répétées. Le premier cycle de révolution sidérale de chaque planète est le cycle formateur par excellence : les expériences et apprentissages qu’il suscite et qui s’y greffent tendront, au cours des cycles suivants, à se répéter ; il y a renforcement des schèmes d’habituation. En d’autres termes : en observant le comportement d’un individu pendant le stade jupitérien, on pourra en déduire ses réponses les plus (...) Lire la suite...


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Astrologie des signes vs astrologie des constellations

M'intéressant à l'astrologie depuis 1985, combien de fois ai-je entendu que je devais tenir compte de la précession des équinoxes ou utiliser le zodiaque des constellations et non des signes pour établir un thème astrologique ? C'est une astrologie astronomique, qui n'a rien à voir avec la symbolique. Les deux écoles s'affrontent toujours. Je les laisse faire, ayant suffisamment eu de confirmations de mon côté que le signe du Bélier démarre toujours autour du 21 mars.


Votre signe solaire peut-il changer ?

Réponse à une remise en cause de l'identité astrologique
Par Julie Loar, Atlantis Rising, janvier 2012
"Je ne connais rien avec certitude, mais voir les étoiles me fait rêver." Vincent Van Gogh
Une controverse est apparue en janvier 2011 après la publication dans un journal local d'un court article écrit par Parke Kunkle, professeur d'astronomie au Collège Technique de Minneapolis, annonçant que les signes astrologiques avaient changé. Il mentionnait aussi une treizième constellation du zodiaque, non familière à la plupart des lecteurs, qui a créé aussi du remue-ménage. À la surprise de tous, Kunkle compris, l'article a eu des répercussions dans le monde entier. L'histoire est passée d'un fait banal à une désinformation aberrante comme dans le jeu de société du "téléphone arabe". J'ai reçu une avalanche de questions et d'appels téléphoniques réclamant de remettre les pendules à l'heure. Contrairement à la fausse information qui s'est répandue comme une traînée de poudre, les signes astrologiques n'ont pas changé. Nous pouvons dormir tranquille, les identités astrologiques ne risquent rien, mais il faut remettre les choses au point. Le message de Kunkle, bien que largement erroné, nécessite une explication technique.

Zodiaque vient d'un mot grec qui signifie "cercle d'animaux". Le zodiaque employé par les astrologues est un système de coordonnées célestes dont la latitude est exprimée par l'écliptique, le trajet apparent du Soleil, et la longitude par la position du Soleil au moment de l'équinoxe de printemps. Le zodiaque des signes astrologiques est un cercle formé de 12 divisions de 30 degrés de longitude céleste, centré sur l'écliptique. Les signes astrologiques sont aussi des mesures du temps qui commence chaque année à l'équinoxe de printemps ; et chaque année, le signe astrologique du Bélier ( voir en fin d'article la liste des signes en latin, NdT) commence autour du 21 mars. À moins d'une altération de l'orbite terrestre, les signes ne changent pas. Bien sûr, une culture pourrait dans l'avenir décider de redistribuer la position des caractéristiques zodiacales.
Les constellations, d'un autre côté, sont des divisions de l'espace, comme les états, les provinces ou les pays d'une planisphère. Dans le passé, différentes cultures ont imaginé les étoiles comme des "images" différentes et elles possédaient des zodiaques différents. Pendant des milliers d'années la forme des constellations s'est transformée et certaines étoiles ont changé d'alliance. Par exemple, les pinces du Scorpion, qui portent toujours leurs noms d'origine (Pinces du nord et du sud), sont maintenant les plateaux de Libra (la Balance). De même, dans les temps passés, les Poissons ne comportaient qu'un seul poisson. Mais depuis 1930, les astronomes de l'Union Internationale d'Astronomie se sont mis d'accord sur 88 constellations. Les 12 constellations du zodiaque (et non les signes) sont en usage depuis au moins l'époque romaine et sont essentiellement d'origine babylonienne.
Bien que les signes astrologiques ne changent pas, ce qui bouge c'est la position relative de la Terre par rapport aux étoiles au fil du lent déroulement du temps en raison de la rotation terrestre. Les astronomes pensent que la Terre "vacille" en tournant. Ce vacillement crée le phénomène appelé Précession des Équinoxes, ce qui fait que le lever du soleil à l'équinoxe de printemps (dans l'hémisphère nord) se fait plein est avec en toile de fond les étoiles qui se déplacent lentement. Ce mouvement de "recul" apparent du ciel, ou sens horaire, progresse à travers les constellations du zodiaque à l'inverse de la direction anti-horaire annuelle dans laquelle le Soleil semble se déplacer dans le ciel. C'est ce lent mouvement que décrivait Kunkle en affirmant que les signes astrologiques avaient changé.
Comme ce déplacement se passe sur l'écliptique, le rideau étoilé au lent mouvement des 12 constellations zodiacales forme l'arrière-fond stellaire. Cet espace contient les formations d'étoiles familières depuis Aries jusqu'à Pisces ainsi que les autres étoiles et les objets du ciel profond. Il y a environ 4000 ans la constellation du Bélier et le signe Aries étaient alignés à l'aube de l'équinoxe de printemps. Le ciel "bougeant", les signes astrologiques ne sont plus alignés avec les constellations qui leur ont donné leurs noms et c'est donc là que réside le problème. Pendant 2000 ans en gros, le lever du soleil à l'équinoxe de printemps s'est produit au niveau des étoiles des Poissons, qui se lève avant le Soleil dans l'obscurité précédant l'aube. Les étoiles du Verseau vont bientôt entrer en scène, annonçant l'ère du Verseau. (Les astrologues ne sont pas tous d'accord sur la période de l'entrée dans l'ère du Verseau, NdT.)
Supposant que ce lent mouvement est constant, le ciel semble se déplacer au rythme d'à peu près un degré d'arc en 22 ans. Ce qui crée un long cycle de 25.920 ans appelé Précession des Équinoxes, ou Grande Année. Si on divise ce nombre par 12, le résultat donne 2160, qui est la durée approximative d'une ère astrologique. Chaque constellation (et non signe) du zodiaque avance lentement vers une position qui définit une ère.
Les changements d'ères ont de longues phases de transition, et il n'existe pas de démarcations précises sur la roue zodiacale pour l'arrêt d'une influence et le démarrage de la suivante. Nous sentons diminuer en ce moment les énergies des Poissons avec la nouvelle vague d'énergie du Verseau qui gagne en influence. Bientôt, la marche à rebours progressant, "l'aube de l'ère du Verseau" s'annoncera, cette constellation arrivant sur le devant de la scène pour définir une ère nouvelle. Avant que les étoiles du Bélier ne constituent la toile de fond du lever de soleil de l'équinoxe de printemps, les étoiles du Taureau remplissaient cet office. Avec le changement d'ère, les cultes du taureau s'affaiblirent et le bélier devint l'animal sacrificiel de la nouvelle ère du Bélier. Pendant la période transitoire entre les ères du Bélier et des Poissons, l'Agneau de Dieu et le Pêcheur d'hommes devinrent tous deux les symboles sacrificiels de l'ère des Poissons. À notre époque, le poisson est un symbole familier. Le Verseau a progressé vers l'emplacement du printemps dans l'hémisphère nord et un nouveau symbole pour l'ère du Verseau va émerger. À la place du sauveur sacrificiel des Poissons, l'icône symbolique de l'ère du Verseau, le Porteur d'Eau, sera-t-il peut-être un humain pleinement éveillé. Le Verseau est appelé parfois le "porteur d'énergie", il pourrait donc être le messager d'une nouvelle forme d'énergie.
La Terre est également inclinée de 23° sur son axe de rotation. Ce qui crée les saisons, l'hémisphère nord s'incline vers le soleil en été et s'en éloigne en hiver, c'est l'inverse dans l'hémisphère sud. Avec la rotation de la Terre sur son axe, les étoiles semblent se lever et se coucher comme le font les mouvements du soleil dans le ciel diurne. Mais les étoiles proches des pôles nord et sud ne se lèvent ni se couchent. Elles apparaissent à la place se déplacer dans un cercle autour des pôles et sont donc appelées étoiles "circumpolaires". À la manière d'une lente toupie, les axes nord et sud de notre planète tracent des cercles imaginaires dans le ciel comme si les pôles les dessinaient. L'axe de la terre changeant au fil du temps, le pôle nord pointe vers un emplacement différent des étoiles circumpolaires. Une nouvelle "étoile du nord", ou parfois un endroit vide, en résulte.
À notre époque, l'étoile du nord est Polaris, alpha Ursa Minor (dans la constellation de la Petite Ourse, ou étoile polaire) ; mais il y a 3000 ans c'était Alpha Draconis (Thuban en arabe = le dragon), l'étoile la plus brillante de la constellation du Dragon. Dans 4000 ans l'étoile du nord sera dans la constellation de Céphée. Les étoiles circumpolaires changent de manière identique dans l'hémisphère sud.
Les signes du zodiaque sont une fonction du cycle annuel, alors que le mouvement apparent des étoiles relatives à la terre est la mesure d'une ère. Les signes du zodiaque ont été comparés à des vitraux qui "colorent" les influences solaires et planétaires. Symboliquement, le zodiaque forme un cycle d'expérience qui fournit un modèle d'évolution dans des cycles imbriqués par lesquels la Terre reçoit les influences du Soleil et des planètes. De même que les signes du zodiaque présentent un cercle annuel d'expériences archétypales, c'est la même chose pour la Grande Année. Astrologiquement, une ère est caractérisée par les énergies archétypales de la constellation dont les étoiles se lèvent avant le soleil à l'aube de l'équinoxe de printemps. Chaque phase de la Grande Année est comme un mois cosmique, qui possède une qualité d'expérience distincte et globale. On peut envisager les ères comme les rayons d'une roue cosmique, qui présente un décalage de phase d'énergie archétypale conçue pour fournir une école d'évolution pour l'humanité en développement.
Dans son article controversé, Kunkle introduisait aussi en plus large audience la constellation d'Ophiuchus, le Porteur de Serpent (ou Serpentaire). Ophiuchus est la treizième constellation de la région du zodiaque mais elle ne fait pas partie couramment de la roue traditionnelle des 12. Ophiuchus est un énorme groupe d'étoiles composé en fait de deux constellations, le Serpent et le Porteur de Serpent. Le pied du Porteur de Serpent est bien à l'intérieur des frontières de l'écliptique, paramètre des constellations zodiacales. L'Archer (le Sagittaire) pointe sa flèche vers le pied d'Ophiuchus, qui à son tour est posé sur une des pinces du Scorpion. La queue du serpent est près d'Aquila, l'Aigle, et la tête du serpent touche presque Corona, la Couronne. Rasalhague, l'étoile alpha d'Ophiuchus, signifie, "tête du charmeur de serpent". Sur le plan des mythes, le Porteur de Serpent représente Imhotep l'égyptien et Asklépios (Esculape) le grec, célèbres guérisseurs et pratiquants remarquables de la médecine du serpent (symbole du caducée).
Le 13 est souvent considéré comme malchanceux. Je pense que ce pouvait être une précaution ou un leurre pour cacher à l'observateur ordinaire une puissante connaissance sacrée. Treize apparaît dans d'intéressants groupements : les 12 tribus d'Israël + les Lévites ; les 12 disciples + Jésus, et les 12 signes + Ophiuchus, pour n'en citer que quelques-uns. 12 cercles autour d'un treizième cercle central est un important symbole de la géométrie sacrée, laissant entendre une mystérieuse relation du centre par rapport à la circonférence. Les mayas ont 13 "signes" dans leur cosmologie et il y a 13 lunaisons chaque année, nouvelles lunes ou pleines lunes. Il y a le sentiment de franchir le mondain vers le mystérieux quand on passe de 12 à 13.
Le célèbre médecin grec Hippocrate, à l'origine du serment d'Hippocrate des médecins, a dit une fois, "Un médecin sans connaissance de l'astrologie n'a pas le droit de s'appeler médecin". Je m'aventurerais à dire qu'un astronome qui n'y connaît rien en astrologie a perdu l'esprit de la discipline dont il a hérité. Je pense dommage que le professeur Kunke n'ait pas consulté un astrologue professionnel avant de publier son article, mais il a certainement généré une discussion animée. Voilà à peine un siècle que la science de l'astronomie s'est séparée de l'ancienne discipline de l'astrologie. Quelles que soient les différences philosophiques entre les disciplines, il est toujours inspirant et informatif de sortir par une nuit claire et sans lune pour apprendre à reconnaître les étoiles brillantes qui occupent les constellations. Je pense que nous devrions contempler la majesté des étoiles et la vastitude de l'univers dont nous faisons partie, laissant la magie s'introduire dans notre vie par le sens du merveilleux. L'histoire de l'humanité est ancienne ; et contrairement aux notions apocalyptiques exprimées lors des changements d'ères, l'histoire est loin d'être finie, bien que le résultat puisse être écrit dans les étoiles.

Traduction par le BBB.

 

 

Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle ...

https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire...de_l’architecture.../Restauration
13 févr. 2014 - Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le .... curieusement ces débris des siècles d'ignorance et de barbarie. ..... de l'architecture de cette époque, ce serait faire un anachronisme en pierre.

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