Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 24 juin 2022

jacques Halbronn Le référentiel saisonnier et la fin des doubles domiciles (2013)

Jacques Halbronn Le référentiel saisonnier et la fin des doubles domiciles Le dispositif des doubles domiciles est incompatible avec la démarche archétypale. Il est clair que Mars, par exemple, ne saurait être puissant à la fois dans un signe de printemps et un signe d�automne, à moins d�admettre qu�à l�instar du soleil, il passe du jour à la nuit, ce qui pose le problème de sa polarité avec Vénus. En réalité, pour les Anciens, les planètes « intérieures » correspondaient aux saisons de printemps et d�Eté (Luminaires, Vénus, Mercure) et les planètes « extérieures » aux saisons d�automne et d�Hiver. (Mars, Jupiter, Saturne). On voit donc que le dédoublement des domiciles est incompatible avec un tel système. Il est d�autant plus étonnant de voir les doubles domiciles se perpétuer alors que l�on a intégré des planètes au-delà de Saturne, qui constituent un troisième ensemble. Or, il apparait que Lisa Morpurgo maintienne une telle répartition symétrique alors même qu�elle se sert des transsaturniennes et même des transplutoniennes. (Cf notre entretien avec ses disciples, Carla et Mireille, pour teleprovidence) On ajoutera que l�on ne saurait minimiser les bases saisonnières communes aux archétypes planétaires et zodiacaux. Or, si Mars est en rapport avec l�Automne, en tant que planète « extérieure » à l�orbite de la Terre, il ne saurait jouer le rôle qu�on lui impartit généralement concernant le printemps, pas plus qu�il ne saurait dominer un signe de printemps, comme le bélier. Et inversement, Vénus ne saurait être associée avec le signe d�automne de la balance. Mais Mars et Vénus ne sont-ils pas les deux faces d�une seule et même pièce, à l�instar du soleil et de la lune, qui archétypalement, ne serait que le pôle obscur du Soleil. Mais nous irons plus loin et nous demanderons s�il est légitime de dissocier planètes et signes et dans ce cas, les dieux ne seraient pas associés aux planètes mais bien aux signes. Il faudrait parler de dieux zodiacaux en astrologie et de dieux planètes en astronomie. C�est d�ailleurs ce qui ressort de la lecture du poème astrologique en latin de Manilius (Ier siècle de notre ère), ce qui revient à déplanétariser l�astrologie au niveau archétypal. En fait, le dispositif des doubles domiciles découle d�un refus d�accueillir en astrologie des dieux qui ne seraient pas associés aux planètes. C�est pourquoi il est attesté dans la Tétrabible de l�astronome-astrologue Ptolémée. (IIe siècle) Toutefois, cela ne signifie nullement que l�astrologie doive renoncer à une certaine dynamique astronomique, en se dotant de vecteurs, de curseurs, qui parcourent le dit zodiaque en activant successivement les différents secteurs qui subdivisent et balisent celui-ci. Qu�il s�agisse des luminaires ou de Saturne, la planète la plus lente du système solaire, jusqu�au XVIIIe siècle. Mais ces vecteurs planétaires ne sauraient se confondre avec les dieux zodiacaux puisque précisément ils sont modulés par les dits dieux. C�est d�ailleurs ce qui explique qu�en astrologie, on parle du soleil et de la Lune sans référence mythologique dans la mesure où ces luminaires sont avant tout des curseurs, d�où leur présence au c�ur du dispositif des domiciles et des exaltations. Cela montre bien qu�astrologie et astronomie ne sauraient être confondues, l�astrologie instrumentalisant l�astronomie. Il convient de revenir sur les rapports entre domiciles et exaltations. Lisa Morpurgo a proposé, il y a une quarantaine d�années de déterminer les exaltations comme se situant à 60° des domiciles, ce qui génère un dispositif des exaltations complètement différent de celui qui est déjà attesté dans l�Antiquité et dont la logique structurelle semble nous échapper et assez visiblement avoir été perturbée, à un certain moment. Le cas de Mercure exalté en vierge nous interpelle dans la mesure où c�est aussi un des domiciles de Mercure. Mais précisément, faut-il maintenir ces doubles domiciles ? Pour l�instant, on est dans une situation bancale en ce qui concerne Mercure et Vénus, à la différence de ce qui s�est passé pour Mars, Jupiter et Saturne qui sont parvenus à se délester de l�un de leurs domiciles, récupérant ainsi des dieux zodiacaux qui sont aussi désormais des dieux planètes. Au départ, les exaltations se sont organisés autour de l�axe équinoxial alors que les domiciles dépendaient de l�axe solsticial, ce qui crée un décalage non pas de 60° comme le propose Lisa Morpurgo mais bien de 90° (écart entre les deux axes). Mais pourquoi l�astrologie aurait �elle besoin tant des domiciles que des exaltations ? La réponse tient à une volonté de correspondre aux quatre saisons en ayant pour chaque dieu zodiacal quatre positions, deux positives, deux négatives (chute et exil) vu que l�on a deux saisons « bonnes » et deux saisons �mauvaises ». Il est clair que les exaltations (axe équinoxial) correspondent au premier volet et les domiciles (axe solsticial) au second volet de ces doubles saisons. (la bonne saison de six mois étant divisée en printemps et Eté et vice versa pour la mauvaise)/ En ce sens, il pouvait y avoir dédoublement. Le trio Soleil-Mercure-Vénus informeraient sur les trois premiers signes �par l�exaltation et sur les trois signes suivants � par le domicile. Inversement, le trio Mars, Jupiter et Saturne informeraient sur les signes d�automne par exaltation et sur les signes d�hiver par domicile. La différence avec les dispositif des doubles domiciles tient au fait que les domiciles et exaltations d�un dieu doivent correspondre à un même double saison (printemps/Eté ou automne/Hiver), ce qui n�est pas le cas avec les doubles domiciles de Vénus et de Mars, mais qui convient pour les luminaires (signes d�Eté), Mercure (un signe de printemps et un signe d�Eté), Jupiter (un signe d�automne et un signe d�hiver) et Saturne (deux signes d�hiver). En ce sens, l�on comprend pourquoi il n�est pas question des exaltations chez Ptolémée dans la mesure où les deux domiciles (diurne et nocturne) remplacent le domicile et l�exaltation. Le problème, c�est que ce nouveau dispositif visant à se substituer au précédent � et qui n�y est pas parvenu puisque l�on continue à se servir des exaltations encore de nos jours- n�accordait aucune importance à l�axe équinoxial. Or, il est clair que la double saison (bonne comme mauvaise) se divise en une saison équinoxiale et une saison solsticiale. Peut-on reconstituer le dispositif des exaltations à partir de ce qui nous en est parvenu ? On peut déjà tabler sur l�axe luminaires-Saturne. On dira, pour commencer, que le premier signe de printemps comme le premier signe d�Eté correspondent au soleil, la Lune selon nous servant de curseur. On peut aussi attribuer Vénus et Mercure aux deux autres signes d�Eté, Vierge et Lion. Pour les exaltations, nous placerons le soleil en bélier, Vénus en taureau et Mercure en Gémeaux. Les positions sont toutes en quadrature. Passons aux planètes extérieures (Mars, Jupiter et Saturne) et au double « mauvaise » saison (automne/hiver)). On placera en exaltation, donc dans les signes d�automne, Saturne en balance, Mars en scorpion et Jupiter en Sagittaire et en domicile, Saturne en capricorne, Mars en verseau, Jupiter en poissons), soit des positions en quadrature. De fait, les exaltations de Mercure, Vénus, Mars et Jupiter sont changées mais recoupent les doubles domiciles sauf dans le cas de Vénus et Mars qui désormais correspondent à l�axe Lion/Verseau, pour les saisons « solsticiales » ce qui met fin à l�incohérence au niveau des saisons. Désormais, le soleil dispose de deux signes, le bélier et le cancer, alors que dans les doubles domiciles, les luminaires occupaient cancer et lion, deux signes d�Eté alors que le principe est un signe de saison équinoxiale et un signe de saison solsticiale. Pour Saturne, celui-ci ne domine plus le verseau mais la balance, le verseau comme le capricorne de saison solsticiale. En conclusion- rappelons que nous avons publié sur ce sujet depuis 1976 (Clefs pour l�Astrologie, Paris, Seghers 1976) en passant par plusieurs stades de réflexion et d�élaboration- nous sommes parvenus à une nouvelle synthèse. Nous avons compris que chaque saison était double (équinoxiale et solsticiale), ce qui justifiait un double système, que le système ptoléméen ne différait que partiellement du système que nous avons reconstitué. Son principal défaut concerne d�une part l�axe luminaires-Saturne et de l�autre l�axe Mars-Vénus. Dans le premier cas, cet axe ne respecte pas la répartition de chaque planète entre une partie équinoxiale et une partie solsticiale. Nous avons réintroduit les exaltations du soleil et de Saturne et avons libéré l�axe lion-verseau, tout en situant la Lune sur un autre plan, celui du curseur qui ne saurait avoir de domicile ou d�exaltation. Dans le second cas, nous avons en exaltation (première partie de la saison) Mars en scorpion et Vénus en taureau. En revanche, nous utilisons l�axe lion-verseau désormais libéré pour l�attribuer à l�axe Mars-Vénus, Mars planète extérieure ne pouvant correspondre en domicile (seconde partie de la saison) qu�au verseau et Vénus planète intérieure, qu�au lion. Que dire de l�ancien dispositif des exaltations ? Nous avons vu que nous avons maintenu Soleil en bélier et Saturne en balance. Rappelons que Jupiter est exalté en cancer et Vénus en poissons. Déjà deux anomalies : Jupiter, planète extérieure ne saurait correspondre au solstice d�Eté et Vénus planète intérieure à un signe d�hiver solsticial, les poissons. Mercure en vierge, en revanche, conviendrait si ce n�est que la vierge correspond à un signe de domicile et non à un signe d�exaltation. Donc en exaltation, Mercure est en gémeaux et en domicile en vierge, selon le dispositif que nous avons reconstitué. Il est clair par ailleurs, que l�ancien système des exaltations n�est opérationnel que combiné avec celui des domiciles (simples et pas doubles). On voit qu�un tel dispositif n� a aucunement besoin de 12 planètes pour fonctionner contrairement à ce qu�argumentent certains astrologues/ Rappelons que notre scepticisme à l�encontre de la pratique astrologique est né de la prise de conscience de ce que celle-ci validait des dispositifs visiblement incohérents ou devenus tels. Jacques Halbronn - 16. 10. 2011

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