Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 24 juin 2022

jacques halbronn Saturne et la pandémie de la fièvre prorcine

ASTERCENTER - articoli internazionali Saturne et la pandémie de la fièvre porcine par Jacques Halbronn Il y a quelques jours, nous annoncions que la fin de la rétrogradation de Saturne, qui est annuelle, combinée avec la fi du processus conjonctionnel avec Régulus pourrait produire un événement de grande ampleur marqué par le dépassement des frontières. Avec la pandémie de la fièvre porcine, nous sommes servis Un communiqué précise que "le virus s'étend (...) sans aucun signe de ralentissement", l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé mercredi soir de relever à 5 son niveau d'alerte, l'avant-dernier stade avant la déclaration de l'état d'épidémie mondiale, qu'elle juge "imminente. Tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation à la pandémie", a prévenu sa directrice générale, Margaret Chan" Nous avons toujours été sceptiques en ce qui concerne l'astrologie médicale ainsi qu'en ce qui concerne l'astro-météorologie (genre tsunami). En revanche, la question des épidémies nous apparait comme un champ de recherche privilégié pour l'Astrologie. On sait que l'épidémie est largement fonction des déplacements, souvent par bateau autrefois. Dans l'Histoire de l'astrologie, la grande Peste du XIVe siècle aura fait couler beaucoup d'encre, notamment autour des conjonctions planétaires. L'épidémie, en ce sens, est puissamment liée à des paramétres techniques et sociaux. Elle a d'ailleurs pour conséquence la fermeture des frontières, ce qui va à l'encontre du processus conjonctionnel qui en est la cause. Il ne faut d'ailleurs pas oublier qu'à la conjonction fait inévitablement suite une longue période de disjonction, c'est à dire de recloisonnement, passage du un au multiple, du "sauveur" aux apôtres, dans la perspective christique, de Dieu à ses saints, la résurrection (et le Second Avénement) correspondant au retour à l'origine de ce qui avait été perçu comme terminé, fini, achevé. Il est d'ailleurs intéressant de noter une sorte de retour du refoulé. Alors que l'épidémie "financière" avait été régulée en refusant le protectionisme, il semble bien que cette pandémie enclenche à terme des mécanismes de défense qui peuvent faire boule de neige et concerner d'autres domaines, ce qui nous conduirait à la phase de disjonction. D'ailleurs, toute épidémie n'est-elle pas conjonctionnelle puisqu'elle implique une interdépendance, des risques de con -tamination, de con-tagion, au propre comme au figuré? Pour l'astrologie mondiale, l'épidémie, sous toutes ses formes, nous apparait comme devant prioritairement se produire à proximité d'une conjonction Saturne/étoiles fixes, selon l'astrologie quatre étoiles. Mais libre à chacun de faire les repérages qu'il veut. L'événement épidémiologique nous semble en effet être une résultante incontournable de la phase conjonctionnelle en ce qu'il dépend de la concomitance de nombreux facteurs, tant comme cause que comme effet, directement comme indirectement. L'Histoire retiendra qu'en ces derniers jours d'avril 2009, l'humanité se trouve confrontée une pandémie inquiétante, difficile à canaliser et à neutraliser si ce n'est par des moyens rudimentaires (recours à des masques hygiéniques) alors que Saturne est à 15° vierge et poursuit vers 14° en retrogradation avant de s'éloigner définitivement de Régulus(tout début vierge). Mais la fin de la rétrogradation (au 18 mai 2009), ayant commencé au tout début janvier 2009, devrait accéler le processus de propagation et de diffusion. En fait, il fallait s'y attendre mais on est là dans les dilemmes: peut-on trouver un reméde au niveau mondial pour résoudre un probléme qui tient à la mondialisation ou bien, à terme, sera-t-on conduit, en passant en phase de disjonction, à se replier sur lui-même.? La pandémie devrait introduire un nouveau paradigme favorisant à terme le cloisonnement, on en arrive à un moment paroxystique, en quelque sorte solsticial, où l'excés d'une tendance est suivu d'un repli de cette tendance. C'est l'heure de rappeler que la conjonction est solsticiale et la disjonction équinoxiale, l'une est polarisante, l'autre est ambigue - ce qui est le propre de l'"équi-noxe, de l'égalité jour/nuit. Il semble bien que la tradition astrologique ait fini par survaloriser l'axe équinoxial, qui est pourtant beaucoup moins marquant dans ses manifestations que l'axe solsticial, d'où la corrélation incongrue du début du printemps avec Mars. On observe d'ailleurs un même glissement sur le plan liturgique. Le repas de la Céne de l'Evangile- magnifiquement illustrée par Leonard de Vinci - se tient à Paques, fête équinoxiale s'il en est alors que la céne est typique du solstice d'hiver dans l'imagerie des calendriers. Il semble qu'à une certaine date, l'équinoxe de printemps ait fait l'objet d'un nouveau culte qui se soit substitué à un ancien culte solsticial. D'où d'ailleurs, le conflit, à la Renaissance, entre deux calendriers, celui plaçant le changement d'année à Paques (d'où notre année bissextile, avec un jour supplémentaire à la fin de février ou si l'on préfére au début de mars) et celui conservant celui-ci en janvier (Janus, le dieu-porte qui ouvre et qui ferme). C'est ce même équinoxe qui est à la base de la théorie des ères précessionnelles (Ere du Verseau). et du point "vernal" (de printemps, en latin). Deux astrologies semblent ainsi s'opposer ; une astrologie équinoxiale, qui est marquée par la diversité, la multiplicité et qui s'articule sur une météorologie mitigée et quelque peu contradictoire, plus l'Ete et pas encore l'Hiver ou vice versa, générant l'astrologie individuelle et dont le fondement est plus mathématique que spectaculaire et une astrologie solsticiale, qui est plus unitaire, plus typée, plus radicale, plus manifeste et qui génére l'astrologie mondiale.. Cependant, parmi les phénoménes naturels les plus marquants, il nous semble que les dialectiques jour-nuit, été-hiver, nouvelle lune-pleine lune soient plus fortes que celle de l'aube et du crépuscule, du printemps et de l'automne, du premier et du dernier quartier de lune, une astrologie de ce deuxiéme type pouvant être qualifiée de crépusculaire... de twilight, comme disent les anglophones, ce qui fait ressortir la dualité (two), donc le doute. Sans parler de la dialectique masculin-féminon plutôt qu'un androgynat équinoxial qui est avant tout une hyperindividualisation qui supporte mal la cyclicité et cherche un moyen terme fixe, comme l'est à la base le thème natal à cheval sur le passé et le futur, vécu dans une sorte d'intemporalité intermédiaire.... 30. 04. 09 Jacques Halbronn (Conseil Supérieur de l'Astrologie Française, CSAF)

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