Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 24 juin 2022

jacques Halbronn La question du curseur unique en Astrologie

jacques Halbronn La question du curseur unique en astrologie Dans le domaine linguistique, la question de la polysémie se pose, elle permet une certaine économie, ergonomie des langues. que l’on peut classer entre langues synonymiques et homonymiques, les premières recourant moins à la polysémie que les secondes. Nous voudrions ici traiter des diverses formes d’astrologies selon le critère ainsi posé, sachant que l’astrologie actuellement en vigueur est le plus souvent qualifiable de synonymiques alors que nous défendons une astrologie « homonymique » autour d’un curseur unique. Dans une étude que nous avions consacré, il y a quelque temps, au dispositif des « Dignités » planétaires (voir sur notre site NOFIM.unblog.fr), nous avions montré qu’à l’origine Saturne y avait rempli le rôle de curseur principal, dans la Tétrabible de Claude Ptolémée d’Alexandrie (IIe siècle après JC), ce qui signifie qu’il ne figurait pas parmi les domiciles et les exaltations des planétes dans les signes car on ne peut être au four et au moulin, à la fois émetteur et récepteur, mobile et fixe. Ce serait donc à partir de l’intégration de Saturne parmi les autres planétes du systéme solaire (Septénaire) que la notion de curseur se serait peu ou prou perdue jusqu’à ce jour si ce n’est qu’elle se sera maintenue avec la pratique des signes « solaires » où le Soleil joue un tel rôle en passant d’un signe zodiacal à l’autre. Mais il est clair que le soleil ne saurait remplacer Saturne dont la révolution sidérale est près de 30 fois supérieure, ce qui détermine une toute autre échelle de temps, la saison solaire étant de 3 mois et la saison saturnienne de 7 ans, si l’on divise un cycle en 4. Nous avons consacré dans les années 76-77 plusieurs travaux au traitement des signes zodiacaux. (Clefs pour l’Astrologie, Ed. Seghers, Le livre des fondements astrologiques d’Abraham Ibn Ezra, Ed Retz) autour des décans, des termes, des triplicités (4 Eléments), des quadruplicités et des « maîtrises »- sans oublier les aspects – et la question qui se pose à l’historien de l’astrologie était celle du mode d’emploi de tant de classifications. Or, il nous est apparu, peu à peu, que l’on ne pouvait utiliser un tel arsenal que par le moyen d’un curseur unique, passant successivement d’un signe à un autre. On conçoit qu’il existe là une dialectique remarquable entre l’unicité du curseur, du vecteur et la pléthore de catégories articulées sur les 12 signes. Pour en revenir à notre modéle linguistique, on retrouve peu ou prou une telle dualité entre le radical et ses dérivés (affixes (pré et suffixes), déclinaisons, conjugaisons, pronoms, substantifs, formes négatives etc). Le systéme qui aura marqué la littérature astrologique permettait de ménager toutes sortes de variations, de broderies autour d’un seul et même curseur. Chaque signe se trouvait ainsi défini par son appartenance à toute une série de corrélations foisonnantes, juxtaposées/superposées, tant et si bien que la symbolique constellationnelle, attestée par l’iconographie, se trouvait recouverte par toutes sortes de classifications, ce qui en relativise singulièrement l’importance. Quel luxe d’associations du fait de la multitude de ces correspondances! Chaque fois que Saturne passait d’un signe au suivant, la décoration, le climat changeaient du tout au tout, et ce sur 12 signes. Autrement dit. on se trouvait face à un double probléme: une pléthore de planétes et astéroîdes (surtout avec l’afflux moderne) d’une part et une surabondance de connexions autour de chacun des 12 signes, de la sorte, bien différenciés. C’est ainsi que le critère saisonnier à base 4 aura fini par être occulté par une telle floraison autour du 12. Mais par ailleurs, le dit curseur unique se trouverait mis en concurrence avec les autres planétes du systéme solaire, ajoutant encore à la confusion. Tel est le résultat de notre audit et l’on conçoit que cela génére une toute autre forme d’astrologie! Or, face à l’astrologie actuelle plombée par une telle inflation d’émetteurs et de récepteurs, se dresse, en ce début de Troisiéme millénaire une autre astrologie, plus ancienne, susceptible de fonctionner minimalement (cf Occam) avec un seul curseur et l’alternance entre deux phases. JHB 23 06 22

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