jacques halbronn Astrologie EXOLS Les clivages sociaux au prisme de la Droite et de la Gauche

jacques halbronn Astrologie EXOLS. Les clivages sociaux au prisme de la Droite et de la Gauche La question des clivages est au coeur de nos recherches et pour nous, toute période se caractérise par l’accent mis sur tel clivage plutôt que sur tel autre et le changement de sept ans en sept ans, déterminera une nouvelle politique de clivage avec des enjeux qu’il conviendra d’anticiper plutot que d’être pris au dépourvu, ce qui implique de devoir appréhender les causes avant d’en subir les conséquences. Paradoxalement, la reconnaissance des clivages peut conduire à la volonté de les instrumenter ou au contraire de les réduire voire de les anéantir. On pense notamment à la Shoah voulue par les nazis et qui nous apparait comme le rejet du plan divin, avec le projet de prouver que l’Humanité est capable, avec les moyens qui sont les siens, de défaire, de déconstruire le dit plan, voulu, « designé » par les dieux.(Inrelligent Design) Nazi est une abréviation de Nazionalsozialismus, ce qui comprend le mot « socialisme », ce qui doit nous interpeller car en niant les clivages jugés superficiels, superstructurels, que sont les frontières nationales, religieuses, linguistiques et autres, cela conduit à privilégier d’autres clivages plus irréductibles que sont le sexe, le cycle et le « peuple », au sens biblique du terme et ici par »peuple », nous ne désignons pas les « nations » mais Le peuple (Am en hébreu, Ayin Mem) de Dieu. Exode Chapitre III ז וַיֹּאמֶר יְהוָה, רָאֹה רָאִיתִי אֶת-עֳנִי עַמִּי אֲשֶׁר בְּמִצְרָיִם; 7 L’Éternel poursuivit: « J’ai vu, j’ai vu l’humiliation de mon peuple (Ami)qui est en Égypte; La doctrine marxiste parle de « lutte des classes » (Klassenkampf ) en tant que moteur de l’Histoire du fait qu’elle ignore la cyclologie cosmique. Cette « lutte » est marquée par une verticalité et un refus de l’horizontalité d’où le « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » par delà les frontières nationales.Cela dit, Marx traite de la « Question Juive ».(cf article Wikipedia « Sur la question juive ») en tenant, selon les commentateurs, des propos qualifiables d’antisémites, lesquels auraient pu être récupérés par les nazis. Nous mêmes, nous avons publié en son temps l’étude suivante « Sionisme et antisémitisme dans les milieux occultistes français » (in Revue des Études Juives, 151 1-2 janvier-juin 1992) C’est dire que l’identification d’un clivage peut soit conduire aussi bien à lui accorder un rôle positif que négatif sans parler du déni. On se demandera d’ailleurs ce qui est le plus toxique: l’affirmation ou le déni de l’existence d’un tel clivage. Par les temps qui courent, il faut s’attendre à des gesticulations vu que certains critères sont jugés comme mal venus, qu’il s’agisse du sexe, de la « race », ou de ce qui touche à l’astrologie, savoir « paria » que l’on peut rejeter d’un revers de main sans autre explication. La question qui se pose à nous est celle de la Gauche et de la Droite face à la problématique de l’horizontalité et de la verticalité, l’une apparaissant comme plus superficielle que l’autre mais cette dernière étant également plus délicate à aborder! Il nous semble que la Gauche serait marquée et tentée par une approche plus « scientifique », plus objective mais qu’elle se heurte à des obstacles épistémologiques qui la conduisent à une impasse conceptuelle, inaudible. La tentation est de placer le judaisme non pas dans la verticalité mais dans l’horizontalité, ce qui constitue, selon nous, un déni de sa spécificité en en faisant une entité nationale parmi d’autres, ce qui correspond d’ailleurs peu ou prou, à l’approche du sionisme herzlien (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat, 2002) D’où l’existence d’un antisémitisme/antijudaisme de droite distinct de celui de gauche et l’on peut se demander lequel des deux est le plus toxique, théologiquement et sociologiquement. L’antisémitisme de droite nous parait, somme toute, plus consistant que celui de gauche tout comme d’ailleurs le « sexisme » en ce qu’il ne nie pas ce qui est mais en tire certaines conséquences assez déplorables, en ne parvenant pas à résoudre les équations qui se présentent. Pour notre part, nous préférons encore un discours de dénigrement à un discours de déni. Quant à l’antijudaisme chrétien, il reléve d’un processus de remplacement, c’est à dire de mimétisme, ce qui constitue en quelque sorte une troisiéme voie. De même, l’antiastrologie républicaine ne viset-elle pas à se substituer à une cyclologie cosmique de type verticale en constituant de toutes pièces un cyclologie d’ordre juridique qui n’existe que par la force de la « Loi ». JHB 02 06 22