Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 3 août 2022

jacques Halbronn Les deux écoles zodiacales, la solaire et la lunaire, la tropicaliste et la sidéraliste

jacques Halbronn Les deux écoles zodiacales, la solaire et la Lunaire, la tropicaliste et la sidéraliste Jean Pierre Nicola affirme que selon lui le Zodiaque n’est pas lié aux saisons, (interview avec Alain de Chivré). Il existerait, en effet, deux écoles dont il s’agit ici de mieux préciser les contours et les enjeux. Selon nous, c’est l’astrologie dite sidéraliste qui se voudrait déconnectée par rapport aux saisons, ce qui renverrait ipso facto aux constellatons. dites zodiacales. Nicola adopte bel et bien la division en 12 secteurs mais dans ce cas comment rend il compte d’un tel diviseur si ce n’est, à la base, du fait des 12 lunaisons (mois dans le calendrier soli-lunaire) qui se forment en l’espace d’une année terrestre.? Il est vrai que l’astrologie dite tropicaliste ne peut justifier qu’une division en 4 (saisons)., ce qui correspond aux signes cardinaux. Il existe d’ailleurs une division du Zodiaque en 3 (sur la base des triplicités et des 4 éléments) Que penser alors d’une astrologie « solaire » comportant une division en 12, telle qu’elle nous est connue dans la littérature astrologique; chaque saison se voyant divisée en trois secteurs égaux? Il semble que l’on assiste à là à un syncrétisme entre différents critères. Il serait bon, selon nous, de nous dégager d’un tel mélange des genres et de pratiquer une astrologie tropicaliste à base 4 et non à base 12, ce qui recouvre la symbolique du tétramorphe; boeuf, lion, aigle, homme.figurant notamment dans le Livre du prophéte Ezékiel rt dans l’arcane « Le Monde » du Tarot sans parler de la figure du Sphinx. (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Paris, Albatros, 1979.) Cela dit, il est clair que les intitulés zodiacaux sont empruntés à l’imagerie des 12 mois de l’année telle qu’elle apparait dans Les livres d’heures, lesquels ont marqué celle du Tarot (cf notre étude in Revue Française d’Histoire du livre, 2015) mais cet emprunt s’avère avoir été singulièrement altéré, notamment en ce qui concerne les mois d’automne; où l’on remarque l’absence du porc.(cf les très Riches Heures du Duc de Berry avec les porcs recherchant des glands ou des chataignes, dans la forêt sans parler du porc comme crucifié pour être dépecé. Ce sont les astronomes qui auront allégrement puisé dans cette iconographie pour baptiser et baliser l’écliptique. On pourrait donc en conclure que l’astrologie solaire à base 4 aura récupéré une symbolique lunaire à base 12, elle même adoptée par les astronomes pour découper des constellations servant à localiser les planétes en mouvement Selon nous, une authentique astrologie tropicaliste n’a rien à faire avec une division en 12; Quid de la Tétrabible qui attribue à chaque signe une planéte? Les astrologues n’ont pas compris qu’il s’était d’abord agi, pour les dignité zodiacales et non planétaires, de divinités qui seront par la suite utilisés par les astronomes pour nommer les astres du septénaire, exception faite des luminaires. Selon nous, Saturne fut initialement considéré à l’instar des luminaires auxquels il était opposé dans le dispositif tant des domiciles que des exaltations- et cela peut avoir êté à l’origine des « luminaires noirs » (Lune noire, Soleil noir). Si on met de côté les luminaires, il reste cinq divinités: Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Or, selon nous, les 4 premières divinités correspondent aux Quatre Saisons tandis que Sature, en tant que cinquiéme facteur, serait assimilable au « pouce » de la main humain qui peut se joindre successivement aux autres doigts. On a là une illustration parfaite de ce que devrait avoir été l’astrologie, à l’origine. Le pouce se déplace alors que les 4 autres doigts dépendent de la jonction avec Saturne, le quart du temps. En ce sens, notre main serait la clé de l’astrologie/ On notera que le sigle de Saturne ressemble à celui du chiffre 5. Ce Saturne (en hébreu Shabtay) est attribué au Shabbat (les Dix Commandements) SATURNE, L'ENSEIGNANT Par Christiane CORINTHIOS | Astrologie et Sciences Humaines JHB 03 08 22

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