Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 10 août 2022

jacques Halbronn La recherche astrologique doit se connecter avec la Tradition astrologique à partir de l’anthropologie D’aucuns nous ont objecté que nos résultats de recherche ne recoupaient pas la Tradition astrologique. Le présent texte entend prouver le contraire et montrer que l’on ne peut comparer les textes que si on en a retrouvé la clef. Nous proposerons donc ici une nouvelle lecture du dispositif des domiciles et des exaltations, sur lequel nous travaillons depuis la fin des années 60 et en fait dès que nous avons commencé à nous intéresser à l’astrologie (1966-67) . C’est ainsi que nous montrerons l’importance des saisons comme matrice des « Dignités » en rappelant que les luminaires qui sont le point de départ tant des domiciles que des exaltations sont reliés respectivement à l’axe solsticial pour les domiciles et à l’axe équinoxial pour les exaltations. En fait, comme nous l’avions déjà exposé en 1976 dans Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers, les exaltations précédent les domiciles lesquels n’en sont que la prolongement et c’est pourquoi nous avions proposé le terme « ascension » au lieu d’exaltation,, qui préte à confusion. Il est clair que le printemps équinoxial précéde l’Eté solsticial.! Or, sur les mêmes axes saisonniers, l’on trouve dans les deux cas Saturne lequel est associé au signe de la Balance, c’est à dire à l’équinoxe d’automne ainsi qu’au signe du capricorne, au solstice d’hiver. Ce qui nous autorise, pensons-nous, à faire de Saturne une sorte de luminaire « noir », face aux luminaires « blancs » que sont la Lune et le Soleil. On sait que la notion de luminaire noir est de nos jours appliquée à la Lune Noire, notamment mais c’est selon nous une erreur d’interprétation. A partir du moment où l’on met en évidence les deux axes luminaires-Saturne , il reste un groupe central de 4 facteurs , Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. Pour nous, ces deux ensembles correspondent respectivement aux fonctions de prometteur et de significateur Le Groupe central est à associer d’ailleurs aux 4 saisons qui sont la matrice du Zodiaque (cf le tétramorphe: taureau-lion-aigle-homme).On voit donc à quel point notre astrologie EXOLS s’articule tout à fait sur les dispositifs jumeaux des Dignités, notamment dans le domaine cyclologique prévisionnel. On ne saurait en dire autant des travaux de nos prédécesseurs, nés dans les années Vingt du siècle dernier,à savoir Barbault, Jean Pierre Nicola ou Gauquelin. Dans le cas d’André Barbault (avec l’indice cyclique) et de Nicola (avec le RET), l’usage de planétes transsaturniennes les décale d’emblée par rapport à la tradition astrologique sinon mythologique. Mais chez Barbault, le refus de toute référence au zodiaque donc aux saisons l’éloigne encore plus de la dite tradition qui implique le passage d’un prometteur sur une série de significateurs. Il nous faut en effet insister sur le fait que le dispositif des Dignités comporte deux ensembles complémentaires, le masculin avec les luminaires et Saturne et le féminin avec les 4 facteurs désignés plus haut., soit les prometteurs et les significateurs. Cette dialectique est absente chez Barbault. On notera d’ailleurs que dans l’indice cyclique, les planétes sont à la fois en vrac prometteurs et significateurs et qu’il s’intéresse nons pas aux rapports planétes-zodiaque mais aux rapports planétes-planétes (Saturne-Neptune etc) Or, il convient de noter que le quatuor dont il s’agit n’est pas constitué par des planétes mais par des divinités censées représnter les 4 saisons. Autrement dit, Barbault – bien qu’il traite de ce dispositif dans son Traité pratique d’astrologie (1961) en reprenant d’ailleurs l’approche d’un Jean Carteret, avec 12 planétes (dont deux hypothétiques transplutoniennes) pour 12 signes n’aura pas compris le dispositif des Dignités était structuré en deux ensembles. Quant à Michel Gauquelin, il s’intéresse à mettre en évidence statistiquement la valeur, le bien fondé des « significations » planétaires pour Vénus, Mars, Jupiter, Saturne et la Lune en reliant ces significations à des groupes socioprofessionnels. Or, le fait que les astronomes aient jugé bon d’attribuer à des planétes les données du dispositif des Dignités aura induit Gauquelin en erreur car il ne s’agissait pour les astronomes que d’un méta-langage dont ils ne tiraient aucune information intrinséque. Les significations sont à réserver aux secteurs qui balisent la course des astres et non aux astres eux mêmes qui sont des « prometteurs » permettant aux dites significations de se réaliser, de s’accomplir. Un seul prometteur suffit à activer 4 significateurs. On est donc amené à penser que les résultats statistiques de Gauquelin ne sont pas recevables et qu’ils n’ont visé qu’à valider un systéme auquel il avait ajouté foi/ Notons d’ailleurs que les dits résultats ne concernent en tout état de cause que le mouvement diurne, quotidien et non le passage des astres sur l’écliptique/ Tout se passe comme si Gauquelin avait considéré les planétes comme des « ascendants » au sens astrologique de l’astre qui se léve sur l’horizon à la naissance. JHb 10 08 22

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