Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
.
Soutenez nous en achetant à notre librairie en ligne sur priceminister/Rakuten VULCAINJH.
06 60 75 52 48 teleprovidence@yahoo.fr
mercredi 31 août 2022
Jacques Halbronn Modalités de la validation de l'astrologie. A propos d'une édition d'un texte de Michel Servet
Jacques Halbronn Modalités de la validation de l’astrologie. A propos d’une édition d’un texte de Michel Servet
En 2004, Jean Dupébe a publié chez Droz la traduction d’un texte latin l’ »Apologetica Disceptatio » de Michel Servet sous le titre « Discussion apologétique pour l’astrologie contre un certain médecin »
Partons de ce passage (p. 45) » Mais diras-tu un très grand nombre de prédictions ne se réalise pas. A cette objection, Aristote (.) répond en ces termes « Il n’est pas en vérité génant qu’un très grand nombre de prédictions ne se réalise pas (…)Car dit-il ni les signes qu’on voir sur le corps ni ceux qu’on voit dans le ciel comme ceux qui annoncent des pluies et des vents ne se réalisent toujours. S’il survient en effet un autre mouvement plus fort que ne le serait celui par lequel ces événements se produiraient alors qu’ en général, le signe n’est suivi d’aucun effet (…) Il ne sera pas génant qu’une erreur survienne comme dans la médecine étant donné que tous ces arts sont en grande partie conjecturaux, comme Galien le reconnait dans plusieurs passages, au sujet de la médecine (…) Il faut maintenant se hâter d’en venir à Hippocrate (…) Il conseille d’éviter des périodes déterminées qiaund il s’agit de prendre des médicaments comme le solstice d’été et l’équinoxe d’automne » Pour Galien « le médecin qui est ignorant de l’astronomie, je voudrais qu’il sache qu’il n’obéi nullement à Hippocrate qui exhorte à l’astronomie à cause de l’utilité des prédictions » On note l’accent mis sur les 4 signes cardinaux lesquels coincident avec les équinoxes et les solstices (p. 53) ? Ces signes sont énumérés à plusieurs reprises: « bélier, cancer, balance, capricorne. Servet résume in fine ainsi les positions de son adversaire (p 57) Le probléme de ce texte tient à ce qu’il soit axé sur une astrologie qui semble exiger une grande précision dans ses calculs. C’est bien là le talon d’Achille de cette astrologie individuelle Par ailleurs, il est demandé à l’astrologue de prendre en compte toute la spécificité du cas étudié.
A aucun moment, Servet ne semble disposé à reconnaitre que la validation de l’astrologie ne saurait passer par des cas particuliers et dépendre de moments particuliers. Ce mariage entre astrologie et médecine est, en tout état de cause, toxique car l’astrologue a d’autres voies à explorer que le médecin. En vérité, ce texte ne concerne qu’un certain pan de l’astrologie, celui de la pratique individuelle laquelle épistémologiquement ne peut qu’être une forme de dévoiement. Tant les liens entre astrologie et médecine qu’entre astrologie et astronomie conduisent à la dégradation de cette discipline. Il eut été heureux de rappeler qu’un Nicolas Machiavel avait proposé dans Le Prince, peu auparavant, une toute idée du bon usage de l’astrologie, au service de la Société et non de l’individu. (cf « Ptolémée et le chapitre 25 du Prince », Anthony Parel, Traduit de l’anglais par Gérald Sfez, Jean-Louis Morhange Dans L’enjeu Machiavel (2001), pages 15 à 39)
JHB 31 08 22
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire