Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 1 août 2022
Jacques Halbronn Sociologie du milieu astrologique . Archives.
Sociologie du milieu astrologique :
les cycles de la vie astrologique
par Jacques Halbronn
Par vie astrologique, nous entendons le milieu astrologique, selon une formule que nous avons introduite en 19841 et qui, depuis, a été largement reprise par les uns et par les autres.
Notre propos est ici d’essayer de comprendre astrologiquement ce qui se passe chez les astrologues et comme on dit, les plus mal chaussés ne sont pas ceux que l’on pense. Nous utiliserons bien entendu, pour ce faire, notre propre modèle, celui de l’astrologie axiale.2
Tous les quinze ans, la vie astrologique est marquée par des affrontements, des déchirements susceptibles de laisser des cicatrices durables. Nous étudierons donc le phénomène sur une période d’environ 50 ans, ce qui correspond à quatre moments forts de la vie astrologique française / francophone, correspondant à quatre conjonctions axiales successives.
La période 1956 - 1961
On peut considérer que dans l’histoire du CIA (Centre International d’Astrologie), fondé en 1946, cette période favorisa une sorte d’OPA d’André Barbault (né en 1921) sur les sources vives de cette association. Du fait d’un rapprochement avec les Editions du Seuil, autour de F. R. Bastide, parut alors la collection Zodiaque dont les collaborateurs, sous la houlette de Barbault, vice-président, étaient largement recrutés au sein du CIA.
Par ailleurs, A. Barbault en se rapprochant d’Alexandre Volguine (1904 - 1976), responsable des Cahiers Astrologiques, qui deviendraient ainsi l’organe du CIA, fut ainsi en mesure, par cet autre moyen, de contrôler les membres du CIA, constituant ainsi un Etat dans l’Etat, sans pour autant aboutir à la rupture.
La période 1971 - 1976
Période où certains se détachèrent du CIA (Centre International d’Astrologie) pour créer ou développer leur propre structure, ce fut le cas du CEFA (Centre d’Etude et de Formation en Astrologie), du GERAS (Groupe européen de recherche en astrologie scientifique), du MAU (Mouvement astrologique Unifié), mais aussi de la revue L’astrologue.
Ces différente entités nées dans la mouvance du CIA tendirent à s’autonomiser et à non seulement ne plus dépendre du CIA mais à se mettre en compétition avec lui ou entre elles.
C’est vrai pour André Barbault qui en 1968 avait lancé une revue qui avait vocation à être l’organe du CIA et qui, du fait de conflits avec le CIA, considéra la dite revue comme n’ayant plus de compte à lui rendre. A la place, le CIA fonda la revue Trigone, dirigée par Jacques Berthon (né en 1926), jusqu’à son départ à la fin de 1973 et auquel nous succédâmes, début 1974.
C’est vrai pour Jean-Pierre Nicola (né en 1929), qui fit du CEFA, initialement l’école collégiale d’astrologie du CIA une entité tout à fait distincte et qui prendrait par la suite le nom de COMAC, qui se référe explicitement à l’astrologie conditionaliste.3 Quant à J. Berthon, ancien professeur du CEFA, il fondera sa propre structure d’enseignement, l’ESAP (Ecole Supérieure d’Astrologie de Paris).
C’est vrai pour Patrice Louaisel (né en 1949), qui fit du GERAS, initialement le groupe de recherche - le laboratoire - du CIA, une association Loi 1901 bien distincte, publiant la revue Astrolabe (jeu de mots sur Laboratoire astrologique et sur l’instrument d’observation) , qui se changera en 1982 en Astralis.
C’est vrai pour Jacques Halbronn (né en 1947), vice-président du CIA, qui fonda en 1975 une association, le Mouvement astrologique universitaire, s’appuyant sur une partie des membres du CIA. Le MAU comporta très tôt sa propre école d’astrologie, la Faculté Libre d’Astrologie de Paris (FLAP). Mais la séparation MAU - CIA s’explique par certaines manoeuvres qui aboutirent à ce que J. Halbronn fut délogé de son poste de vice-président.
On pourrait parler à propos des uns et des autres d’une forme de trahison envers une structure qui les avait “nourris” et portés, le CIA, lequel se crut obligé de changer de nom et devint, après quelques péripéties, la SFA (Société Française d’astrologie).
La période 1985-89
Passons à la conjonction axiale suivante qui correspondit sur le plan politique au démembrement non seulement du bloc communiste mais aussi du bloc soviétique. La structure qui à l’époque fut l’objet de perturbations internes, était le GERASH, contrôlé par Maurice Charvet (né en 1947). Comme le CIA, à une certaine époque, cette association avait su attirer des compétences, se constituant ainsi un réseau de responsables locaux. Il semble que P. Louaisel, le fondateur du GERASH ait fait sécession au profit de la FEA (Fédération des Enseignants en Astrologie), qui regroupait nombre des dits responsables, comme Denise Daprey, la présidente (née en 1925) ou Alain de Chivré (né en 1946) eux-mêmes ayant contribué à la tenue de congrès du MAU.
Mais ce n’était pas fini : Jacques Halbronn, par ailleurs responsable du MAU, mais proche de Charvet qui l’avait pressenti pour la vice-présidence du GERASH, du fait des conflits internes au sein du GERASH allait se retrouver à sa tête, ce qui conduira assez vite à des manoeuvres d’auto-dissolution du GERASH. Dans la foulée, M. Charvet créera une nouvelle association, le CEDRA (centre d’étude, de documentation et de recherche en astrologie) au profit de laquelle se prononça l’assemblée générale extraordinaire du GERASH réunie à Lyon, en ce qui concerne ses biens matériels, sans qu’il y ait continuité juridique entre les deux associations. La transmission des dits biens fut, par ailleurs, des plus laborieuses.
Il conviendrait de replacer dans ce contexte, la création de la Fédération Française d’Astrologie (FFA) en 1984 qui, présidée par Danièle Rousseau (née en 1944) se disloqua assez vite, lors de la conjonction axiale.
Là encore, on peut évidemment parler de trahisons entre personnes supposées liées entre elles et des clivages datant de cette époque ou de l’époque antérieurement décrite pèsent sur la vie astrologique actuelle.
On notera qu’à partir des années Quatre Vingt, il n’y a plus d’apport d’une certaine jeunesse comme dans les deux phases précédentes. Les quadragénaires (nés dans les années Quarante) verrouillent le pouvoir et découragent les nouvelles vocations. Une seule exception notable, mais qui ne concerne qu’Internet, est le cas de Pätrice Guinard, né en 1957 mais qui ne parvint à lancer sa structure, le CURA (Centre Universitaire de Recherche en Astrologie, 1999) qu’à quarante ans passés, soit prenant son envol à un âge sensiblement plus tardif qu’un André Barbault, un Patrice Louaisel ou un Jacques Halbronn.
La période 2001 - 2003 et plus
La période actuelle est symbolisée au niveau politique par les tiraillements au sein du camp occidental et notamment entre France et Etats Unis. Les Américains se sentent trahis, puisqu’ils n’ont pas été suivis par Jacques Chirac.
En ce qui concerne, plus modestement, la vie astrologique, on signalera la création en 2001 de la FAES (Fédération des Astrologues de l’Europe du Sud), ce qui est une façon de s’opposer aux astrologues de l’Europe du Nord, jugés par trop dominateurs et condescendants par rapport aux astrologues méditerranéens. La FAES fut constituée en Grèce avec des représentants italiens, français et espagnols. Mais quinze ans plus tôt, un même processus avait été lancé par Jacques Halbronn, la FIMA (Fédération Internationale Méditerranéenne d’Astrologie).
Mais la FAES qui au congrès de Montpellier (juin 2002) avait su rassembler nombre d’associations françaises fort différentes allait assez vite connaître des troubles internes, notamment avec le retrait du CEDRA de Maurice Charvet lequel représentait, avec Y. Lenoble, la France au sein de la FAES d’origine. Nous avons pour notre part représenté à Andorre, en 2001, la FDAF (Fédération des Astrologues de France) d’Alain de Chivré, lors d’un colloque rassemblant des responsables français et espagnols de la FAES mais par la suite, nous avons pris nos distances avec A. de Chivré. Or, le CEDRA est parti officiellement en raison des positions doctrinales de la FDAF, jugées inacceptables, notamment en matière prévisionnelle. Le “couple” Lenoble-Charvet ne fonctionne plus comme avant. Il semble aussi que, par la suite, de graves dissensions se soient manifesté entre membres catalans (Barcelone) de la FAES, comme Ernesto Cordero (né en 1940) et Jaume Martin, responsable de la revue Mercurio - 3.
En outre, le Salon annuel de l’Astrologue de F. Santoni (Auréas), proche de Lenoble et de Charvet, semblerait également faire l’objet de forces centrifuges au niveau de ses exposants. Il est évidemment trop tôt pour faire le bilan de cette nouvelle phase de conjonction axiale qui va susciter des changements dans le paysage astrologique, lequel désormais implique des enjeux au niveau d’Internet. Emblématique du climat conjonctionnel actuel, l’arrêt, inattendu, en 2003, de la parution de la revue L’Astrologue, fondée en 1968 par A. Barbault, dans le cadre des Editions Traditonnelles (ex Ed. Villain et Belhomme, ex Ed. Chacornac).
A contrario, en dehors de ces phases, on assistait à des périodes favorisant l’émergence de nouvelles structures qui ne correspondaient pas à des sécessions mais bien plutôt au dépassement de certains clivages, c’est le phénomène de la quadrature axiale Mais de telles structures sont fragiles et tôt ou tard, en phase conjonctionnelle, elles risquent fort d’être victimes de leurs contradictions internes.
Le milieu astrologique n’échappe pas aux secousses qui parcourent le monde et ce qui se passe à une certaine échelle peut se retrouver à une autre, ce qui est à la base d’une bonne méthodologie des études des rapports entre hommes et astres.
Jacques Halbronn
Paris, le 28 avril 2003
Notes
1 Cf. Guide de la vie astrologique, Paris, Trédaniel, La Vie astrologique, deux vol., Paris, Trédaniel, 1992 - 1995. Retour
2 Cf nos études sur ce sujet sur le Site Ramkat.free.fr et sur la revue en ligne Etoile & Planète. Retour
3 Cf. notre Guide astrologique, Paris, Ed. O. Laurens, 1997. Retour
Publié par jacques Halbronn à 07:23 Aucun commentaire:
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Libellés : Jacques Halbronn
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Astrologica
Accueil > Astrologica > Le milieu astrologique
Le milieu astrologique
Remarque préliminaire : ces pages n’ont aucune prétention sociologique, l’auteur ne disposant pas de formation dans ce domaine, on conseillera au lecteur d’y voir plutôt un témoignage de l’intérieur du dit milieu…
Le sociologue qui n’en connaîtrait pas encore l’existence, sera heureux de découvrir le mémoire de DESS (1995) soutenu à Paris VIII par l’un des très rares astrologues disposant d’un post-doctorat, Jacques Halbronn. Le milieu astrologique, ses structures et ses membres, travail dirigé par Yves Lecerf, constitue « un témoignage indispensable car unique en son genre » selon les propos de Patrice Guinard.
Comme on en a présenté l’idée dans la catégorie Rhetorica (la diversité des thématiques comme 1er obstacle aux débats), la multiplicité des thèmes sur lesquels on peut interroger, discuter, contester ou défendre l’astrologie constitue une facette à part entière de sa complexité. Il pourrait même y avoir des spécialistes pour chacun de ces thèmes. Or, on comprendra que les compétences requises pour espérer maîtriser un domaine aussi vaste sont impossibles à réunir aujourd’hui. Ceci a des implications directes sur les représentations de l’astrologie de chacun, celles des astrologues en particulier, souvent encore autodidactes. Nous pourrons donc comprendre un peu mieux la forme des débats sur l’astrologie et un certain manque de profondeur, en remarquant que, quand il n’est pas autodidacte, la formation de l’astrologue praticien se fait sur un faible nombre d’heures, n’impose pas forcément un travail théorique, n’est pas assurée par des enseignants chercheurs reconnus. Mais aussi que la profession d’astrologue n’est pas réglementée par un organisme officiel, qu’il n’y a pas d’enseignement commun, qu’il n’existe pas non plus de publication de référence dans le monde astrologique. Il faut voir ce milieu, en fait, d’abord comme un milieu associatif dans lequel de nombreuses revues sont certes publiées, mais toujours à un petit nombre d’exemplaires (quelques dizaines en général). La « recherche » astrologique se fait donc au sein de petits cercles qui en général ne communiquent pas entre eux, et toujours en dehors des milieux de la recherche officielle. Aucun discours commun n’est donc vraiment possible. De plus, la « recherche » astrologique reste toujours orientée, limitée, voire prisonnière, de la recherche de sens, même quand elle se réfère aux statistiques (qui sont là pour alimenter le débat, non pour fonder, ou permettre un tri parmi les interprétations astrologiques…), etc.
En général, on voit ici et là la communauté astrologique décomposée en deux catégories, astrologie populaire et astrologie savante, afin de rendre compte des pratiques astrologiques selon la noblesse de leurs questionnements ou de leurs ambitions. Ces deux catégories sont aptes certes, à permettre la distinction entre l’horoscopie médiatique (ou astrologie collective, fataliste et hyper simpliste, véhiculée et littéralement maintenue en vie par les médias) de l’astrologie traditionnelle (plus individuelle et propice à des questionnements plus élaborés). En général, les membres de l’astrologie savante y rejettent tout ce qui touche à l’astrologie horoscopique. En général… car le docteur en sociologie Elizabeth Teissier constitue une exception à la règle qui n'est probablement pas la seule. Mais qui a touché un peu à la critique sait très bien qu’il ne suffit pas de rejeter l’astrologie médiatique pour pouvoir échapper aux pires superstitions, et que des astrologues touchent donc aux deux...
Mais il ne faut pas non plus galvauder l’appellation « savante », laquelle doit renvoyer effectivement à un certain savoir, mais aussi (surtout ?) à certaines compétences théoriques. Or, si l’on ne définit pas l’astrologie savante par ses bonnes intentions spirituelles ou causales, mais aussi par la sanction de diplômes de 2ème ou 3ème cycles universitaires, on verra alors que la grande majorité des astrologues « savants » ne peuvent plus prétendre à cette catégorie. C’est pourquoi le partage entre astrologies savante et populaire ne permet certainement pas de rendre compte de la variété du milieu astrologique. Si l’on souhaite conserver ces catégories, alors il faut en introduire une troisième, intermédiaire, l’astrologie disons « cultivée ». Car il ne suffit pas « d’avaler des bouquins » et de méditer longuement sur les malheurs du monde ou la nature de l’âme humaine pour pouvoir développer des questionnements complexes et rationnels sur l’astrologie.
L’astrologue cultivé, non rompu à la Recherche au sens universitaire du terme, reste prisonnier de bien des contresens et des mythes relatifs à l’usage de la raison (sur les origines et l’histoire de l’astrologie aussi). C’est pourquoi l’astrologie « savante » en France ne doit plus compter bien plus qu’une dizaine de représentants engagés (ou qui ont fait leur coming out, si l’on préfère…), alors que l’astrologie « cultivée » elle, en compte des légions. « Les astrologues savants » au sens habituel du terme, sont en fait pour la plupart, bien plus proches de l’astrologie populaire que d’une astrologie savante au sens par exemple du manifeste de Patrice Guinard (docteur en philosophie). Ses conclusions sont certes discutables, mais aussi bien plus élaborées que ce que l’on trouve ailleurs. La semi-érudition qu’Adorno fit ressortir de son analyse d’une rubrique horoscopique nous semble très bien correspondre à « l’astrologie cultivée » dont nous venons de parler, une astrologie sincère mais limitée dans sa méthodologie. L’astrologie n’a peut-être plus rien à apporter au monde, ce pourquoi selon les sceptiques il n’est pas étonnant qu’elle ne progresse pas, mais ne faut-il pas voir là aussi la conséquence nécessaire d’une population de chercheurs hyper réduite ? Il est bien sûr tentant de voir là le résultat des révolutions scientifiques successives que nous venons de traverser depuis quelques siècles, le rejet, l’isolement et finalement l’immobilisme de pures croyances. Pourtant, l’astrologie présente cette particularité de dépendre d’un complexe outil mathématique qui lui, peut donner lieu à un examen rationnel désacralisé. C’est ce que nous tentons de faire sur ce site, comme on l’a expliqué sur notre page de garde et dans notre présentation (Pourquoi un tel site ?). L’immobilisme de l’astrologie ne saurait donc être expliqué par la seule conséquence de fondements obsolètes tant que cet examen n’aura pas été achevé… il faut chercher les raisons pour lesquelles l’astrologue échoue à cela. Nous pourrons renvoyer le lecteur vers divers pages de notre site pour des réponses originales à cette problématique : sur la question de l’universalité de l’astrologie comme néfaste ciment théorique, la pratique comme ciment quotidien bien sûr, mais aussi l’astrologie comme limitée en tant que savoir-faire, tout cela dans les autres sous-catégories de la présente catégorie Astrologica.
Ces catégories générales d’astrologie savante et populaire ne permettent donc de rendre compte que dans les grandes lignes de la forme des débats présents au sein de la communauté astrologique, et en aucun cas de la si grande diversité de sa population. C’est pourquoi nous proposons un autre type de démarcation selon l’engagement de la personne vis-à-vis de sa croyance : quelles sont les proportions de la pratique et de la théorie dans le quotidien du croyant et les conséquences qui en découlent pour son discours ? Nous avons déjà argumenté sur le fait que nous considérons le théoricien comme le grand absent des débats sur l’astrologie (hors sceptiques), le métaphysicien et le praticien astrologues étant prisonniers des questions du sens (voir pour cela la page de la catégorie Rationalis ainsi que Quelques conséquences de l’indépendance des fondements et des pratiques). Or, si les thématiques à explorer sont si nombreuses et si diverses pour espérer avoir un certain recul sur les débats concernant l’astrologie, et donc sur sa croyance, on comprendra que l’investissement personnel vis-à-vis de l’astrologie est une donnée fondamentale pour espérer comprendre comment on peut tenir des propos si variés, voire si contradictoires à son sujet. Au lieu de chercher de nouvelles contradictions et limites à l’astrologie ou à répéter les mêmes arguments sans faire vraiment la distinction entre ceux qui sont justes et ceux qui sont faux, n’est-il pas plus intéressant de se demander comment le croyant aborde ces complexes débats et ce qui en découle ?
Astrologues, astrologisants, astrophiles et astrogogos : un autre aperçu de la communauté astrologique nous permettra de donner un autre aperçu de la population composant l’abstraite « communauté astrologique »… On y verra encore pourquoi il est si difficile pour la critique de toucher l’astrologue ou l’astrophile commun non formé vraiment à l’argumentation rationnelle. La diversité des profils astrologiques empêche l’impact direct de la critique quand, au contraire, elle touche facilement ceux qui acceptent de placer la théorie avant la pratique, la raison avant le contact empirique du terrain…
Serge BRET-MOREL
le 16 juillet 2009
Publié par jacques Halbronn à 07:19 Aucun commentaire:
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