Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 30 juin 2022
jacques Halbronn Epistémologe et linguistique; Le principe de la dérivations, de la gravitation à partir d'un radical central;
jacques halbronn Epistémologie et linguistique; Le principe de la dérivation , de la gravitation à partir d'un radical central
Il importe de déterminer comment une langue est censée fonctionner idéalement et originellement, ce qui vaut pour une société et pour toute systémiqu étant entendu que par le biais des mimétismes et des emprunts, la plupart des langues se montrent fort éloignées de leur schéma de départ. La linguistique comparée permet d'établir un classsement tant synchronique que diachronique.
En d'autres termes, nous dirons qu'une langue doit s'appuyer sur un riche réseau de dérivés, de marqueurs suffixaux etc, ce qui lui permet de produire de riches variations avec une grande économie de moyens, c'est à dire en se servant d'un nombre limité de radicaux; cela signifie un recours important à l'homonymie et un usage parcimonieux (Occam) de la synonymie
On trouve sur Internet cette définition de l'homonyme:
"Se dit des mots de prononciation identique (homophone) et de sens différents, qu'ils soient de même orthographe (homographe) ou non (ex. ceint, sain, sein, seing)." Nous pensons qu'il faut revoir une telle présentation des choses. Pour nous, l'homonymie rassemble tous les dérivés à partir d'un même radical; Certes, ces dérivés offriront des significations diverses -- ce qui est leur raison d'être- mais dans un champ morphosémantique bien circonscrit et non aléatoire comme cela ressort de la définition ci dessus dont l'intérêt épistémologhique est médiocre. la véritable fonction de l'homonymie ne se comprend que par opposition à la synonymie; l'homonymiie étant la norme et la synonymie, la "dérive", l'aberration -pathologie de l'épistémé;
Nous dirons qu'une langue qui est restée fidéle à sa conception première doit être en mesure de faire varier économiquement ses radicaux, au prix de nuances subtiles, ce qui exige de ses locuteurs (émetteurs et récepteurs) une certaine acuité visuelle et auditive, ce qui renvoie à certaines problématiques propres à la phonologie. Si elle n'y parvient pas ou plus, cette langue risque fort de glisser vers la synonymie;
Si l'on transpose sur le plan politique, nous aurons des sociétés "homonymiques" comportant un centre dont tout dérive à côté de sociétés synonuymiques hétérogénes, comportant une pléthore de signifiants, au sens saussurien du terme, le terme signifiant étant probablement calqué sur l'anglais "meaning". Dans une langue synonymique, un grand effort de mémorisation de "noms" différets sera exigé alors que dans une langue homonymique, la circulation dans la langue passera par le visuel, ce qui signifie qu'il sera relativement aisé de déviner le sens d'un mot, en identifiant son radical, en se servant du contexte. On abootit à deux idées de la "richesse" d'une langue: d'une part, une langue disposant d'une grande variété de radicaux de diverses origines (emprunts) et de l'autre une langue ne comportant que d'un nombre restreint de radicaux qui subiront des variations minimales suffisantes pour gérer une richesse morphosémantique optimale;
Si l'on transpose ces observations lingustiques sur le plan théologique et mythologique, nous dirons qu'un seul et même curseur peut suffire dès lors qu'il sera décliné au moyen d'additions, de dérivations; Nous avons ainsi montré en astrologie, le danger qu'il y avait à multiplier le nombre de cureseurs alors que l'on pouvait fort bien avec un seul curseur générer diverses variations; Dans tous les cas de figure, la multiplicité des curseurs est génératrice de désordre synchronique, chaque curseur suivant un paramétre qui lui est propre alors que la multiplicité des affixes reléve de la diachronie; Autrement dt, la diversité doit se situer dans la diachronie, la succession des phases et non dans la promiscuité des facteurs; Sur le plan politique, l'alternance est une solution diachronique alors que la coalition est une "solution" synchronique;
JHB 30 06 22
mercredi 29 juin 2022
jacques Halbronn Eléments biographiques et bibliographiques
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Jacques Halbronn
Jacques Halbronn
Jacques Halbronn est un historien de l'astrologie et essayiste, né le 1er décembre 1947, à Paris.
Sommaire
1 Biographie
2 Œuvres
3 Travaux
4 Liens externes
5 Notes et références
Biographie
Fils de Pierre Halbronn (1905-1970), chef de service au Ministère de l'Agriculture, petit-fils de la poétesse Claude Jonquière (1885-1957), Jacques Halbronn, en tant que président du MAU (Mouvement astrologique unifié) qu'il fonda en 1975, a organisé un grand nombre de colloques sur l'astrologie. Il dirige, depuis 1972, la Bibliotheca Astrologica, [1] qui rassemble une collection considérable de documents relatifs à l'astrologie et au prophétisme. Il a constitué le Catalogue alphabétique des textes astrologiques français[2] qui fait autorité. En 2008, il fonde « la télévision astrologique » sur Internet[3] qui comporte des centaines de documents d'archives et d'entretiens qu'il a menés avec des astrologues.
Jacques Halbronn a notamment soutenu plusieurs travaux universitaires relatifs à l'astrologie et au prophétisme, sous la direction de Georges Vajda, de Jean Céard, de Louis Chatelier, d'Yves Lecerf, tant en tant qu'historien qu'ethnologue. Il est notamment intéressé par la question des contrefaçons et des documents antidatés. Il est également compositeur sous le nom de JHB (voir le blog musimprovision.blogspot.com)
Œuvres
La Vie astrologique, Années trente-cinquante, éditions La Grande Conjonction, 1995 (ISBN 2-85707-740-8)
Histoire de l'astrologie, avec Serge Hutin, Artefact, 1986
Clefs pour l'astrologie, Paris, Seghers, 1976, réédition 1993 (Ed. Espagnole, 1979, Madrid, EDAF, Las claves de la Astrologia)
Le Monde juif et l'Astrologie. Histoire d'un vieux couple, Milan, Arché, 1985
Mathématiques divinatoires, Paris, éd. La Grande Conjonction, 1983.
Astrologie et prophétie, merveilles sans images, catalogue d'exposition à la Réserve des livres rares, Paris, Bibliothèque nationale, 1994
Prophètes et prophéties. Décodage et interprétation, Boulogne-Billancourt, éd. Axiome, 2005
Éditions d'ouvrages
Jean-Baptiste Morin de Villefranche, Remarques astrologiques, Bibliotheca Hermetica, Paris, Retz, 1975
Abraham Ibn Ezra (préface de G. Vajda), La Sapience des signes, Bibliotheca Hermetica, Paris, Retz, 1977
Etteilla, L'Astrologie du Livre de Toth, Paris, La Grande Conjonction, 1993
Nicolas Bourdin, Le Commentaire du Centilogue (sic), Paris, La Grande Conjonction, 1993
Travaux
1979 La problématique astrologique chez les principaux penseurs juifs du Moyen Âge Espagnol, École Pratique des Hautes Études, Ve section et Université Paris III (doctorat IIIe cycle Études orientales)
1995 Le milieu astrologique. Ses structures et ses membres, DESS Ethnométhodologie, Paris VIII Saint-Denis.
1999 Le texte prophétique en France, Formation et fortune, Université Paris X Nanterre (thèse d'État)
2007 Le Dominicain Jean Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle, École Pratique des Hautes Études, Ve Section (post-doctorat en histoire du catholicisme)
Jacques Halbronn est notamment depuis plus de 15 ans l'auteur de l'article « Astrologie » de l'Encyclopædia Universalis.
Direction de collectifs
Aquarius ou la Nouvelle Ère du Verseau, Paris, éd. Albatros-L'Autre Monde, 1979 La vie astrologique, il y a cent ans, Paris, éd. Guy Trédaniel, 1992 Le Guide astrologique, Paris, éd. Olivier Laurens, 1997
Liens externes
Blog de Jacques Halbronn
Notes et références
↑ Bibliotheca Astrologica sise au 8, rue de la Providence, Paris 13e
↑ CATAF, en ligne, depuis 1999
↑ http://www.teleprovidence.com
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Jacques Halbronn Son champ de recherche
Altérités
Trois essais sur le langage, l'écologie et la temporalité
Jacques Halbronn
Les trois essais sont à télécharger au format RTF – 630ko
Résumé
Jacques Halbronn s'interroge sur la manière dont l'homme fait passer le monde au niveau du sens, de la puissance - comme virtualité - à l'acte. Partant de la notion d'altérité, de l'homme à son environnement, puis à lui-même, il introduit la nécessité d'établir des ponts, un tropisme entre des objets qui n'ont pas a priori de rapport entre eux.
Dans Virtualité et Langage, l'auteur met en question ces artefacts que sont la langue, le texte à propos de l'emprunt, de la traduction et de la contrefaçon.
Dans Tropismes et Écologie, Jacques Halbronn montre comment l'Homme s'approprie son environnement - animal, minéral, végétal - après l'avoir reconnu.
Avec Topos et Temporalité, l'auteur relie les mouvements qui entraînent les hommes à bouger, à changer d'espace, selon des cycles du Temps. Jacques Halbronn, docteur ès lettres, a publié nombre d'études tant historiques qu'anthropologiques, notamment sur l'astrologie, le prophétisme et sur le judaïsme.
Resume
Dr Jacques Halbronn develops an idea about the way of man does the world pass on the level of the direction, of the power - as virtuality - to the act. On the basis of the concept of otherness, of the man to his environment, then with itself, he introduces the need of setting bridges, a tropism between objects which never have relationship.
In "Virtualité et Langage" (Virtuality and Language), the author questions these artifacts like the language, the text in connection with the loan, the translation and the counterfeit.
In "Tropismes et Écologie" (Tropisms and Ecology), Jacques Halbronn shows how Man adapts to his animal, mineral and vegetal environment after recognized it.
With "Topos et Temporalité" (Topos and Temporality), the author connects the movements which conduct Man to move and change his space, with the existence of a cyclic temporality.
Jacques Halbronn, PhD in Human Sciences and Oriental Languages, has published many historical and anthropological studies, specially about astrology, prophecy and Judaism.
Télécharger Virtualité et langage — Tropismes et Écologie — Topos et temporalité – RTF, 304ko, 180ko, 150k
Jacques Halbronn et sa production
jacques HALBRONN et sa production écrite
Non classé
Halbronn, Jacques
Overview
Works: 50 works in 136 publications in 4 languages and 311 library holdings
Genres: History Criticism, interpretation, etc Academic theses Handbooks and manuals Bibliographies Exhibition catalogs
Roles: Author, Publishing director, Author of afterword, colophon, etc., Editor, Director, Translator
Classifications: QB26, 133.5946
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Le monde juif et l’astrologie : histoire d’un vieux couple by Jacques Halbronn( Book )
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jacques Halbronn Télé de la Subconscience. Audit
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jacques halbronn La question du leadership au prisme de la vie astrologique (1972-2022)
jacques Halbronn la question du leadership au prisme de la vie astrologique (1972-2022)
Selon nous, le leader n’est pas censé appartenir au groupe qu’il sera amené à conduire, comme nous l’avons montré dans le cas de Moise, de Cyrus et de Jésus alors que l’on nous parle volontiers de sa « représentativité ». Nous prendrons pour « terrain » le milieu astrologique dans la France des 50 dernières années, tel que nous avons pu l’observer, en étant aux premières loges.. Quand on examine les photos prises -dans le cadre notamment du Mouvement Astrologique (MAU), il y a un évident décalage entre le leader et les différents acteurs qui le suivent dans sa démarche. Ce contraste ressort notamment de la question de l âge. Sur ces documents, on ne trouve que très peu de représentants de la génération des »boomers », qui ont eu 20 ans en 1968. On pourrait chiffrer la différence d’âge autour de 30-40 ans, notamment pour la période de 15 ans, de 1974 à 1989.
Un autre décalage se situait sur le plan « religieux » vu le faible nombre de Juifs dans le milieu astrologique en question auquel on pourrait ajouter le critère universitaire,d’où le premier intitulé de l’association, « Mouvement Astrologique Universitaire ».On pense notamment au profil autodidacte d’un André Barbault (1921-2019)/.Ce qui aura caractérisé le leadership de Jacques Halbronn tient à son approche globale, sans exclusive et sans oubli, comme en témoigne sa série de guides astrologiques, parus sous différents titres, entre 1981 et 2006, qui recensaient les divers membres de la « communauté » astrologique mais aussi ses travaux en Histoire et en Sociologie de l’Astrologie. On couvrait ainsi aussi bien un espace qu’un temps. Débordant le champ de l’astrologie stricto sensu, l’on voit Halbronn explorer le corpus Nostradamus en exploitant une bibliographie considérable (cf sa thèse d’Etat, Le texte prophétique en France, Formation et fortune, Université Paris X Nanterre, 1999)
Par ailleurs, Halbronn parviendra à publier dès 1976 des ouvrages dans des cadres assez prestigieux, comme les éditions Seghers, Arché, l’Encyclopaedia Universalis ou la Bibliothèque Nationale.(son catalogue d’exposition sur Astrologie et Prophétie).
En fait, ce qui frappe, c’est la continuité du leadership halbronnien au cours des cinquante dernières années, avec des rebondissements comme la création d’une télévision astrologique (Teléprovidence) en 2008 ou plus récemment l’émergence au début de la présente décennie de l’astrologie EXOLS. On ne saurait oublier l’activité internationale d’Halbronn et son role dans l’élaboration de diverses fédérations, tant au niveau francophone qu’européen.
Ce qui nous interpelle, c’est la judéité d’Halbronn,ce qui n’était un secret pour personne et qui ne semble pas être purement anecdotique mais bien caractéristique, emblématique, d’une certaine présence juive au monde, dans les domaines les plus divers, bien au delà de la sphère du judaisme. On ne peut d’ailleurs exclure qu’un certain antisémitisme ait pu jouer quelque rôle dans la carrière d’Halbron et que la dite carrière ait pu agir sur les esprits, ne serait-ce que par jalousie.
Mais, cela ne fait que rendre plus remarquable une telle continuité, jamais démentie- à la tête du milieu astrologique, ce qui fut illustré par le remarquable rassemblement d’astrologues qui se tint autour de Halbronn, à Paris, en novembre 2004, célébrant trente ans d’activité, depuis l’âge de 25 ans, quand il devint en 1973, vice-président du Centre International d’astrologie..
JHB 29 06 22
jacques halbronn Astrologie et alternance des phases: le rôle central des aspects de quadrature
jacques halbronn Astrologie et alternance des phases: le rôle central des aspects de quadrature
André Barbault avait compris qu’il ne pouvait y avoir de prévision digne de ce nom en astrologie sans un effet contraste. On s’intéressera à la façon dont le processus d’alternance événementielle a pu être formulé, formalisée dans la littérature astrologique et notamment aux obstacles épistémologiques qui auront plombé cette recherche.
Une confusion aura perturbé le cours d’une telle recherche, à savoir le traitement des aspects de carré et d’opposition mais avant tout la question de l’acception, de la définition des dits aspects.
I Qu’est ce qu’un aspect? Nous avons déjà abordé récemment un tel questionnement en montrant que dans le premier Livre de la Tétrabible de Ptolémée, ce sont les signes qui importent et non les degrés, ces derniers ne figurant qu’au deuxiéme Livre de la Tétrabible, à propos de l’ascendant et des maisons astrologiques. D’ailleurs, la typologie zodiacale populaire, laquelle aura suscité un très grand nombre de livrets consacrés à un signe donné- depuis la fin des années cinquante du siècle dernier et notamment au début des années 80 – attribue la même signature astrale à quelqu’un né au début, au milieu ou à la fin d’un signe: on dira dans tous les cas qu’Un Tel est né sous tel signe, sans que l’on tienne compte du degré du soleil à la naissance. Autrement dit, le signe de 30° constitue en principe une unité de calcul en astrologie et non le degré. Mais l’on peut tout aussi bien prendre pour « unité » des ensembles de 90° comme nous le faisons avec l’astrologie EXOLS, qui est le grand apport de l’école française d’astrologie de ce début de XXIe siècle, comme le reconnaitront les historiens.
Toutefois, encore faut-il s’entendre sur la distinction entre le carré et l’opposition, ce sur quoi va trébucher Barbault avec son indice de concentration planétaire ou « indice cyclique », à la suite d’Henri Gouchon (cf les Astres et l’Histoire. Ed JJ Pauvert, 1967). En effet, le graphique préconisé par Barbault semble se contenter d’opposer la conjonction planétaire à l’ensemble des aspects et notamment en ce qui concerne le carré et l’opposition. En bref, la conjonction générerait des tensions, une « pression » – ce qui ferait plonger la courbe- alors que les deux autres aspects annonceraient une « détente », ce qui ferait remonter la courbe. On abordera plus loin la pertinence même d’une telle courbe coiffant les cycles de cinq planétes, de Jupiter jusqu’à Pluton jusqu’à produire un graphique unique., mettant là encore dans le même sac des planétes fort différentes.
Disons que, pour nous, le carré doit être clairement différencié de l’opposition, ce qui aura manqué à la pensée astrologique du dernier demi-siècle. Entre les équinoxes et les solstices, on note que le carré relie une saison équinoxiale (printemps, automne) à une saison solsticiale (Eté, Hiver). Il y a là un contraste frappant dont on ne saurait ignorer toute l’importance. En revanche, dans le cas de deux saisons équinoxiales ou de deux saisons solsticiales, ce qui correspond à un aspect d’opposition, il y a une certaine similitude structurelle: égalité du jour et de la nuit ou au contraire le jour qui l’emporte sur la nuit et vice versa. Autrement dit, la conjonction et l’opposition sont en analogie d’où l’inanité d’un graphique qui assimilerait opposition et carré et qui ne reconnait pas, en revanche, le lien entre conjonction et opposition!
Pour en venir à la question de l’alternance des phases, il est clair que le printemps se différencie de l’Hiver comme de l’Eté à l’instar de l’automne. Si Barbault avait eu, comme il semble, le projet de formuler un processus d’alternance, il aurait dû souligner le passage de la conjonction ou de l’opposition au carré, comme cela se présente pour la nouvelle et la pleine Lune au prisme de la syzygie. Barbault n’aura pas opté pour le critère de la quadrature, ce qui lui aurait permis d’établir une forme d’alternance.(conjonction-carré-opposition) A la place, il nous proposait une alternance fondée sur la montée ou la descente de son graphique artificiel de synthèse, sans le moindre rapport structurel avec le modéle des 4 saisons.
Il est vrai que le dit graphique prend en compte un ensemble de 5 planétes « lentes » dont on étudie les interrelations, ce qui est une toute autre option que celle des 4 saisons. Il semble que la génération actuelle ait oublié à quel point l’approche de Barbault bouleverse toute la pensée astrologique et il est étrange de voir Lune Soleil déclarer sur son site que Halbronn entend remettre en question l’astrologie alors que notre démarche est beaucoup moins révolutionnaire que celle d’un Barbault, lequel aura décidé de ne même pas tenir compte de la topographie zodiacale ou du nom attribué à chaque planéte!
En fait, comme l’a montré Michel Gauquelin, la question n’est pas tant -du moins dans un premier temps- de ne s’intéresser qu’à une seule planéte à la fois que la combinatoire de plusieurs planétes, sous le nom de « cycle planétaire » . Sous ce terme, Barbault entend associer deux planétes entre elles plutôt que d’analyser le rapport d’une planéte avec le cycle des saisons comme nous l’avons proposé dès 1976 dans Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers) Or, la notion d’aspect doit s’appliquer au cycle d’une seule planéte selon qu’elle transitera une période équinoxiale ou une période solsticiale et non dans son rapport avec telle ou telle autre planéte, ce qui modifie chaque fois la durée de son cycle puisque la durée du cycle Saturne Jupiter ne sera pas la même que celle du cycle Saturne -Neptune et ainsi de suite alors que dans notre approche, la planéte ne change pas sa durée cyclique puisqu’elle est reliée à un cadre fixe, celui des équinoxes et des solstices.
JHB 29 06 22
mardi 28 juin 2022
Jacques Halbronn L'astropsychologie doit s'émanciper du thème astra
Jacques Halbronn L’astropsychologie doit s’émanciper du thème natal.
L’on peut notamment se servir des tests établis par Gauquelin pour déterminer le type planétaire d’une personne (cf notre édition des Personnalités Planétaires. Ed Trédaniel, 1992, il y a donc 30 ans) sans passer par l’heure de naissance. L’on peiut aussi se servir de nos travaux en astrologie « sensorielle » (amorcé déjà en 1976 dans ‘Astrologie sensorielle » (Ed Cosmopolitan, voire la plateforme SCRIBD). qui ne dépendent pas non plus du moment de naissance. On rappellera ici nos recherches à partir du masculin et du féminin, ce qui part du sexe de la personne et non de l’instant de la naissance.
Les critères sont les suivants:
I L’Etre et l’Avoir
Les femmes seraient plus dotées de valeurs de l’ordre de la possession matérielle, donc extérieure -l’avoir- alors que les hommes accorderaient la priorité à la connaissance de soi (cf le Connais-toi toi même) – l’Etre.
II La « semence » physique et psychique, Les hommes seraient le déclencheur de la procréation, par le choix de leurs partenaires féminins alors que les femmes s’intéresseraient aux hommes dont elles devineraient le haut potentiel.
III Les topiques sensorielles.( ça et Surmoi) Les femmes auraient leur Surmoi dans l’odorat et le gout et leur ça dans la vue et l’ouie et inversement pour les hommes/
IV Le cycles saturnien des équinoxes et des solstices. Il s’agit d’une psychologie cyclique et non statique, l’individu passant alternativement par une mentalité équinoxiale et par une mentalité solsticiale.
Autant de domaines à développer dans le cadre de la formation des astrologues assurée par la Faculté Libre d’Astrologie de Paris à partir de la rentrée. Inscriptions : teleprovidence@yahoo.fr.
JHB 28 06 22
Jacqyes Halbronn L'astrologie des degrés et des orbes . LE grand malentendu.
jacques halbronn L'astrologie des degrés et des orbes. Le grand malentendu.
Les degrés ne servent que pour le calcul des maisons à partir du point ascendant et d'ailleurs la connaissance de l'heure de naissance ne sert que dans un tel cadre alors qu'il n'en est rien pour ce qui est du découpage du cycle saisonnier en signes. Les travaux de Gauquelin relévent du systéme des maisons. Ce sont là des astrologies d'esprit fort différent, l'une relevant d'un cycle extrémement court, celui du mouvement diurne, n'exigeant même pas la connaissance, l'observation du cycle des planétes par les sociétés humaines alors que l'autre s'inscrit dans la vie, dans le temps bien plus long de la Cité.
Or, il semble bien que l'on ait affaire à un certain syncrétisme qui aura conduit à la situation actuelle de l'astrologie où; notamment, il est question des "aspects" entre planétes et non entre signes.En effet, dans le premier Livre de la Tétrabible, il est question des intervalles entre signes, c'esr à dire le nombre de signes constituant les dits intervalles. Autrement dit, c'est le nombre de signes intercalaires qui compte et non celui des degrés entre planétes. Il ne semble pas que ce point ait été suffisamment signalé dans l'édition dirigée par Pascal Charvet alors qu'il s'agit d'un enjeu essentiel au regard de l'Histoire de l'astrologie. Dans l'article "aspesct" de Wikipedia, on peut lire;
"En astrologie, on appelle aspect un écart angulaire privilégié, mesuré en longitude écliptique, entre deux facteurs du thème astral (deux planètes par exemple, ou une planète et un angle du thème astrologique)."Or, l'écart angulaire entre deux planétes ne fait pas sens dans l'astrologie véhiculée dans la Tétrabible. Toute la classification en triplicités et quadruplicités ne se comprend que dans le cadre des relations de signe à signe et non de planéte à planéte.
Une telle confusion affecte notamment la prévision astrologique où l'on s'intéresse surtout au moment, au degré, où se produit une configuration alors que ce qui importe, selon nous, c'est la période constituée par le passage d'une planéte dans un secteur donné, quelle que soit la subdivision, le découpage considérés. Cela aura conduit la prévision astrologique à l'échec du fait du cadre de temps trop étroit qu'elle se sera imposé.
JHB 27 95 22
lundi 27 juin 2022
Jacques Halbronn Libellés des astrologues filmés sur Teleprovidence et Faculté Libre d'Astrologie de Paris
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Jacques HalbronnLa théorie des aspects au Livre I de la Tétrabible de Ptolémée
Jacques Halbron La théorie des aspects au Livre I de la Tétrabible de Ptolémée.
La question que nous posons ici est la suivante: les aspects sont ils fonction des écarts en degrés entre planétes ou bien dépendent ils de la relation entre les signes. Par exemple, qu'est ce qu'un trigone, un intervalle de plus ou moins 120° ou un certain intervalle entre deux signes? Voyons ce que nous en dit la Tétrabible dans les deux extraits ci-dessous :
Livre I
. 14 — Des aspects des signes
Entre les parties du Zodiaque, celles qui ont d’abord entre elles quelque familiarité sont celles qui sont en aspect. Ce sont premièrement celles qui sont en aspect diamétral, contenant deux angles droits, six signes, et 180 degrés. Deuxièmement celles qui sont en aspect trigone contenant un angle droit et un tiers, quatre signes, et 120 degrés. , celles qui sont en aspect quadrat, contenant un angle droit, trois signes et 90 degrés. Enfin celles qui constituent un sextile contenant deux tiers d’un angle droit, deux signes, et 60 degrés. Pourquoi ces intervalles seuls sont-ils admis ? On le comprendra aisément avec ce qui suit. L’explication de l’aspect diamétral est évidente, car l’opposition des signes se fait en ligne droite. Mais si nous, prenons les deux fractions et les deux rapports sesquipartiels Ou « quartile » ou « carré ». Ou « aspect hexagonal. (...) Parmi ces aspects, les trines et sextiles sont appelés harmonieux parce qu’ils sont composés de signes de même nature, soit entièrement féminins, soit entièrement masculins ; au contraire, les quartiles et oppositions ne conviennent pas ensemble parce qu’ils sont constitués de signes opposés.(traduction Nicolas Bourdin, 1640)
traduction Pascal Charvet: Les premières affinités qui existent entre les signes du Zodiaque sont celles qui sont produites par leurs configurations réciproques.
Notre commentaire.
Les aspects sont fondés sur les relations entre signes, ce qui affecte ipso facto les rapports entre planétes qui s'y trouvent. Autrement dit, il ne fait pas sens d'étudier les relations entre planétes sans les resituer au regard des relations entre signes. On dira que tel ou tel signe sont structuralement en aspect de trigone ou de carré, d'où les catégories de triplicité et de quadruplicité qui sont le fondement de la théorie des aspects.
Le classement en triplicités et quadruplicités sous tend les aspects de trigone et de carré. Ce que les astrologues actuels ont du mal à comprendre, c'est que les aspects dont il s'agit ici sont des multiples de 30 et cela ne concerne pas d'autres écarts angulaires, ce qui montre que les aspects ne concernent pas des rapports entre positions planétaires en degrés, minutes, secondes, mais simplement le positionnement d'un astre dans tel ou tel signe. D'ailleurs, le texte se poursuit ainsi :" Pourquoi ces intervalles seuls sont-ils admis?" En ce sens, Kepler faisait fausse route en divisant par 5 les 360° pour arriver au quintile de 72°!
Bibliographie:
Ptolémée Le Livre Unique de l'astrologie. trad. et commentaires: Pascal Charvet avec la collaboration d'Yves Lenoble et Ed Nil 2000
L'Uranie de Messre Nicolas Bourdin ou la traduction des quatre livres des Iugements des Astres de Claude Ptolémée. Paris 1640 Reprint 1985
Ptolémée Téétrabibos dans la traduction de Nilcolas Bourdin de Villennes, revue et présentée par André Barbault. Ed Vernal Philieppe Lebaud 1986
Claude Ptolémée La tétrabible ou les quatre livres des Jugements des astres, suivie de Le Centiloque ou les Cent Sentences 1974
dimanche 26 juin 2022
jacques halbronn La théorie des aspects dans la Tétrabible de Ptolémée
Jacques Halbron La théorie des aspects dans la Tétrabible de Ptolémée.
La question que nous posons ici est la suivante: les aspects sont ils fonction des écarts en degrés entre planétes ou bien dépendent ils de la relation entre les signes. Par exemple, qu’est ce qu’un trigone, un intervalle de plus ou moins 120° ou un certain intervalle entre deux signes? Voyons ce que nous en dit la Tétrabible dans les deux extraits ci-dessous :( traduction Nicolas Bourdin, 1640)
. 14 — Des aspects des signes
Entre les parties du Zodiaque, celles qui ont d’abord entre elles quelque familiarité sont celles qui sont en aspect. Ce sont premièrement celles qui sont en aspect diamétral, contenant deux angles droits, six signes, et 180 degrés. Deuxièmement celles qui sont en aspect trigone contenant un angle droit et un tiers, quatre signes, et 12 degrés. , celles qui sont en aspect quadrat, contenant un angle droit, trois signes et 90 degrés. Enfin celles qui constituent un sextile contenant deux tiers d’un angle droit, deux signes, et 60 degrés. Pourquoi ces intervalles seuls sont-ils admis ? On le comprendra aisément avec ce qui suit. L’explication de l’aspect diamétral est évidente, car l’opposition des signes se fait en ligne droite. Mais si nous, prenons les deux fractions et les deux rapports sesquipartiels Ou « quartile » ou « carré ». Ou « aspect hexagonal. (…) Parmi ces aspects, les trines et sextiles sont appelés harmonieux parce qu’ils sont composés de signes de même nature, soit entièrement féminins, soit entièrement masculins ; au contraire, les quartiles et oppositions ne conviennent pas ensemble parce qu’ils sont constitués de signes opposés.
23 — De la face, du char de triomphe et du trône de chaque planète
Les affinités des planètes et des signes sont telles que je les ai exposées. Or on dit qu’elles ont leurs « propres faces » quand l’intervalle entre une planète et le Soleil ou la Lune est aussi grand qu’est distante la maison de la planète de celle du Soleil, ou de celle de la Lune, (…) En effet, comme en ce temps, elles sont le plus efficaces, à cause de l’accord, du secours, ou de l’affinité des signes, on dit qu’elles sont placées et brillent dans leurs « trônes ». On dit encore qu’une planète « se réjouit » lorsque le lieu, bien qu’il ne soit pas proprement sien, appartient toutefois à une autre qui lui est amie. Cette convenance, bien qu’elle se tire de loin, fait estimer toutefois, en raison de la ressemblance, qu’il y a quelque communication ; mais qu’au contraire, en lieux ennemis, leur vertu particulière se trouve atténuée parce que les natures dissemblables causent une malheureuse confusion des tempéraments.
Notre commentaire.
Les aspects sont fondés sur les relations entre signes, ce qui affecte ipso facto les rapports entre planétes qui s’y trouvent. Autrement dit, il ne fait pas sens d’étudier les relations entre planétes sans les resituer au regard des relations entre signes. On dira que tel ou tel signe sont structuralement en aspect de trigone ou de carré, d’où les catégories de triplicité et de quadruplicité qui sont le fondement de la théorie des aspects.
samedi 25 juin 2022
jacques halbronn Le clivage entre astrologie cyclique et astrologie natale
jacques halbronn Le clivage entre astrologie cyclique et astrologie natale
Il est urgent de comprendre que nous n’avons pas prise sur l’astrologie « généthliaque » – ce qui constitue la limite des travaux de Gauquelin. Dès qu’il s’agit du moment de la naissance, on est pris par le temps. Comme on dit, la signature astrale peut changer en quelques heures voire en quelques minutes. Une telle astrologie correspond à ce que dans la Bible, on appelle « Nouvelle Alliance », c’est à dire un processus qui nous échappe, sur lequel nous n’avons pas prise. Certes, il est utile de savoir que naitra stastistiquement toujours un certain nombre de personnes marqués par tel ou tel déterminisme planétaire, ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de toute société.
Cela dit, cette astrologie natale ne laisse guère de latitude, de responsabilité à nos sociétés alors que l’autre astrologie le permet, celle de l’Ancienne Alliance dans la mesure où elle laisse plus de temps pour se retourner : au lieu de quelques heures, c’est en années que cela se chiffre et cela change tout! On n’a plus d’excuse du fait de l’exiguité du temps généthliaque qui ne peut plus servir d’excuse. D’aucuns diront que l’une de ces astrologies est individuelle et l’autre collective, « mondiale » mais cette vision des choses n’est pas recevable. Certes, chaque phase ouvre une problématique commune pour tous, pour une période donnée mais à chacun de répondre à sa façon à la dite problématique, quitte à s’apercevoir, avec le temps, que nous ne pouvons pas relever les défis isolément, comme on l’a compris au niveau écologique ou au niveau épidémique.
JHB 25 06 22
La question du curseur unique en astrologie
jacques Halbronn La question du curseur unique en astrologie
Dans le domaine linguistique, la question de la polysémie se pose, elle permet une certaine économie, ergonomie des langues. que l'on peut classer entre langues synonymiques et homonymiques, les premières recourant moins à la polysémie que les secondes. Nous voudrions ici traiter des diverses formes d'astrologies selon le critère ainsi posé, sachant que l'astrologie actuellement en vigueur est le plus souvent qualifiable de synonymiques alors que nous défendons une astrologie "homonymique" autour d'un curseur unique. Dans une étude que nous avions consacré, il y a quelque temps, au dispositif des "Dignités" planétaires (voir sur notre site NOFIM.unblog.fr), nous avions montré qu'à l'origine Saturne y avait rempli le rôle de curseur principal, dans la Tétrabible de Claude Ptolémée d'Alexandrie (IIe siècle après JC), ce qui signifie qu'il ne figurait pas parmi les domiciles et les exaltations des planétes dans les signes car on ne peut être au four et au moulin, à la fois émetteur et récepteur, mobile et fixe. Ce serait donc à partir de l'intégration de Saturne parmi les autres planétes du systéme solaire (Septénaire) que la notion de curseur se serait peu ou prou perdue jusqu'à ce jour si ce n'est qu'elle se sera maintenue avec la pratique des signes "solaires" où le Soleil joue un tel rôle en passant d'un signe zodiacal à l'autre. Mais il est clair que le soleil ne saurait remplacer Saturne dont la révolution sidérale est près de 30 fois supérieure, ce qui détermine une toute autre échelle de temps, la saison solaire étant de 3 mois et la saison saturnienne de 7 ans, si l'on divise un cycle en 4.
Nous avons consacré dans les années 76-77 plusieurs travaux au traitement des signes zodiacaux. (Clefs pour l'Astrologie, Ed. Seghers, Le livre des fondements astrologiques d'Abraham Ibn Ezra, Ed Retz) autour des décans, des termes, des triplicités (4 Eléments), des quadruplicités et des "maîtrises"- sans oublier les aspects et les maisons astrologiques- et la question qui se pose à l'historien de l'astrologie était celle du mode d'emploi de tant de classifications. Or, il nous est apparu, peu à peu, que l'on ne pouvait utiliser un tel arsenal que par le moyen d'un curseur unique, passant successivement d'un signe à un autre. On conçoit qu'il existe là une dialectique remarquable entre l'unicité du curseur, du vecteur et la pléthore de catégories articulées sur les 12 signes. Pour en revenir à notre modéle linguistique, on retrouve peu ou prou une telle dualité entre le radical et ses dérivés (affixes (pré et suffixes), déclinaisons, conjugaisons, pronoms, substantifs, formes négatives etc). On notera que les signes sont subdivisés en 5 "termes" répartis entre les planétes non luminaires (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne cf http://3.bp.blogspot.com/-rk0tXPZ7WRk/T_AAJglbZTI/AAAAAAAACB4/ Umc8PEKZ64Y/s1600/img15.jpg). Selon nous, l'absence des luminaires (Lune et Soleil) indique que ceux -ci jouaient le rôle de curseurs. En ce qui concerne le curseur solaire parcourant le Zodiaque, le fait que le Lion ait été attribué au Soleil montre que le dispositif des domiciles aura été plaqué par la suite.
Le systéme qui aura marqué la littérature astrologique permettait de ménager toutes sortes de variations, de broderies autour d'un seul et même curseur. Chaque signe se trouvait ainsi défini par son appartenance à toute une série de corrélations foisonnantes, juxtaposées/superposées, tant et si bien que la symbolique constellationnelle, attestée par l'iconographie, se trouvait recouverte par toutes sortes de classifications, ce qui en relativise singulièrement l'importance. Quel luxe d'associations du fait de la multitude de ces correspondances! Chaque fois que Saturne passait d'un signe au suivant, la décoration, le climat changeaient du tout au tout, et ce sur 12 signes.
Autrement dit. on se trouvait face à un double probléme: une pléthore de planétes et astéroîdes (surtout avec l'afflux moderne) d'une part et une surabondance de connexions autour de chacun des 12 signes, de la sorte, bien différenciés. C'est ainsi que le critère saisonnier à base 4 aura fini par être occulté par une telle floraison autour du 12. Mais par ailleurs, le dit curseur unique se trouverait mis en concurrence avec les autres planétes du systéme solaire, ajoutant encore à la confusion. Tel est le résultat de notre audit et l'on conçoit que cela génére une toute autre forme d'astrologie! Or, face à l'astrologie actuelle plombée par une telle inflation d'émetteurs et de récepteurs, se dresse, en ce début de Troisiéme millénaire une autre astrologie, plus ancienne, susceptible de fonctionner minimalement (cf Occam) avec un seul curseur et l'alternance entre deux phases.
L
JHB 25 06 22
vendredi 24 juin 2022
jacques Halbronn Le double échec de l'astrologie contemporaine
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Le double échec de l�Astrologie contemporaine
L�audit que nous présentons, brièvement, dans cet article reprend un débat classique sur les causes du déclin, du décrochage de l�astrologie. Il dénonce dans un premier temps certains mirages qui donnent l�impression que l�astrologie «marche » et dans un second temps il montre de quelle façon l�Astrologie a mal géré les nouvelles modernités, à la fois en ne sachant pas s�ajuster à un nouveau contexte et donc à un nouveau langage et à la fois en portant atteinte, par des emprunts inconsidérés, à son modèle fondamental.
Première Partie
On dit que l�on prend souvent ses désirs pour des réalités. Nul doute que les astrologues soient en quête de tout ce qui peut venir valider leurs propos. Mais ne vont-ils pas parfois un peu vite en besogne ?
Tel astrologue nous déclare que grâce à l�astrologie, on a su mettre le doigt sur un problème qui n�aurait été détecté qu�au bout de nombreuses séances par d�autres moyens.
Le problème, c�est que l�on ne sait pas qui est en mesure d�affirmer et de confirmer que l�on a ainsi atteint le but recherché. Ne subsiste-t-il pas comme un doute « raisonnable » ? Est-ce que le client n�est pas un peu trop pressé d�avoir obtenu une réponse qui calme son questionnement?*
En fait, c�est toujours le client qui aura le dernier mot et qui décernera ou non son satisfecit et cela sans que l�on puisse en aucune façon vérifier le bien- fondé de son jugement. Si cela lui fait plaisir de donner « raison « à l�astrologue, grand bien lui fasse !
Nous avons toujours été étonnés par l�importance accordée au client de l�astrologue par les astrologues. Un psychanalyste dirait qu�avant que le client n�approuve ou désapprouve le propos de l�astrologue, encore conviendrait-il que le client lui-même eut progressé dans un certain travail sur lui-même sinon le client risque fort de rester en surface.
Nous avons dénoncé un même travers en Astrologie Mondiale. Avant de chercher à expliquer tel événement, encore faudrait-il que l�on ait bien analysé celui-ci, sinon l�on dépendra de certains mots qui auront été employés et l�on risque de partir du principe que chaque fois que tel mot sera utilisé, cela correspondra astrologiquement à une configuration identique ou du même ordre. Une telle dépendance de l�astrologie par rapport au langage fait problème. Les astrologues sont fascinés par le fait que certains mots se retrouvent, que telle formule utilisée par l�astrologue recouvre celle que le client utilise. On est comme au casino avec les manchots (machines à sous) : il faut que les mêmes icones figurent sur toutes les colonnes, au même niveau pour gagner...
On nous objectera que l�on n�a pas encore trouvé mieux pour prouver, valider un diagnostic ou un pronostic que de montrer que les mots employés sont ceux auxquels il aura été recouru par ou pour les personnes concernées. Que le contexte diffère totalement serait secondaire. Nous dirons au contraire que le fait que les mots différent est secondaire si l�on peut qualifier une série de données selon un même dénominateur commun.
En fait, c�est à l�astrologue de constituer son propre langage et de rapporter les choses à une certaine terminologie qu�il maitrise. Il n�a pas à se laisser dicter les rapprochements par des profanes.
Et ne croyons pas non plus que ce langage se limite à celui que la mythologie ou le zodiaque apportent. L�astrologie a besoin de disposer d�une anthropologie de notre temps et qui fasse sens pour les non �astrologues. Cela ne saurait pour autant dispenser les astrologues de disposer de modèles qui constituent de véritables outils dont les clients doivent impérativement prendre connaissance et apprendre à s�en servir. Cette anthropologie terrestre doit être connectée et ajustée à une armature céleste.
Autrement dit, un même concept peut se présenter sous les formes et les appellations les plus diverses mais avec des enjeux fondamentalement semblables. Et ce qui compte, en effet, c�est bien l�enjeu.
Seconde partie
Quels sont les enjeux dont traite prioritairement l�Astrologie ? On doit raisonner en mode binaire : A et B, donc cela renvoie à des dialectiques, à des alternances, ce qui est bien représenté par une croix, par un croisement où tout le monde ne passe pas en même temps mais à tout de rôle, chacun à son tour.
Le travail du chercheur en astrologie est d�améliorer le modèle, sa formulation. Tant que cela n�a pas été fait, les risques d�erreur de pronostic restent considérables même si parfois cela permet certains succès éphémères et aléatoires. C�est ainsi qu�annoncer un événement « important » n�a aucun sens en astrologie. C�est trop vague et en plus l�impact d�un processus peut varier, être neutralisé. Ce n�est donc pas l�impact qui compte mais le processus en cours, en jeu. C�est comme annoncer la mort, cela ne fait pas sens car il y a cent manières de décéder et toute mort est fonction de facteurs sur lesquels on n�a jamais tout à fait prise au niveau du résultat final. On peut manquer sa cible in extremis ou au contraire quelqu�un peut être atteint par hasard, comme dans un accident d�avion.
Un des critères, c�est la réversibilité, le renversement, de tout concept astrologique et non pas le recours à un couple de planètes. A l�instar du soleil, un seul et même astre est voué cycliquement à produire des effets opposés (jour/nuit), par une dialectique de la présence et de l�absence. Inutile de dire qu�un tel modèle doit être aussi économique que possible, c'est-à-dire recourir à un minimum de facteurs et de subdivisions. Sans réversibilité, il n�y a pas alternance, ce qui suppose d�ailleurs deux humanités qui se succèdent selon un processus cyclique relativement bref, comme c�est le cas en sociologie politique avec le bipartisme (Républicains/Démocrates aux USA etc., dans le cadre d�élections ayant lieu tous les quatre ans). Toute personne est vouée à traverser des situations contradictoires et qui l�impliqueront différemment et successivement.
Evitons de dire que des forces opposées agissent simultanément, En astrologie, telle que nous la comprenons, les forces, les énergies se succèdent, elles alternent dans le temps. Autrement, l�astrologue tient un discours qui est illisible. Il est clair qu�un astrologue qui utilise trop de facteurs se condamne à ne pas contrôler son propre propos, comme de croire que chaque signe zodiacal apporte une tonalité distincte, avant d�avoir fait le travail de décantation de toute forme de subdivision de cycle pour en arriver à une série de dualités (comme l� alternance de signes pairs et impairs) à condition de ne travailler que sur des cycles courts, ce qui exclue les transsaturniennes mais on évitera tout autant les cycles trop brefs (luminaires, Mercure, Vénus, Mars etc) Reste le binôme Jupiter-Saturne, appelé �grande conjonction et qui connut une fortune considérable durant plus de sept siècles (Xe- XVIIe siècles). L�inconvénient de ce binôme, c�est qu�il n�est pas stable, il voyage dans le zodiaque, d�une fois sur l�autre, avec un décalage, chaque fois, d�environ 120°, tous les 20 ans. Nous lui préférons une dualité planètes/étoiles, permettant de rester sur les mêmes points du ciel, ce qui facilité sensiblement l�observation et la prise en compte par les sociétés et par les organismes humains. Dans le cas du cycle soleil �lune, il se déplace en 12 lieux au cours d�une année mais il offre une visibilité sous la forme de figures récurrentes mensuellement.(nouvelle lune /pleine lune etc.), ce qui est la base du calendrier lunaire encore en usage notamment chez les juifs et les musulmans qui pratiquent notamment le rituel d doute, guettant l�apparition du tout premier croissant de lune...
Le mot Renaissance doit être pris à la lettre. Une naissance c�est l�émergence d�un être sans habit, tout nu. Le né est nu. Quelque part, renaitre, c�est enfanter à nouveau un être qui est de même lignée, avec les mêmes gènes mais débarrassé de tout ce qui avait pu s�incruster au cours de la précédente existence. Permettre à l�astrologie de renaître, c�est ne pas jeter le bébé avec l�eau du bain mais ne pas non plus le laisser dans cette eau sale..Les grands astrologues sont ceux qui sont capables d�accomplir cette �uvre de renaissance, de ressourcement. Mais toute la question est de savoir discerner entre l�ancien et le neuf, sachant que le neuf se cache sous l�ancien. Il faut savoir décaper, décoller ce qui s�est tellement intégré qu�on a du mal à le séparer comme une chemise qui ferait partie intégrante de nous même alors même que comme dit l�adage, on doit apprendre à « changer de chemise » sans se sentir perdu. Si l�on en croit cet adage, c�est chose facile mais dans certains domaines, il y a blocage. Si l�on compare l�astrologie avec d�autres domaines, force est de constater que nombre de domaines ont su se renouveler, se recycler, évacuer ce qui était caduc, obsolète, révolu, qui avait fait son temps. Ceux qui ont prétendu contribuer au XVIIe siècle à une renaissance, à une refondation de l�Astrologie ont échoué dans leur délestage, si bien que l�Astrologie s��est particularisée par rapport aux autres sciences, en restant embourbée dans un amas de données qu�elle ne maitrisait plus parce que le contexte dans lequel les dites données s�inscrivaient avait changé, à l�instar d�un texte que l�on ne comprend plus parce que l�on ne dispose plus du contexte qui lui donne sens. C�est ce qui rend illisibles les Centuries attribuées à Nostradamus. Au lieu de renouveler ces données et d�en emprunter d�autres, propres au nouveau contexte, l�astrologie s�est contentée de les réinterpréter, de plaquer un nouveau signifié sur un ancien signifiant. La question des nouvelles planètes est venue embrouiller encore plus les choses car elle est venue modifier carrément la structure fondamentale de l�Astrologie alors que celle-ci aurait du être préservée.
Il y a là quelque paradoxe : autant est-il souhaitable d�évacuer ce qui n�est qu�un emprunt temporaire, de circonstance, qui tôt ou tard fera long feu, deviendra incompréhensible et se corrompra, autant on ne saurait modifier la structure en quelque sorte génétique d�un savoir, tout comme l�on ne change pas l�anatomie d�un être humain, en dépit des siècles et des m�urs qui se succèdent
L�Astrologie aura donc commis une double erreur : d�une part, elle n�aura pas su se délester de données contextuelles dépassées depuis belle lurette comme le symbolisme du zodiaque qui ne fait plus sens par lui-même mais au prix de commentaires qui lui font dire ce qu�on veut bien lui faire dire et d�autre part, elle aura porté atteindre à ses fondements mêmes en intégrant dans son modèle central des données astronomiques nouvelles qui ne sauraient le constituer. Cela fait penser à quelqu�un qui aurait gardé de vieux vêtements mais qui aurait subi une mutation génétique en faisant une sorte de monstre. C�est ainsi qu�il convient, en effet, de décrire l�astrologie contemporaine, comme le résultat d�une naissance monstrueuse.
Jacques Halbronn
Mise en relation des planétes avec les signes astrologiques.
Mises en relation des Planètes avec les Signes astrologiques
Le corpus de l'astrologie est complexe et l'on peut se demander où réside son centre. Selon Jacques Halbronn, il s'agit probablement de la mise en relation(s) des Planètes avec les Signes astrologiques, théorie qui renvoie également aux quatre qualités élémentales et aux quatre éléments, ainsi qu'aux Aspects.
Les quatre qualités élémentales présentes dans le corpus astrologique sont: le Chaud, le Froid, le Sec et l'Humide. Il ne faut pas prendre ces termes au pied de la lettre mais plutôt dans un sens figuré tel que: Chaud = principe d'énergie (Froid = principe d'inertie), et Humide = principe de fluidité, de décontraction (Sec = principe de raidissement, de rétraction). A partir de cette division en quatre qualités élémentales, on peut bâtir un schéma d'ordonnancement des facteurs astrologiques (reprenant notamment les maîtrises que les planètes ont sur certains signes), et ce schéma, tel que l'a présenté Roger-Benoît Jourlin dans son livre: Le Cercle Astrologique; Défense et illustration de l'astrologie, est un véritable schéma explicatif de l'astrologie (voir le tableau ci-dessous).
Croix élémentaire.svg
Planète Polarité Qualités élémentales Quadrant du cercle d'ordonnancement où se trouve la planète Signe(s) astrologique(s) dont la planète a la maîtrise
Soleil Masculin (actif) Chaud et Sec Quarte de Feu Lion
Lune Féminin (réceptif) Froid et Humide Quarte d'Eau Cancer
Mercure Masculin (actif) Froid et Sec Quarte de Terre Gémeaux et Vierge
Vénus Féminin (réceptif) Chaud et Humide Quarte d'Air Taureau et Balance
Mars Masculin (actif) Chaud et Sec (plus Chaud que Sec) Quarte de Feu Bélier
Pluton Féminin (réceptif) Froid et Humide (plus Froid qu'Humide) Quarte d'Eau Scorpion
Jupiter Masculin (actif) Chaud et Humide (plus Chaud qu'Humide) Quarte d'Air Sagittaire
Saturne Féminin (réceptif) Froid et Sec (plus Froid que Sec) Quarte de Terre Capricorne
Uranus Masculin (actif) Sec et Chaud (plus Sec que Chaud) Quarte de Feu Verseau
Neptune Féminin (réceptif) Humide et Froid (plus Humide que Froid) Quarte d'Eau Poissons
Les deux polarités Masculin/actif et Féminin/réceptif forment des axes de signes opposés dans ce schéma d'ordonnancement des facteurs astrologiques:
le Lion est opposé au Cancer (dialectique Soleil-Lune),
le Bélier est opposé au Scorpion (dialectique Mars-Pluton),
le Verseau est opposé aux Poissons (dialectique Uranus-Neptune),
le Sagittaire est opposé au Capricorne (dialectique Jupiter-Saturne),
le Taureau est opposé aux Gémeaux (dialectique Vénus-Mercure),
la Balance est opposée à la Vierge (autre dialectique Vénus-Mercure).
Ce sont les planètes dites intérieures (dont l'orbite est comprise entre le Soleil et la Terre) Mercure et Vénus qui ont la maîtrise de deux signes. Les planètes dites transsaturniennes (Uranus, Neptune et Pluton), découvertes plus récemment, ne se sont vu attribuer qu'un seul domicile.
Le Signe astrologique situé à 180° du domicile d'une planète est appelé Exil. Autant, lorsqu'une planète est dans son domicile, il y a renforcement de son symbolisme, autant, lorsqu'une planète est dans son lieu d'exil, il y a affaiblissement du symbolisme de cette dernière.
Comme autres mises en relations entre les Planètes et les différents Signes du zodiaque, la théorie astrologique comprend les Exaltations et les lieux de Chute. Selon Jacques Halbronn [1], le dispositif des Exaltations 'et donc celui des Chutes aussi) n'offre pas la même cohérence interne que celui des Domiciles. Selon Jacques Dorsan [2], qui croit à l'astrologie sidérale, les exaltations traditionnelles proviennent de la position dans le zodiaque de certaines étoiles d'importance majeure (Les Pléiades, Antarès, etc.).
Voici le Tableau des dignités et débilités des planètes dressé par Roger-Benoît Jourlin dans son livre: Le Cercle Astrologique; Défense et illustration de l'astrologie:
Planète Exil Exaltation Chute
Soleil Verseau Bélier Balance
Lune Capricorne Taureau Scorpion
Mercure Sagittaire
Vénus Scorpion Poissons Vierge
Mars Balance Capricorne Cancer
Jupiter Gémeaux Cancer Capricorne
Saturne Cancer Balance Bélier
Uranus Lion
Neptune Vierge
Pluton Taureau
Notes
↑ qui propose d'inverser les Exaltations traditionnelles (celles exposées par Morin de Villefranche) de la Lune et du Soleil
↑ Source: livre de Jacques Dorsan Retour au zodiaque des étoiles, Dervy-Livres, 1980, ISBN 2-850761-30-3)
Bibliographie
Hervé Grindau-Ghanir, article Fondements logiques des "Maîtrises", revue Astralis N° 13-14, Octobre-Novembre-Décembre 1985, Janvier-Février-Mars 1986
Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, éditions Seghers, 1993
Jean Hiéroz, L'astrologie selon Morin de Villefranche, quelques autres, et moi-même, 2e édition remaniée et augmentée, Omnium Littéraire, 1962
Roger-Benoît Jourlin, Le Cercle Astrologique; Défense et Illustration de l'Astrologie, éditions Dervy, 1997, ISBN 2-85076-908-8
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Catégorie : Astrologie
Libellés :
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jacques Halbronn Le référentiel saisonnier et la fin des doubles domiciles (2013)
Jacques Halbronn
Le référentiel saisonnier et la fin des doubles domiciles
Le dispositif des doubles domiciles est incompatible avec la démarche archétypale. Il est clair que Mars, par exemple, ne saurait être puissant à la fois dans un signe de printemps et un signe d�automne, à moins d�admettre qu�à l�instar du soleil, il passe du jour à la nuit, ce qui pose le problème de sa polarité avec Vénus. En réalité, pour les Anciens, les planètes « intérieures » correspondaient aux saisons de printemps et d�Eté (Luminaires, Vénus, Mercure) et les planètes « extérieures » aux saisons d�automne et d�Hiver. (Mars, Jupiter, Saturne). On voit donc que le dédoublement des domiciles est incompatible avec un tel système. Il est d�autant plus étonnant de voir les doubles domiciles se perpétuer alors que l�on a intégré des planètes au-delà de Saturne, qui constituent un troisième ensemble. Or, il apparait que Lisa Morpurgo maintienne une telle répartition symétrique alors même qu�elle se sert des transsaturniennes et même des transplutoniennes. (Cf notre entretien avec ses disciples, Carla et Mireille, pour teleprovidence) On ajoutera que l�on ne saurait minimiser les bases saisonnières communes aux archétypes planétaires et zodiacaux.
Or, si Mars est en rapport avec l�Automne, en tant que planète « extérieure » à l�orbite de la Terre, il ne saurait jouer le rôle qu�on lui impartit généralement concernant le printemps, pas plus qu�il ne saurait dominer un signe de printemps, comme le bélier. Et inversement, Vénus ne saurait être associée avec le signe d�automne de la balance. Mais Mars et Vénus ne sont-ils pas les deux faces d�une seule et même pièce, à l�instar du soleil et de la lune, qui archétypalement, ne serait que le pôle obscur du Soleil. Mais nous irons plus loin et nous demanderons s�il est légitime de dissocier planètes et signes et dans ce cas, les dieux ne seraient pas associés aux planètes mais bien aux signes. Il faudrait parler de dieux zodiacaux en astrologie et de dieux planètes en astronomie. C�est d�ailleurs ce qui ressort de la lecture du poème astrologique en latin de Manilius (Ier siècle de notre ère), ce qui revient à déplanétariser l�astrologie au niveau archétypal. En fait, le dispositif des doubles domiciles découle d�un refus d�accueillir en astrologie des dieux qui ne seraient pas associés aux planètes. C�est pourquoi il est attesté dans la Tétrabible de l�astronome-astrologue Ptolémée. (IIe siècle)
Toutefois, cela ne signifie nullement que l�astrologie doive renoncer à une certaine dynamique astronomique, en se dotant de vecteurs, de curseurs, qui parcourent le dit zodiaque en activant successivement les différents secteurs qui subdivisent et balisent celui-ci. Qu�il s�agisse des luminaires ou de Saturne, la planète la plus lente du système solaire, jusqu�au XVIIIe siècle. Mais ces vecteurs planétaires ne sauraient se confondre avec les dieux zodiacaux puisque précisément ils sont modulés par les dits dieux. C�est d�ailleurs ce qui explique qu�en astrologie, on parle du soleil et de la Lune sans référence mythologique dans la mesure où ces luminaires sont avant tout des curseurs, d�où leur présence au c�ur du dispositif des domiciles et des exaltations. Cela montre bien qu�astrologie et astronomie ne sauraient être confondues, l�astrologie instrumentalisant l�astronomie.
Il convient de revenir sur les rapports entre domiciles et exaltations. Lisa Morpurgo a proposé, il y a une quarantaine d�années de déterminer les exaltations comme se situant à 60° des domiciles, ce qui génère un dispositif des exaltations complètement différent de celui qui est déjà attesté dans l�Antiquité et dont la logique structurelle semble nous échapper et assez visiblement avoir été perturbée, à un certain moment. Le cas de Mercure exalté en vierge nous interpelle dans la mesure où c�est aussi un des domiciles de Mercure. Mais précisément, faut-il maintenir ces doubles domiciles ? Pour l�instant, on est dans une situation bancale en ce qui concerne Mercure et Vénus, à la différence de ce qui s�est passé pour Mars, Jupiter et Saturne qui sont parvenus à se délester de l�un de leurs domiciles, récupérant ainsi des dieux zodiacaux qui sont aussi désormais des dieux planètes. Au départ, les exaltations se sont organisés autour de l�axe équinoxial alors que les domiciles dépendaient de l�axe solsticial, ce qui crée un décalage non pas de 60° comme le propose Lisa Morpurgo mais bien de 90° (écart entre les deux axes). Mais pourquoi l�astrologie aurait �elle besoin tant des domiciles que des exaltations ? La réponse tient à une volonté de correspondre aux quatre saisons en ayant pour chaque dieu zodiacal quatre positions, deux positives, deux négatives (chute et exil) vu que l�on a deux saisons « bonnes » et deux saisons �mauvaises ». Il est clair que les exaltations (axe équinoxial) correspondent au premier volet et les domiciles (axe solsticial) au second volet de ces doubles saisons. (la bonne saison de six mois étant divisée en printemps et Eté et vice versa pour la mauvaise)/ En ce sens, il pouvait y avoir dédoublement. Le trio Soleil-Mercure-Vénus informeraient sur les trois premiers signes �par l�exaltation et sur les trois signes suivants � par le domicile. Inversement, le trio Mars, Jupiter et Saturne informeraient sur les signes d�automne par exaltation et sur les signes d�hiver par domicile. La différence avec les dispositif des doubles domiciles tient au fait que les domiciles et exaltations d�un dieu doivent correspondre à un même double saison (printemps/Eté ou automne/Hiver), ce qui n�est pas le cas avec les doubles domiciles de Vénus et de Mars, mais qui convient pour les luminaires (signes d�Eté), Mercure (un signe de printemps et un signe d�Eté), Jupiter (un signe d�automne et un signe d�hiver) et Saturne (deux signes d�hiver). En ce sens, l�on comprend pourquoi il n�est pas question des exaltations chez Ptolémée dans la mesure où les deux domiciles (diurne et nocturne) remplacent le domicile et l�exaltation. Le problème, c�est que ce nouveau dispositif visant à se substituer au précédent � et qui n�y est pas parvenu puisque l�on continue à se servir des exaltations encore de nos jours- n�accordait aucune importance à l�axe équinoxial. Or, il est clair que la double saison (bonne comme mauvaise) se divise en une saison équinoxiale et une saison solsticiale.
Peut-on reconstituer le dispositif des exaltations à partir de ce qui nous en est parvenu ? On peut déjà tabler sur l�axe luminaires-Saturne. On dira, pour commencer, que le premier signe de printemps comme le premier signe d�Eté correspondent au soleil, la Lune selon nous servant de curseur. On peut aussi attribuer Vénus et Mercure aux deux autres signes d�Eté, Vierge et Lion. Pour les exaltations, nous placerons le soleil en bélier, Vénus en taureau et Mercure en Gémeaux. Les positions sont toutes en quadrature.
Passons aux planètes extérieures (Mars, Jupiter et Saturne) et au double « mauvaise » saison (automne/hiver)). On placera en exaltation, donc dans les signes d�automne, Saturne en balance, Mars en scorpion et Jupiter en Sagittaire et en domicile, Saturne en capricorne, Mars en verseau, Jupiter en poissons), soit des positions en quadrature.
De fait, les exaltations de Mercure, Vénus, Mars et Jupiter sont changées mais recoupent les doubles domiciles sauf dans le cas de Vénus et Mars qui désormais correspondent à l�axe Lion/Verseau, pour les saisons « solsticiales » ce qui met fin à l�incohérence au niveau des saisons. Désormais, le soleil dispose de deux signes, le bélier et le cancer, alors que dans les doubles domiciles, les luminaires occupaient cancer et lion, deux signes d�Eté alors que le principe est un signe de saison équinoxiale et un signe de saison solsticiale. Pour Saturne, celui-ci ne domine plus le verseau mais la balance, le verseau comme le capricorne de saison solsticiale.
En conclusion- rappelons que nous avons publié sur ce sujet depuis 1976 (Clefs pour l�Astrologie, Paris, Seghers 1976) en passant par plusieurs stades de réflexion et d�élaboration- nous sommes parvenus à une nouvelle synthèse. Nous avons compris que chaque saison était double (équinoxiale et solsticiale), ce qui justifiait un double système, que le système ptoléméen ne différait que partiellement du système que nous avons reconstitué. Son principal défaut concerne d�une part l�axe luminaires-Saturne et de l�autre l�axe Mars-Vénus. Dans le premier cas, cet axe ne respecte pas la répartition de chaque planète entre une partie équinoxiale et une partie solsticiale. Nous avons réintroduit les exaltations du soleil et de Saturne et avons libéré l�axe lion-verseau, tout en situant la Lune sur un autre plan, celui du curseur qui ne saurait avoir de domicile ou d�exaltation. Dans le second cas, nous avons en exaltation (première partie de la saison) Mars en scorpion et Vénus en taureau. En revanche, nous utilisons l�axe lion-verseau désormais libéré pour l�attribuer à l�axe Mars-Vénus, Mars planète extérieure ne pouvant correspondre en domicile (seconde partie de la saison) qu�au verseau et Vénus planète intérieure, qu�au lion.
Que dire de l�ancien dispositif des exaltations ? Nous avons vu que nous avons maintenu Soleil en bélier et Saturne en balance. Rappelons que Jupiter est exalté en cancer et Vénus en poissons. Déjà deux anomalies : Jupiter, planète extérieure ne saurait correspondre au solstice d�Eté et Vénus planète intérieure à un signe d�hiver solsticial, les poissons. Mercure en vierge, en revanche, conviendrait si ce n�est que la vierge correspond à un signe de domicile et non à un signe d�exaltation. Donc en exaltation, Mercure est en gémeaux et en domicile en vierge, selon le dispositif que nous avons reconstitué. Il est clair par ailleurs, que l�ancien système des exaltations n�est opérationnel que combiné avec celui des domiciles (simples et pas doubles).
On voit qu�un tel dispositif n� a aucunement besoin de 12 planètes pour fonctionner contrairement à ce qu�argumentent certains astrologues/
Rappelons que notre scepticisme à l�encontre de la pratique astrologique est né de la prise de conscience de ce que celle-ci validait des dispositifs visiblement incohérents ou devenus tels.
Jacques Halbronn - 16. 10. 2011
WIKI Dignités planétaires en astrologie
Dignités planétaires
En astrologie,
On nomme dignités planétaires les mises en valeur ("hard" et non "en négatif", ou bien "soft" et non "en positif") des planètes du thème astral par le lieu où elles sont situées.
Domiciles selon l'astrologie traditionnelle
Reconnue pour sa complexité, la discipline de l'astrologie traditionnelle s'articulerait autour de la mise en relation(s) des planètes avec les signes astrologiques (maîtrises), selon une orientation symétrique autour d'un axe Cancer-Lion1, Capricorne-Verseau. Ptolémée, dans la Tétrabible, présente les domiciles planétaires ainsi :
☉ Soleil en Lion ♌︎
☽ Lune en Cance ♋︎
☿ Mercure en Gémeaux ♊︎, et en Vierge ♍︎
♀ Vénus en Taureau ♉︎, et en Balance ♎︎
♂ Mars en Bélier ♈︎, et en Scorpion ♏︎
♃ Jupiter en Sagittaire ♐︎, et en Poissons ♓︎
♄ Saturne en Capricorne ♑︎, et en Verseau ♒︎
Domiciles actuels
Planète Polarité Qualités élémentales Quadrant du cercle d'ordonnancement où se trouve la planète Signe(s) astrologique(s) dont la planète a la maîtrise
Soleil Masculin (actif) Chaud et Sec Quarte de Feu Lion
Lune Féminin (réceptif) Froid et Humide Quarte d'Eau Cancer
Mercure Masculin (actif) Froid et Sec Quarte de Terre Gémeaux et Vierge
Vénus Féminin (réceptif) Chaud et Humide Quarte d'Air Taureau et Balance
Mars Masculin (actif) Chaud et Sec (plus Chaud que Sec) Quarte de Feu Bélier
Jupiter Masculin (actif) Chaud et Humide (plus Chaud qu'Humide) Quarte d'Air Sagittaire
Saturne Féminin (réceptif) Froid et Sec (plus Froid que Sec) Quarte de Terre Capricorne
Uranus Masculin (actif) Sec et Chaud (plus Sec que Chaud) Quarte de Feu Verseau
Neptune Féminin (réceptif) Humide et Froid (plus Humide que Froid) Quarte d'Eau Poissons
Pluton Féminin (réceptif) Froid et Humide (plus Froid qu'Humide) Quarte d'Eau Scorpion
On peut remarquer que ce sont les planètes dites intérieures (dont l'orbite est comprise entre le Soleil et la Terre) Mercure et Vénus qui ont la maîtrise de deux signes. Les planètes dites transsaturniennes (Uranus, Neptune et Pluton), découvertes plus récemment, ne se sont vu attribuer qu'un seul domicile.
Exil, Exaltation et Chute
Le signe astrologique situé à 180° du domicile d'une planète est appelé exil. Autant, lorsqu'une planète est située dans son domicile, il y a identité d'action entre la planète et le signe, autant, lorsqu'une planète est en exil, la planète est vécue (qualitativement) à contre-courant, sans que sa force ne soit altérée. Selon l'astrologue Hadès, une planète en exil nuit toujours.
Comme autres mises en relations entre les planètes et les différents signes du zodiaque, la théorie astrologique comprend également les exaltations et les chutes. Hadès affirme que lorsqu'une planète est en chute, il y a affaiblissement (quantitatif) du symbolisme de cette dernière, de façon que « la planète en chute nuit toujours aux choses dont elle est significatrice », et que lorsqu'une planète est située dans son lieu d'exaltation, il y a renforcement quantitatif de son symbolisme avec une tendance à l'exagération, alors qu' « aucune planète en domicile ne peut nuire », ce qui distingue l'exaltation du domicile2.
D'après Halbronn
Selon Halbronn3, le dispositif des exaltations - de même que celui des chutes - n'offre pas la même cohérence interne que celui des domiciles. Au prix de quelques permutations, Halbronn, en numérotant les planètes de 1 à 12 (en incluant deux transplutoniennes) reconstitue un nouveau tableau d'ensemble des dignités planétaires.
Selon Dorsan
D'après Jacques Dorsan4, pratiquant de l'astrologie sidérale, les exaltations traditionnelles (Soleil 19° Bélier, Lune 3° Taureau, Mercure 15° Vierge, Vénus 27° Poissons, Mars 28° Capricorne, Jupiter 15° Cancer, Saturne 21° Balance) proviennent de la position dans le zodiaque de certaines étoiles d'importance majeure (Les Pléiades, Antarès, etc.).
D'après Jourlin
Voici le Tableau des dignités et débilités des planètes dressé par Jourlin :
Planète Exil Exaltation Chute
Soleil Verseau Bélier Balance
Lune Capricorne Taureau Scorpion
Mercure Sagittaire
Vénus Bélier
Scorpion Poissons Vierge
Mars Balance Capricorne Cancer
Jupiter Gémeaux Cancer Capricorne
Saturne Cancer Balance Bélier
Uranus Lion
Neptune Vierge
Pluton Taureau
Notes
Bibliographie
Hervé Grindau-Ghanir, article Fondements logiques des Maîtrises, revue Astralis N° 13-14, Octobre-Novembre-Décembre 1985, Janvier-Février-Mars 1986
Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, Éditions Seghers, 1993
Jacques Halbronn, Mathématiques Divinatoires, Paris, Éditions La Grande Conjonction-Trédaniel, 1983
Jean Hiéroz, L'astrologie selon Morin de Villefranche, quelques autres, et moi-même, 2e édition remaniée et augmentée, Éd. Omnium Littéraire, 1962
Roger-Benoît Jourlin, Le Cercle Astrologique ; Défense et İllustration de l'Astrologie, Éditions Dervy, 1997, (ISBN 2-85076-908-8)
Liens externes
Understanding Planetary Dignity and Debility, par Deborah Houlding; site Skyscript.
ASTERCENTER - articoli internazionali
Saturne et la pandémie de la fièvre porcine
par Jacques Halbronn
Il y a quelques jours, nous annoncions que la fin de la rétrogradation de Saturne, qui est annuelle, combinée avec la fi du processus conjonctionnel avec Régulus pourrait produire un événement de grande ampleur marqué par le dépassement des frontières. Avec la pandémie de la fièvre porcine, nous sommes servis
Un communiqué précise que "le virus s'étend (...) sans aucun signe de ralentissement", l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé mercredi soir de relever à 5 son niveau d'alerte, l'avant-dernier stade avant la déclaration de l'état d'épidémie mondiale, qu'elle juge "imminente. Tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation à la pandémie", a prévenu sa directrice générale, Margaret Chan"
Nous avons toujours été sceptiques en ce qui concerne l'astrologie médicale ainsi qu'en ce qui concerne l'astro-météorologie (genre tsunami). En revanche, la question des épidémies nous apparait comme un champ de recherche privilégié pour l'Astrologie.
On sait que l'épidémie est largement fonction des déplacements, souvent par bateau autrefois. Dans l'Histoire de l'astrologie, la grande Peste du XIVe siècle aura fait couler beaucoup d'encre, notamment autour des conjonctions planétaires.
L'épidémie, en ce sens, est puissamment liée à des paramétres techniques et sociaux. Elle a d'ailleurs pour conséquence la fermeture des frontières, ce qui va à l'encontre du processus conjonctionnel qui en est la cause. Il ne faut d'ailleurs pas oublier qu'à la conjonction fait inévitablement suite une longue période de disjonction, c'est à dire de recloisonnement, passage du un au multiple, du "sauveur" aux apôtres, dans la perspective christique, de Dieu à ses saints, la résurrection (et le Second Avénement) correspondant au retour à l'origine de ce qui avait été perçu comme terminé, fini, achevé.
Il est d'ailleurs intéressant de noter une sorte de retour du refoulé. Alors que l'épidémie "financière" avait été régulée en refusant le protectionisme, il semble bien que cette pandémie enclenche à terme des mécanismes de défense qui peuvent faire boule de neige et concerner d'autres domaines, ce qui nous conduirait à la phase de disjonction.
D'ailleurs, toute épidémie n'est-elle pas conjonctionnelle puisqu'elle implique une interdépendance, des risques de con -tamination, de con-tagion, au propre comme au figuré?
Pour l'astrologie mondiale, l'épidémie, sous toutes ses formes, nous apparait comme devant prioritairement se produire à proximité d'une conjonction Saturne/étoiles fixes, selon l'astrologie quatre étoiles. Mais libre à chacun de faire les repérages qu'il veut.
L'événement épidémiologique nous semble en effet être une résultante incontournable de la phase conjonctionnelle en ce qu'il dépend de la concomitance de nombreux facteurs, tant comme cause que comme effet, directement comme indirectement.
L'Histoire retiendra qu'en ces derniers jours d'avril 2009, l'humanité se trouve confrontée une pandémie inquiétante, difficile à canaliser et à neutraliser si ce n'est par des moyens rudimentaires (recours à des masques hygiéniques) alors que Saturne est à 15° vierge et poursuit vers 14° en retrogradation avant de s'éloigner définitivement de Régulus(tout début vierge). Mais la fin de la rétrogradation (au 18 mai 2009), ayant commencé au tout début janvier 2009, devrait accéler le processus de propagation et de diffusion. En fait, il fallait s'y attendre mais on est là dans les dilemmes: peut-on trouver un reméde au niveau mondial pour résoudre un probléme qui tient à la mondialisation ou bien, à terme, sera-t-on conduit, en passant en phase de disjonction, à se replier sur lui-même.? La pandémie devrait introduire un nouveau paradigme favorisant à terme le cloisonnement, on en arrive à un moment paroxystique, en quelque sorte solsticial, où l'excés d'une tendance est suivu d'un repli de cette tendance.
C'est l'heure de rappeler que la conjonction est solsticiale et la disjonction équinoxiale, l'une est polarisante, l'autre est ambigue - ce qui est le propre de l'"équi-noxe, de l'égalité jour/nuit. Il semble bien que la tradition astrologique ait fini par survaloriser l'axe équinoxial, qui est pourtant beaucoup moins marquant dans ses manifestations que l'axe solsticial, d'où la corrélation incongrue du début du printemps avec Mars. On observe d'ailleurs un même glissement sur le plan liturgique. Le repas de la Céne de l'Evangile- magnifiquement illustrée par Leonard de Vinci - se tient à Paques, fête équinoxiale s'il en est alors que la céne est typique du solstice d'hiver dans l'imagerie des calendriers. Il semble qu'à une certaine date, l'équinoxe de printemps ait fait l'objet d'un nouveau culte qui se soit substitué à un ancien culte solsticial. D'où d'ailleurs, le conflit, à la Renaissance, entre deux calendriers, celui plaçant le changement d'année à Paques (d'où notre année bissextile, avec un jour supplémentaire à la fin de février ou si l'on préfére au début de mars) et celui conservant celui-ci en janvier (Janus, le dieu-porte qui ouvre et qui ferme). C'est ce même équinoxe qui est à la base de la théorie des ères précessionnelles (Ere du Verseau). et du point "vernal" (de printemps, en latin).
Deux astrologies semblent ainsi s'opposer ; une astrologie équinoxiale, qui est marquée par la diversité, la multiplicité et qui s'articule sur une météorologie mitigée et quelque peu contradictoire, plus l'Ete et pas encore l'Hiver ou vice versa, générant l'astrologie individuelle et dont le fondement est plus mathématique que spectaculaire et une astrologie solsticiale, qui est plus unitaire, plus typée, plus radicale, plus manifeste et qui génére l'astrologie mondiale..
Cependant, parmi les phénoménes naturels les plus marquants, il nous semble que les dialectiques jour-nuit, été-hiver, nouvelle lune-pleine lune soient plus fortes que celle de l'aube et du crépuscule, du printemps et de l'automne, du premier et du dernier quartier de lune, une astrologie de ce deuxiéme type pouvant être qualifiée de crépusculaire... de twilight, comme disent les anglophones, ce qui fait ressortir la dualité (two), donc le doute. Sans parler de la dialectique masculin-féminon plutôt qu'un androgynat équinoxial qui est avant tout une hyperindividualisation qui supporte mal la cyclicité et cherche un moyen terme fixe, comme l'est à la base le thème natal à cheval sur le passé et le futur, vécu dans une sorte d'intemporalité intermédiaire....
30. 04. 09
Jacques Halbronn
(Conseil Supérieur de l'Astrologie Française, CSAF)
jacques halbronn Saturne et la pandémie de la fièvre prorcine
ASTERCENTER - articoli internazionali
Saturne et la pandémie de la fièvre porcine
par Jacques Halbronn
Il y a quelques jours, nous annoncions que la fin de la rétrogradation de Saturne, qui est annuelle, combinée avec la fi du processus conjonctionnel avec Régulus pourrait produire un événement de grande ampleur marqué par le dépassement des frontières. Avec la pandémie de la fièvre porcine, nous sommes servis
Un communiqué précise que "le virus s'étend (...) sans aucun signe de ralentissement", l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé mercredi soir de relever à 5 son niveau d'alerte, l'avant-dernier stade avant la déclaration de l'état d'épidémie mondiale, qu'elle juge "imminente. Tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation à la pandémie", a prévenu sa directrice générale, Margaret Chan"
Nous avons toujours été sceptiques en ce qui concerne l'astrologie médicale ainsi qu'en ce qui concerne l'astro-météorologie (genre tsunami). En revanche, la question des épidémies nous apparait comme un champ de recherche privilégié pour l'Astrologie.
On sait que l'épidémie est largement fonction des déplacements, souvent par bateau autrefois. Dans l'Histoire de l'astrologie, la grande Peste du XIVe siècle aura fait couler beaucoup d'encre, notamment autour des conjonctions planétaires.
L'épidémie, en ce sens, est puissamment liée à des paramétres techniques et sociaux. Elle a d'ailleurs pour conséquence la fermeture des frontières, ce qui va à l'encontre du processus conjonctionnel qui en est la cause. Il ne faut d'ailleurs pas oublier qu'à la conjonction fait inévitablement suite une longue période de disjonction, c'est à dire de recloisonnement, passage du un au multiple, du "sauveur" aux apôtres, dans la perspective christique, de Dieu à ses saints, la résurrection (et le Second Avénement) correspondant au retour à l'origine de ce qui avait été perçu comme terminé, fini, achevé.
Il est d'ailleurs intéressant de noter une sorte de retour du refoulé. Alors que l'épidémie "financière" avait été régulée en refusant le protectionisme, il semble bien que cette pandémie enclenche à terme des mécanismes de défense qui peuvent faire boule de neige et concerner d'autres domaines, ce qui nous conduirait à la phase de disjonction.
D'ailleurs, toute épidémie n'est-elle pas conjonctionnelle puisqu'elle implique une interdépendance, des risques de con -tamination, de con-tagion, au propre comme au figuré?
Pour l'astrologie mondiale, l'épidémie, sous toutes ses formes, nous apparait comme devant prioritairement se produire à proximité d'une conjonction Saturne/étoiles fixes, selon l'astrologie quatre étoiles. Mais libre à chacun de faire les repérages qu'il veut.
L'événement épidémiologique nous semble en effet être une résultante incontournable de la phase conjonctionnelle en ce qu'il dépend de la concomitance de nombreux facteurs, tant comme cause que comme effet, directement comme indirectement.
L'Histoire retiendra qu'en ces derniers jours d'avril 2009, l'humanité se trouve confrontée une pandémie inquiétante, difficile à canaliser et à neutraliser si ce n'est par des moyens rudimentaires (recours à des masques hygiéniques) alors que Saturne est à 15° vierge et poursuit vers 14° en retrogradation avant de s'éloigner définitivement de Régulus(tout début vierge). Mais la fin de la rétrogradation (au 18 mai 2009), ayant commencé au tout début janvier 2009, devrait accéler le processus de propagation et de diffusion. En fait, il fallait s'y attendre mais on est là dans les dilemmes: peut-on trouver un reméde au niveau mondial pour résoudre un probléme qui tient à la mondialisation ou bien, à terme, sera-t-on conduit, en passant en phase de disjonction, à se replier sur lui-même.? La pandémie devrait introduire un nouveau paradigme favorisant à terme le cloisonnement, on en arrive à un moment paroxystique, en quelque sorte solsticial, où l'excés d'une tendance est suivu d'un repli de cette tendance.
C'est l'heure de rappeler que la conjonction est solsticiale et la disjonction équinoxiale, l'une est polarisante, l'autre est ambigue - ce qui est le propre de l'"équi-noxe, de l'égalité jour/nuit. Il semble bien que la tradition astrologique ait fini par survaloriser l'axe équinoxial, qui est pourtant beaucoup moins marquant dans ses manifestations que l'axe solsticial, d'où la corrélation incongrue du début du printemps avec Mars. On observe d'ailleurs un même glissement sur le plan liturgique. Le repas de la Céne de l'Evangile- magnifiquement illustrée par Leonard de Vinci - se tient à Paques, fête équinoxiale s'il en est alors que la céne est typique du solstice d'hiver dans l'imagerie des calendriers. Il semble qu'à une certaine date, l'équinoxe de printemps ait fait l'objet d'un nouveau culte qui se soit substitué à un ancien culte solsticial. D'où d'ailleurs, le conflit, à la Renaissance, entre deux calendriers, celui plaçant le changement d'année à Paques (d'où notre année bissextile, avec un jour supplémentaire à la fin de février ou si l'on préfére au début de mars) et celui conservant celui-ci en janvier (Janus, le dieu-porte qui ouvre et qui ferme). C'est ce même équinoxe qui est à la base de la théorie des ères précessionnelles (Ere du Verseau). et du point "vernal" (de printemps, en latin).
Deux astrologies semblent ainsi s'opposer ; une astrologie équinoxiale, qui est marquée par la diversité, la multiplicité et qui s'articule sur une météorologie mitigée et quelque peu contradictoire, plus l'Ete et pas encore l'Hiver ou vice versa, générant l'astrologie individuelle et dont le fondement est plus mathématique que spectaculaire et une astrologie solsticiale, qui est plus unitaire, plus typée, plus radicale, plus manifeste et qui génére l'astrologie mondiale..
Cependant, parmi les phénoménes naturels les plus marquants, il nous semble que les dialectiques jour-nuit, été-hiver, nouvelle lune-pleine lune soient plus fortes que celle de l'aube et du crépuscule, du printemps et de l'automne, du premier et du dernier quartier de lune, une astrologie de ce deuxiéme type pouvant être qualifiée de crépusculaire... de twilight, comme disent les anglophones, ce qui fait ressortir la dualité (two), donc le doute. Sans parler de la dialectique masculin-féminon plutôt qu'un androgynat équinoxial qui est avant tout une hyperindividualisation qui supporte mal la cyclicité et cherche un moyen terme fixe, comme l'est à la base le thème natal à cheval sur le passé et le futur, vécu dans une sorte d'intemporalité intermédiaire....
30. 04. 09
Jacques Halbronn
(Conseil Supérieur de l'Astrologie Française, CSAF)
jacques Halbronn et le Speculum astrologicum de Jean Pierre Rébillard
Les clefs cachées du Destin
Méthode (dix pages)
Jean-Pierre Rébillard
Isabelle ADJANI et Yonelle DELLE
Vers un nouveau ternaire aspectal,
avec J. P. Rébillard
L' animateur des Journées Astres - on arrive à la septième édition (22-26 mars 2005) - l'astrologue Jean- Pierre Rébillard, a renouvelé la question des Dignités Planétaires avec la notion de speculum astrologicum. (cf ses articles parus dans la Gazette de l'ésotérisme) en mettant en avant la notion de contre-antisce, faisant ainsi ressortir les aspects de semi-sextile (60°), carré (90°) et quinconce (150°).
Pour Rébillard, chaque signe a son speculum en un autre signe, atteignant avec lui un total de 13. C'est ainsi que le Sagittaire, le 9e signe, sera associé au 4°, le cancer (9 + 4 = 13) et ainsi de suite. Dès lors, une planète forte dans un signe le sera également dans son speculum. Jupiter domicilié en sagittaire sera fort en cancer, ce qui est d'ailleurs le cas dans la tradition, puisque le cancer est le signe de son exaltation. Mais foin des anciennes exaltations pour notre ami Jean-Pierre, les signes en speculum prennent le relais.
Mars en bélier, speculum en poissons
Vénus en balance, speculum en vierge
Mercure en gémeaux, speculum en capricorne
Saturne en capricorne, speculum en gémeaux.
Jupiter en sagittaire, speculum en cancer
Lune en cancer, speculum en sagittaire
Soleil en lion, speculum en scorpion
Pluton en scorpion, speculum en lion
Uranus en verseau, speculum en taureau
Neptune en poissons, speculum en bélier
Tous les totaux sont de 13.
Dans le système Rébillard, il y a une réciprocité entre planètes comme entre signes: les signes de Saturne sont aussi ceux de Mercure, les signes de la Lune sont aussi ceux de Jupiter, les signes de Mars sont aussi ceux de Neptune, les signes du soleil sont aussi ceux de Pluton. Notons que pour être tout à fait cohérent, il faudrait deux planètes de plus domiciliées en taureau et en vierge.
Il y a 19 ans, en 1976, dans Clefs pour l'Astrologie (Seghers) nous avions développé une théorie des Dignités planétaires conférant aux mêmes trois aspects (30°, 90° et 150°) un rôle déterminant mais avec des applications différentes.
Mars en Belier, exalté en Poissons soit 1 + 12 = 13
Vénus en Balance, exaltée en Vierge soit 7 + 6 = 13
Soleil en Lion, exalté en taureau soit 5 + 2 = 7
Lune en Cancer exalté en bélier soit 4 + 1 = 5
Saturne en Capricorne exalté en balance soit 10 + 7 = 17 -12 = 5
Jupiter en Sagittaire exalté en Capricorne soit 9 + 10 = 19 -12 = 7
Mercure en Gémeaux exalté en cancer. Soit 3 + 4 = 7
Uranus en Verseau, exalté en Scorpion: soit 11 + 8 = 19 - 12 = 7
Pluton en Scorpion exalté en Gémeaux: soit 8 + 3 = 11
Proserpine en Taureau, exalté en Sagittaire soit 2 + 9 = 11
Neptune en Poissons, exalté en Lion, soit 12 + 5 = 17 - 2 = 5
Vulcain en Vierge, exalté en Verseau soit 6 ° 11 = 17 -12 = 5
Soit des totaux toujours impairs.
Dans le système Halbronn, il n'y a pas de réciprocité entre les signes: ce n'est pas parce que Jupiter est exalté en capricorne que Saturne sera exalté en sagittaire et ce n'est pas parce que la Lune est exaltée en bélier que Mars sera exalté en cancer. En revanche, il y a des couples planétaires: Jupiter et Mercure ont leurs deux positions en opposition tout comme Mars et Vénus et ainsi de suite : Saturne-Lune, Soleil-Uranus, Jupiter-Mercure, Pluton-Proserpine, Vulcain-Pluton, ce qui respecte les oppositions de domiciles comme Mars en bélier face à Vénus en balance, Jupiter en sagittaire face à Mercure en gémeaux etc...
Or, dans le système Rébillard, les couples planétaires ne sont pas les mêmes:
Hormis le cas de Mars et de Vénus:
Mars en bélier, speculum en poissons
Vénus en balance, speculum en vierge
On a le couple Mercure-Saturne
Mercure en gémeaux, speculum en capricorne
Saturne en capricorne, speculum en gémeaux.
Le couple Jupiter-Lune
Jupiter en sagittaire, speculum en cancer
Lune en cancer, speculum en sagittaire
Le couple Soleil-Pluton
Soleil en lion, speculum en scorpion
Pluton en scorpion, speculum en lion
Plus deux couples qui restent incomplets faute d'attributions. On désignera les partenaires par X et Y :.
Uranus en verseau, speculum en taureau et X
Neptune en poissons, speculum en bélier et Y
Pourquoi ces trois aspects de semi sextile, quinconce et carré ont-ils été choisis pour structurer ces deux systèmes? Le cas du carré est singulier en ce qu'il est considéré comme un aspect dissonant a priori impropre à relier deux signes en affinité. Quid du sextile, du trigone, les deux grands laissés pour compte? Le tort de ces deux aspects de 60° et 120° est de relier deux signes du même genre, tous les deux masculins ou tous les deux féminins alors que les trois autres aspects le permettent. On voit qu'aussi bien pour Rébillard que pour Halbronn, le bélier n'apparaît plus comme signe du Soleil, car en trigone avec le Lion, le taureau n'est plus un des signes de la Lune.
Comme le souligne fort bien Rébillard, le carré a ses lettres de noblesse, à savoir les quatre signes fixes qui sont présents dans la tradition biblique, dans le Tarot, dans les cathédrales. Pour nous, la division en quatre est fondamentale et on ne peut parler du quatre sans reconnaître au carré ( dont le nom signifie quatre), à la quadrature - c'est à dire à l'angle droit - un rôle éminent. Inversement, le sextile et le trigone semblent avoir été surévalués par l'astrologie alors que ce sont des aspects de second ordre, donc assez stagnants, puisque l'on ne change pas d'élément ou de genre.
Le seul cas vraiment intéressant, pour nous, laissé en état par la tradition astrologique est l'exaltation de Saturne en balance, en carré avec le capricorne. Mais n'oublions pas que dans le Tétrabible de Ptolémée, Saturne a un double domicile, en capricorne et en verseau, soit en semi-sextile, que Jupiter avait ses deux domiciles en carré, le sagittaire et les poissons - et Mercure à l'inverse - que Mars avait ses deux domiciles en quinconce, en bélier et scorpion et Vénus à l'inverse. On voit donc que la théorie tétrabiblienne des domiciles met également en avant nos trois aspects de carré, semi sextile et quinconce. La seule faille du système Ptolémée, ce sont les luminaires qui n'ont qu'un seul domicile mais si on les considère comme une seule entité, ils sont alors en semi-sextile l'un par rapport à l'autre, en cancer et en lion, comme ils le sont d'ailleurs aussi, dans l'ancien dispositif des exaltations, en bélier et en taureau.(cf ausi nos travaux dans Mathématiques Divinatoires, Paris, Trédaniel-La Grande Conjonction, 1983)..
A la lumière de ces recherches en astrologie structurelle, chère à Jean Carteret, et par delà les corrélations zodiacales, nous voyons poindre une nouvelle théorie des aspects planétaires dont il conviendra de tenir compte, notamment au niveau des transits et s'amorcer le déclin des deux "bons" aspects de sextile et de trigone, auxquels on accorde beaucoup trop d'importance dans les thèmes. Le sextile a perpétué la fausse position de la Lune en taureau (par rapport au Cancer) tout comme le trigone pour la fausse position du Soleil en Bélier (par rapport au Lion). Le sextile apparaît d'ailleurs comme plus intéressant que le trigone: sur un cercle, entre 30° et 90° il y a 60° et entre 90° et 150° également, tout comme entre 150° et 30°.. En revanche, le trigone n'apparaît qu'entre 30° et 150° mais entre les deux il y a l'aspect de 90° qui fait relais. On peut donc dire que le grand perdant de ces recherches est bel et bien le trigone qui se révèle "nu", sans aucun intérêt structurel, alors qu'il était hypervalorisé au Moyen Age, dans la théorie des Grandes Conjonctions Jupiter Saturne dont le cycle était trigonal, les conjonctions se produisant grosso modo de 120° en 120°. Son seul titre est de relier les signes de même élément entre eux, La conjonction Jupiter-Saturne restait environ 200 ans dans la même triplicité et chaque changement de triplicité était censé marquer une forme de révolution, de renouvellement. On aura compris que l'importance accordée dans ce cas de figure au trigone est un artefact qui ne vaut que pour le cycle Jupiter-Saturne.
En fait, le trigone s'inscrit mal dans le cycle saisonnier puisqu'il n'est pas en mesure de couvrir l'une des quatre saisons, puisque ne disposant que de trois signes de même élément. Chacun de ces trois signes est décalé par rapport aux autres: le bélier étant, par exemple, en début de saison, le lion en milieu de saison et le sagittaire en fin de saison. Bien pis, le trigone est une division impaire du cercle, la seule qui soit un multiple de 30, la division en 5 correspondant à des angles de 72° pour ne pas parler des divisions en 7 en 9 ou en 11, hormis la conjonction qui n'est pas une division stricto sensu.. Tous les autres aspects considérés sont des divisions paires, en 2, en 4, en 6, en 8, en 12. On ne voit vraiment pas en quoi cette division impaire pourrait donner un "bon" aspect, contrairement à ce qu'affirment la plupart des astrologues. En revanche, le carré relie des signes en même position par rapport aux équinoxes et aux solstices. C'est dire que le trigone est inclassable.. Une réforme de l'astrologie passe par une refonte de la théorie des aspects.
Pour illustrer mieux encore notre propos, considérons que les aspects se forment par rapport à un axe qui détermine l'angle de l'aspect. Quand on dit "carré", c'est 90° par rapport à cet axe et ainsi pour tout aspect.. Selon cette représentation, le nouveau système ternaire des aspects forme un hexagone, c'est à dire que chacun des trois aspects a 60° pour se déployer - rappelons l'importance du systéme sexagésimal pour l'Antiquité qui a donné 60 minutes et 60 secondes - avant que ne se forme l'aspect suivant. L'aspect de semi-sextile va durer jusqu'à ce que forme l'aspect de carré, l'aspect de carré jusqu'à se forme l'aspect de quinconce et l'aspect de quinconce jusqu'à ce que se forme l'aspect de semi-sextile Or, si l'on dispose selon le même principe la trinité ancienne, on a le trigone qui couvre 120° puisqu'il ne s'arrête qu'au sextile suivant alors que le sextile ne couvre que 30° avant que ne se forme le carré et que le carré ne couvre que 30° avant que ne se forme le trigone.
On comprendra que le problème se pose en astrologie mondiale et plus généralement en théorie des cycles, ce qui va conduire, en pratique, à privilégier des dates non significatives et de manquer des dates qui le sont....C'est donc finalement tout le système prévisionnel qui est ainsi interpellé, que l'on soit un tenant des directions, des transits ou des cycles. Quant à la question des "bons" et des "mauvais" aspects, - qu'on les appelle harmoniques ou dissonants n'y change rien - elle ne nous parait guère viable. Avec le nouveau système, le cercle est divisé en six parties égales, ce qui implique une certaine alternance de forces, logées à la même enseigne, bien plutôt que des variations favorables ou défavorables et qui plus est d'inégale durée, dans l'ancien système, autour d'une seule et même énergie, d'un seul et même principe.. Selon un tel modèle, ce n'est pas la conjonction ou l'opposition qui comptent - ce ne sont plus que des repères - mais le semi-sextile et le quinconce, soit un décalage de 30°, ce qui permet de découper un cycle en six phases d'égale durée.
Cette division en 6 de tout cycle planéte/planéte ou planéte/point vernal ou planéte/étoile évacue bien entendu le zodiaque. Le problème, c'est d'affecter un contenu à l'alternance des phases. Nous avons ainsi proposé dans d'autres études d'alterner phases d'ouverture et de fermeture. Rappelons cependant que nous proposons une telle division en 6 (6x60°) parallèlement à la division en 4 (4 x 90°) basée sur les aspects de conjonction, carré et opposition ou en 8, si l'on prend en compte les semi-carrés et les sesqui-carrés.. On voit, en tout cas, que le carré est commun aux deux divisions, en six et en quatre. Or, nous avons souligné (cf notre étude sur le Liban, dans la même livraison) que l'effet maximum était non pas la conjonction ou l'opposition mais le semi carré et le sesqui-carré.
Nous disposerions donc ainsi de deux outils prévisionnels - car pour nous les aspects ne font pas sens dans le thème natal mais bien au niveau cyclique - l'un en hexagone, l'autre en forme de carré, avec des aspects souvent négligés comme le semi-sextile, le quinconce, le semi-carré et le sesqui-carré et un aspect diabolisé, le carré. Les grands perdants de ce jeu de chaises musicales étant la conjonction, l'opposition et surtout le trigone qui devrait disparaître à terme de l'arsenal de la cyclologie planétaire, n'en déplaise à Yves Lenoble.
En réalité, nous ne pensons pas que les aspects doivent se situer par rapport à un espace de 360° mais bien par rapport à une durée de 28 ans. Ce sont les astronomes et non pas les astrologues qui ont introduit les aspects et un seul parmi eux intéresse l'astrologie, celui de 90° en quelque sorte par hasard. Cette durée de 28 ans est bien entendu celle d'un cycle de Saturne - mais aussi celui de la Lune. On retrouve le nombre 28 en astrologie indienne. Si l'on divise 28 par 4 on obtient 7 (jours ou ans). Le grand scandale consite à affirmer depuis des siècles que le carré est un aspect "difficile"; il l'est en effet mais il n'y a pas de bons aspects! L'aspect est ce qui permet à un cycle de se structurer en phases.
Considérons ce qu'il peut y avoir d'absurde à diviser le cycle de la Lune en 12 car n'oublions pas que le zodiaque est fondé sur le semi-sextile puisque chaque signe fait 30°. De la sorte, la Lune reste environ 2 jours par signe alors que telle autre planéte passera des années par signe. Comment peut-on appliquer les mêmes divisions à des astres faisant leur révolution en des temps si différents? La logique voudrait d'utiliser d'autant plus d'aspects que l'astre est plus lent. Hypothèse d'école car, en vérité, de combien d'astres a-t-on besoin pour faire de l'astrologie? La réponse est deux: une planéte et une étoile. Et de combien d'aspects? Outre la conjonction qui marque la révolution, on a besoin du carré et de l'opposition. Il est vraiment temps qu'éclate la bulle astrologique!
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