Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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samedi 13 mars 2021

jacques halbronn L'astrologie dépend des astres dont elle se sert, de leur nombre, de leurs vitesses respectives

L’astrologie dépend des astres dont elle se sert, de leur nombre, de leurs vitesses respectives, par Jacques HALBRONN Dis- moi combien tu utilises de planètes et je te dirai quelle astrologie peut en émaner. C’est dire que l’astrologie n’est pas une même si chaque astrologue défend ‘son » astrologie, du moins celle de son « école » et se méfie des autres formes d’astrologie qui pourraient porter ombrage à la sienne au point d’en vouloir faire la critique, à la discréditer auprès du public. Cela dit, cette question peut choquer ceux qui partent du principe – et c’est la très grande majorité, que l’on n’a pas le choix et que le consensus veut que l’on apprenne à se servir de toute la palette planétaire! Mais pour nous, la question se pose absolument. On ne concocte pas la même astrologie avec des planètes rapides et des planètes lentes et entre ces deux extrémes, des planètes « moyennes ». Le plus souvent, les astrologues combinent ces trois catégories, leur confèrant des complémentarités à l’instar d’un Jean Pierre Nicola et de son sytème ternaire dit RET (Représentation, Existence, Transcendance.) R Soleil Mercure Vénus E Mars Jupiter Saturne T Uranus-Neptune Pluton Comment croire que l’on a la même idée de la cyclicité avec Jupiter et avec Neptune (découverte en 1846 au delà d’Uranus (84 ans autour du Soleil) avec une révolution plus de dix fois plus lente: 12 ans et 165 ans, respectivement? Et quid de planètes dont la vitesse de révolution équivaut à celle de la Terre sans parler du cas de la Lune, notre satellite, qui fait le tour du zodiaque en un « mois » seulement? Il est vrai que du point de vue de l’astrologie quotidienne liée à la rotation de la Terre, ces différences disparaissent à l’échelle d’une journée.(mouvement diurne) Or, plus une planète sera lente, plus la durée de ses phases le sera et inversement. Or, on ne gère pas une phase de 6 ans comme une phase de 120 ans. Certes, l’on peut diviser un cycle en 12 secteurs, l’on peut multiplier le nombre des aspects mais comment pourrait-on appliquer les mêmes régles indistinctement à un ensemble aussi hétérogène en termes de mouvement? Or, il semble qu’aucun astrologue ne souhaite instaurer des traitements différents selon les cas! Mais quel critère l’emportera, celui dicté par les planètes rapides ou celui déterminé par les planètes lentes? Expliquons nous: si une planète est rapide, l’on n’aura besoin que peu de subdivisions pour structurer son cycle alors que si la planète est lente, un surcroit de subdivisions sera le bienvenu de façon à compenser la durée du cycle. Un autre problème dérive de celui-ci: si une phase est de longue durée, on sera forcément tenté de croiser les cycles de façon à produire des dates pas trop éloignées les unes des autres. A contrario, si une phase est de brève durée, cette solution sera moins évidente et l’on pourra se limiter à une seule planète et à la limite se passer de la division en 12 signes ou d’un grand nombre d’aspects. On voit ainsi émerger deux logiques différentes voire deux astrologies avec des modes d’emploi autres. L’astrologie jupitérienne diffèrera de l’astrologie neptunienne car la seconde ne se suffira pas à elle-même en raison de la rareté de ses changements de phase, à l’échelle d’une vie humaine. A telle enseigne, que l’astrologie neptunienne accordera la plus grande importance à des points précis du cycle planétaire alors que l’astrologie jupitérienne embrassera des périodes plus que des moments ponctuels. C’est ainsi qu’André Barbault s’en tiendrait presque à la seule conjonction de Saturne et de Neptune tous les 36 ans, ce qui l’oblige de facto à recourir à d’autres facteurs pour baliser le temps et notamment pour établir une progression au cours d’un tel cycle, faute de quoi les événements annoncés ne connaitront pas d’évolution clairement étudiée. Or, établir une cyclicité exige un minimum de périodes ne serait-ce que pour les différencier entre elles. C’est pourquoi, Barbault, à partir de 1967 (les astres et l’Histoire) optera pour un bouquet de cinq planètes qu’il qualifie de lentes et qui englobe de Jupiter à Pluton, à savoir, comme on l’ a vu des cycles de taille fort différente (12 ans/ 248 ans) après avoir été déçu par l’opposition Saturne-Neptune de 1971 (cf la Crise mondiale 1965 Denoel). Par la suite, Barbault s’en tiendra à la seule conjonction Saturne-Neptune et plaidera pour une prévision à long terme, comme 36 ans à l’avance pour annoncer 1989. Ce type de prévision à long terme est le fait de planètes lentes et de combinaisons entre planètes lentes et planètes « moyennes » comme décrit plus haut car sous le terme de planètes lentes, en réalité, Barbault englobait deux groupes de planètes, Jupiter et Saturne d’un côté, Uranus, Neptune et Pluton de l’autre. On notera qu’Albumasar au Xe siècle avait trouvé le moyen de disposer d’un cycle long avec l’aide des seuls Jupiter et Saturne, dont le cycle conjonctionnel est de 20 ans. Il avait décidé d’enchainer plusieurs de ces cycles, réussissant ainsi à baliser des périodes d’environ 200 ans voire un grand cycle de 800 ans! Se pose alors, dans la foulée, la question de l’usage que l’on peut attendre de l’astrologie selon que l’on se sert de durées cycliques aussi contrastées. Plus le cycle est long et plus l’astrologue se sentira attiré par des événements d’ordre historique alors que le cycle plus court le conduira à des événements de moindre rareté puisque plus fréquents. Mais c’est la notion même de cycle qu’il convient d’aborder: quelles sont les composantes d’un cycle?Est ce qu’une planète, toute seule, fait cycle ou bien faut-il la combiner avec une autre planéte comme dans le cas déjà mentionné de Saturne-Neptune?. Se pose ici la question des facteurs non planétaires et trois en particulier. D’abord, le soleil et la lune ne sont pas stricto sensu des planètes et le cycle luminaire-planète permet un découpage commode. C’est ainsi que Barbault aura pratiqué le cycle Soleil Jupiter, notamment à propos de la Guerre d’Algérie, ce qui lui permettait un découpage annuel du cycle de 12 ans. Ensuite, il y a les axes équinoxiaux et solsticiaux et plus largement les changements de signe, ce qui évite les combinatoires planétaires Pour notre part, dans Clefs pour l’astrologie, en 1976, nous avions utilisé, sur une base 4, les aspects planétes-soleil et les aspects :_planètes axes saisonniers (cf Astrologie sensorielle, Cosmopolitan,fin 1976) C’est ainsi que Maryse Lévy aura étudie Plrton à travers les signes zodiacaux. Et enfin, il y a les étoiles fixes avec lesquelles une planéte peut être mise en aspect, par delà la question de la réalité proprement astronomique. Se pose alors le débat sur monoplanétarisme et pluriplanétarisme. Dans le cas de Barbault, à partir de 1967, il aura opté pour un seul graphique constitué par les conjonctions de cinq planètes entre elles, ce qui s’apparente formellement à un monoplanétarisme de synthèse. .Le pli qui aura été pris actuellement, en cette troisième décennies du XXIe siècle, par les astrologues est l’hyper multiplication des configurations, des dates, ce qui se fait nettement, aux dépends de la question des phases lesquelles ont du mal à exister dans un tel kaléidoscope. Cela donne une astrologie assez décérébrée qui n’est plus en mesure d’établir un agenda cohérent mais une juxtaposition de facteurs qui partent dans tous les sens, à l’instar de l’ACB (Astrochronobiologie) d’un Roger Héquet, avec l’aide indispensable d’un logiciel, en faveur d’une astrologie au quotidien. Tel est donc bien le grand paradoxe: trop de cycles tuent la cyclicité d’où une réaction en faveur d’un retour à un cycle planétaire unique de durée moyenne, ni trop rapide donc au delà d’un an, ni trop long donc inférieur à une décennie connecté avec le soleil natal, en aspect avec le soleil natal, donc fixe. C’est ainsi que nous venons d’en fournir une illustration assez remarquable autour de De Gaulle. Autre question; quelles sont les personnes qui sont impactées par l’astrologie? Il y a trois types de réponses: l’une voudrait que tout un chacun ait droit à « son » thème, l’autre propose, avec Barbault une astrologie « mondiale » et un destin de masse et enfin, la troisième, que nous préconisons, est que l’astrologie serait réservée à une élite,dotée de facultés particulières pour capter les configurations, cette élite étant vouée à impacter le reste de la population du fait d’une dynamique émanant du Ciel.. JHB 13 03 21

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