Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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jeudi 18 mars 2021

jacques Halbronn Le cycle Soleil-planète en astrologie en 2 parties

jacques Halbronn Le cycle planète Soleil en Astrologie en 2 parties Posté par nofim le 19 mars 2021 Le cycle planète-soleil en astrologie/ Iere Partie Par Jacques Halbronn On trouve dans la Tétrabible un dispositif qui englobe planétes et luminaires au sein d’une même structure. C’est ainsi que les planètes s’alignent par rapport aux luminaires- soleil et lune-placés au début de l’Eté pour les domiciles et au début du printemps pour les exaltations (cf nos travaux à ce sujet). Une telle présentation des choses semble faire toujours partie du mode de représentation des astrologues, y compris ceux qui entendent s’inscrire dans la « modernité » alors que nous avons opté depuis Copernic (Xve siècle) pour l’héliocentrisme, Ptolémée (Iie siècle) étant associé au géocentrisme (cf Jean-Pierre Nicola, Pour une astrologie moderne, Paris, Seuil, 1977 ou Patrice Guinard, Manifeste, site du CURA) et ce à tel point que les luminaires sont traités au même titre que les « planètes » et sont d’ailleurs qualifiés de « planètes » dans la terminologie astrologique courante. Le lion est lié au soleil tout comme la balance l’est à Vénus ou le Sagittaire à Jupiter et ainsi de suite. En même temps, d’ailleurs, on ne rappelle pas les dieux de l’Olympe -Apollon et Artémis- associés aux luminaires et on se contente d’une formulation propre à chaque langue, en français soleil et lune, en anglais Sun et Moon etc Même les jours de la semaine entérinent cette intégration « planétaire» des luminaires, en débutant d’ailleurs par eux si l’on commence par le dimanche et le lundi:en anglais Sunday et Monday. A noter que les noms des jours de la semaine dans les cultures germaniques ne sont pas ceux des dieux de la mythologie gréco-latine/romaine, sauf précisément dans le cas des luminaires qui échappent à la mythologisation. Nous mêmes -il fut un temps- entrâmes dans ce jeu (cf Clefs pour l’Astrologie, 1976) quand il s’agissait de traiter des « Dignités et Débilités » des « planètes », du « septénaire » et au delà. Toutefois, une tradition solaire se sera poursuivie, puisque naitre sous un certain signe zodiacal renvoyait à la position du soleil à la naissance. A partir de la fin des années trente, les « horoscopes » de presse se focalisèrent sur le signe solaire (cf Marie-Louis Sondaz) à partir duquel on édifiait douze maisons « solaires » sur le modèle de l’astrologie rotationnelle axée sur le mouvement diurne et l’ascendant, lequel fut couplé avec le signe solaire : on était ainsi lion ascendant taureau, sur la base de l’heure de naissance.(cf les petits volumes des éditions du Seuil, à partir de la fin des année cinquante du siècle dernier, sous la direction d’André Barbault, avec l’équipe du CIA) D’ailleurs, une certaine animosité est à observer chez les astrologues qui veulent tout prendre du systéme solaire et ceux qui s’en tiennent au signe solaire. Paradoxalement, en parlant de système « solaire », n’est-ce pas une façon de placer le Soleil à part ? Mais une telle logique ne semble pas faire sens pour certains comme Jean-Pierre Nicola, en plein Xxe siècle, lequel englobera le soleil dans un de ses bouquets planétaires ternaires (3×3) en compagnie de Mercure et de Vénus, les autres groupes étant constitués respectivement de Mars-Jupiter- Saturne et Uranus-Neptune-Pluton!Le Soleil se voit donc gratifié d’une équations de type RET tout comme les planétes qui gravitent autour de lui. Quant à la Lune elle a droit à un statut spécial. En revanche, Nicola ne s’intéressera pas aux « maitrises planétaires », à la différence de Guinard, trente ans plus tard.Si un tel dispositif est susceptible d’interroger l’historien de l’astrologie, cela ne signifie pas qu’il entende le valider par une quelconque « pratique » ! Pour notre part, il nous paraît évident que le soleil doit occuper une place toute particulière dans le système astrologique , dans ce que nous avons appelé l’astropraxie. Nous rejoignons ainsi l’intuition du public des horoscopes de presse lequel privilégie encore de nos jours l’emplacement du soleil en instaurant les positions des planétes dans les maisons dites solaires, ce qui est bien – on en conviendra- une façon de reconnaître la centralité solaire. D’ailleurs, Nicola lui même aura contribué à l’entreprise des Grands Livres du Zodiaque (Ed . Tchou) à propos du signe du taureau dont il est en effet natif par son soleil. On n’est pas à une contradiction près ! Selon l’Astrologie relativiste, le signe solaire est ce qui relie la personne aux planètes, stricto sensu, par les aspects qu’il reçoit (et non par les positions en maisons solaires), il focalise les énergies et les informations des astres du système solaire, à commencer par Jupiter, qui est en fait l’astre principal parmi les planètes du dit système.D’où la dynamique bicéphale Soleil Jupiter qui est le pivot de cette Astrologie, née au XXIe siècle. Pour en revenir aux maitrises planétaires, il convient de respecter les élongations respectives de Mercure (28°) et de Vénus (48°) par rapport au Soleil et la moindre des choses étant de s’assurer que les dites « maitrises » respectent ces distances maximales au soleil. Or, force est de constater que la présentation figurant dans la Tétrabible en fait fi, préférant les critères géométriques aux critères astronomiques, plaçant Mercure en gémeaux et en vierge et Vénus en taureau et Balance ce qui constitue un « grand écart ». si l’on s’en tient à l’argument de Ptolémée, Vénus en taureau sera au carré du soleil en lion, soit bien au delà des 48° qui lui sont impartis tout comme Mercure s’il peut être placé en Vierge, signe qui jouxte le lion, ne saurait toutefois l’être en Gémeaux, qui est « off limits ». Il est étrange qu’un astronome comme Ptolémée prenne de telles libertés avec la réalité astronomique mais nous avons montré que son dispositif a deux matrices solaires, celle des domiciles et celles des exaltations, même si les positions des luminaires en exaltation ne figurent pas dans le dit dispositif!On les a évacuées au bénéfice de Saturne que l’on aura voulu ajouter, croyant bien faire. (à suivre) JHB 18 03 21 Le cycle Soleil- planète en astrologie. Partie II Par Jacques Halbronn Nous partirons d’un texte trouvé sur le blog de Célés se présentant comme une « communauté des passionnés d’astrologie et d’innovation au sein de Prisma Media. Vous les connaissez peu et pourtant ils vous accompagnent depuis bientôt 35 ans : Femme Actuelle, Voici, Gala, Télé-loisirs… Ensemble, ils ont imaginé la création de cartes du ciel personnalisées et interprétées pour que vous puissiez lire entre les constellations ! Sur cette page, ils vous partagent leur réflexion et font la lumière sur certaines notions essentielles pour maîtriser l’astrologie. Rejoignez nous et à votre tour découvrez les ravissants jardins secrets du ciel ! » On abordera leur « Guide complet des conjonctions : que sont les conjonctions en astrologie ? » Ci -dessous la réponse de Célés : « La conjonction, qu’est-ce que c’est ? « En astrologie, la conjonction fait partie des aspects. Ce terme renvoie à deux planètes qui se situent l’une à côté de l’autre, qu’elles soient issues d’un même signe ou non. L’écart entre elles doit être au maximum de 12 degrés. Grâce aux conjonctions, l’énergie des planètes en question est doublée, et les qualités liées à ces dernières renforcées. En astrologie, il est important de distinguer deux types de conjonctions. La première possibilité regroupe les planètes dont l’association est positive et harmonieuse. C’est le cas des conjonctions qui concernent le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus et Jupiter. En revanche, il existe également d’autres conjonctions basées sur des planètes aux énergies différentes. Ces dernières n’atteignent pas l’harmonie lorsqu’elles se rencontrent. On appelle cela la conjonction dissonante et les planètes concernées sont Mars, Saturne Uranus, Neptune et Pluton. Sachez également que si les conjonctions harmonieuses et les conjonctions dissonantes se retrouvent à côté au sein d’une nouvelle conjonction, cela forme une opposition. La différence entre ces planètes est alors encore plus prononcée. En plus des conjonctions, les aspects comprennent également d’autres éléments de la plus haute importance en astrologie comme le carré, le trigone ou le sextile. Le carré est un aspect négatif dans le zodiaque. Ce dernier sépare deux planètes de 90 degrés et cela forme une véritable confrontation. Les planètes d’un carré sont totalement incompatibles, ce qui peut être la source de tensions importantes et d’agressivité dans la vie d’une personne. Le trigone est quant à lui positif et harmonieux. Il sépare deux planètes de 120 degrés. Enfin, le sextile est également un aspect astrologique positif qui se forme lorsque deux planètes se retrouvent à 60 degrés l’une de l’autre. Ces combos assurent en général une vie sereine à la personne concernée. « Voilà ce que ce texte nous inspire : on remarque immédiatement le probléme que pose un cycle constitué de deux planètes, donc de deux tonalités differentes et a contrario l’avantage de n’utiliser qu’une seule planète, ce qui évite les dissonances. On s’aperçoit que les astrologues n’arrivent à penser un cycle ne comportant qu’une seule planéte tant on leur a dit qu’un cycle, par définition, faisait nécessairement appel à deux planètes au minimum.En1994, nous avions publié une brochure intitulée ‘L’astrologie selon Saturne » où l’on étudiait les aspects entre Saturne et une certaine région zodiacale du ciel. Mais, déjà en 1976, dans Clefs pour l’Astrologie et dans Astrologie Sensorielle (Cosmopolitan) nous proposions le cycle planète-Soleil, considérant le Soleil comme un facteur neutre et non comme une planète.D’ailleurs, quand on dit que l’on est né sous tel ou tel signe parce que le Soleil s’y trouvait, on ne parle pas de la signification psychologique du Soleil, lequel joue simplement le rôle de curseur. On voit donc à quel point en voulant faire du soleil une planète comme les autres, l’on se prive de son véritable rôle au niveau des aspects. Le texte ci-dessus nous entraine dans de subtiles considérations sur l’harmonie ou la disharmonie entre telle ou telle planète en conjonction au lieu de réfléchir sur les aspects entre telle planète et le Soleil. D’ailleurs André Barbault se sera fortement intéressé aux aspects « solaires » comme le rappelle Yves Lenoble « Importance des conjonctions soli planétaires (in La Découverte de l’Astrologie Mondiale par les cycles Correspondances des cycles avec les grandes étapes historiques mondiale ») ; Les frères Barbault vont suivre de près les événements de la seconde guerre mondiale. La guerre a été déclarée le 1erseptembre 1939. Or le 16 septembre 1939 il se produit une conjonction du Soleil avec Neptune. Les frères Barbault observent qu’elle correspond à l’entrée des russes en Pologne.En ce qui concerne la conjonction du Soleil avec Uranus le 10 mai 40, André écrit à son frère Armand qu’il suppose qu’une forte offensive allemande aura lieu. L’offensive allemande sur le Luxembourg, la Belgique et la France s’est bien produite à cette période.Nous avons déjà un bel exemple de la méthode qu’André Barbault va employer toute sa vie. Multiplier les observations d’un même phénomène astronomique, en l’occurrence les conjonctions soli-planétaires. Une telle approche permet à la fois de dégager avec certitude la symbolique de la planète et de prévoir des événements ». C’est d’ailleurs, le temps montrera que cette piste solaire est bien plus intéressante que celle des combinatoires du type Saturne- Neptune. » Cela dit, une chose est de partir sur de bonnes bases structurelles, une autre d’interpréter correctement la signification de la conjonction. Pour Barbault, la conjonction marque le début d’un cycle et l’on sait quel usage il fera de la conjonction avec son indice cyclique qui lui, renonce, totalement, aux aspects « solaires » puisqu’il ne retient que les planètes de Jupiter à Pluton. Ce qui montre que Barbault aura exploré tour à tour, alternativement, toutes sortes de pistes : la solaire, l’indice cyclique et le cycle Saturne -Neptune et d’autres encore..C’est ainsi qu’au début des années 80, c’est l’indice cyclique qui compte et qu’en 1989, retour à Saturne-Neptune. No comment ! Le tort de Barbault, c’est de ne pas avoir compris que la conjonction et l’opposition étaient analogues, on est face à ce qu’on appelle une syzygie : les deux astres sont alignés dans un cas comme dans l’autre. Cet axe est en carré avec un autre axe, celui des deux carrés. Son indice cyclique péche par là et comporte ce vice de forme. Barbault aurait du construire son graphique sur cette dualité au lieu de tout miser sur la conjonction face à tous les autres aspects, ce qui créait un déséquilibre structurel. On ne suivra pas Lenoble quand il écrit à propos de l’indice cyclique : »Vouloir résumer l’astrologie mondiale à un indice est probablement une utopie. J’ai mon explication psychologique de la prévision ratée de 82-83. André Barbault venait de perdre en 1974 son frère Armand qui avait été comme son père et pour lequel il avait une admiration sans borne. Je pense que n’ayant plus le soutien de son frère aîné, il avait besoin de s’appuyer sur cet indice -qu’il appelait du reste la loi fondamentale de l’astrologie mondiale. A mon sens, il avait minimisé l’importance du sextile Neptune-Pluton » L’idée d’une courbe unique nous paraît au contraire une bonne idée en soi, dans la logique d’ailleurs du cycle solaire. Mais il fallait en rester à une seule planète en aspect avec le soleil, ce que nous avons fait en mettant en avant le cycle Soleil Jupiter si ce n’est que Jupiter était la planète en mouvement et le Soleil l’astre fixe, celui du thème natal, ce qui impliquait l’idée de transit, qui n’aura guère intéressé Barbault en Mondiale. Et en effet, le transit ne permet pas de prévisions à long terme puisqu’il exige la connaissance du soleil du leader en place,ce qui n’est évidemment pas possible sur le long terme !. Et c’est là que l’on peut parler d’utopie à propos de Barbault quand il prétendait annoncer un événément des décennies à l’avance. Lenoble cite un texte de Barbault (1953) à propos de Saturne-Neptune : « En tant que fin de cycle, on peut s’attendre à un remaniement intérieur, peut-être à une relève des hommes d’Etat au Kremlin. En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde ou tout au moins de la cause révolutionnaire. La politique soviétique trouvera des échos dans des nations qui, jusque-là, étaient hostiles ou indifférentes». Lenoble commente en s’extasiant « 34 ans à l’avance » : « Cette prévision de 1953 se révélant tout à fait exacte, André Barbault persiste et signe en annonçant dès 1955 (34 ans à l’avance) dans Défense et Illustration de l’astrologieparu chez Grasset qu’à la prochaine conjonction Saturne-Neptune de 1989 «l’URSS sera à un tournant majeur».Cette prévision s’avère une fois de plus exacte. La chute du mur de Berlin est une surprise pour tous. Cet événement ouvre effectivement une ère nouvelle en géopolitique ». Etrangement, on nous parle d’un coté d’une prévision à très court terme pour 1953, liée à la mort de Staline puis d’une prévision à très long terme. Quel mélange des genres sur quelques lignes ! Mais que dire du propos de Barbault sur la conjonction disant en quelques lignes une chose et son contraire ? « En tant que fin de cycle, on peut s’attendre à un remaniement intérieur, peut-être à une relève des hommes d’Etat au Kremlin. En tant que renouveau de cycle, il faut prévoir un rebondissement de la cause communiste dans le monde ou tout au moins de la cause révolutionnaire » On dirait que Barbault se complait dans le paradoxe de la conjonction, qu’il appréhende à la fois comme fin et comme commencement. Or, on a là toute l’ambiguité de la prévision à la Barbault pour 1989 : il gagne à tous les coups, si ce n’est pas un commencement, ce sera une fin et vice versa ! Et c’est bien ce qui s’est passé pour 1989 ? Barbault gagnait dans un cas comme dans l’autre, et c’est ce qui le séduisait dans la conjonction, du moins comme il l’interprétait. Imaginez un astrologue qui annonce à son client une chose et son contraire ! « Vous quittez votre conjoint ou bien vous vous réconciliez ». Très astucieux !… C’est cela le métier ! En réalité, la conjonction ne correspond pas à un commencement et à une fin. La nouvelle lune et la pleine lune correspondent à la conjonction soleil lune : ce sont des états extrémes, tout comme les solstices. Ce sont les équinoxes qui offrent une telle dualité et non les solstices. Il est vrai que d’aucuns ont essayé de nous expliquer que le solstice était le début d’une remontée de la nuit par rapport au jour ou du jour par rapport à la nuit, Mais c’est un argument spécieux. D’ailleurs l’année au XVIe siècle encore commençait à Pâques et ce n’est qu’en 1564 qu’on sera passé en Janvier. La preuve en est que le nom des mois ne fait sens que si l’on début au mois de Mars. Septembre n’est pas le septième mois à partir de janvier et pourquoi a -t-on décembre comme dixiéme mois, comme son nom l’indique et que l’on ne parle pas d’ un onzième et d’un douzième mois ? Donc Barbault faisait fausse route dans sa définition de la conjonction comme aspect duel. C’est le carré qui correspond à cette dualité à l’instar des équinoxes. La forme même du carré indique une double direction dans l’horizontalité et la verticalité. C’est la demi-lune. Autre erreur conceptuelle de la part de Barbault et de ceux qui l’auront suivi comme Yves Lenoble, , il n’y a pas de dualité dans la conjonction mais dépassement du temps présent, du ici et maintenant. Cette illusion de dualité, on la retrouve dans le texte de Célés avec le fait que la conjonction relierait deux tonalités entre elles. Or, pour nous la conjonction associe une planète et le soleil et alors il n’y a pas dualité. C’est l’idée même déjà propre au frères ainé (Armand alias Rumelius) de Barbault qui crée de la confusion en définissant le cycle comme une combinatoire de deux astres ayant chacun leur mot à dire ! « On peut lire sur un site «les astrologues se servent particulièrement des cycles planétaires (périodes de révolution des planètes), des inter-cycles (cycles impliquant 2 planètes ou plus), des aspects des planètes lentes. » Lenoble d’ailleurs montre bien que le cycle, pour lui, implique deux planètes et il n’est pas ici question du soleil. Ici, le terme « cycle « renvoie nécessairement à deux planètes lentes ayant chacune une vitesse de révolution différente, ce qui produi t un cycle qui ne correspond à aucune cyclicité astronolique sidérale ; C’est ainsi que si Saturne a un cycle de 29 ans et Neptune de 165 ans, le « cycle » Saturne Neptune est de 36 ans et bien évidemment, Saturne combiné avec une autre planète donnera une autre durée. Alors que le cycle planète soleil respect le cycle de la planéte. « Une longue recherche sur 20 ans Dès que la guerre est terminée, André Barbault entreprend un travail de longue haleine : vérifier la pertinence des cycles sur les événements des XIXèet XXèsiècles. Si l’on s’en tient aux conjonctions –et à celles de Saturne et des transaturniennes, cela consiste déjà à examiner plus de vingt conjonctions :-Uranus –Neptune : 1821-Uranus-Pluton: 1850 -Saturne –Uranus : 1805 1852 1897 1942-Saturne –Neptune : 1809 1846 1882 1917 1953-Saturne –Pluton : 1883 1914 1947 1982-Jupiter Saturne : 1802 18211841 1861 1881 1901 « Il est vrai que 1000 ans plus tôt avait donné le mauvais exemple avec ses grandes conjonctions Jupiter Saturne qui connurent une fortune remarquable jusqu’au XVIIe siècle, ce qui permit à Pierre d’Ailly d’annoncer dès 1414, l’échéance de 1789 (cf le récent ouvrage de Denis Labouré Astrologie et Religion) soit une échéance bien plus lointaine que celle dont se targue Barbault avec ses 36 années de préavis ! En vérité, le carré c’est un moment où l’on perçoit une linéarité, une perspective passé-futur face à la conjonction prise dans l’instant ; La conjonction tout comme l’opposition sont marquées par des perceptions à courte vue, où l’on prend des décisions qui sont en rupture avec une continuité du long terme ! La conjonction nous plonge dans l’immédiateté alors que le carré nous initie à la continuité. Nous prenons des décisions plus sages lors du carré Jupiter-Soleil que lors de la conjonction. Voilà du grain à moudre pour la communauté astrologique. JHB 19 03 21

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