Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 15 mars 2021

jacques halbronn Réflexions sur un manifeste astrologique vieux de 45 ans

Réflexions sur un manifeste astrologique vieux de 45 ans Par Jacques Halbronn Nous avons retrouvé dans nos archives un manifeste de notre plume,, probablement resté inédit (une copie carbonne), intitulé « Pour une nouvelle astrologie » reprenant le titre de l'ouvrage de l'Italienne Lisa Morpuro (Hachette 1974). Nous en extayons un passage qui nous semble mériter d'être exhumé et commenté et d'ailleurs c'est un excellent exercice que de de revenir sur des productions anciennes pour à la fois s'en démarquer et à la fois pour persister et signer. « Pour moi, comme je l'explique dans Clefs pour l'astrologie » une fois que le théorique est touché, cela doit retentir sur la pratique : on ne peut rectifier les fondements sans qu'il y ait répercussion, de point en point, au sein de l'architecture toute entière. Et je reprocherai aux chercheurs actuels de n'user du théorique que pour légitimer une pratique, elle même sacrosainte, avérée une fois pour toutes (..) Faire la synthèse d'abord avec une doctrine des quatre tempéraments (..) Ce dispositif quaternaire (…) J'ai essayé de montrer dans Clefs pour l'astrologie que le zodiaque (..) peut se réduire au Quatre : le Sphinx, les Quatre Eléments, les Quatre Saisons. Pour moi, c'est ce nœud gordien qu'il fallait trancher pour parvenir à une « nouvelle astrologie » qui ne laisserait place qu'à quatre planètes et à quatre familles psychologiques. C'est cette mutation qui me semble nécessaire (..)« Enfin, autre idée jetée à terre, celle de la multiplicité des composantes planétaires d'un individu. La nouvelle astrologie veut renoncer aux Saturno-martiens ou aux solaro-neptuno- vénusiens etc. Révolution copernicienne qui consiste à renoncer aux « épicycles », ces complexifications inutiles qui ne font que souligner que l'on n'a pas trouvé le modèle adéquat. Dans »Clefs pour l'astrologie », je montre qu'un seul cycle bien étudié évite de recourir à n paramètres et que ce cycle, avec ses phases, suffit à expliquer les contradictions d'une personnalit é, celles-ci étant plus dynamiques, c'est à dire temporelles , que statiques , c 'est à dire coexistant constamment' (...)Le paradoxe, c'est qu'à mesure que l'on prend un nombre important de rythmes en considération, la notion même de rythme s'en trouve occultée : la répétition n'est plus vécue (..)Remettre l »accent sur une astrologie qui prévoit, qui saisit l'individu dans son devenir n'est ce pas aussi un enjeu essentiel de l'astrologie auquel les astrologues modernes semblent avoir trop tôt renoncé ? (..) On passe du langage psychologique à la méthode psychologique. Or selon moi c'est aux méthodes de la psychologie, de la sociologie qu'il faut recourir et non point habiller de vêtements rutilants une science vidée de sa substance » Notre commentaire en 2021 sur ce Manifeste antérieur d'un quart de siècle à celui de Patrice Guinard dont il nous semble qu'il soit bien plus percutant,  :il ne semble pas que notre propos ait été entendu à telle enseigne que l'astrologie prévisionnelle, cyclique, du moins au niveau individuel, en soir resté au point mort et que c'est cette astrologie personnelle « humaniste »- celle notamment revendiquée par Dane Rudhyar- articulée sur le thème natal qui ait fortement résisté.Quant à l'idée de ne garder que 4 planètes- celles du milieu du système solaire- pour établir une passerelle avec les 4 tempéraments (cf notre Astrologie Sensorielle, Cosmopolitan 1976) – en laissant de côté les planètes dont le cycle est inférieur ou égal à celui de la Terre (365 jours), en écartant également les planètes au delà d'Uranus, cela n'aura jusque là assez peu impacté la « pratique » astrologique ordinaire. Nous préconisions de n'appliquer à une personne qu'un seul cycle, quitte à le structurer par périodes bien distinctes, ayant conscience que tout mélange de cycles était un aveu et une cause d'échec tout à la fois. En 1980 , lors d'un séminaire que nous avions donné à Tel Aviv, nous insistions sur le fait que de mauvaises définitions des facteurs astrologiques ne pouvaient que déboucher sur une approche brouillonne et embrouillée. S'il nous fallait décrire l'évolution de notre pensée depuis, nous résumerions ainsi : nous avons abandonné le dispositif à 4 planètes au sein de la société pour un dispositif à une seule planète. Et en même temps, nous avons renoncé à faire une astrologie pour tous car, sociologiquement, l'importance des leaders est incontestable et comme nous l'écrivions, on ne saurait faire l'économie d'une certaine forme d'interdisciplinarité plutôt que de projeter des schémas préétablis sur la Société. Le personnage du chef nous est donc apparu comme un personnage central pour la démarche astrologique, d'autant que la cyclicité dont il est doté, le rend nettement polyvalent, à plusieurs facettes. Récemment, nous avons accordé toute son importance à la position natale du Soleil comme focalisant les configurations célestes par les aspects qu'il reçoit, ce qui est la base d'une véritable anthropocosmologie du fixe (le soleil natal) et du mobile (le cycle de Jupiter). Nous avons abandonné le découpage du cycle planétaire par les aspects aux axes équinoxiaux.solsticiaux en préférant les aspects au Soleil natal., mettant fin au cloisonnement entre astrologie mondiale et astrologie genéthliaque. En un certain sens, nous renouvelons l'astrologie de presse née à la fin des années Trente (avec Marie-Louis Sondaz) connectant ce qui se meut dans le ciel et le soleil des gens en signe, sans d'ailleurs nous intéresser à la typologie zodiacale car pour nous, ce sont les aspects qui seules font foi et nous en restons à une division du cycle en 4 temps : l'axe conjonction/ opposition et l'axe des deux quadratures. On introduit le 4 dans la cyclicité et non dans la Société. Nous ne distinguons pas la conjonction et l'opposition et nous divisons le cycle planétaire en deux hémicycles jumeaux. L'important, c'est de s'en tenir à des cycles courts car le cycle long incite à toutes sortes de subdivisions et de configurations et en outre ne permet pas de pratiquer la statistique, ce que permet la répétition .Une véritable anthropocosmolohie – expression qui nous vient de Belgique- (Vanaise, Hoyoux INAC) implique de connecter le travail des astronomes du repérage du ciel et celui des astrologues du repérage de la société, d'où l'importance que nous accordons aux tests pour déterminer si une personne correspond ou non à la cyclicité astrologique telle que nous la comprenons.(sur les tests, voir Michel Gauquelin. Les personnalités planétaires, Trédaniel 1992)) Avec l'importance accordée aux transits en astrologie mondiale, nous avons développé l'idée d'astrologie relativiste, à savoir qu'une même configuration céleste se traduira différemment, à un instant T, selon la position du soleil natal des personnes, ce que n'avait pas voulu comprendre feu André Barbault..Aucune configuyion céleste ne saurait entrainer des effets certains, sans la prise en compte des leaders en présence, ce qui est évidemment inconcevable 36 ans à l'avance, comme pour le cycle Saturne-Neptune. En ce sens, l'astrologie relativiste condamne toute prévision à long terme, ne tenant pas compte des configurations humaines et pas seulement célestes. Toute prévision qui réussirait sans disposer de telles informations ponctuelles tiendrait du hasard.C'est ce qui distingue radicalement la prévision astrologique de la prévision astronomique , à savoir le facteur humain! C'est cela une vraie astrologie « humaniste », à échelle humaine, celle d'André Barbault avec les planètes au delà de Jupiter était surdimensionnée. JHB 15 03 21

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