Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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lundi 15 mars 2021

jacques Halbronn Réflexions sur sa préface de 1979 à AQUARIUS ;" le sphinx des astrologues"

Réflexions sur la Préface de 1979 à Aquarius « Le sphinx des astrologues » par son auteur, Jacques Halbronn Poursuivant notre série de regards rétrospectifs sur des « manifestes » vieux de plus de 30 ans, nous traiterons avec 40 ans de recul ces quelques pages d'introduction à Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, à savoir les Actes du Colloque sur l'Ere du Verseau, Paris, 1977. Comme à l'habitude, nous reproduisons ci après des extraits de cette présentation, ce qui englobe une table ronde, probablement la première jamais reproduite entre une douzaine d'astrologues, ce qui change des monologues. Cela dit, un tel volume collectif n'annonce-t-il pas l'édition 1994 du Guide de la Vie Astrologique qui à la différence de l'éditition parue dix ans plus tôt fut bel et bien un travail collectif, largement alimenté par les « fax » des astrologues qui y figuraient . D'ailleurs, dans Aquarius, une notice biographique parfois assez copieuse était fournie en tête de chaque article. Cela dit, reconnaissons-le, certaines absences sont le fait d'un certain clivage entre les tenants du MAU et ceux qui auront cru bon de prendre leurs distances.C'est ainsi qu'André Barbault prit un ton ironique pour évoquer ces rencontres dans sa revue L'Astrologue. Ci- dessous donc des extraits de notre Prologue, ce qui vient compléter notre précédent volet autour de notre Manifeste de 1976, trois ans plus tôt, sur la « nouvelle Astrologie ». Ce texte est d'autant plus intéressant que nous avons depuis opté pour une vision « stellariste » de l'astrologie, ce qui nous conduit nous interroger sur les conséquences de l'abandon assez largement suivi des étoiles fixes comme si elles avaient été victimes de la question des constellations et de l'entrée du point vernal dans une nouvelle constellation:il semble que l'on ait jeté le bébé avec l'eau du bain ! 'Combien de fois les astrologues ne se sont-ils pas élevés contres les accusations des « anti-astrologues » qui mélangeaient signes et constellations et arguaient de ce qu'avec la précession des équinoxes le zodiaque était devenu caduc ! (..)Les astrologues ne peuvent se permettre de couper la branche sur laquelle ils sont perchés : si l'Ere du Verseau annonce une période où l'astrologie sera reine , à la bonne heure ! » Trois positions cohabitent  - « Les hommes ont décidé très consciemment de se concilier les faveurs du ciel en adoptant le signe ainsi mis en vedette » « Qu'un symbole zodiacal vienne marquer au fer rouge les mentalités religieuses de plusieurs générations, durant de multiples siècles, voilà qui démontre (..) que les structures du Bélier, du Taureau, des Poissons sont vivaces »- _ Pour « Jean Sendy (qui décéderait à ce moment là), l'Humanité aurait été programmée selon un cetrtain nombre d'étapes par un ou des « Créateurs » et le passage d'une Ere à la suivante nous indiquerait une progressio dans un certai murissement de notre monde. Le fait de privilégier ou en tout cas de promouvoir le plan biologique par rapport au plan proprement cosmique- si l'homme est habilité à recevoir ou à apprendre du cosmos, c'est qu'il est branché par son équipement biologique individuel ou collectif sur certaines longueurs d'onde  sinon tout ce qui se produirait en haut resterait indifférent pour ce qui se vit en bas-constitue vraisemblablement la meilleur manière de rééquilibrer une réflexion astrologique viable » « Les étoiles qui sont les tissu des constellations donc des Eres sont beaucoup moins commodes à manier que ne le sont les planètes (..)Néanmoins, la précession des équinoxes est réelle, elle peut être étudiée astronomiquement (..)Les astrologues soutiennent – et c'est là un postulat qui les téunit tous unanimement par delà toutes autres divergences- qu'aussi paradoxal que cela paraisse, on ne saurait comprendre la totalité du fait humain sans prendre en ligne de compte son environnement cosmique » (..) Et si le bien et le mal existent sur terre, les planète ne seraient-elles point par delà ce bien et ce mal ? » Quel commentaire proposer en 2021 de ces propos tenus en 1978 (puisque l'ouvrage imprimé en Avril 79 paraitra nécessairement avec quelque décalage. Signalons qu'il s'agissait d'une co-édition avec la revue l'Autre Monde de Roger Faloci (décédé) qui avait contribué à la réussite du dit Congrès de septembre 1977. Pour notre part, nous serions assez en accord avec les positions de Jean Sendy quant à l'origine même du fait astrologique lequel, selon nous, n'a rien de « naturel ».Vaste débat avec les astrologues qui dans leur grande majorité entendent présenter l'astrologie comme relevant de la « Nature » et non d'un créationnisme biblique, d'un « intelligent design , ce qui rejoindrait nos positions « théologiques » actuelles. En ce qui concerne ce que nous écrivions sur les étoiles fixes, nous ne pouvons désormais y souscrire. Pour nous, les planètes circulent sur un « tapis » d'étoiles, passant de l'une à l'autre et il ne s'agit pas ici du « point vernal ». L'entrée dans une constellation ne nous intéresse aucunement pas plus que dans un signe, si ce n'est comme marqueur quant à la progression des dites planètes. Il n'y a rien de compliqué à parler d'un aspect entre une planéte et une étoile et cela ne dépend pas d'ailleurs de la précession des équinoxes ! Rappelons la notion de nakshatras en astrologie indienne qui permet d'associer une planète ou un luminaire à un certain groupe d'étoiles à la naissance d'une personne. L'avantage de cette division en 27 ou 28 segments, c'est que cela nous évite de nous référer au cycle des saisons à la différence de la répartition des étoiles en 12 constellations Rappelons que le 12 comme le 28 sont liés à la Lune et que s'il y a 12 mois dans l'année, c'est du fait de la Lune, qui a une révolution autour de la Terre de 28 jours, le système des saisons étant par lui même à base 4. On distinguera donc qu'entre les tenants des signes- les tropicalistes- et ceux des constellations- les sidéralistes- il y a les stellaristes, dont nous sommes. Par ailleurs, nous sommes d'accord avec l'idée selon laquelle les astres n'agissent que par l'intermédiaire de ceux qui sont en mesure de les capter et de les suivre dans leur mouvement à travers les étoiles fixes lesquelles ont au moins l'avantage d'être visibles à l'oeil nu à la différence du point vernal, de l'ascendant et des signes zodiacaux vus par les tropicalistes. Nous ne souscrivons nullement à une mystique des nouvelles planètes, à commencer par Uranus, associé au signe du Verseau par l'astrologie moderne, qui s'inscrirait dans une sorte de progression de l'Humanité. En ce sens, la question des ères comme celles des « nouvelles » planètes entretiendrait un seul et même prophétisme de la fin des temps. Nous préférons la thèse d'une Humanité ayant décidé de se conformer à la précession des équinoxes, ce qui expliquerait d'ailleurs (cf Clefs pour l'astrologie) pourquoi l'exaltation du Soleil au départ en taureau serait passée au bélier ! Nous avions choisi le sphinx pour la vignette de couverture d'Aquarius en référence au tétramorphe : lion, aigle, homme, taureau lequel d'ailleurs n'a rien à voire avec le cycles des saisons car la symbolique zodiacale est fondée sur la vie quotidienne des sociétés et ne saurait comporter un fauve non domestiqué comme le lion à la différence du bœuf ! . D'ailleurs, la division en 4 nous semble bien plus déterminante que celle en 12. Il y a 4 saisons et non 12. Il y a 4 phases lunaires (ou 8) et non 12. On divise un gâteau par moitié en 2, puis en 4 puis en 8 mais non en 12. La Lune a 4 phases et non 12 :: nouvelle lune premier quartier, pleine lune, dernier quartier et le nombre d'aspects n'a pas non plus à être de 12, malgré les fantasmes d'un Kepler. De même l'on n'a pas à imaginer un systéme solaire alligné sur le 12 comme le croit encore de nos jours un Patrice Guinard récupérant Cérés et Chiron. En revanche, ce qui nous paraît structurellement heureux avec le mouvement du point vernal, c'est l'idée d'un vecteur unique passant d'un groupe d'étoiles à un autre, ce qui vaut aussi pour le soleil passant d'un signe à un autre, ce qui se conçoit tout aussi bien par rapport à des étoiles fixes. Opposition entre une astrologie de la pluralité des planétes et une astrologie relevant d'un seul et unique facteur mobile passant sur des points fixes que sont les étoiles mais aussi les positions du thème natal associées aux dites étoiles fixes, ce qui confère une consistance et une permanence qui manque dans le référentiel des étoiles de naissance (cf William Tucker). C'est probablement ce qui nous avait intuitivement attiré à l'^époque, de façon prémonitoire au regard de nos positions monoplanétaristes actuelles (déjà en 1994 L'Astrologie selon Saturne)- abandonnant l'idée de 4 planétes -de Mars à Uranus- que nous avions adoptée en 1976- vers le point vernal, à savoir le rapport du mobile au fixe, du singulier au pluriel. Déjà, le faiy de ne pas prendre en bloc le système solaire comme le voulait un Jean-Pierre Nicola, avait marqué une rupture épistémologique dans le rapport astrologie/astronomie, impliquant que nos sociétés n'avaient nul besoin de toutes ces planétes pour s'organiser et surtout pas de planètes invisibles à l'oeil nu et restées inconnues de notre Humanité des millénaires durant , ce qui était incompatible avec une anthropocosmologie bien comprise !. JHB 15 03 21

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