Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 17 mars 2021

jacques Halbtonn Réflexions sur notre article "Astrologie" de l'Encyclopaedia Universalis"

Réflexions sur notre article « Astrologie » de l'Enyclopaedia Universalis 1994 Comme pour les deux autres exercices du même genre (Pour une nouvelle Astrologie et le Sphinx des astrologues), nous reproduirons des passage de ce texte paru il y a près de 30 ans en l'abordant de façon critique au prisme de notre évolution présente. Cet article devrait être mis à jour. Nous l'avons proposé mais il n'y a pas eu de réponse et l'article est reparu tel quel en 2004 puis est désormais présent sur le site de l'Encyclopédie alors que nous avons eu l'opportunité de sortir une édition revue et corrigé, en 1993, de nos Clefs pour l'Astrologie . Mais une troisième édition ne serait pas superflue. Si l'occasion nous était donnée de revoir notre article de l'Encyclopaedia Universalis, nous dirions que la Tétrabible de Ptolémée véhicule un dispositif dont elle tente de donner une présentation cohérente. Mais au lieu de préciser la genèse du dit dispositif, on se contente d'en fournir une explication qui cache l'introduction de Saturne interférant avec la cohérence initiale à six et non à sept. On nous objectera que l'on n'a pas retrouvé à ce jour trace de cet état antérieur mais l'état dudit dispositif est porteur de la dite information. Ajoutons la question du mode d'emploi ; Or, le dispositif qui comprend le sénaire ou le septénaire ne fait sens qu'en utilisant un curseur non planétaire, donc reléve de l'astrologie rotationnelle et notamment de l'Ascendant passant successivement d'un signe à l'autre. Mais au départ, les étoiles fixes structuraient une division soit en 12, soit en 28, et la division en 28 montrait bien que cela n'avait rien à voir avec le cycle des saisons.. A l'époque, nous n'avions pas encore compris que l'astrologie n'avait pas besoin de plus de deux curseurs planétaires pour fonctionner., l'un au niveau de l'Humanité, le soleil l'autre à celui du firmament, Jupiter. Nous étions encore influencés par l'astrologie rotationnelle primitive de Gauquelin (qui, elle, englobait Saturne) à vocation spatiale qui obéit à d'autres régles que l'astrologie cyclique dont les besoins et les moyens ne sont pas les mêmes.. Nous n'avions pas encore compris l'idée d'astrologie relativiste selon laquelle ce qui se passait dans le ciel dépendait indissolublement de ce qui s'organisait sur terre , à savoir la place à réserver à une élite, en tant qu'interface. Le sidéralisme ou plutôt le stellarisme -car il ne s'agit pas ici des constellations qui sont des constructions artificieles et qui plus est sujettes à la précession des équinoxes - nous apparaît en effet comme consubstantiel à la pensée astrologique, les étoiles constituant le parterre sur lequel circulaient les planètes, comme des abeilles dans un jardin au vu et au su de tous. L'astrologie des origines était nécessairement accessible, ce n'était pas un monde obscur d'astres invisibles comme on essaie de nous le décrire aujourd'hui avec recours à des télescppes et des logiciels : point de vue parfaitement anachronique et fort peu transparent..L'astrologie était en fait la Loi proposée au peuple comme orthopraxie à l'instar d'un calendrier lequel perpétue ce rapport au cosmos.. Certains nous ont reproché nos reconstitutions quant à la genése d Zodiaque, incapables de suivre un raisonnement, préférant s'en tenir à une lecture au premier degré des documents qui nous sont parvenus.Ils pensent que l'historien n'a pas pour fonction de restituer le passé en faisant preuve d'intelligence! Ils sont plus à leur aise dans la description de ce qu'ils ont sous les yeux que dans l'exploration des perturbations qui ont pu se produire, notamment par le fait des emprunts, du syncrétisme à commencer par le thème natal qui mélange astrologie rotationnelle (celle des maisons du mouvement diurne) et astrologie cyclique (celle des signes) Nous reproduisons ce texte de notre article de 1993 qui est prémonitoire, paragraphe intitulé « Syncrétisme et exégèse » constituant un véritable programme méthodologique que nous avons suivi depuis lors : « Pour mettre en perspective la littérature astrologique (p. 458 de la coédition avec le Figaro,2004) ,il importe de se demander ce qu'elle a à cacher, ce qui se dissimule derrière des constructions bien polies : on appréciera le talent de l'exégète à évacuer les apories structurelles ou contextuelles . Une nouvelle conception de l'histoire des textes astrologiques se fait jour : l'étude et la comparaison des gloses construites autour des articulations les plus fragiles du discours astrologique.L'historien doit mettre au jour un discours apologétique masqué le plus souvent sous la forme d'un « simple » exposé des régles de l'astrologie , dévoiler les impropriétés symboliques et les rapprochements destinés à atténuer les solutions de continuité (à commencer par l'intégration de nouvelles planètes ) requises pour introduire de nouveaux réseaux conceptuels » L'historien n' a pas vocation à valider ce qu'un savoir est devenu mais à montrer comment il en est arrivé là. Nous posions le diagnostic suivant sous le sous titre « Le fétichisme astronomique » : « On se trouve bel et bien en face de deux approches astrologiques opposées de l'astronomie, l'une qui s'y réfère systématiquement et utilise tout facteur céleste, matériel ou immatériel, par une sorte de fascination qui s'étend jusqu'à la moindre donnée astronomique et l'autre , au contraire – de la chiromancie à l'alchimie-qui garde ses distances face à l'astronomie moderne et ne croit qu'au septénaire ancré dans la mémoire collective, attitude plus compatible avec le monothéisme puisqu'on s'éloigne ainsi des périls de l'astrolâtrie , qui asservit non seulement les esprits mais aussi les corps comme semblent l'avoir montré les travaux de Gauquelin » On comprend l'argument lié à la précession des équinoxes qui soupçonne les astrologues de suivre aveuglément les données astronomiques et donc d'être à la merci des errements de l'astronomie car ce sont les astronomes qui ont été pris au piège de la précession tout comme ce sont eux qui ont ajouté de nouvelles planètes au systéme solaire, quitte à qualifier un peu vite Pluton de planéte à part entière, ce qui a été remis en question depuis 2006 sans parler de l'intramercurielle Vulcain, dont on parlait à la fin du XIXe siècle et qui sera encore étudiée dans les Cahiers Astrologiques des décennies plus tard alors que cette idée avait fait long feu !. Cette astrologie à la traine de l'astronomie n'est pas la notre. Et rappelons que la question des aspects ne dépend aucunement de la précesion des équinoxes ! Que dire de ces astrologues voulant se persuader que le systéme solaire a 12 planètes en rapport avec les 12 signes du Zodiaque et dont nous étions encore en 1976 ? Idée faramineuse que celle voulant que le cahier de charges de l'astrologie se définisse comme la traduction exhaustive du systéme solaire dans son ensemble, comme le crut un Jean-Pierre Nicola ! On peut regretter que Fabienne Cusin Berche qui cite cet article de l'Encyclopaedia Universalis dans son étude n'en ait pas saisi la véritable portée!-cf son « Chapitre 6. L’astrologie en quête de légitimité : les astrologues et leurs discours »)au sein d'un ouvrage sur l'Astronomie dans les média, dir J. Claude Beacco) Presses Sorbonne Nouvelle) En 1986, nous avions exposé une théorie quant à la genése du phénomène astrologique in L'Etrange Histoire de l'Astrologie, Ed Artefact), dont les thèses seront exposées par Suzel Fuzeau Braesch (L'Astrologie, la preuve par deux, R. Laffont, 1992) à savoir que les hommes n'auraient pas découvert les lois de l'astrologie mais les auraient instaurées par un processus d'instrumentalisation, ce qui aura été le cas d'autres animaux et végétaux.(chronobiologie).Il s'agissait alors de comprendre les résultats Gauquelin.(cf aussi notre postface à ses Personnalités Planétaires, Trédaniel, 1992). Ces résultats ne faisaient sens que dans le cadre de l'astrologie rotationnelle, qui ne tient pas compte de la révolution sidérale des planétes et use des planètes comme on le ferait d'une horloge avec des aiguilles en constant mouvement, et variant d'un moment à l'autre. On peut concevoir que l''on ait pu tenir compte de la position de telle ou telle planète pour provoquer l'accouchement.selon quelque procédé.,à telle heure plutôt qu'à telle autre et que, par la suite, les enfants de telle caste liée à telle planète auraient pu chercher instinctivement à sortir du ventre de la mère, au moment de son lever. Mais, par la suite, nous avons opté pour un autre scénario, celle de dieux ayant programmé notre humanité par rapport à une horloge planétaire sans que la dite humanité ait joué, cette fois,, de rôle actif. On voit que le lien entre les homme et les astres peut s'articuler sur différents « discours. » et donc différentes théologies. En conclusion, comment ne pas condamner une astrologie mondiale comme celle d'un André Barbault qui ignore à la fois les étoiles fixes bien présentes dans le ciel et les positions natales de personnages bien vivants mais qui lie son destin à des planètes invisibles à l'oeil nu comme Neptune avec son cycle de 165 ans ?Une astrologie qui ne serait pas à échelle humaine. JHB 17 03 21

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