Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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dimanche 28 mars 2021

Jacques Halbronn Qu’est ce qu’une pseudo-science ? Le cas de la Cité astrologique

Qu’est ce qu’une pseudo-science ? Le cas de la Cité astrologique Par Jacques Halbronn .Nous dirons qu’une pseudo-science est une « science » qui est plus marquée par la conjoncture que par la structure, plus par la pratique que par la réflexion théorique. Nombreux sont ceux qui croient qu’une science serait validée par la pratique laquelle déterminerait ce qui serait ou non « probant ». Or, l’Histoire des Sciences ne va pas dans ce sens. Les critiques de l’astrologie- de quelque bord qu’il soit, ce qui englobe réformateurs comme adversaires – ont le devoir de déterminer ce qui « cloche » dans le « savoir » astrologique. Quand quelque chose ne « va » pas, que faire ? Et d’abord, à quel niveau, cela « coince » ? Pourquoi cela n’est pas jugé « satisfaisant » ?Que faire pour y remédier ? Deux cas de figure se présentent dans le domaine technique : soit on va réparer l’appareil, soit l’on va en acheter un plus performant qui rendra le précédent obsolète. Comment cela se passe-t-il dans le champ astrologique?Est-ce que la recherche progresse ? On vous répondra peut être que du moment que « ça marche », on ne voit pas pourquoi il faudrait changer quoi que ce soit. Ne dit-on pas que les mauvais ouvriers se plaignent de leurs mauvais outils?Un « bon » astrologue serait donc celui qui ne se plaindrait point de son « outil », qui saurait en tirer le meilleur parti. A l’inverse, celui qui serait critique de cet outil montrerait par là même qu’il ne sait pas s’en servir « comme il faut », qu’il n’ a pas été correctement fotmé.. Ot, sachant à quel point la pratique est difficile à jauger et à juger, ne serait -il pas préférable de s’assurer de la cohérence du modèle à la fois au niveau interne et au niveau externe ? Au niveau interne, en répérant les éventuelles incongruités et au niveau externe en optimisant les passerelles entre le dit modèle et d’autres corpus ? Selon nous, une telle double tâche est vouée à se poursuivre sur la longue durée, ce qui revêt une vertu préventive, constitue une assurance sur l’avenir. Il faut ne pas cesser d’améliorer le produit ne serait-ce que par rapport à la concurrence. Bien entendu, les échecs sont aussi une incitation à réviser le système, à tirer des leçons . Quant aux attaques actuelles contre l’astrologie, elles se limitent à « tester » les dispositifs traditionnels. Pourtant l’exemple de Gauquelin est édifiant : il aura abouti à faire apparaître une certaine forme d’astrologie, comme quoi il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. En revanche, son jugement sur ce qu’il n’a pas validé est des plus téméraires aussi bien sur ce qui lui était connu que su ce qui ne l’était pas, ne serait ce que parce que la recherche astrologique peut avoir progressé entre temps. Comment Gauquelin pouvait- il « prévoir » ce qu’il en serait de nouvelles formulations ? Une telle désinvolture masque mal un certain mépris bien peu « scientifique » et donc n’épargne pas les méprises. En fait, l’astrologie aura pâti de la médiocrité de ses détracteurs incapables de signaler ses failles, ses insuffisances.D’aucuns, certes, comme Serge Bret Morel sont d’avis que ce n’est pas aux détracteurs d’aider l’astrologie à se bonifier. Mais,une critique qui ne serait pas constructive, in fine, révéle son caractère superficiel.Il y a là quelque paradoxe : un bon adversaire vous aide à avancer. Et plus ses remarques seront pointues, plus le « malade » pourra espérer guérir. Inversement, ceux parmi les astrologues qui flattent le ‘maitre à penser » risquent fort de l’enfermer dans ses erreurs ou en tout cas l’empêchent d’améliorer l’outil qu’il a mis à disposition de ses partisans. Prenons le cas d’André Barbault. Il publie en 1967 les astres et l’HIstoire -Pauvert. Est-ce que pendant les cinquante années qui ont suivi, le dispositif aura été sensiblement reconsidéré par leur auteur ou par sa « cour » ? Et pourtant, la prévision quant aux années 1982-83 se sera révélée bien décevante. Cela ne justifiait-il pas un certain remaniement, en se demandant où était le défaut. Est ce que cela suffisait que les uns disent que cela tenait, quand même, la route et que d’autres clamaient que cela ne « marchait » pas ; Les deux attitudes nous semblent, l’une comme l’autre, assez stériles ! N’eût-il pas été souhaitable que l’on regardât les choses d’un peu plus près, sous différents angles ? Ne pouvait-on faire varier certains paramètres comme le choix des planètes, les critères faisant monter ou descendre le graphe de l’indice ou encore le temps d’incubation nécessaire pour qu’une configuration parvienne à maturité ? Barbault, lui même, aurait pu faire avancer le schmilblick. Il est vrai que ce n’était pas lui, Barbault qui avait conçu l’indice en question et que celui (Gouchon) qui est à l’origine d’un système est le mieux à même de corriger le tir si tant est qu’il soit encore en vie. Mais est ce que les praticiens seraient d’accord pour repartir sur de nouvelles bases sans que cela ne vint mettre en péril l’infaillibilité du maître ?. D’autant que plus un modèle est bancal, plus le praticien aura du mérite à le faire fonctionner. Une « pseudo-science » serait donc une science mal traitée (maltraitée) tant par l’incurie de ses partisans que par l’indigence de ses sceptiques, à la fois incapables de la sauver ou de lui porter un coup fatal. Ce qui en fait une sorte de zombie, Au fond, tout le monde est dans le même bateau! JHB 28 03 21

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