Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mercredi 31 mars 2021

Jacques Halbronn A propos de l'Encyclopédie de la Divination, Tchou 1965

A propos de l'Encyclopédie de la Divination, -Ed Tchou 1965 Par Jacques Halbronn En 1965 paraissait ce ouvrage assez monumental traitant notamment de l'Astrologie et du Tarot mais pas seulement. C'était près de 30 ans avant notre article Astrologie dans l'Encyclopaedia Universalis, remplaçant celui de René Alleau, et plus d'un demi siècle avant les temps présents. A l'époque, en 1965, nous étions à la veille de notre initiation à l'astrologie. Dix ans plus tard, nous collaborions dans la collection Bibliotheca Hermetica, dirigée Scouzezc et René Alleau lui même. par René Alleau qui était responsable de la Collection Réalités de l'Imaginaire, au sein de laquelle s'inscrivait cette Encyclopédie réalisée par Hubert Larcher, Gwen Le Scouezec et Alleau lui-même. On débutera par des extraits de l'introduction au dossier Astrologie de cette Encyclopédie de la Divination et d'ores et déjà on peut penser que d'aucuns n'apprécieront que moyennement, de nos jours, que l'astrologie figure sous pareille dénomination/, à savoir la Divination. On y trouve une défense et illustration du multiplanétarisme astrologique « Aucun astrologue digne de ce nom ne soutiendrait que la seule position d 'une planéte puisse permettre de prédire l'avenir d'un individu même sur un point déterminé . La régle d'or de cette tradition mantique (sic) veut que tout jugement résulte d'un faisceau de données parmi lesquelles figurent au moins le signe, la maison, les aspects  ( …) Cette méthode de vérification (sic) constitue donc '(…) une erreur fondamentale » L'auteur s'en prend aux travaux statistiques de Michel Gauquelin parus à partir de 1965 et loue la recherche menée par André Barbault, lequel commençait à peine à faire paraitre ses ouvrages en astrologie mondiale et notamment en 1964 La crise mondiale et en 1967 les Astres et l'HIstoire. Ce débat autour du vecteur unique ou de la pluralité des facteurs reste toujours d'actualité. Dans notre Livre Blanc de l'Astrolohie (2006, accessible sur SCRIBD), on trouve une présentation du MUC, c'est à dire du Modéle UniCyclique axé sur l'étoile fixe Aldébaran. Mais Barbault, lui même, va se mettre en quête d'un « Modéle Universel », ce qui le conduisit à produire un graphique, appelé Indice Cyclique, combinant les aspects des cinq planétes les plus lentes.. C'est peut être là que se manifeste le clivage entre Astrologie et Divination, l'astrologie s'intéressant aux causes et la divination aux effets, dont l'astrologie ne serait qu'une cause parmi d'autres. Ce qui frappe dans la présentation du dossier « Astrologie »,, c'est d'une part que l'astrologie semble être un savoir figé et de l'autre que le dit savoir comporterait nécessairement toute une panoplie planéte-signes- maisons-aspects. A l'astrologue, apparait-il ici, la charge de donner du sens à toute cette panoplie tout comme à tout le systéme solaire. Une feuille de route toute tracée avec ses régles du jeu à apprendre et à pratiquer au mieux. Le cadre d'application, selon l'auteur, est le thème natal et les aspects, par exemple, déterminent les rapports plus ou moins harmonieux entre les planètes à la naissance. Or pour nous, l'aspect est censé connecter entre eux des plans différents, ce qui donne le « transit », le lien entre un ciel donné en mouvement et un thème donné fixe. Quant aux signes, pour nous, ils relèvent du métalangage des astronomes et ne signifient rien par eux mêmes, servant à suivre la progression d'une planéte dans le ciel, en rapport direct avec la technique des aspects. Or, il est clair que cette progression est ponctuée par les étoiles fixes classées en constellations zodiacales si l'on s'en tient à un critère visuel pour nous déterminant, les dites étoiles pouvant être aspectées par une planète en mouvement. Le référentiel des saisons n'est pas visuel pas plus d'ailleurs que le thème natal, en dehors du moment de naissance. Or, si prévision il y a en astrologie c'est en fonction du temps mis par une plané pour atteindre tel point fixe du ciel. Par ailleurs, l'auteur, face aux alors récentes statistiques Gauquelin n'aura pas eu le réflexe de les situer dans le cadre de la seule astrologie « rotationnelle » axée sur le mouvement diurne en la distinguant nettement de l'astrologie cyclique axée sur les différentes révolutions planétaires ., ces deux formes d'astrologies obéissant à des processus totalement différents et qu'il est vain de chercher à considérer syncrétiquement au sein d'un seul et même ensemble. Le passage d'une planéte d'une maison à une autre dépend de quelques heures alors que le passage d'une planète d'un signe à un autre peut prendre des années ! Mais revenons au procès qu'intente l'auteur à une astrologie « monocyclique ».L'astrologie est-elle obligée de prévoir des accidents, est-ce là son rôle ? L'auteur semble partisan d'une astrologie totale recourant à une astronomie totale et donc il lui est insupportable d'entendre que l'astrologie pourrait ne pas faire appel à l'ensemble du corpus astronomique..Or, historiquement, l'astrologie traitait du destin des rois et non du vulgum pecus. Selon nous, le champ privilégié de l'astrologie est la question du pouvoir, de l'autorité, donc de la politique de la Cité. Elle est un outil de gouvernement, de gouvernance. La vie politique devrait s'articuler sur ce que nous appelons une Astrologie Relativiste, qui dépend du choix des leaders car selon le leader les configurations astrales varient, ce que n'a pas voulu entendre Barbault avec ses prévisions à long terme..L'astrologie doit être pleinement intégrée dans la Science Politique. On est plus près ici de l'astrologie d'élection qui avait pour tâche de fixer un certain calendrier. Selon nous, la notion d’État doit évoluer vers la gestion de la diversité des communautés de tous ordres et non dans le déni des différences. L’État doit tout superviser et harmoniser les clivages en s'assurant que chaque communauté fonctionne sainement, mais certainement pas chercher à imposer un modèle unique. On aura compris que l'astrologie doit se constituer une culture de pouvoir, d'initiative et non une culture de constat après coup. JHB 31 03 21

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