jacques halbronn Astrologie Septénale, Kabbale et Psychanalyse. Dialectique du Droit

jacques halbronn Astrologie Septénale, Kabbale et Psychanalyse. Dialectique du Droit Les notions séfirotiques de Din et de Hessed que nous avons associées en Astrologie Septénale avec les intervalles de 0° et 45°entre Saturne et un des 4 points gamma (0° bélier, 0° cancer etc) nous semblent devoir être connectées avec la dualité freudienne de principe de réalité et principe de plaisir. André Barbault, dans son De la psychanalyse à l'astrologie(Ed Seuil, 1961) ne semble pas avoir voulu relier la cyclicité astrologique avec l'articulation freudienne de l'activité psychique: sur le web "Principe de plaisir », « principe de réalité » "Le principe de plaisir constitue donc, pour Freud, un des deux principes régissant le fonctionnement mental : l'activité psychique, dans son ensemble, a pour but d'éviter le déplaisir et de procurer le plaisir. Freud précise que ce principe est un principe économique, dans la mesure où, si le déplaisir est lié à l'augmentation des quantités d'excitation, le plaisir, en revanche, est lié à leur réduction. Or la notion de principe de plaisir intervient principalement dans la théorie psychanalytique en étant liée à celle de principe de réalité, ces deux principes constituant les deux principes du fonctionnement psychique. Pour nous, l'usage du Droit, le juridisme, s'oppose au principe de réalité (en lien avec les valeurs Din). et correspond aux valeurs Hessed. Le passage de Saturne en phase Hessed (45° d'intervalle avec un des points gamma) conduit à privilégier un certain formalisme juridique comme le mariage, le contrat, la constitution etc. autant de procédés visant à passer par la volonté des parties en présence. Les exemples abondent d'un tel basculement, depuis le tropisme constitutionnel de 1789 à celui de 1848 (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994-95) ou les accords de Matignon lors du Front Populaire (1936). Autrement dit, en phase Hessed de Saturne, il faut s'attendre à la conclusion de certains pactes tendant à figer les situations selon le bon vouloir des partenaires. Les lois antijuives sous Vichy relévent d'une démarche Hessed, recourant au port imposé de l'étoile jaune pour les Juifs, au fichier de la Préfecture. C'est avec Saturne en phase Hessed, qu'est déclaré l'Etat Hébreu en 1948. A contrario, en phase Din de Saturne, retour à la réalité pour un bail de 3 ans 1/2 non renouvelable immédiatement. La Guerre des Six Jours sous Saturne en bélier face à l'Egypte fait apparaitre le vrai rapport de force entre belligèrants tout comme en 1944 avec le Débarquement allié face à l'Allemagne. Il y aurait donc en alternance deux types de solution qui s'imposeraient, tour à tour, celle de type Din (principe de réalité) et celle de type Hessed (principe de "bon" plaisir) où l'on veut croire au miracle dans une ubris du vouloir. Le recours au Droit est le fait de céder à la tentation de la toute puissance capable de changer le cours des choses par un coup de baguette magique. Quand on demande ce à quoi s'oppose le Droit ou ce qui s'y oppose, quel genre de réponse nous sert-on? Certains pensent que le recours au Droit est le nec plus ultra, l'alpha et l'oméga alors que ce n'est qu'un expédient et qu'en tant que tel il n' a pas vocation à s'imposer indéfiniment. Il faut donc penser l'alternance et la cyclicité, le va et vient. Quand la "solution" juridique a fait long feu, à quoi faut-il donc se raccrocher? Revenons sur la période révolutionnaire, il y a eu un temps constitutionnel où les constituants se prenaient pour des dieux et déterminaient leurs propres repéres et limites puis vint le temps des "frontières naturelles", offrant une qualité plus objective. En 1958, De Gaulle proposera, à son tour, une solution constitutionnel, ce qui conduira à la Ve République. Saturne était en Sagittaire, signe mutable marqueur du Hessed si ce n'est que dès janvier 59, Saturne passera en capricorne, marqueur du Din, ce qui signifie que c'est la personne du général De Gaulle qui fera référence plutôt que la Constitution elle -même/ En 1964, au retour d'une phase Hessed, on aura des élections présidentielles qui avaient pour but, par le biais du suffrage universel, à apporter au président une aura, sans avoir le passé du général; Cela permettra à Mitterrand de le mettre en ballotage en 65. C'est De Gaulle lui même qui, en 1962, avait prôné une révision constitutionnelle dans ce sens. Actuellement, en phase Din, on attend un "sauveur" qui, par sa personne suppléera aux carences de la constitution mais il ne semble pas qu'on en dispose présentement, comme en ont les Etats Unis avec Donald Trump. JHB 04 10 25