Site de l'Association La Vie Astrologique (ex Mouvement Astrologique Universitaire). 8, rue de la Providence. 75013 Paris/ Une approche historico-critique de la littérature astrologique.
Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)
Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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mardi 7 octobre 2025
.jacques halbronn Son commentaire astrologique sur le Livre de Job et la question du Diable
.jacques halbronn Son commentaire astrologique sur le Livre de Job et la question du Diable
Dans quelle mesure est-on en mesure de comprendre le Livre de Job. Nous nous référerons à l’étude de Martin Leuenberger( « Dépasser la rétribution. Job et sa relation à Dieu sur fond de la littérature du Proche Orient Ancien »N ( Biblical tools and Studies, Louvain, 2023) qui emploie souvent les termes « inexpliqué » ou « inexplicable »"sans raison ni explication » « totalement insatisfaisant », « idylllé inversée » souffrance imméritée etc (pp. 146 et seq) Le modéle astrologique qui est le nôtre permet cependant, de donner du sens au narratif jobien en question., en ce qu’il met en oeuvre un systéme, un programme alternatif de phases structurellement contradictoires, ce qui sous tend la base de toute forme de cyclicité.
Pour qu’il y ai cyclicité, force est d’introduire le loup dans la bergerie. Faute de quoi, il n’y a pas de mouvement, ni départ, ni retour, donc pas d’alternance. Notre astrologie fait donc la part au diable et ira jusqu’à l’accueillir au sein du systéme, toutefois selon des conditions bien déterminées définies et délimitées dans le temps et par conséquent parfaitement prévisibles et attendues.
Si. l’on se réfère au Droit Constitutionnel, il y a un compte à rebours, le temps est compté et pas seulement l’espace, comme le pensait le Pascal des Pensées en, prenant l’exemple de la frontière des Pyrénées, A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. C’est ainsi que Job est invité à surmonter les épreuves qui lui sont imposées. La cyclicité peut certes apparaitre comme cause d’incertitude si ce n’est qu’on est censé en connaitre le calendrier avec toute la précision nécessaire. Un homme averti en vaut deux. Cela confère toute son importance à la fonction prévsionnelle, prédictive; Pas question ici d’un dieu qui agirait à l’improviste. Deus ex machina.
Le Dieu qui nous intéresse ici n’est pas capricieux. Dura lex sed lex.
La cyclicité n’est pas stricto sensu la causalité. Les périodes qui se suivent et ne se ressemblent pas respectent une durée prédéterminée; ce qui signifie que leur terme ne tient pas à telle ou telle contextualité contingente mais il s’agit bien plutôt d’un couperet qui interviendra quelles que soient les circonstances. Mais nul n’est censé ignorer la Loi si ce n’est que cette Loi n’est pas celle des hommes sur laquelle ils ont prise, mais une loi transcendentale, hors de leur portée, dont ils peuvent et doivent, certes, avoir connaissance mais qu’ils ne contrôlent point. On nous raconte les malheurs dont est accablé Job mais cela fait partie de la logique du jeu et on ne saurait donc s’en plaindre; On peut d’ailleurs y voir une représentation de la destinée juive.
Le dieu dont il s’agit ici n’est pas un dieu qu’il convient d’implorer, il n’y a pas à en attendre quelque miracle qui viendrait déstabiliser le système et affaiblr d’autanr son pouvoir. Le système a été mise en place en un instant T et « rien ne va plus », alea jacta est. Il y a certes, une fatalité à devoir se préparer à l’épreuve mais il y a l’assurance que celle -ci sera circonscrite dans le temps,dans un certain laps de temps que l’initié se doit de connaitre. Si on prend l’exemple de la Shoah, il fallait absolument savoir que cela n’allait pas durer indéfiniment, pas au delà des trois ans et demi ou 1260 jours, ce qui eut permis de mieux surmonter l’épreuve . Le probléme, c’est que le monde juif au XXe siècle, avait perdu le mode d’emploi d’une telle alternance, ce qui ne lui avait permis ni de se préparer ni à un commencement, ni à une fin.(cf Notre ouvrage Le Monde Juif et l’Astrologie. Histoire d’un vieux couple Ed Arché, 1985 préface J Vernet, Postface Paul Fenton)
Dans son texte ‘L’apotre Paul, un auto-portrait), (2009 Desclée de brouwer), Claude Tassin traite de « Saint Paul » et de son rapport au Diable. (pp 256 et seq), il est question d’opposition à Dieu. (cf le Serpent de la Genése . On peut voir dans cette concession à la présence du Mal, une forme de « miséricorde » (sens de la Sefira Hessed) dans le dialogue de Dieu avec « Mastéma »
Dans le Livre des Jubilés, on a une temporalité de 7 x 7 ans soit 49 ans qui recoupe notre Astrologie Septénale:
« Le Livre des Jubilés prétend présenter « l’histoire de la division des jours de la Loi, des événements des années, des semaines et des jubilés du monde » telle qu’elle a été révélée à Moïse en plus de la Torah ou « Instruction » par des anges alors qu’il était sur le mont Sinaï pendant quarante jours et quarante nuits. La chronologie donnée dans Jubilés est basée sur des multiples de sept ; les jubilés sont des périodes de 49 ans (sept « semaines-années »), dans lesquelles tout le temps a été divisé. » Cette cohabittion du Bien et du Mal apparait lorsque le sort de Sodome est débatu/ Le Mal n’est tolérable qu’à condition que l’on dispose de son antidote, de son reméde (farmakon) le Juste (Tsadiq)
NB Remerciements à Charles Dusautoir, étuduant à l’Institut Catholique de Paris, pour nous avoir fournis, à l’occasion de nos débats, les documents ici abordés
JHB 07 10 25
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