Faculté Libre d'Astrologie de Paris (FLAP)

Le but de ce blog est lié à la création en 1975 du Mouvement Astrologique Universitaire (MAU) . Il sera donc question des passerelles entre Astrologie et Université mais aussi des tentatives de constituer des enseignements astrologiques.
Constatant les lacunes des astrologues dans le domaine des
sciences sociales (hommes et femmes, structures
nationales et supranationales etc), la FLAP assurera à ses
étudiants des connaissances de première main et les plus
récentes qui leur serviront de socle pour appréhender
l'astrologie et en repenser les contours.
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vendredi 3 octobre 2025

jacques halbronn L »Astrologie et la Science Les sciences sociales en question

jacques halbronn L »Astrologie et la Science Les sciences sociales en question De quoi l’astrologie serait-elle la Science? Comment répondre à cette question si l’on ignore de quoi elle traite?Quid si l’objet d’étude propre à l’astrologie n’avait pas été encore défini, circonscrit? L’on connait certes grosso modo les moyens mis en oeuvre dans l’entreprise astrologique mais les astrologues eux mêmes savent ils quel en est l’objectif? Il faudrait éviter ici, toit de même, de faire les questions et les reponses ou même de considérer telle ou telle réponse, émanant de quelque astrologue (ou anti-astrologue) comme absolument pertinente au regard de ce domaine. Précisons que l’on peut traiter de n’importe quel objet selon des modalités réputées scientifiques, quel que soit le caractère scientifique du dit objet. Selon nous, nous prétendons avoir repéré, décrit un objet non encore identifié que nous appelons « Astrologie septénale ». Il n’apparait sous aucun radar et on ne saurait cependant contester qu’il reléve peu ou prou du champ astrologique en ce qu’il entend traiter de corrélations entre certaines configurations astrales et certains « moments » qui ponctuent la vie de la Cité. Que peut-on objecter à l’encontre de ce nouveau modéle? En quoi ne serait- il point digne d’être qualifié de « scientifique », quelles objections? On risque fort d’en revenir à l’argument de causalité. Nous avons déjà répondu que tout peut être connecté à condition de disposer des moyens technologiques adéquats?Tel signal est instauré pour annoncer tel processus mais ce signal est instrumentalisé (cf notre essai sur La pensée astrologique, Ed Artefact, 1986), c’est à dire qu’il est chargé d’une certaine portée qui ne correspond pas à sa vocation première. Cela reléve du champ que nous qualifions de Surnature, d’une nature augmentée. Cette Astrologie « septénale » n’a pas les défauts de l’astrologie ordinaire. Elle est tout à fait prévisible en ses séquences, lesquelles sont tout à fait régulières et récurrentes. En fait, si une certaine astrologie mérite d’être qualifiée de « pseudo-science » c’est dans la mesure où elle se greffe sur la totalité du système solaire dont elle serait comme l’émanation, d’où le qualificatif d’imposture que lui assignent Zarka et Kunth: « Héritière d’Aristote, l’astrologie occidentale se propose de révéler l’identité de l’homme par la lecture du cosmos. Si jadis, elle marchait main dans la main avec l’astronomie, elle est aujourd’hui radicalement contestée par la communauté savante. Pourtant, nombreux sont ceux qui consultent les astrologues ou les horoscopes et pensent que l’on peut décrire un caractère par son signe astral voire prédire l’avenir. Moult quotidiens s’y emploient, Internet propose des dizaines de sites et certaines entreprises l’utilisent comme outil d’évaluation. Les auteurs de ce livre montrent que l’astrologie ne relève pas de la science et qu’elle ne parle pas non plus du ciel… N’est-elle qu’une imposture ou répond-elle aux défis qui se posent au monde aujourd’hui ? Caractériser le mode de connaissance qu’elle propose, cerner le public qu’elle cible, sa portée psychologique, et les limites de son influence – bénéfique ou nocive – face aux enjeux majeurs que la société doit relever, tels sont les buts de cet ouvrage. » Or,en astrologie septénale, le lien avec l’astronomie est des plus ténus puisqu’il se réduit à la seule planéte Saturne. Pour l’astrologues ordinaires, ce n’est pas là son moindre défaut car comment pourrait-on justifier un tel choix alors que tout accepter de la part du systéme solaire serait quand même plus vraisemblable? Tout ou rien! On retrouve ici la notion d’instrumentalisation et l’arbitraire du signe. Le langage n’est-il pas marqué par une problématique de cause à effet? Mais abordons la question de l’objet de l’Astrologie. Que prétend-elle étudier si ce n’est répondre aux questions qui lui sont posées? N’a -t-elle pas un créneau qui lui soit propre? n’y a-t-il pas tel phénoméne sociopolitique qui pourrait lui être spécialement imparti et qui ne s’expliquerait pas sans elle? Il apparait que l’astrologie entend partir de l’étude du ciel pour enfin comprendre le monde au lieu de partir de certains phénoménes terrestres pour déterminer ce qui, dans le ciel, est à prendre en considération. Or, comme on l’a dit plus haut, toute la question est de déterminer ce en quoi consiste la « mission » scientifique de l’Astrologie et selon nous, il ne peut s’agit que d’une certaine forme de cyclicité terrestre binaire: présence et absence de quelque paramétre. Mais les sciences sociales ne seraient-elles pas en faute en ce qu’elles ne seraient point parvenues-depuis Marx et Durkheim, à modéliser un tel phénoméne, sans bien entendu faire appel à quelque forme d’astrologie? Si cela avait été le cas, une certaine corrélation n’aurait elle pu être mise en évidence? Il y a donc là un point aveugle, une carence des sciences sociales qui pénaliserait d’autant la recherche astrologique? Certes, d’aucuns auront jugé bon de s’intéresser aux deux Guerres Mondiales du XXe siècle dont la répétition avait de quoi interpeller mais il s’agissait là d’un phénoméne ponctuel quand on avait besoin plutôt d’un pattern sociologique dans la longue durée. Par ailleurs, la complexité des combinatoires planétaires avait suggéré à un André Barbault (De la psychanlayse à l’Astrologie Ed Seuil 1961) de traiter de la psychologie personnelle, du psychisme individuel dans toute sa complexité. Mais c’était la bouteille à l’encre et ne faisait pas l’affaire Pour notre part, dès 1976 – voilà 50 ans-(Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers, traduction espagnole Las Claves de l’Astrologia, EDAF, Madrd 1978), nous avons proposé d’étudier le phénoméne des empires, de la (dé)colonisation, se faisant et se défaisant, à l’infini ,tel le Rocher de Sisyphe. JHB 03 10 2

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